Les
services de sécurité koweïtiens ont identifié au moins trois personnalités
locales impliquées dans le soutien financier à Daesh, par l’intermédiaire du chef
du parti islamiste tunisien, Rached Ghannouchi, selon le journal koweïtien « Es-Shahed »,
publié mardi. Malgré tous les démentis, aussi bien du côté des terroristes d'Ennahdha que du gouvernement, la Tunisie reste, avec l'Arabie Saoudite, l'un des principaux centres de recrutement et de financement du terrorisme islamiste.
Le
journal a indiqué que les dispositifs de surveillance financiers koweïtiens ont
repéré un mouvement important d’argent du Koweït vers la Tunisie, que les
frères musulmans ont transformée plate-forme financière de leurs activités
mondiales, en remplacement de la Turquie qui, jusqu’à maintenant, jouait ce
rôle.
Le
journal a ajouté que les groupes koweïtiens impliqués dans le soutien Daesh, ont
décidé de transférer leur aide militaire et financière de la Turquie vers la
Tunisie, après l'accord avec les dirigeants islamistes, dirigé par le chef des
Frères musulmans en Tunisie, Rachid Ghannouchi. Le gouvernement tunisien n’a
rien fait contre la volonté d’Ennahdha. Qui ne dit rien consent. Depuis le sinistre
« printemps arabe », la Tunisie a toujours été du côté des
terroristes islamistes, de Daech à al-Qaïda. Elle ne fait qu’obéir aux donneurs
d’ordre américain et israélien.
Le
journal cite des sources de sécurité, que le groupe extrémiste du Golfe,
d'accord avec les partis islamistes, ont décidé d'établir un sanctuaire et des camps
de formation en Tunisie pour les candidats terroristes, en préparation pour leur
déploiement sur les sites de conflit en Irak, la Syrie et de rejoindre le
Daesh."
Le
journal a ajouté que "les services de sécurité koweïtiens suivent les
mouvements des suspects, et intensifient leur enquête pour atteindre le plus
grand nombre de ceux qui sont impliqués dans le soutien Daesh".
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Hannibal GENSERIC