lundi 13 février 2017

USA. Sale temps pour les "Frères Musulmans"


Le directeur de la CIA, Mike Pompeo, s’est déplacé en Arabie saoudite le week-end dernier, sur ordre du président Donald Trump, afin de décorer le Prince héritier Mohammed bin Nayef du «prix George Tenet», car le prince a "vendu" à la CIA le grand réseau d'espionnage des Frères Musulmans opérant au sein du département d'État des États-Unis.
Le directeur de la CIA Mike Pompeo (à gauche)
remet le «Prix George Tenet» au prince héritier
Mohammed bin Nayef (à droite) le 10 février 2017
Ce «Prix George Tenet», unique en son genre, remis à ce prince saoudien par la CIA pour le compte des États-Unis porte le nom de l'ancien directeur de la CIA, George Tenet, qui a servi sous les gouvernements Bill Clinton et George W. Bush, Et notamment lors des attaques terroristes du 11 septembre 2001 (9/11) contre les États-Unis.
La  découverte de ce réseau d'espionnage islamiste radical massif au sein du Département d'État américain (US-DOS), a permis au secrétaire d'État, Rex Tillerson, de "nettoyer la maison" des agents subversifs de la Société des Frères Musulmans , qui, sous Obama, avaient littéralement inondé le gouvernement américain.
Parmi les informations les plus critiques révélées par le prince héritier Mohammed bin Nayef à la CIA au sujet de cet réseau d'espionnage islamiste dans le Département d'État américain, il y a des enregistrements téléphoniques obtenus secrètement entre le Neocon  et fauteur de guerre, le diplomate Elliott Abrams (qui a servi à la fois le président Ronald Reagan et le président des George W. Bush) et le président du Sénat du Pakistan Ghafoor Haideri,  dont les forces talibanes ont toujours soutenu les Frères musulmans.
Elliot Abrams est devenu « célèbre » sous l’administration Reagan et ses guerres sanglantes de proxies en Amérique Latine. Des dizaines de milliers de personnes au Salvador, au Guatemala, au Nicaragua et dans d’autres pays d’Amérique Latine ont été massacrés par des milices para militaires entraînées et financées par les US. Abrams en tant que vice secrétaire d’état aux droits de l’homme et plus tard vice secrétaire d’état pour l’Amérique Latine a été au centre de ces carnages.
Elliot Abrams a fait sa réapparition en politique huit ans plus tard en devenant, sous l’administration Bush II, vice conseiller national à la sécurité en charge du Moyen Orient, une position idéale pour transformer le rêve sanguinaire des néocons au Moyen Orient en réalité, et faire avancer les intérêts d’Israël.
Elliot Abrams n’a jamais caché, comme de nombreux néoconservateurs américains, son entière dévotion à Israël, qu’il qualifie constamment d’état « juif ». En 1997, Eliot Abrams a publié un livre intitulé « Faith or Fear : How Jews Can Survive In A Christian América » - « Foi ou Crainte : Comment Les Juifs Peuvent Survivre Dans Une Amérique Chrétienne » où il expliquait son engagement profond vis-à-vis du Sionisme, dénonçait les Juifs qui épousaient des Chrétiennes et prenait violemment à partie les Chrétiens qui selon lui ne soutenaient pas suffisamment Israël. Abrams a, naturellement, trouvé les Frères Musulmans, comme les meilleurs alliés arabes du sionisme le plus agressif, celui de l'extrême droite de Netanyahou.



Bien que le contenu de ces enregistrements téléphoniques entre Abrams et Haideri reste top secret pour nous, nous savons que le président Trump, en  apprenant son contenu, a rapidement réagi, en  interdisant à Abrams d'être membre du Secrétariat d'État de Tillerson, et plus grave encore, en promulguant  l’interdiction immédiate à Haideri d'entrer aux États-Unis.
D’autre part, les agents de renseignement américains  disposent de nombreuses communications électroniques  entre Haideri et les responsables militaires nord-coréens, car Haideri est un fervent avocat de la coopération militaire entre le Pakistan et la Corée du Nord.
Et quelques heures après que ces «communications électroniques» aient été détectées, et dans un défi implicite lancé au président Trump, la Corée du Nord a tiré un missile balistique,  son premier essai de l'année.

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Hannibal GENSERIC