Le secrétaire général du
syndicat des cadres et des agents de la Présidence de la République, Samir
KBIDI, nous informe que Sihem Ben Sédrine –SBS- (Présidente
de l’association « Interruption Volontaire de Démocratie » (IVD,
initialement, Instance de la Vérité et de la Dignité)), se rendait
clandestinement la nuit au palais de Carthage depuis plus d’un mois et demi, c'est-à-dire depuis le début de la
campagne présidentielle.
Ces visites étaient quasi
quotidiennes, et avaient lieu après le départ, en fin de journée, des cadres et
des agents de sécurité de la Présidence. Elle y restait jusqu’à des heures
tardives de la nuit, en compagnie du directeur général des archives
présidentielles (qui est retraité, mais dont le contrat de travail a été
prorogé d’une année), qui était là pour aider SBS à fouiller dans les archives.
Samir KBIDI a fait remarquer
la simultanéité de ces visites aux archives avec la campagne des élections
présidentielles signifiait que SBS peut signifier qu’elle recherche des
documents compromettants pour certaines personnes avant le départ de Marzouki
de la présidence et l’arrivée de BCE, et en particulier, des documents
compromettant pour BCE afin de les utiliser contre lui lors des élections. Il est évident que cette façon de procéder de
la part de SBS (consultation par elle-même sans aucune autre présence ni
contrôle) pose plusieurs questions et peut se prêter à beaucoup d’interprétations.
Le Livre Noir
Samir KBIDI a en outre
affirmé que les parties qui ont exploité ces archives, près le 14 janvier, afin
de permettre à Marzouki d’écrire son « livre noir », sont les mêmes
qui aident SBS à accéder et à enlever ces archives, dans le but de les utiliser
à nouveau pour des buts exclusivement politiques. Ces archives concernent jusqu’à
120 ans de notre histoire, et remontent aux ères des deys et des beys. Elles
sont la propriété de peuple tunisien, et leur tentative de transfert par SBS de cette manière précipitée et
bizarre, sans suivre les procédés légaux, et sans prouver qu’elle a le droit à
ce transfert.
Samir KBIDI a ajouté que pour
garder les archives il faut former un comité représentant les ministères de la
Défense Nationale et de l’Intérieur, la Présidence, et le Centre National des
Archives. Ceci permettra de protéger ces archives de toute exploitation
politicienne, personnelle ou partisane.
Il s’est dit étonné de l’intention
de déplacer ces archives, surtout que l’IVD ne dispose pas de locaux adéquats,
et que la présidente de l’IVD n’a produit aucun document officiel l’autorisant
à déplacer ces archives, d’autant plus que ce déplacement nécessiterait des
procédures légales et un temps nécessaire relativement long, de l’ordre du mois
au minimum.
Mensonges
Samir KBIDI a démenti l’ensemble
des déclarations faites récemment par Anouar GHARBI, conseiller auprès de la
Présidence, affirmant qu’une partie de ces archives aurait été détruite durant
la période transitoire de la présidence de Fouad MBAZZA, le but de ces fausses déclarations
étant de semer le doute et de justifier la tentative de SBS de mettre la main
sur ces archives, afin, prétend-elle, de les protéger. Il a ajouté que son
organisation est prête pour démontrer que ses accusations concernant la tentative
d’utiliser ces archives à des fins personnelles sont justifiées, et qu’il y a
eu organisation et protection de ces archives afin qu’elles ne puissent pas être
manipulées par quiconque.
Samir KBIDI fait porter la
responsabilité de cette affaire d’archives présidentielles au directeur général
des archives ainsi qu’au chef de cabinet présidentiel , dont dépend la direction
générale des archives présidentielles, et recommande de réviser toutes les
procédures afin de rendre au Palais de Carthage et à l’État leur prestige d’antan.
Pour finir, rappelons à cette arnaqueuse et à ceux qui la cornaquent ce que dit la loi.
« Extrait de l’Article 40 de la Loi organique n°2013-53 du 24 Décembre 2013 relative à l'attribution et l'organisation de la justice transitionnelle :
"Pour accomplir ses missions, [l’Instance de la Vérité et de la Dignité] dispose des prérogatives suivantes :
- l’accès aux archives publiques et privés nonobstant toutes les interdictions prévues par la législation en vigueur".
Dans ce contexte, "accéder", c'est juste consulter, et ce n’est ni "déplacer", ni "prendre possession", ni "transporter", ni "s’accaparer".
Pour finir, rappelons à cette arnaqueuse et à ceux qui la cornaquent ce que dit la loi.
« Extrait de l’Article 40 de la Loi organique n°2013-53 du 24 Décembre 2013 relative à l'attribution et l'organisation de la justice transitionnelle :
"Pour accomplir ses missions, [l’Instance de la Vérité et de la Dignité] dispose des prérogatives suivantes :
- l’accès aux archives publiques et privés nonobstant toutes les interdictions prévues par la législation en vigueur".
Dans ce contexte, "accéder", c'est juste consulter, et ce n’est ni "déplacer", ni "prendre possession", ni "transporter", ni "s’accaparer".
Hannibal Genseric
TUNISIE SECRET : Sihem Ben Sedrine tente de s’approprier les archives de la présidence avec la complicité de Marzouki
26 Décembre 2014
En parfaite entente avec le président provisoire déchu, elle
préparait son coup depuis l’annonce des résultats du scrutin
présidentiel. En toute illégalité, Sihem Ben Sedrine est passée à
l’action aujourd’hui pour mettre la main sur ce qui reste des archives
de la présidence de la République, mais la sécurité présidentielle s’y
est opposée, désobéissant ainsi aux ordres du « président » déchu.
Sihem Ben Sedrine, l'épicière des droits de l'homme pour laquelle
les archives de la présidence de la République sont un trésor juteux,
n'ayant pas de valeur historique mais purement marchande !
Vers 11h30 de ce matin, Sihem Ben Sedrine s’est déplacée au palais
de Carthage avec six camions pour saisir les archives présidentielles
et les transférer vers un lieu inconnu. Pas vraiment surpris par cette
tentative de faire main basse sur ces archives, les agents de la
sécurité présidentielle lui ont interdit l’accès à l’intérieur du palais
de Carthage. Elle a usé de tous les subterfuges et chantages pour
commettre son forfait, mais face à la détermination des agents de la
sécurité présidentielle, elle a rebroussé chemin aux alentours de 14h30.
Selon Hichem Gharbi, secrétaire général du syndicat de la sécurité présidentielle, qui s’est exprimé sur une radio locale, « Sihem Ben Sedrine a demandé l'accès aux archives pour les déplacer mais a été empêchée par la sécurité du palais » parce qu’elle n’avait aucune autorisation officielle ou document émanant des autorités concernées pour procéder à la saisie des archives de la présidence de la République.
Devant ce refus, Sihem Ben Sedrine a menacé les agents de la sécurité présidentielle de six mois de prison, selon sa propre lecture de l’article 66 de la « Justice transitionnelle ». Hichem Gharbi a même déclaré que cette mercenaire des droits de l’homme aux pratiques mafieuses, les a accusés de vouloir « commettre un coup d’Etat » !
Nos propres sources au sein de la sécurité présidentielle nous ont donné un peu plus de détails sur cette tentative de hold-up d’une mafieuse. Il s’avère qu’en parfaite entente entre Sihem Ben Sedrine et Moncef Marzouki, cette opération de grand banditisme devait intervenir dès lundi dernier, 22 décembre 2014. Elle n’a pu avoir lieu qu’en raison de l’opposition d’un certain nombre d’agents de la sécurité présidentielle, clairement signifiée à Adnène Mansar. Manœuvrant par personnes interposées, Moncef Marzouki agissait effectivement en sous-main, directement avec Sihem Ben Sedrine.
Toujours selon notre informateur, c’est hier soir que Moncef Marzouki lui a donné son feu vert, ni par écrit, ni même par téléphone mais par le biais de l’un de ses conseillers dont nous n’avons pas pu obtenir le nom et qui aurait rencontré Sihem Ben Sedrine le jeudi 25 décembre dans un hôtel à Gammarth. Ce passage à l’acte a été décidé eu égard à la passation de pouvoir qui devrait avoir lieu mardi prochain.
Sihem Ben Sedrine, dont on connaît l’aversion à l’égard du nouveau président démocratiquement élu, tenait beaucoup à ces archives autant que son complice Moncef Marzouki, le mercenaire No 1 du Qatar. Encore faut-il préciser que les archives en question concernent la période de 1957 à 2011, et non pas ce qui reste des archives couvrant la période 2011-2014, dont l’essentiel a déjà disparu. Et pour cause ! Les dossiers relatifs aux relations entre la présidence et le Qatar, entre la Tunisie et les Etats-Unis, entre la présidence et certaines ONG occidentales, les dossiers qui concernent l’affaire Baghdadi Mahmoudi, Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi, les terroristes expédiés en Syrie, les biens saisies des familles Ben Ali et Trabelsi, le financement de certaines associations tunisiennes …sont explosifs comparés aux documents qui ont été publiés par Anonymous et qui n’ont jamais été piratés par cette organisation mais fuités de la présidence. Moncef Marzouki disposait de deux caisses noires, dont une qui était réservées aux financements des associations et dont le budget s’élevait à 2 millions de dinars (1 million d’euros).
Il faut également préciser que les archives de la présidence de la République de 1957 à 2011 ont déjà été l’objet de pillages, de fuites et même de marchandage. Nous avons déjà révélé comment ces archives ont été ouvertes à des journalistes d’Al-Jazeera, et à combien de millions de dollars ont été négocié certains documents qui relevaient du Secret défense.
Un ancien proche collaborateur de Moncef Marzouki, qui a été l’un des premiers à comprendre que son patron n’est qu’un vulgaire mercenaire du Qatar, a récemment confié à un haut responsable de Nidaa Tounes que le président usurpateur « passait le plus gros de ses journées et même de ses soirées à fouiller dans les archives du palais », en ajoutant que ces quatre dernières semaines « les photocopieuses tournaient à plein régime ».
C’est pour dire qu’il ne reste pas grand-chose des archives sur lesquelles Sihem Ben Sedrine a voulu faire main basse aujourd’hui. Une partie a déjà servie à la rédaction du fameux « Livre noir », une autre a été vendu au Qatar, sans parler des documents compromettant tel ou tel homme d’affaire ou anciens ministres de Ben Ali, qui ont été, dès 2012, négociés à prix d’or notamment par Imed Daïmi, Khaled Ben Mbarek, Samir Ben Amor et la blanche neige des droits de l’homme, Sihem Ben Sedrine.
Celle-ci a été d’ailleurs la première à se servir dans les archives du ministère de l’Intérieur, en février 2011. Son ami intime, Farhat Rajhi, alors ministre de l’Intérieur, lui avait donné carte blanche pour faire disparaître les documents qui la compromettaient et photocopier d’autres qui concernaient ses amis droit-de-l’hommistes ainsi qu’un certain nombre d’hommes d’affaires, de ministres et de journalistes. C’est Béji Caïd Essebsi, nouvellement désigné chef de gouvernement, qui avait mis fin à cette mascarade et atteinte à la sûreté du pays.
Avec cette tentative désespérée de s’approprier les archives de la présidence de la République, celle qui préside encore l’instance « Vérité et Dignité » a une fois de plus démontrée son mépris des lois et ses agissements mafieux. Mafieux, car, pour Sihem Ben Sedrine, la valeurs des archives n'est pas historique mais marchande! Sur quinze membres, trois ont déjà démissionné de cette instance, notamment l’authentique journaliste et militante Noura Borsali, et Khemaïs Chammari, qui s’est retiré le jour même où Sihem Ben Sedrine a été désignée présidente de l’IVD.
Crée dans l’hystérie pseudo-révolutionnaire, l’instance « Vérité et Dignité » pourrait être dissoute dans la sérénité démocratique. C’est ce que certains de l’ancien régime et du nouveau pouvoir souhaiteraient faire. Mais pour nous, cette Instance doit se maintenir pour faire toute la lumière, non seulement sur la présidence de Bourguiba (1957-1987) et de Ben Ali (1987-2011), mais aussi sur le régime post révolutionnaire (2011-2014). Plus exactement sur les Hautes trahisons, les malversations, les corruptions et les compromissions avec les terroristes, commises entre janvier 2011 et décembre 2014.
Pour accomplir cette mission politique et éthique délicate, il est évident que Sihem Ben Sedrine, qui a escroqué avec son mari les journalistes qui travaillaient pour sa radio Kalima, doit-être « dégagée » au plus vite, puisqu’elle ne peut pas être à la fois juge et partie, étant elle-même coupable de faits très graves avant, pendant et après la pseudo-révolution.
http://www.tunisie-secret.com/Sihem-Ben-Sedrine-tente-de-s-approprier-les-archives-de-la-presidence-avec-la-complicite-de-Marzouki_a1271.html
Selon Hichem Gharbi, secrétaire général du syndicat de la sécurité présidentielle, qui s’est exprimé sur une radio locale, « Sihem Ben Sedrine a demandé l'accès aux archives pour les déplacer mais a été empêchée par la sécurité du palais » parce qu’elle n’avait aucune autorisation officielle ou document émanant des autorités concernées pour procéder à la saisie des archives de la présidence de la République.
Devant ce refus, Sihem Ben Sedrine a menacé les agents de la sécurité présidentielle de six mois de prison, selon sa propre lecture de l’article 66 de la « Justice transitionnelle ». Hichem Gharbi a même déclaré que cette mercenaire des droits de l’homme aux pratiques mafieuses, les a accusés de vouloir « commettre un coup d’Etat » !
Nos propres sources au sein de la sécurité présidentielle nous ont donné un peu plus de détails sur cette tentative de hold-up d’une mafieuse. Il s’avère qu’en parfaite entente entre Sihem Ben Sedrine et Moncef Marzouki, cette opération de grand banditisme devait intervenir dès lundi dernier, 22 décembre 2014. Elle n’a pu avoir lieu qu’en raison de l’opposition d’un certain nombre d’agents de la sécurité présidentielle, clairement signifiée à Adnène Mansar. Manœuvrant par personnes interposées, Moncef Marzouki agissait effectivement en sous-main, directement avec Sihem Ben Sedrine.
Toujours selon notre informateur, c’est hier soir que Moncef Marzouki lui a donné son feu vert, ni par écrit, ni même par téléphone mais par le biais de l’un de ses conseillers dont nous n’avons pas pu obtenir le nom et qui aurait rencontré Sihem Ben Sedrine le jeudi 25 décembre dans un hôtel à Gammarth. Ce passage à l’acte a été décidé eu égard à la passation de pouvoir qui devrait avoir lieu mardi prochain.
Sihem Ben Sedrine, dont on connaît l’aversion à l’égard du nouveau président démocratiquement élu, tenait beaucoup à ces archives autant que son complice Moncef Marzouki, le mercenaire No 1 du Qatar. Encore faut-il préciser que les archives en question concernent la période de 1957 à 2011, et non pas ce qui reste des archives couvrant la période 2011-2014, dont l’essentiel a déjà disparu. Et pour cause ! Les dossiers relatifs aux relations entre la présidence et le Qatar, entre la Tunisie et les Etats-Unis, entre la présidence et certaines ONG occidentales, les dossiers qui concernent l’affaire Baghdadi Mahmoudi, Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi, les terroristes expédiés en Syrie, les biens saisies des familles Ben Ali et Trabelsi, le financement de certaines associations tunisiennes …sont explosifs comparés aux documents qui ont été publiés par Anonymous et qui n’ont jamais été piratés par cette organisation mais fuités de la présidence. Moncef Marzouki disposait de deux caisses noires, dont une qui était réservées aux financements des associations et dont le budget s’élevait à 2 millions de dinars (1 million d’euros).
Il faut également préciser que les archives de la présidence de la République de 1957 à 2011 ont déjà été l’objet de pillages, de fuites et même de marchandage. Nous avons déjà révélé comment ces archives ont été ouvertes à des journalistes d’Al-Jazeera, et à combien de millions de dollars ont été négocié certains documents qui relevaient du Secret défense.
Un ancien proche collaborateur de Moncef Marzouki, qui a été l’un des premiers à comprendre que son patron n’est qu’un vulgaire mercenaire du Qatar, a récemment confié à un haut responsable de Nidaa Tounes que le président usurpateur « passait le plus gros de ses journées et même de ses soirées à fouiller dans les archives du palais », en ajoutant que ces quatre dernières semaines « les photocopieuses tournaient à plein régime ».
C’est pour dire qu’il ne reste pas grand-chose des archives sur lesquelles Sihem Ben Sedrine a voulu faire main basse aujourd’hui. Une partie a déjà servie à la rédaction du fameux « Livre noir », une autre a été vendu au Qatar, sans parler des documents compromettant tel ou tel homme d’affaire ou anciens ministres de Ben Ali, qui ont été, dès 2012, négociés à prix d’or notamment par Imed Daïmi, Khaled Ben Mbarek, Samir Ben Amor et la blanche neige des droits de l’homme, Sihem Ben Sedrine.
Celle-ci a été d’ailleurs la première à se servir dans les archives du ministère de l’Intérieur, en février 2011. Son ami intime, Farhat Rajhi, alors ministre de l’Intérieur, lui avait donné carte blanche pour faire disparaître les documents qui la compromettaient et photocopier d’autres qui concernaient ses amis droit-de-l’hommistes ainsi qu’un certain nombre d’hommes d’affaires, de ministres et de journalistes. C’est Béji Caïd Essebsi, nouvellement désigné chef de gouvernement, qui avait mis fin à cette mascarade et atteinte à la sûreté du pays.
Avec cette tentative désespérée de s’approprier les archives de la présidence de la République, celle qui préside encore l’instance « Vérité et Dignité » a une fois de plus démontrée son mépris des lois et ses agissements mafieux. Mafieux, car, pour Sihem Ben Sedrine, la valeurs des archives n'est pas historique mais marchande! Sur quinze membres, trois ont déjà démissionné de cette instance, notamment l’authentique journaliste et militante Noura Borsali, et Khemaïs Chammari, qui s’est retiré le jour même où Sihem Ben Sedrine a été désignée présidente de l’IVD.
Crée dans l’hystérie pseudo-révolutionnaire, l’instance « Vérité et Dignité » pourrait être dissoute dans la sérénité démocratique. C’est ce que certains de l’ancien régime et du nouveau pouvoir souhaiteraient faire. Mais pour nous, cette Instance doit se maintenir pour faire toute la lumière, non seulement sur la présidence de Bourguiba (1957-1987) et de Ben Ali (1987-2011), mais aussi sur le régime post révolutionnaire (2011-2014). Plus exactement sur les Hautes trahisons, les malversations, les corruptions et les compromissions avec les terroristes, commises entre janvier 2011 et décembre 2014.
Pour accomplir cette mission politique et éthique délicate, il est évident que Sihem Ben Sedrine, qui a escroqué avec son mari les journalistes qui travaillaient pour sa radio Kalima, doit-être « dégagée » au plus vite, puisqu’elle ne peut pas être à la fois juge et partie, étant elle-même coupable de faits très graves avant, pendant et après la pseudo-révolution.
http://www.tunisie-secret.com/Sihem-Ben-Sedrine-tente-de-s-approprier-les-archives-de-la-presidence-avec-la-complicite-de-Marzouki_a1271.html
Karim Zmerli
1. Parmi les exploits Yassine Ayari
Parmi les exploits du blogueur islamiste tartourophile Yassine Ayari [1] (en photo ci-dessus, drapé du drapeau des salafistes djihadistes), dernier protégé de Tartour [2], le locataire sortant du Palais présidentiel de Carthage, on peut rappeler la menace de mort qu’il a adressée, sur sa page facebook, le 21 juin 2014, à tous les "gauchistes et modernistes" qui avaient critiqué l’élection de Sihem ben Troïka [3] à la tête de l’association « Interruption Volontaire de Démocratie » (IVD, initialement, Instance de la Vérité et de la Dignité), en leur promettant des "balles réelles" !
2. Qui se ressemble s’assemble !
Il convient de mentionner, dans ce contexte, que le « soi-disant, droit-de-l’hommiste » affecté à ladite tartourophile est, aussi, valable pour son mentor, le Tartour lui-même, car, s’il est vrai qu’ils furent tous les deux des ardents défenseurs des Droits humains, dans une autre vie, depuis le passage des islamistes au pouvoir avec l’apparition de leurs milices fascisantes [les auto-proclamées Ligues de Protection de la Révolution (LPR)] dont ils furent, tous les deux, d’inconditionnels soutiens et alliés, ils ont fait des Droits de l’homme, uniquement, un fonds de commerce à tout-va, une stratégie de communication pour acquérir ou conserver honneurs, avantages et pouvoirs. Preuve en est ils furent tous les deux aux abonnés absents, motus et bouche cousue sur les graves affaires violant les Droits humains qui ont jalonné notre existence depuis la Révolution, parmi lesquelles on peut citer, rien que pour l’année 2012, les suivantes :
- Les violences perpétrées par les LPR contre les manifestants pacifiques du 9 avril 2012, et j’en suis témoin et victime ;
- l’attaque, par ces mêmes LPR, contre les militants et le siège national de l’UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail, historique et principal Syndicat Tunisien), dans l’après-midi du mardi 4 décembre 2012, attaque qui n’a épargné ni les membres de son Bureau Exécutif, ni le Bureau de son Secrétaire Général ;
- la livraison à ses bourreaux, le 24 juin 2012, de Baghdadi Mahmoudi, l’ancien Premier ministre libyen, par le Gouvernement islamiste dirigé par Hamadi Djebali ;
- le lynchage de Lotfi Nagdh, le 18 octobre 2012 ; qui plus est, les présumés coupables de ce crime odieux sont des éléments du CPR (Congrès pour la République, le parti dont Tartour est fondateur et président d’honneur), des LPR et du parti islamiste Ennahdha ;
- les atteints de cécité et les éborgnés à la chevrotine de Siliana, la martyre, les 27 et 28 novembre 2012 ;
sans oublier les multiples agressions et emprisonnements subis par les artistes, les journalistes, les intellectuels, les opposants,…, ou les citoyens lambda. Pour ce qui concerne Baghdadi Mahmoudi, force est de rappeler que, malgré ses déclarations insistantes et réitérées, Tartour était au courant de son extradition vers la Libye, et cela sur la foi d’une déclaration de Hamadi Djebali [4] faite à la Radio Mosaique FM le 27 mars 2014, c’est-à-dire un an après qu’il ait quitté le gouvernement.
Il est à noter que c’est à partir de cette même année 2012 que Tartour a ouvert grandement les salons du Palais présidentiel de Carthage aux LPR et aux Chefs salafistes djihadistes, jusqu’à leur permettre d’y tenir des conférences supports de leur propagande. Certains de ces invités furent les piliers de sa campagne pour les élections présidentielles qu’il vient de perdre au profit de Bajbouj (le diminutif affectueux de Béji Caïd Essebsi), candidat des modernistes.
Quand un blogueur tartourophile islamiste volait au secours d’une tartourophile, soi-disant, droit-de-l’hommiste !
Parmi les exploits du blogueur islamiste tartourophile Yassine Ayari [1] (en photo ci-dessus, drapé du drapeau des salafistes djihadistes), dernier protégé de Tartour [2], le locataire sortant du Palais présidentiel de Carthage, on peut rappeler la menace de mort qu’il a adressée, sur sa page facebook, le 21 juin 2014, à tous les "gauchistes et modernistes" qui avaient critiqué l’élection de Sihem ben Troïka [3] à la tête de l’association « Interruption Volontaire de Démocratie » (IVD, initialement, Instance de la Vérité et de la Dignité), en leur promettant des "balles réelles" !
2. Qui se ressemble s’assemble !
Il convient de mentionner, dans ce contexte, que le « soi-disant, droit-de-l’hommiste » affecté à ladite tartourophile est, aussi, valable pour son mentor, le Tartour lui-même, car, s’il est vrai qu’ils furent tous les deux des ardents défenseurs des Droits humains, dans une autre vie, depuis le passage des islamistes au pouvoir avec l’apparition de leurs milices fascisantes [les auto-proclamées Ligues de Protection de la Révolution (LPR)] dont ils furent, tous les deux, d’inconditionnels soutiens et alliés, ils ont fait des Droits de l’homme, uniquement, un fonds de commerce à tout-va, une stratégie de communication pour acquérir ou conserver honneurs, avantages et pouvoirs. Preuve en est ils furent tous les deux aux abonnés absents, motus et bouche cousue sur les graves affaires violant les Droits humains qui ont jalonné notre existence depuis la Révolution, parmi lesquelles on peut citer, rien que pour l’année 2012, les suivantes :
- Les violences perpétrées par les LPR contre les manifestants pacifiques du 9 avril 2012, et j’en suis témoin et victime ;
- l’attaque, par ces mêmes LPR, contre les militants et le siège national de l’UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail, historique et principal Syndicat Tunisien), dans l’après-midi du mardi 4 décembre 2012, attaque qui n’a épargné ni les membres de son Bureau Exécutif, ni le Bureau de son Secrétaire Général ;
- la livraison à ses bourreaux, le 24 juin 2012, de Baghdadi Mahmoudi, l’ancien Premier ministre libyen, par le Gouvernement islamiste dirigé par Hamadi Djebali ;
- le lynchage de Lotfi Nagdh, le 18 octobre 2012 ; qui plus est, les présumés coupables de ce crime odieux sont des éléments du CPR (Congrès pour la République, le parti dont Tartour est fondateur et président d’honneur), des LPR et du parti islamiste Ennahdha ;
- les atteints de cécité et les éborgnés à la chevrotine de Siliana, la martyre, les 27 et 28 novembre 2012 ;
sans oublier les multiples agressions et emprisonnements subis par les artistes, les journalistes, les intellectuels, les opposants,…, ou les citoyens lambda. Pour ce qui concerne Baghdadi Mahmoudi, force est de rappeler que, malgré ses déclarations insistantes et réitérées, Tartour était au courant de son extradition vers la Libye, et cela sur la foi d’une déclaration de Hamadi Djebali [4] faite à la Radio Mosaique FM le 27 mars 2014, c’est-à-dire un an après qu’il ait quitté le gouvernement.
Il est à noter que c’est à partir de cette même année 2012 que Tartour a ouvert grandement les salons du Palais présidentiel de Carthage aux LPR et aux Chefs salafistes djihadistes, jusqu’à leur permettre d’y tenir des conférences supports de leur propagande. Certains de ces invités furent les piliers de sa campagne pour les élections présidentielles qu’il vient de perdre au profit de Bajbouj (le diminutif affectueux de Béji Caïd Essebsi), candidat des modernistes.
Salah HORCHANI