L’aviation
« israélienne » a mené, dimanche, deux raids aériens contre des
positions de l’Armée arabe syrienne, dans la province de Damas, sans
faire de victimes.Un
porte-parole des forces armées syriennes a annoncé que « deux régions
sécurisées, le secteur de Dimas (nord-ouest) et celui de l’aéroport
international de Damas », ont été prises pour cible par les appareils
ennemis. Le porte-parole militaire syrien
a indiqué que ces agressions sont une preuve vivante du soutien apporté
par « Israël » aux mouvements terroristes en Syrie.
A
Quneitra non plus, la situation des groupes terroristes n’est guère
meilleure. L’étroite bande qu’ils occupent le long du Golan, pour servir
de tampon à l’armée « israélienne », est indéfendable. Selon des
sources bien informées, l’Armée arabe syrienne a introduit dernièrement
un nouveau type de missiles de longue portée et de haute précision, qui
se sont abattus sur les positions des terroristes, faisant un grand
nombre de victimes dans leurs rangs et détruisant leurs fortifications.
Ces sources indiquent que l’entrée de cette arme dans la bataille est un
message adressé plus à « Israël » qu’aux terroristes qu’il appuie près
du Golan.
Les terroristes en mauvaise posture à Quneitra
Dans
le même temps, l’aviation militaire syrienne a repris ses raids et ses
vols de reconnaissance près du Golan, quelques mois après qu’un missile Patriot « israélien » ait abattu un chasseur syrien dans ce secteur.
Dans
le même contexte, l’Armée arabe syrienne s’apprête à prendre le camp de
Khan al-Cheikh, qui constitue un nœud stratégique servant au
ravitaillement des terroristes entre la province de Quneitra et Damas,
et vers le Mont Hermon (Jabal al-Cheikh).
Ce
n’est pas la première fois que l’aviation israélienne intervient
directement pour aider les groupes terroristes en difficulté.
La
raid aérien israélien le plus récent avait eu lieu en mars, et visé des
positions militaires dans la région de Quneitra. En mai 2013, des
escadrilles ennemis avaient mené des attaques massives contre des
positions de la Garde républicaine syrienne et d’autres unités d’élites
autour de Damas.
Après
cette agression, le président Vladimir Poutine avait lancé une mise en
garde claire au Premier ministre « israélien », Benyamin Netanyahu, lors
d’un entretien téléphonique.
14 millions de $ pour soigner les terroristes
Et
ce n’est pas tout. Lors des dernières offensives des terroristes à
Quneitra, les canons ennemis leur avait assuré des barrages d’artillerie
en prenant directement pour cible les positions de l’Armée arabe
syrienne, leur permettent ainsi de progresser sur le terrain.
Il
ne faut pas oublier non plus les soins médicaux offert aux blessés des
groupes terroristes, notamment ceux du Front qaïdiste al-Nosra »,
soignés dans les hôpitaux de l’entité sioniste.
Dans ce cadre, le quotidien « Maariv » rapporte dans son édition de
dimanche qu'Israël a dépensé plus de 14 millions de dollars pour
soigner les terroristes blessés (environ 1200). Les factures sont payées
par les ministères de la Défense, des Finances et de la Santé, ajoute
le journal. [Mais tout le monde sait que le Qatar (pour Al-Qaïda et ses filiales) et l'Arabie (pour Daesh et ses filiales) remboursent généreusement Israël. ]
Sur un plan plus stratégique, les raids aériens de dimanche interviennent à un moment où la Russie a entamé une vaste offensive politico-diplomatique marquée par un accroissement du soutien militaire à l’Armée syrienne et un forcing pour tenter de nouer un dialogue entre le gouvernement de Damas et des opposants non manipulés par les Occidentaux, la Turquie et les pays du Golfe.
Pour conclure, les raids israéliens correspondent au début d’une
nouvelle étape, mais ne traduisent pas une modification de l’équilibre
des forces. Si changement il y a, il serait plutôt en faveur de la Syrie
et de la Résistance. Ceci dit, il s’agit de ne pas tomber dans la
surenchère et le piège d’une réponse directe et immédiate. La vraie
réponse réside dans la détermination de l’Armée nationale syrienne et de
la Résistance à purifier tous les fronts, à commencer par Alep, en
continuant vers les deux Ghouta et vers le Qalamoun, avant qu’Israël et
Jabhat al-Nosra ne réussissent à ouvrir les fronts de Koussaya puis de
Arkoub au Liban.
Des sources bien
informées en Syrie et à Beyrouth font également état d’une coopération
étroite entre les groupes terroristes d’un côté, le Mossad
et les autres agences du renseignement «israélien», de l’autre, pour la
collecte et le transfert d’informations au sujet des programmes
d‘armement et de recherche en Syrie. C’est grâce à cette coopération que
l’entité sioniste est parvenue à éliminer plusieurs savants syriens ces
trois dernières années. L’opération la plus récente remonte au 10
novembre dernier, lorsque cinq ingénieurs travaillant dans l’énergie
nucléaire au Centre de recherches scientifiques à la périphérie de
Barzé, dans le nord de Damas, ont été tués dans l’attaque de leur bus
par des terroristes.
En juillet 2013, six fonctionnaires de ce même centre avaient trouvé la mort dans une attaque au mortier menée par les «rebelles». Le 24 août 2012, Nabil Zoughaib, considéré comme l’artisan du programme balistique syrien, a été assassiné par des inconnus. Un an plus tôt, Aws Abdel Karim Khalil, physicien nucléaire et professeur à l’Université al-Baas, à Homs, avait subi le même sort. Et la liste est longue.
En juillet 2013, six fonctionnaires de ce même centre avaient trouvé la mort dans une attaque au mortier menée par les «rebelles». Le 24 août 2012, Nabil Zoughaib, considéré comme l’artisan du programme balistique syrien, a été assassiné par des inconnus. Un an plus tôt, Aws Abdel Karim Khalil, physicien nucléaire et professeur à l’Université al-Baas, à Homs, avait subi le même sort. Et la liste est longue.
Source : French.alahednews