Quand
les Émirats Arabes Unis ont publié, en novembre 2014, leur liste de 83 groupes classés terroristes, plusieurs agences occidentales se disant "caritatives" ont sursauté
en voyant leurs noms cités aux côtés de ceux d'Al-Qaïda, des Frères Musulmans et du groupe État islamique (EI/Daesh).
Il n'était pas surprenant que les Frères
musulmans soient en tête de liste. Mais l'inclusion
du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), de l'Union des
organisations islamiques de France (UOIF) ou d'autres associations
islamiques en Finlande, Norvège, Suède et dans d'autres pays européens a
suscité l'indignation de gouvernements occidentaux qui ont demandé des
explications.
En ratissant large, les Émirats ont confirmé que leur lutte contre l'islamisme était autant idéologique que conventionnelle. La riche monarchie du Golfe, qui a une société
ouverte accueillant des millions d'étrangers, semble avoir fait
délibérément un choix en se plaçant à l'avant-garde de la lutte
"antiterroriste".
Toujours les Frères musulmans
Les Émirats n'ont jamais été visés par des attentats sur leur
territoire et ont été épargnés par les manifestations ayant secoué
d'autres pays de la région dans le sillage du Printemps arabe. Mais
les dirigeants du pays pétrolier perçoivent comme une menace à leur
règne la confrérie des Frères musulmans, fondée en 1928 en Egypte et qui
a des ramifications dans toute la région. Les Émirats ont violemment réprimé ces
dernières années les Frères musulmans, emprisonnant des dizaines de
membres, et mis la pression sur le Qatar voisin pour qu'il cesse son
appui à la confrérie. Ils ont également utilisé leur puissance
militaire contre les insurrections islamistes en bombardant des
positions d'insurgés en Libye et en rejoignant la coalition
internationale conduite par les États-Unis en Irak et Syrie. La "liste
noire" des Émirats, publiée le 15 novembre, compte 83 groupes, dépassant
de loin celle de l'Arabie saoudite qui en compte neuf et celle des États-Unis qui porte les noms de 59 "organisations étrangères
terroristes".
Les Émirats classent Ghannouchi, Khadmi et Najjar comme terroristes
Dans leur liste, les EAU ont cité comme organisation terroriste, l’Union
Internationale des Savants Musulmans. Quatre Tunisiens en font partie : Rached Gannouchi, le président
d’Ennahdha, Noureddine Khadmi, ancien ministre des Affaires Religieuses,
Abdelmajid Najjar, député de l’ANC et Hassen Manaii de la direction
d’Ennahdha. Ils siègent depuis août dernier à la direction de l’Union
Internationale des Savants Musulmans. Ils devraient en vertu de cette
décision des EAU, être traités par beaucoup de pays au cours de leurs
déplacements comme terroristes.
Parmi cette longue liste, on peut citer :
:: AQMI au Maghreb.
:: Ansar al-Sharia en Tunisie
:: Dae'sh (ISIL).
:: Les Frères Musulmans (Toutes les organisations et tous les groupes des Frères Musulmans, donc y compris Ennadha.)
:: Al-Qaïda.
:: The Muslim American Society (MAS).
:: Union des Organisations Islamiques de France, UOIF).
Etc.
Doha - Le Qatar s'est rallié mardi aux autres monarchies du Golfe dans
leur soutien à l'Egypte du président Abdel Fattah al-Sissi, après avoir
longtemps appuyé les Frères musulmans égyptiens décriés par ses
partenaires au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Dans un communiqué final au terme de leur sommet annuel à Doha, les
dirigeants des six membres du CCG ont proclamé leur plein soutien à
l'Egypte et leur appui au programme (politique) du président Sissi,
surmontant ainsi leurs divergences à l'égard du pouvoir égyptien qui a
décrété terroriste la confrérie des Frères musulmans.
Les participants au sommet, présidé par l'émir du Qatar cheikh Tamim
Ben Hamad Al-Thani, s'engagent à aider l'Egypte à assurer sa stabilité
et sa prospérité et soulignent le rôle régional que joue l'Egypte dans
l'intérêt de la nation arabo-musulmane, selon le texte.
Le sommet de Doha a failli ne pas se tenir en raison d'une crise
provoquée par le soutien du Qatar à la confrérie des Frères musulmans.
Cette crise qui avait éclaté en mars avec le rappel des ambassadeurs
saoudien, émirati et bahreïni en poste à Doha est la plus grave à
laquelle a été confronté depuis sa création en 1981 le CCG (Arabie
saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar).
Ryad, Abou Dhabi et Manama ont accusé Doha de déstabiliser la région
par son soutien aux Frères musulmans, en particulier en Egypte, et
d'accorder l'asile à des opposants islamistes hostiles à leurs régimes.
Une réconciliation a été scellée en novembre et s'est concrétisée par
l'annonce du retour des trois ambassadeurs à Doha.
Elle a été rendue possible par une médiation koweïtienne et surtout par
le repositionnement du grand frère saoudien qui s'est placé au milieu
du jeu pour faire taire les divergences arabes, en particulier entre le
Qatar et l'Egypte.
Par l’AFP/11 décembre 2014
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Et le Qatar lâcherait les Frères musulmans
Le
Qatar s'est rallié finalement aux autres monarchies du Golfe dans leur soutien à l’Égypte du président Abdel Fattah al-Sissi, après avoir longtemps appuyé les
Frères musulmans égyptiens décriés par ses partenaires au sein du Conseil de
coopération du Golfe (CCG). Dans un
communiqué final au terme de leur sommet annuel à Doha, les dirigeants des six
membres du CCG ont proclamé leur plein soutien à l’Égypte et leur appui au
programme (politique) du président Sissi, surmontant ainsi leurs divergences à
l'égard du pouvoir égyptien qui a décrété terroriste la confrérie des Frères
musulmans.
Le sommet de
Doha a failli ne pas se tenir en raison d'une crise provoquée par le soutien du
Qatar à la confrérie des Frères musulmans.
Il a été
rendu possible par une médiation koweïtienne et surtout par le repositionnement
du grand frère saoudien qui a obligé le Qatar à choisir entre les Frères Musulmans et le CCG.
Doha - Le Qatar s'est rallié mardi aux autres monarchies du Golfe dans
leur soutien à l'Egypte du président Abdel Fattah al-Sissi, après avoir
longtemps appuyé les Frères musulmans égyptiens décriés par ses
partenaires au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Dans un communiqué final au terme de leur sommet annuel à Doha, les
dirigeants des six membres du CCG ont proclamé leur plein soutien à
l'Egypte et leur appui au programme (politique) du président Sissi,
surmontant ainsi leurs divergences à l'égard du pouvoir égyptien qui a
décrété terroriste la confrérie des Frères musulmans.
Les participants au sommet, présidé par l'émir du Qatar cheikh Tamim
Ben Hamad Al-Thani, s'engagent à aider l'Egypte à assurer sa stabilité
et sa prospérité et soulignent le rôle régional que joue l'Egypte dans
l'intérêt de la nation arabo-musulmane, selon le texte.
Le sommet de Doha a failli ne pas se tenir en raison d'une crise
provoquée par le soutien du Qatar à la confrérie des Frères musulmans.
Cette crise qui avait éclaté en mars avec le rappel des ambassadeurs
saoudien, émirati et bahreïni en poste à Doha est la plus grave à
laquelle a été confronté depuis sa création en 1981 le CCG (Arabie
saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar).
Ryad, Abou Dhabi et Manama ont accusé Doha de déstabiliser la région
par son soutien aux Frères musulmans, en particulier en Egypte, et
d'accorder l'asile à des opposants islamistes hostiles à leurs régimes.
Une réconciliation a été scellée en novembre et s'est concrétisée par
l'annonce du retour des trois ambassadeurs à Doha.
Elle a été rendue possible par une médiation koweïtienne et surtout par
le repositionnement du grand frère saoudien qui s'est placé au milieu
du jeu pour faire taire les divergences arabes, en particulier entre le
Qatar et l'Egypte.
Par l’AFP/11 décembre 2014
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Doha - Le Qatar s'est rallié mardi aux autres monarchies du Golfe dans
leur soutien à l'Egypte du président Abdel Fattah al-Sissi, après avoir
longtemps appuyé les Frères musulmans égyptiens décriés par ses
partenaires au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Dans un communiqué final au terme de leur sommet annuel à Doha, les
dirigeants des six membres du CCG ont proclamé leur plein soutien à
l'Egypte et leur appui au programme (politique) du président Sissi,
surmontant ainsi leurs divergences à l'égard du pouvoir égyptien qui a
décrété terroriste la confrérie des Frères musulmans.
Les participants au sommet, présidé par l'émir du Qatar cheikh Tamim
Ben Hamad Al-Thani, s'engagent à aider l'Egypte à assurer sa stabilité
et sa prospérité et soulignent le rôle régional que joue l'Egypte dans
l'intérêt de la nation arabo-musulmane, selon le texte.
Le sommet de Doha a failli ne pas se tenir en raison d'une crise
provoquée par le soutien du Qatar à la confrérie des Frères musulmans.
Cette crise qui avait éclaté en mars avec le rappel des ambassadeurs
saoudien, émirati et bahreïni en poste à Doha est la plus grave à
laquelle a été confronté depuis sa création en 1981 le CCG (Arabie
saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar).
Ryad, Abou Dhabi et Manama ont accusé Doha de déstabiliser la région
par son soutien aux Frères musulmans, en particulier en Egypte, et
d'accorder l'asile à des opposants islamistes hostiles à leurs régimes.
Une réconciliation a été scellée en novembre et s'est concrétisée par
l'annonce du retour des trois ambassadeurs à Doha.
Elle a été rendue possible par une médiation koweïtienne et surtout par
le repositionnement du grand frère saoudien qui s'est placé au milieu
du jeu pour faire taire les divergences arabes, en particulier entre le
Qatar et l'Egypte.
Par l’AFP/11 décembre 2014
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leur soutien à l'Egypte du président Abdel Fattah al-Sissi, après avoir
longtemps appuyé les Frères musulmans égyptiens décriés par ses
partenaires au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Dans un communiqué final au terme de leur sommet annuel à Doha, les
dirigeants des six membres du CCG ont proclamé leur plein soutien à
l'Egypte et leur appui au programme (politique) du président Sissi,
surmontant ainsi leurs divergences à l'égard du pouvoir égyptien qui a
décrété terroriste la confrérie des Frères musulmans.
Les participants au sommet, présidé par l'émir du Qatar cheikh Tamim
Ben Hamad Al-Thani, s'engagent à aider l'Egypte à assurer sa stabilité
et sa prospérité et soulignent le rôle régional que joue l'Egypte dans
l'intérêt de la nation arabo-musulmane, selon le texte.
Le sommet de Doha a failli ne pas se tenir en raison d'une crise
provoquée par le soutien du Qatar à la confrérie des Frères musulmans.
Cette crise qui avait éclaté en mars avec le rappel des ambassadeurs
saoudien, émirati et bahreïni en poste à Doha est la plus grave à
laquelle a été confronté depuis sa création en 1981 le CCG (Arabie
saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar).
Ryad, Abou Dhabi et Manama ont accusé Doha de déstabiliser la région
par son soutien aux Frères musulmans, en particulier en Egypte, et
d'accorder l'asile à des opposants islamistes hostiles à leurs régimes.
Une réconciliation a été scellée en novembre et s'est concrétisée par
l'annonce du retour des trois ambassadeurs à Doha.
Elle a été rendue possible par une médiation koweïtienne et surtout par
le repositionnement du grand frère saoudien qui s'est placé au milieu
du jeu pour faire taire les divergences arabes, en particulier entre le
Qatar et l'Egypte.
Par l’AFP/11 décembre 2014
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Hannibal GENSERIC
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