Un journaliste d’investigation américain estime qu’il est bon qu’Obama résiste à Israël, mais qu’il devrait améliorer sa sécurité s’il ne veut pas finir comme John F. Kennedy.Lors d’un entretien téléphonique avec Press TV mercredi dernier, Wayne Madsen a déclaré que le dernier président américain à s’être opposé [ lire ne pas s’être soumis suffisamment au lobby juif] au régime sioniste a été assassiné le 22 novembre 1963.
Les relations entre Netanyahou et Obama sont sans doute les pires qu’on ait connu entre un président américain et un Premier ministre israélien, depuis celles entre le président John F. Kennedy et le Premier ministre israélien David Ben-Gourion. Kennedy avait déclaré qu’Israël n’aurait jamais d’armes nucléaires tant qu’il était président. Bien entendu, quelques jours après l’assassinat, le nouveau président, Lyndon B. Johnson a changé drastiquement de cap et a commencé à fournir les technologies nucléaires à Israël.
Et ce journaliste d’ajouter : « Dans
l’ensemble, c’est une chose très saine qu’un président américain ose
s’opposer à un Premier ministre israélien. Cependant, la dernière fois
que cela s’est produit, c’était sous la présidence de Kennedy ». Ce dernier avait été abattu alors qu’il défilait en voiture dans les rues de Dallas, au Texas.
Même si les enquêtes officielles ont
déterminé que Lee Harvey Oswald, vétéran du corps des Marines, était
responsable de l’assassinat, le meurtre de Kennedy reste entouré de
mystères. Il était âgé de 46 ans, dirigeait le pays depuis 3 ans, et est
encore aujourd’hui considéré comme l’un des présidents les plus aimés
du pays.
Madsen a déclaré espérer que les
services secrets américains, chargés de la protection du président, sont
suffisamment aguerris pour faire face à toute menace qu’Israël pourrait
faire peser sur Obama.
J’espère juste que les services secrets se sont bien améliorés et qu’ils ne laisseront aucune menace devenir réalité. Vous savez, Israël est passé maitre dans l’art des attaques sous faux drapeaux. Le problème, c’est que de tous temps, chaque leader qui s’est opposé à Israël ou à sa propagande a été immédiatement mis en danger, et cela remonte au diplomate suédois Folke Bernadotte, chargé des négociations de paix au Moyen Orient et abattu par des terroristes israéliens en 1948, tout comme Dag Hammarskjold, qui était également diplomate au Moyen Orient, et beaucoup d’autres.
Wayne Madsen met donc en garde les opposants à l’entité sioniste :
" Chaque fois qu’un leader voudra
s’opposer à Israël, il devra être préparé à tous types de représailles,
politiques ou autres. Je crois donc que le président Obama doit être
très très inquiet en ce moment même. Il doit craindre que les dirigeants
israéliens tentent quelque chose pour lui nuire physiquement ou
politiquement."
Traduction : Fabio Coelho pour Quenel+
Commentaires :
1- En France, à part de Gaulle, personne n'a osé résister au lobby sioniste ou à Israël. Au contraire, il y a une compétition effrénée entre les partis politiques et les hommes politiques, chacun désirant démontrer sa complète soumission aux thèses sionistes : FN, UMP, PS, ... Dès qu'un homme -politique ou non - soulève ce lièvre, il est "soumis à la question", comme sous l'époque de l'Inquisition. Roland Dumas et Dieudonné en sont les exemples les plus actuels.
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Si
le niveau de soutien du public américain reste très fort vis-à-vis
d'"Israël", un sondage publié par Gallup lundi révèle cependant que le
différend entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le
président Barak Obama a eu des conséquences néfastes.
Le pourcentage de démocrates se disant favorable à l’entité sioniste
est passé de 74% en 2014, à 60% en 2015, a rapporté le site israélien
I24.
Pour Frank Luntz, professeur spécialisé dans l'image d' « Israël »,
les dommages causés par cette dispute pourraient nuire à « Israël » sur
le long terme.Luntz, qui a enseigné durant 13 ans dans les meilleures universités américaines, a mené des entretiens avec plus de 800 étudiants sur 60 des campus les plus prestigieux, dont Harvard ou Cornell.
Il a constaté que 37% des étudiants voient l'antisémitisme comme un
problème sur leur campus, un tiers pensent que leur campus est hostile à
« Israël » et un quart estime que la situation pour les étudiants Juifs
sur leur campus s'aggrave.
Et de conclure : "nous ne pourrons peut-être pas être en mesure de
compter sur la prochaine génération de dirigeants américains". |
Hannibal Genséric