De plus en plus bizarre. Nous avons vu précédemment que le commissaire chargé d'une partie importante de l'enquête a été prestement suicidé, et que le propriétaire du magasin casher (dans lequel a eu lieu le deuxième attentat ) avait transféré sa famille à New York quelques jours seulement avant l'attentat et avait vendu son magasin la veille de l'attentat. Après que les soit-disant terroristes (prestement liquidés eux aussi, afin qu'ils ne contredisent pas les versions officielles de ces attentas parisiens). Voici maintenant une autre coïncidence. Lors de leur fuite, les
"auteurs de l’attentat" du 7 janvier auraient volé une voiture devant un
commerce lié au ministère israélien de la Défense. Révélations.
C’est l’une des séquences les plus
mystérieuses de la journée du 7 janvier : que s’est-il exactement passé,
autour de midi, dans la rue de Meaux?
Voici ce qu’en disait -le jour même- François Molins, procureur de la République de Paris et conférencier de la mouvance sioniste hexagonale : "Les mis en cause -au nombre de
trois, selon le témoignage d’une personne avec laquelle ils allaient
avoir un accident- poursuivaient leur route vers le nord de Paris et
percutaient violemment un véhicule Volkswagen Touran, place du colonel
Fabien, dans le XIXème arrondissement, blessant la conductrice. Ils tentaient alors de poursuivre
leur route mais devaient finalement abandonner précipitamment leur
voiture au niveau de la rue de Meaux et braquer alors le conducteur d’un
véhicule de marque Clio. Ils s’emparaient du véhicule et… prenaient la
fuite avec celui-ci."
De nombreuses images de la voiture retrouvée et du quartier bouclé par la police ont été diffusées par la presse nationale.
Dans la photographie ci-dessus, on
peut discerner, face à la voiture, une boutique comportant une terrasse
et un rideau métallique partiellement descendu. Il s’agit d’un
restaurant-pâtisserie cacher dénommé Patistory et situé au 45, rue de Meaux.
La particularité du lieu? Patistory est l’un des sept « points de vente« -dans toute la France- à destination d’un gala annuel dédié à l’armée israélienne et organisé par l’association française Migdal.
En 2008, des membres du groupe France-Palestine Solidarité avaient d’ailleurs hué le service d’ordre du gala : la Ligue de défense juive.
Déclarée -le 16 janvier 2001- à la préfecture, Migdal aurait été fondée en 1984 selon son président David Bittan.
La double singularité de cette association extrémiste mais reconnue par l’État français : son ultra-sionisme accompagné de son corrolaire -un racisme antiarabe comme l’illustre leur dernier clip, mis en ligne l’été dernier.
Nulle surprise à ce que les responsables
de Patistory puissent participer -avec Migdal- à l’organisation d’un
gala de soutien à une armée d’occupation coupable de crimes de guerre. En août, le couple à la tête du restaurant -Martine Bismuth Bellaïche et Patrick Bellaïche- avaient été fortuitement sollicités par une journaliste américaine. Le thème de son papier publié par The Christian Science Monitor : l’attitude de la communauté juive française face aux derniers bombardements israéliens de Gaza.
Après avoir revendiqué leur participation aux manifestations pro-israéliennes, les Bellaïche ont ainsi confessé leur « espoir » de partir bientôt vivre « en Israël ».
Sept ans plus tôt, la caméra de la
chaine NRJ12 avait capturé -par hasard- le couple en son lieu de travail
: l’animateur Arthur était venu leur offrir des billets pour son
spectacle.
Résumons : des djihadistes-terroristes-antisémites présumés (dont l’un des « trois » s’est évaporé durant la fuite) se dirigent vers un quartier où vit la plus importante communauté juive de France et décident alors d’y changer de véhicule « volé » devant un commerce cacher tenu par un couple ultra-sioniste collaborant avec le ministère israélien de la Défense.
À cette situation incongrue s’ajoute l’opacité du récit politico-médiatique relatif au déroulement des faits, rue de Meaux.
Outre la version expéditive du procureur
de la République (citée plus haut), nous disposons de six témoignages
-plutôt confus ou approximatifs- pour tenter de recouper ce qui s’est
passé.
1* Le premier est le seul à être nommément identifié. Le site de 20 Minutes a recueilli les propos de Cédric Le Bléchec, agent immobilier censé être « sorti de rendez-vous au 45 rue de Meaux« .
Heureuse coïncidence : l’adresse désigne un immeuble de six étages
jouxtant le Patistory et dont la porte d’entrée se trouve face au point
de chute des terroristes. Que nous raconte Cédric?
«Une voiture noire était arrêtée au milieu de la rue. Deux grands blacks habillés de façon militaire étaient sortis, dont un avec un lance-roquettes. Ils ont sorti un homme de la voiture qui était derrière. Et ils sont montés en disant « vous direz aux médias que c’est Al-Qaïda au Yémen »
Des « blacks »? Ce témoin, que
Panamza a tenté de joindre -en vain, est le seul à évoquer cet élément
d’information. Précision: il ne peut pas avoir confondu la couleur de
peau avec celle des combinaisons puisque d’autres témoins rapporteront
que les fuyards ne portaient pas de cagoule.
2* L’Agence
France-Presse a diffusé le témoignage d’un habitant anonyme sortant du
café-bar Le Dauphin, situé à une dizaine de mètres. « Ce qui m’a
marqué, c’est les chaussures d’armée. Les mecs ont sorti un vieux de sa
voiture et sont repartis vers Porte de Pantin ».
3*4* Un caméraman du site du Parisien a obtenu le récit de deux jeunes hommes floutés : « Alors,
le véhicule a descendu la rue Sadi-Lecointe. Ils ont sorti avec des
kalachnikoks et ont crié ‘Allah est avec nous’. Ils ont pris l’autre
véhicule et sont repartis vers Porte de Pantin, apparemment ». Second témoin : « Ils
ont sorti la personne qui était derrière la voiture, ils ont dit ‘Pars
de la voiture et dis aux journalistes qu’ils disent « Al-Qaïda
in’Allah' ».
5* Un « habitant » non identifié et interrogé par TF1 a relaté ce que son frère -qui aurait préféré ne pas témoigner « à visage découvert par crainte des représailles »- déclare avoir vu. Extraits : « Il a vu simplement deux personnes qui ont braqué un vieux qui était juste derrière… Ils n'avaient plus de cagoule à ce moment-là« .
6* Le dernier témoin
est le plus important : il s’agit de l’homme dont la voiture aurait été
volée par les terroristes. Son interview exclusive a été obtenue et
diffusée par Europe 1 deux jours plus tard. « Le
conducteur descend, armé d’un pistolet mitrailleur. lls n’étaient plus
masqués… Ils ressemblent aux personnes que vous avez vues (aux photos
diffusées, ndlr). Sauf qu’à ce moment-là, ils étaient en tenue
paramilitaire avec leurs armes à la main. « En partant, ils m’ont dit :
‘Si jamais, tu t’adresses…enfin, si les médias t’interrogent, tu diras :
‘C’est Al-Qaïda au Yémen’. »
La radio fondée par le Franco-Israélien Jean Frydman
omet de rapporter un détail intriguant. L’homme qui s’est retrouvé
accidentellement derrière les terroristes voyait chaque matin deux de
leurs victimes : les caricaturistes Cabu et Wolinksi auprès desquels il
exerçait sa profession de vendeur des journaux. Mieux encore : il était
leur « ami » si l’on en croit son entretien -également diffusé deux jours après l’attentat- avec l’hebdomadaire Paris-Match.
Autre élément curieux : ce sexagénaire y laisse entendre que son altercation se serait déroulée « à l’angle de la rue Simon Bolivar et de l’avenue Mathurin Moreau ».
Confusion géographique du témoin ou mauvaise audition du journaliste?
Le lieu indiqué ne correspond pas à la zone du 45, rue de Meaux où fut
retrouvée la voiture des terroristes.
Seule la consultation de la
video-surveillance capturée depuis une caméra précisément située à cet
angle permettrait de dissiper le quiproquo.
Une chose est cependant certaine :
emprunter l’avenue Mathurin Moreau (en venant de la place du colonel
Fabien) puis l’avenue Simon Bolivar pour s’engouffrer dans la rue
Sadi-Lecointe permet de déboucher directement au 45, rue de Meaux où se
trouve, juste à droite le Patistory, juste à gauche le -discret- passage
de la Brie.
Angle de la rue Sadi-Lecointe et de l’avenue Simon Bolivar
Le 45, rue de Meaux, faisant face à la rue Sadi-Lecointe
Avantage rare de ce secteur parisien :
l’absence totale -en dépit d’une forte densité de population- de toute
caméra de vidéo-surveillance.
Pour conclure cet article, tentons de résumer ce singulier imbroglio : des "djihadistes-terroristes-antisémites" présumés prennent la fuite en direction du quartier où vit la
plus importante communauté juive de France, abandonnent leur
véhicule devant un commerce cacher tenu par un couple ultra-sioniste
collaborant avec le ministère israélien de la Défense et volent à visage
découvert -selon des témoins anonymes- la voiture d’un marchand de
journaux non identifié et lié à deux de leurs victimes.
Signalons enfin un point subsidiaire mais qui laisse songeur : AUCUN
média traditionnel n’a rapporté le témoignage des gérants de Patistory.
Une telle lacune médiatique est proprement stupéfiante : voici un
restaurant -nécessairement fréquenté par des clients en cette heure du
déjeuner- qui fut aux premières loges d’une séquence historique (la
seconde fuite des terroristes de Charlie Hebdo) mais dont
l’expérience originale est totalement passée sous silence par les
journalistes audiovisuels. Contrairement à la pratique récurrente dans
des cas similaires, ces derniers n’ont pas jugé utile d’aller, caméra à
l’épaule, recueillir le point de vue des restaurateurs et de leurs
clients, pourtant témoins-clés de la scène.
Cerise sur le gâteau : cet étrange profil bas est également adopté par les premiers concernés. Sur la page Facebook de Patistory, nulle mention de l’incident survenu le 7 janvier. Seule une publication de soutien à Charlie a été mise en ligne.
La sombre affaire Charlie Hebdo n’a vraisemblablement pas dit son dernier mot.
À vous, lecteur et citoyen, de briser la double omerta française des affaires Fredou et Patistory.
Plus que jamais, ne vous laissez pas intimider par la nouvelle pensée unique qui se manifeste dans les procès délirants -intentés par des apprentis censeurs et leurs idiots utiles- en sorcellerie « complotiste ».
Faites passer l’info.
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