Le directeur de la CIA, Mike Pompeo, s’est déplacé en Arabie saoudite le week-end dernier, sur ordre du
président Donald Trump, afin de décorer le Prince héritier Mohammed
bin Nayef du «prix
George Tenet», car le prince a "vendu" à la CIA le grand réseau
d'espionnage des Frères Musulmans opérant au sein du département d'État des
États-Unis.
Le directeur de la CIA Mike Pompeo (à
gauche) remet le «Prix George Tenet» au prince héritier Mohammed bin Nayef (à droite) le 10 février 2017 |
Ce «Prix George Tenet», unique en son genre, remis à
ce prince saoudien par la CIA pour le compte des États-Unis porte le nom de
l'ancien directeur de la CIA, George
Tenet, qui a servi sous les gouvernements Bill Clinton et
George W. Bush, Et notamment lors des attaques terroristes du 11 septembre 2001
(9/11) contre les États-Unis.
La découverte
de ce réseau d'espionnage islamiste radical massif au sein du Département d'État
américain (US-DOS), a permis au
secrétaire d'État, Rex Tillerson, de "nettoyer la maison" des agents subversifs de la
Société des Frères
Musulmans , qui, sous Obama, avaient
littéralement inondé le gouvernement américain.
Parmi les informations les plus critiques révélées par
le prince héritier Mohammed bin Nayef à la CIA au sujet de cet réseau
d'espionnage islamiste dans le Département d'État américain, il y a des
enregistrements téléphoniques obtenus secrètement entre le Neocon
et fauteur de guerre, le diplomate Elliott
Abrams (qui a servi à la fois le président Ronald Reagan et
le président des George W. Bush) et le président du Sénat du Pakistan Ghafoor Haideri, dont les
forces talibanes ont toujours soutenu les Frères musulmans.
Elliot Abrams est devenu « célèbre » sous
l’administration Reagan et ses guerres sanglantes de proxies en Amérique
Latine. Des dizaines de milliers de personnes au Salvador, au Guatemala, au
Nicaragua et dans d’autres pays d’Amérique Latine ont été massacrés par des
milices para militaires entraînées et financées par les US. Abrams en tant que
vice secrétaire d’état aux droits de l’homme et plus tard vice secrétaire
d’état pour l’Amérique Latine a été au centre de ces carnages.
Elliot Abrams a fait sa réapparition en politique huit
ans plus tard en devenant, sous l’administration Bush II, vice conseiller
national à la sécurité en charge du Moyen Orient, une position idéale pour
transformer le rêve sanguinaire des néocons au Moyen Orient en réalité, et
faire avancer les intérêts d’Israël.
Elliot Abrams n’a jamais caché, comme de nombreux
néoconservateurs américains, son entière dévotion à Israël, qu’il qualifie
constamment d’état « juif ». En 1997, Eliot Abrams a publié un livre intitulé «
Faith or Fear : How Jews Can Survive In A Christian América » - « Foi ou
Crainte : Comment Les Juifs Peuvent Survivre Dans Une Amérique Chrétienne »
où il expliquait son engagement profond vis-à-vis du Sionisme, dénonçait les
Juifs qui épousaient des Chrétiennes et prenait violemment à partie les
Chrétiens qui selon lui ne soutenaient pas suffisamment Israël. Abrams a, naturellement, trouvé les Frères Musulmans, comme les meilleurs alliés arabes du sionisme le plus agressif, celui de l'extrême droite de Netanyahou.
Bien que le contenu de ces enregistrements
téléphoniques entre Abrams et Haideri reste top secret pour nous, nous savons
que le président Trump, en apprenant son contenu, a rapidement réagi, en
interdisant à Abrams d'être membre du Secrétariat d'État de Tillerson, et
plus grave encore, en promulguant l’interdiction
immédiate à Haideri d'entrer aux États-Unis.
En représailles, Haideri et ses forces talibanes ont décrété que le Sénat
pakistanais n'accepterait plus aucune délégation du Congrès des États-Unis ou n’importe
quel dignitaire américain.
D’autre part, les agents de renseignement américains disposent de nombreuses communications
électroniques entre Haideri et les responsables militaires nord-coréens, car
Haideri est un fervent avocat de la
coopération militaire entre le Pakistan et la Corée du Nord.
Et quelques heures après que ces «communications
électroniques» aient été détectées, et dans un défi implicite lancé au
président Trump, la
Corée du Nord a tiré un missile balistique, son premier essai de l'année.
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Hannibal GENSERIC