Vraisemblablement,
la Russie n'en finit pas avec son « isolation »... Après la Chine,
l'Amérique latine, l'Inde, la Turquie et maintenant l’Égypte, c'est sûr
que la Russie doit se sentir bien « seule » sur l'arène internationale.
Heureusement que le ridicule ne tue pas (suivez mon regard)...
Depuis
l'arrivée d'Abdel Fattah Sissi à la tête de l’État égyptien, le pays
des Pharaons a montré à maintes reprises son désir de se rapprocher
considérablement de la Russie et de l'espace eurasiatique. D'ailleurs la
première visite officielle du maréchal Sissi en dehors du monde
arabe s'est faite justement en Russie, plus précisément à Sotchi, en
août dernier.
Cette fois-ci, c'était au tour du président russe de visiter son
homologue égyptien, en terre égyptienne. Dans les rues de la capitale Le
Caire, on pouvait voir les portraits de Poutine et les mots de
bienvenue en arabe, russe et anglais. Comme résultat de cette importante
visite: la signature d'un grand nombre d'accords. Revenons-y.
1)
La Russie construira une centrale nucléaire en Égypte. L'accord a été
signé à ce titre entre Sergueï Kirienko, directeur de l'Agence fédérale
russe de l'énergie atomique (ROSATOM) et Mohammed Shaker, ministre
égyptien de l’Électrification et de l’Énergie. Vladimir Poutine a par
ailleurs déclaré que « la Russie va non seulement construire ladite
centrale nucléaire mais également créer et développer une toute nouvelle
industrie nucléaire pour l’Égypte ».
2) L'autre aspect important de la visite concerne lui la coopération
des deux pays dans le domaine de l'investissement. Ainsi, Alexeï
Oulioukaev, ministre russe du Développement économique et Ashraf Salman,
ministre égyptien des Investissements, ont signé un mémorandum
d'entente dans le domaine des investissements et de la construction en Égypte. Des projets seront mis en œuvre dans des domaines tels que les
infrastructures de transport, l'ingénierie ou encore l'industrie
chimique. Poutine et Sissi ont également insisté sur la nécessité
d'élargir les possibilités dans le partenariat bilatéral pour les
petites et moyennes entreprises des deux pays. A noter qu'à l'heure
d'aujourd'hui, plus de 400 entreprises avec des capitaux russes opèrent
en Égypte.
3)
Un accord pas moins important concerne la très sérieuse éventualité
d'une zone de libre-échange entre l’Égypte et la Russie, et plus
globalement avec l'Union économique eurasiatique. D'autre part, les
banques centrales de Russie et d’Égypte vont étudier rapidement la
possibilité de passer aux paiements en devises nationales dans le
commerce et les échanges mutuels…
4) Le tourisme. Autre domaine de partenariat privilégié entre les
deux pays. Depuis la chute des Frères musulmans et la stabilisation du
pays, les touristes russes ont massivement retrouvé les stations
balnéaires égyptiennes, notamment celles de la mer Rouge (Hurghada et
Charm el-Cheikh). Comme l'a noté le président russe, l'année 2014 a été
une année record avec plus de 3 millions de touristes russes ayant
visité le pays des Pharaons. C'est pourquoi et comme l'a bien noté le
leader égyptien, son pays compte sur le renforcement du partenariat dans
ce domaine entre les deux nations. Pour rappel, l’Égypte représente la
destination favorite (avec la Turquie) des touristes russes. D'autre
part, les citoyens de Russie sont de loin les plus nombreux visiteurs de l’Égypte, bien devant les Allemands ou encore les Britanniques.
5) Les deux États continueront en outre de développer et d'accroître
leur partenariat dans le domaine de la coopération militaro-technique.
Clin d'œil là-aussi aux USA, qui il n'y a encore pas très longtemps
régnaient pratiquement en maîtres absolus dans cette sphère en Égypte.
Mais vraisemblablement, les grands changements ne font que commencer.
6) L'agriculture. Beaucoup de nouvelles opportunités sont désormais
offertes à l’Égypte en ce qui concerne l'export de ses produits
agricoles, notamment des fruits. La République arabe d’Égypte étant déjà
un partenaire important de la Russie dans ce domaine, désormais, avec
les « sanctions » occidentales et les mesures de réponse prises par la
Russie à l'encontre des produits occidentaux, dont européens, l’Égypte a
ainsi occupé beaucoup de nouvelles niches dans un domaine où la Russie
représente l'un des plus grands marchés au niveau mondial.
7) Pour finir, la Russie et l’Égypte vont activement collaborer dans
la lutte contre les menaces terroristes, notamment celle venant du
pseudo État islamique. Les deux leaders ont par ailleurs discuté de la
situation en Syrie, des moyens à aider le pays à sortir de la crise et
plus globalement de la situation au Moyen-Orient. La Palestine a
également été abordée, les deux présidents ont insisté sur la nécessité
de la création d'un État palestinien indépendant.
Que dire d'autre si ce n'est que les élites occidentales peuvent
poursuivre leur cirque autant qu'ils souhaitent et affirmer constamment
que la Russie se retrouve de plus en plus isolée sur la scène
internationale. Bizarrement, à chaque visite officielle de Vladimir
Poutine en territoires étrangers, autres que les pays occidentaux, c'est
un accueil chaleureux qui lui est réservé. D'ailleurs, les médias du
mainstream, commentant la visite du président russe en Égypte ont en
partie bien dû le reconnaitre: « Poutine accueilli en grande pompe en Égypte, titrait Le Figaro. En ajoutant « que le président russe a été reçu comme un tsar »…
Il faut se rappeler qu'en pleine guerre froide et surtout au temps du
grand leader panarabe Gamal Abdel Nasser, l’Égypte était un allié de
poids de l'URSS. L'Union soviétique a soutenu son allié égyptien dans
son opposition au néocolonialisme britannique, français et israélien.
Grand nombre de spécialistes soviétiques travaillaient durant cette
période en terre égyptienne. Sans oublier la construction du haut
barrage d'Assouan et le soutien soviétique à l’Égypte durant la guerre
qui l'opposa à l’État sioniste.
D'autre part, oui, le monde ne se limite pas à l'Occident. L'humanité
représente beaucoup plus. Et cette humanité montre de plus en plus
aujourd'hui son ras-le-bol du diktat voulu par cet Occident politique.
Un ras-le-bol qui pourra à terme donner lieu à une vraie isolation de
ceux qui menacent constamment d'isoler les autres.
Mikhail Gamandiy-Egorov
La Russie et l’Égypte vont aider la Libye
La Russie et l’Égypte vont aider la Libye
Les autorités militaires de Tripoli, de Moscou et du Caire ont tenu une réunion secrète, selon certaines sources d’information. La Russie mettra des armes à la
disposition des forces du général Khalifa Haftar, pour qu’elles puissent
prendre le contrôle de la ville de Benghazi et qu’elles mettent fin à
la domination des terroristes, a indiqué le site d’information Al-Arabi
al-Jadid.
Lors de la visite de Poutine,
Abdelrazak Hossein al-Nadhouri, le chef d’état-major de l’armée
libyenne, s’est rendu, au Caire, et a rencontré secrètement, des responsables militaires égyptiens et des membres de la délégation russe.
Deux événements qui concernent l’Égypte d’une part, et la Russie et
la France d’autre part, sont à signaler et à commenter d’une façon
intégrée pour en faire sortir un événement politique en cours d’une
réelle importance. Cet événement n’est rien moins que la concrétisation
opérationnelle extrêmement convaincante du tournant antiaméricaniste de
l’Égypte du général Sissi. La reprise en main d’une Égypte qui était
passée aux mains des Frères Musulmans avec le président Morsi s’était
réalisée dans des conditions d’une violence extrême, qui avait mobilisé
toutes les organisations et les conceptions humanitaires du bloc BAO, et
influencé la politique sinueuse et incertaine de Washington dans le
sens de l’humanitarisme et de l’affectivisme.
Ces diverses réactions avaient provoqué notamment des réactions très
marquées, antiaméricanistes, de la part du nouveau pouvoir égyptien. Selon notre analyse, il y a dans la
démarche de Sissi une dimension de néo-nassérisme marqué par l’hostilité à
la domination US. Les meilleures relations établies avec la Russie par
l’Égypte de Sissi vont dans ce sens.
Nous interprétons donc les deux événements que nous allons présenter
dans ce sens politique fondamental, comme une confirmation
opérationnelle de l’orientation antiaméricaniste du régime Sissi.
• Le premier, dans le cadre de la visite de Poutine en Égypte, c’est
l’annonce que Russes et Égyptiens sont en train de mettre en place les
conditions permettant de réaliser leurs transactions d’échanges
commerciaux et militaires, qui sont importants et sont promis à
augmenter, dans leurs monnaies nationales alors qu’ils utilisaient
jusqu’ici le dollar. Il s’agit donc du processus de dédollarisation,
lancé par les Russes depuis le début de la crise ukrainienne et
l’extrême tension établie entre la Russie et les USA (le bloc BAO). On
ne peut voir dans ce fait autre chose qu’une prise de position implicite
et indirecte de l’Égypte en faveur de la position russe dans sa
querelle fondamentale avec les USA. Il est évident que cette attitude
égyptienne, – tout comme l’autre événement ci-dessous, qui est la vente du Rafale à l’Égypte, – va soulever des réactions très
vives au Congrès à cause de l’aide financière massive des USA à
l’Égypte (près de $2 milliards par an). Dans ce contexte, cette aide
serait tout simplement sous la menace d’être complètement annulée.
• Le second événement est la vente de 24 Rafale français
(plus une frégate FREMM) à l’Égypte. Ce sont
les Égyptiens, et Sissi lui-même, qui ont fait des ouvertures aux
Français il y a quelques mois, dans un sens très pressant.
Minsk-2, Poutine et les avions Rafale
L’accord de paix Minsk-2, conclu dans les termes dictés par le
Kremlin, représente une victoire incontestable pour Vladimir Poutine.
L’essence de cette victoire réside dans la réalisation d’un clivage
visible entre l’Europe et les États-Unis, Washington étant l’auteur du
déclenchement de l’Euromaïdan et qui, par la suite, a tout l’intérêt à
livrer un armement moderne à l’Ukraine pour que les combats ne cessent
pas dans le Donbass, et donc en Europe, représentée par les deux
principaux pouvoirs économiques et militaires: l’Allemagne et la France.
Pour obtenir ce qu’il s’était proposé, le subtil Poutine a fait, ces deux derniers mois, quelques mouvements d’échecs magistraux qui ont abouti à mettre les Américains mat. Si avec l’Allemagne les choses ont été plus simples à résoudre, Il en était autrement pour la France. Après avoir constaté le refus de livrer à temps les porte-hélicoptères Mistral (sur l’ordre de Washington), Poutine s’est vu obligé de jouer de telle manière qu’il puisse rétablir les relations avec la France sans que les États-Unis puissent avoir leur mot à dire.
Au mois de Décembre 2014, Poutine est revenu de sa visite de 24 heures en Inde avec des contrats pour la réalisation de 12 réacteurs nucléaires, pour la livraison de pétrole pour les 10 années à venir et pour la réalisation conjointe avec GAIL (la plus grande compagnie indienne de gaz) de l’extension des gazoducs russes en Inde, qui pomperont annuellement 30 milliards mètres cubes de gaz.
La Russie fournit 75% de l’armement dont est dotée l’armée indienne et lui a construit, durant les trois dernières décennies, des usines d’avions, des blindés, des missiles et des systèmes d’artillerie. Ce qui a permis à Poutine de leur faire lancer la « rumeur », immédiatement reprise par la presse internationale, selon laquelle le Ministre de la Défense de Delhi ne souhaiterait plus honorer le pré contrat de plus de 20 milliards d’Euro pour l’achat des 126 avions multi rôles français Rafale, en changeant son option pour la version la plus récente des Su-30 : Su-30 SM (à deux places et au radar performant du type AESA ).
Depuis 1998 jusqu’à présent, 137 avions Rafale ont été vendus, tous à l’armée française. 26 autres appareils pourraient être achetés par l’armée de la France d’ici 2019, mais seulement si la ligne d’assemblage de Mérignac démontrait être capable d’un rythme de 55 appareils par an. C’est la raison pour laquelle l’exportation s’avère cruciale pour la firme Dassault. Pour la Russie, la construction de 126 avions Su-30 SM en Inde est quelque chose de très facile à réaliser surtout que, à partir de 2002, l’Inde a fabriqué 200 appareils Su-30MKI. En revanche, pour le président français Hollande, la perte de ce contrat signifiait un vrai désastre.
Voilà pourquoi, le lendemain, François Hollande a organisé une visite-éclair à Moscou, pour parler avec Vladimir Poutine. On ne peut pas dire exactement ce dont les deux hommes ont discuté, mais on peut en deviner la teneur. Le deuxième coup de Poutine dans cette partie d’échecs s’est déroulé le 12 février 2015, pendant la visite de deux jours en Égypte du président de la Fédération Russe. Suite de l’entente entre Hollande et Poutine à Moscou, le gouvernement du Caire a annoncé la conclusion d’un contrat de 5 milliards d’Euro avec la France pour l'achat des 24 avions Rafale.
Le changement de cap de Poutine était évident parce que sa visite a été précédée, au mois de Novembre 2014, par celle du Ministre de la Défense, Sergueï Shoïgou qui a reçu la liste des demandes des Égyptiens où figurait un contrat de 3 milliards de dollars pour l’achat des avions multi rôle MiG-35 ou Su-30, nécessaires au remplacement les 50 de MiG-21 R, RFMM et MF fabriqués en URSS aux années1971-1974.
De toute manière, la Russie n’a rien perdu, en signant, en échange, un contrat pour la construction de la centrale nucléaire de Daba, avec quatre réacteurs de 1.200 MW chacun. CQFD
Minsk-2, Poutine et les avions Rafale
Pour obtenir ce qu’il s’était proposé, le subtil Poutine a fait, ces deux derniers mois, quelques mouvements d’échecs magistraux qui ont abouti à mettre les Américains mat. Si avec l’Allemagne les choses ont été plus simples à résoudre, Il en était autrement pour la France. Après avoir constaté le refus de livrer à temps les porte-hélicoptères Mistral (sur l’ordre de Washington), Poutine s’est vu obligé de jouer de telle manière qu’il puisse rétablir les relations avec la France sans que les États-Unis puissent avoir leur mot à dire.
Au mois de Décembre 2014, Poutine est revenu de sa visite de 24 heures en Inde avec des contrats pour la réalisation de 12 réacteurs nucléaires, pour la livraison de pétrole pour les 10 années à venir et pour la réalisation conjointe avec GAIL (la plus grande compagnie indienne de gaz) de l’extension des gazoducs russes en Inde, qui pomperont annuellement 30 milliards mètres cubes de gaz.
La Russie fournit 75% de l’armement dont est dotée l’armée indienne et lui a construit, durant les trois dernières décennies, des usines d’avions, des blindés, des missiles et des systèmes d’artillerie. Ce qui a permis à Poutine de leur faire lancer la « rumeur », immédiatement reprise par la presse internationale, selon laquelle le Ministre de la Défense de Delhi ne souhaiterait plus honorer le pré contrat de plus de 20 milliards d’Euro pour l’achat des 126 avions multi rôles français Rafale, en changeant son option pour la version la plus récente des Su-30 : Su-30 SM (à deux places et au radar performant du type AESA ).
Depuis 1998 jusqu’à présent, 137 avions Rafale ont été vendus, tous à l’armée française. 26 autres appareils pourraient être achetés par l’armée de la France d’ici 2019, mais seulement si la ligne d’assemblage de Mérignac démontrait être capable d’un rythme de 55 appareils par an. C’est la raison pour laquelle l’exportation s’avère cruciale pour la firme Dassault. Pour la Russie, la construction de 126 avions Su-30 SM en Inde est quelque chose de très facile à réaliser surtout que, à partir de 2002, l’Inde a fabriqué 200 appareils Su-30MKI. En revanche, pour le président français Hollande, la perte de ce contrat signifiait un vrai désastre.
Voilà pourquoi, le lendemain, François Hollande a organisé une visite-éclair à Moscou, pour parler avec Vladimir Poutine. On ne peut pas dire exactement ce dont les deux hommes ont discuté, mais on peut en deviner la teneur. Le deuxième coup de Poutine dans cette partie d’échecs s’est déroulé le 12 février 2015, pendant la visite de deux jours en Égypte du président de la Fédération Russe. Suite de l’entente entre Hollande et Poutine à Moscou, le gouvernement du Caire a annoncé la conclusion d’un contrat de 5 milliards d’Euro avec la France pour l'achat des 24 avions Rafale.
Le changement de cap de Poutine était évident parce que sa visite a été précédée, au mois de Novembre 2014, par celle du Ministre de la Défense, Sergueï Shoïgou qui a reçu la liste des demandes des Égyptiens où figurait un contrat de 3 milliards de dollars pour l’achat des avions multi rôle MiG-35 ou Su-30, nécessaires au remplacement les 50 de MiG-21 R, RFMM et MF fabriqués en URSS aux années1971-1974.
De toute manière, la Russie n’a rien perdu, en signant, en échange, un contrat pour la construction de la centrale nucléaire de Daba, avec quatre réacteurs de 1.200 MW chacun. CQFD
Les USA réagissent brutalement
Suite aux accords russo-égyptiens et franco-égyptiens ci-dessus, les USA ont immédiatement donné ordre à leurs harkis islamistes de frapper l’Égypte,
Dans une de ces mises en scène
macabres dont ils ont le secret, les terroristes libyens de l'EI/Daech ont montré dans
une vidéo l’exécution de 21 travailleurs égyptiens (chrétiens coptes), enlevés dans différents endroits
du pays. Les victimes, habillées en orange, ont été alignées en rangs
serrés, devant la mer et forcées à s’agenouiller, pour se laisser
docilement égorger.
Le militant libéral et éditorialiste du quotidien égyptien Al-Shourouk, Amr Hamzawy, s'interroge
sur l'indifférence avec laquelle l'enlèvement de "ces Égyptiens,
poussés par la pauvreté" à aller vers la Libye chercher un gagne-pain,
avait été accueilli. "Comment a-t-on pu ignorer le sort qui attendait
ces Égyptiens coptes, alors que nous condamnons le meurtre des innocents
et que nous dénonçons la violence institutionnalisée et toutes autres
formes de violation des droits et des libertés ?" Et de poursuivre sur
un ton indigné : "En fermant les yeux sur l'enlèvement de ces Égyptiens
coptes, nous nous sommes rendus coupables d'une négligence qui mérite
des excuses publiques. Toutes les voix démocratiques devraient désormais
s'élever pour prendre la défense des victimes et des libertés
menacées."
Nous constatons une fois de plus que ni l’État Islamique, ni les pirates du golfe de Guinée n’apprécient les
rapprochements avec la Russie et sont prêts à faire payer très cher
toute contrariété causée à leur grand suzerain : l’oncle Sam.
Hannibal Genséric