Abdelkrim LAABIDA, qui était le chef du groupe de sécurité
des avions de l’aéroport de Tunis Carthage, peut être considéré comme l’élément
le plus dangereux de la Police Parallèle
d’Ennahdha. En effet, on retrouve son nom dans la plupart des affaires de
terrorisme et d’assassinat en Tunisie durant ces trois dernières années. La protection que lui garantissaient aussi bien Marzouki qu'Ennahdha, ainsi que la main mise de
celle-ci sur l’appareil judiciaire tunisien lui ont permis d’échapper, jusqu’à maintenant,
à la justice.
Cependant, les changements politiques en cours annoncent la
reprise de son interrogatoire par le juge d’instruction comme accusé d'être l’architecte principal des assassinats des militants Chokri Belaïd et
Mohamed Brahmi. Les investigations ont ainsi démontré que, dans les deux
assassinats, « la signature » de ce super "flic ripou" était la même : mêmes procédés et mêmes tactiques,
assassinat en plein jour et dans la rue, grâce à une pluie de projectiles tirés sur la victime, sang froid exemplaire de professionnel, une fuite sans encombre et planque sûre et inviolable.
En effet, les procédés d’assassinat de Brahmi et Belaïd étaient
les mêmes, et les déplacements constatés de Lâabidi et de ses complices étaient
identiques dans les deux cas. Il s’est avéré aussi que Lâabidi a hébergé les assassins chez lui, du côté de Raoued,
durant plusieurs jours.
Lors de l’affaire de Raoued, durant laquelle
un groupe terroriste armé a été neutralisé par les unités de la Sécurité Nationale, les responsables de la sécurité ont découvert
que Lâabidi faisait partie du complot terroriste et l'ont pourchassé.
Les analyses ADN confirment la
signature génétique d’Abdelkrim Lâabidi sur la kachabia (manteau tunisien) de Kemal
Gathgathi. Il ne serait pas exclu que le policier Salem Lâabidi, frère d’Abdelkrim,
soit , lui aussi, impliqué dans la surveillance et la localisation des victimes
Belaïd et Brahmi. En effet, il a longtemps travaillé au sein de la police de l’Ariana, ce qui signifie qu’il connaît parfaitement bien le terrain et les lieux d’exécution des
assassinats.
Gathgathi et sa "kachabia" |
Nous sources indiquent aussi que
Abdelkrim Lâabidi a joué le rôle du principal coordinateur contre la grande
manifestation du 9 avril 2012 sur l’Avenue Habib Bourguiba, alors qu’à cette
époque, Ali Laraïedh (alias Dilat
Larath, alias le Grand Large) devait exécuter à la lettre ce que lui
dictait le chef de la Police Parallèle des Frères Musulmans, Abdelkrim Lâabidi.
Alors qu’il était encore employé à l’aéroport de Tunisie Carthage, A. Lâabidi a
aussi trempé dans la contrebande de devises, et dans les voyages de terroristes vers
la Syrie et la Turquie. L'archétype du flic ripou.
Puissent les nouvelles autorités rendre justice aux familles des victimes et nettoyer nos services de sécurité des ripoux qui y ont été casés par Ghannouchi, Marzouki and co.
Hannibal GENSERIC
Source : http://athawranewstunisia.blogspot.com/
Mise à jour le 09/01/2014
Mise à jour le 09/01/2014
Le juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis a émis
un mandat de dépôt à l'encontre d'Abdelkrim Abidi, un ancien responsable
sécuritaire, qui fait l'objet d'une enquête en raison de l'utilisation
de son véhicule par un des accusés du meurtre du martyr Mohamed Brahmi.
Notons que le comité de défense du martyr Brahmi l'accuse d'être
impliqué dans le système de la sécurité parallèle au sein du ministère
de l'Intérieur. Est-ce que la justice tunisienne va devenir indépendante avec le nouveau gouvernement ? Wait and See ...