Les faux frères Kouachi ont été liquidés afin que l'enquête sur l'attentat sous fausse bannière contre Charlie Hebdo soit stoppée net. Le site "Panamza" a
recueilli le témoignage troublant de la famille d’Helric Fredou,
commissaire de police chargé de rédiger un rapport sur Charlie Hebdo et retrouvé mort d’une balle dans la tête
quelques heures après l’attentat. Comme disait Le Canard Enchaîné : "il s'est suicidé d'un coup de révolver qu'on lui a tiré à bout portant."
Une chape de plomb en France, un sujet d’interrogation à l’étranger.
Tel est le contraste médiatique au sujet de l’annonce du « suicide » d’un policier impliqué dans l’investigation relative à la fusillade survenue au siège de Charlie Hebdo.
Les millions de téléspectateurs de l’émission Daily News &Analysis (DNA) de la chaîne indienne Zee News (et les 150.000 abonnés
du compte Youtube de l’antenne) ont ainsi pu découvrir ce dont les
Français ont été privés à ce jour : un reportage audiovisuel consacré à
une affaire passée sous silence par les médias nationaux {nota bene : la
vidéo a été curieusement supprimée du compte deux jours après la mise
en ligne de l’article présent et le site de la chaîne ne comporte plus la page dédiée au sujet, relayée mardi 13 janvier via Twitter. Une copie, visible sous le lien originel ci-dessous, avait néamoins été réalisée par une usagère de Youtube}.
Le jeudi 8 janvier, la presse locale de Limoges (Le Populaire, France Bleu et France 3 Limousin)
faisait état du décès d’un homme dénommé Helric Fredou. Âgé de 44 ans,
ce directeur adjoint du service régional de la police judiciaire a été
découvert mort dans son bureau, la veille, vers 1h du matin. Il se
serait tiré une balle dans la tête avec son arme de service.
Le lendemain, ce fut au tour du Parisien d’évoquer la nouvelle en insistant, à l’instar des médias locaux, sur le caractère prétendument « dépressif » d’Helric Fredou.
« Des papiers pourris », rétorque la sœur du défunt
Mercredi 14 janvier, au lendemain des
obsèques d’Helric Fredou, Panamza a contacté sa sœur -qui préfère
demeurer non identifiée- afin de clarifier l’implication du policier,
vaguement évoquée par la presse régionale, dans l’enquête relative à
l’attentat de Charlie Hebdo. Extraits principaux de l’échange téléphonique :
- « Sur le coup, je me suis dit c’est pas possible, quelqu’un l’a flingué mais on est pas dans un film » :
la sœur refuse de croire en la possibilité angoissante d’un meurtre
mais continue de s’interroger sur les circonstances exactes de la mort
du policier.
- « Pas de courrier laissé ni de plaque sur son bureau » :
Helric Fredou n’a laissé aucune lettre pour expliquer son geste. De
même, il n’a pas déposé sa plaque de police en évidence comme le font
parfois certains de ses collègues retrouvés suicidés.
- « C’était quelqu’un de calme, avec un grand esprit de discernement selon son formateur »
: la sœur a plusieurs fois souligné le sang-froid du policier -tenu en
estime par son formateur en raison de sa perspicacité- et le fait qu’il
n’était ni violent ni impulsif.
- « On nous a enlevé les
ordinateurs et son portable perso, on nous a tout pris, ça nous a
choqués mais c’est la procédure, nous a-t-on dit » : dans
l’après-midi du 8 janvier, les policiers ont fouillé le domicile du
défunt, en présence de sa mère et de sa soeur, avant
d’emporter son matériel informatique et son smartphone personnel.
- « Ma maman, qui était très
fusionnelle avec lui, est retournée contre la terre entière : elle veut
savoir comment il s’est tué. Il a un pansement sur le front. Sur le
côté, c’est trépané à cause de l’autopsie. À l’arrière du crâne, il n’y
a rien »: informée vers 5 heures du matin du décès,
la sœur rapporte avoir dû insister pour accéder au corps du défunt.
C’est seulement en fin de journée qu’elle et sa mère ont été autorisées à
voir le corps d’Helric Fredou.
- « Mon frère avait lui-même
trouvé deux suicidés -dont l’un à Melun- et avait dit à maman ‘je te
ferai jamais un truc comme ça’, à savoir me tuer et te laisser seule. Il
n’était pas dépressif » : en novembre 2013, Helric Fredou
avait effectivement été le policier qui avait découvert le corps de son
collègue Christophe Rivieccio, retrouvé mort dans le même commissariat de Limoges.
- « Mon frère était chez lui
ce soir-là et comme il était de permanence, ils l’ont appelé et il est
venu au commissariat vers 23h30… La journée avait été très tendue selon
ses collègues…. Des policiers de Paris étaient présents dans la soirée…
Il devait rédiger un rapport mais il y a eu des frictions, je ne sais
pas sur quoi… Il leur a dit qu’il devait passer de toute urgence un coup
de téléphone et comme ils ont vu qu’il ne revenait pas, un collègue
est allé le chercher à son bureau et l’a découvert mort » : ce
mercredi soir, des policiers partis procéder à des vérifications de
sécurité auprès d’une famille de victime de l’attentat ont été débriéfés
par Helric Fredou. Le témoignage de sa soeur apporte deux éléments
troublants : des « frictions » se seraient manifestées entre
policiers au sujet du rapport (finalement jamais entamé) que devait
rédiger Fredou; dans ce contexte tendu, l’homme a été retrouvé mort
quelques minutes après avoir déclaré à ses collègues qu’il devait à tout
prix téléphoner à quelqu’un de non identifié.
- « Des gens de Paris sont descendus pour nous expliquer comment cela s’est passé » :
la sœur souligne que des cadres de la police nationale se sont
déplacés expressément le lendemain à Limoges et ont tenu à lui
certifier qu’il s’agissait d’un suicide.
La famille du policier « suicidé » n’aura pas accès au rapport d’autopsie
L a mère d'Helric Fredou, déclare : J’ai demandé le rapport d’autopsie, on m'a dit : "Vous ne l’aurez pas".
Elle se déclare d'abord "énormément choquée" que
Bernard Cazeneuve ne lui ait adressé aucun message de condoléances.
Pour cause : l'actuel ministre de l'Intérieur entretenait, selon elle,
d'excellents rapports avec son fils décédé. De 2010 à 2012, les deux
hommes étaient amenés à travailler ensemble sur Cherbourg, l'un en tant
que député-maire de la ville, l'autre en sa qualité de commissaire principal. "J'espère qu'un jour, je vais pouvoir le croiser pour lui dire à quel point j'ai été très déçue", ajoute-t-elle.
Même
absence de réaction de la part de l'Élysée : Helric Fredou était
pourtant chargé -entre autres localités- de la Corrèze et notamment de
Tulle, fief historique de François Hollande.
Sept points sont, d'ores et déjà, à souligner :
1* Selon la mère d'Helric Fredou, les policiers qui l'ont auditionnée lui ont expressément fait savoir qu'elle n'aurait pas accès au rapport d'autopsie.
Le Code de procédure pénale prévoit pourtant qu'en cas d'autopsie
judiciaire (pour suicide ou mort suspecte), tout membre de la famille
peut en faire la demande auprès du Parquet. Inutile : tel est le message
déjà envoyé à une mère endeuillée qui "veut savoir la vérité".
2* L'arme de service d'Helric Fredou n'était pas munie d'un silencieux. Sa mère a donc posé une question élémentaire à ses collègues : "Pourquoi n'avez-vous rien entendu alors qu'il était environ minuit?". Réponse laconique : "Son bureau était bien isolé".
3* D'après sa mère, Helric Fredou voulait passer un coup de fil important après avoir effectué deux choses : débriefer "trois enquêteurs" partis interroger la famille proche d'une victime de l'attentat de Charlie Hebdo (en l'occurrence, les parents de Jeannette Bougrab -compagne autoproclamée de Charb- et consulter ensuite "les réseaux sociaux". C'est à ce moment-là que Fredou aurait réalisé une déduction tellement importante qu'il "voulait continuer de travailler". Précision importante : le "commandant"
en poste ce soir-là (non identifié) aurait voulu se charger lui-même du
débriefing des enquêteurs et de la rédaction du rapport mais Fredou
aurait insisté en lui répliquant "C'est mon boulot". Le supérieur direct d'Helric Fredou est Gil Friedman, directeur du service régional de police judiciaire de Limoges.
4* Selon la police, Helric Fredou aurait posé le canon de son revolver sur le front et la balle serait restée à l'intérieur du crâne.
5* Le médecin traitant d'Helric Fredou, avec lequel sa mère s'est entretenue jeudi 22 janvier, refuse de valider le portrait esquissé par les rares articles parus au sujet du policier, faisant état d'une prétendue "dépression" et d'un quelconque "burn-out".
6* La mère a voulu savoir à qui était adressé le dernier appel de son fils. Les policiers lui auraient rétorqué "On ne peut pas savoir" avant d'affirmer finalement qu'aucun coup de fil n'avait été passé.
7* "Quatre directeurs"
de la police, venus expressément de Paris, ont rencontré la mère
d'Helric Fredou pour lui adresser leurs condoléances et la convaincre
qu'il s'agissait d'un "suicide".
Enfin, un élément d'information subsidiaire mérite ici d'être rapporté : hormis l'auteur de ces lignes, AUCUN journaliste n'a contacté -depuis le 8 janvier- la mère ou la soeur d'Helric Fredou pour éclaircir l'affaire.
La « famille de victime » domiciliée aux environs de « Châteauroux » -selon les journalistes de Limoges- n’est jamais explicitement identifiée dans les rares articles faisant état de la mort d’Helric Fredou.
Curieuse omission : un simple recoupement, basé sur la consultation de la presse locale,
permet de déduire qu’il s’agit des parents de Jeannette
Bougrab, militante UMP qui affirme aujourd’hui avoir été la compagne du
directeur assassiné de Charlie Hebdo.
Helric Fredou devait rédiger un rapport à leur sujet.
Panamza a également contacté la famille
Bougrab. Peine perdue: dès les premières secondes, la mère de Jeannette
Bougrab (présentée aujourd’hui par sa fille comme « mourante ») a aussitôt déclaré :« C’est pas mon affaire, tout ça, allez, au revoir ».
Rappel : la famille de Stéphane Charbonnier alias Charb a démenti samedi toute forme d’« engagement relationnel » entre l’ex-patron de Charlie
et Jeannette Bougrab. Clémentine Autain, proche du clan Charb, est
allée encore plus loin en qualifiant l’ex-secrétaire d’État du
gouvernement Fillon d’« usurpatrice ».
Une chose est certaine à ce jour : les nombreuses interventions médiatiques (TF1, France 2, BFM TV, Canal+, BBC News, MSNBC) de Bougrab -une juriste réintégrée au Conseil d’État en vertu d’un arrêté du 11 juillet acté par Manuel Valls et Christiane Taubira- comportent les mêmes éléments de langage mais également des contre-vérités.
Exemple: dans un premier temps, elle a affirmé à Paris-Match avoir été « trois ans » avec Charb avant de se corriger et d’indiquer désormais qu’ils étaient ensemble depuis « un an ».
Autre illustration : Bougrab prétend que sa fille appelait Charb « papa ». Voici pourtant ce qu’elle déclarait, le 15 décembre dernier, au site du magazine Gala.
L’absence de père est aussi un sujet délicat.
« May m’a déjà demandé pourquoi elle n’avait pas de papa. Je lui ai répondu que nous en choisirions un ensemble et que ce serait encore mieux ».
La jeune femme rêve de se marier un jour et elle sait gré à ses parents de ne pas lui reprocher sa vie de célibataire.
Celle qui s’affiche dorénavant comme la veuve éplorée de Charb (un homme qui fut pourtant absent lors de sa dernière soirée d’anniversaire) avait
déjà rendu hommage au caricaturiste -sans préciser alors tout éventuel
lien entre eux- dans son autobiographie, sortie en janvier 2013. Extrait.
Mais, au fait : qui est Jeannette Bougrab?
Jeannette Bougrab et Christophe Girard, dîner du Crif, 20.03.13 |
Le 11 juillet 2013, Panamza lui avait consacré un portrait relatif à sa connexion accrue avec la mouvance antimusulmane et pro-israélienne.
Durant l’automne 2014, Bougrab affichait publiquement son art du grand écart : cette intime de Patrick Buisson (un ex-journaliste d’extrême droite qui avait enregistré Nicolas Sarkozy à son insu et qui est représenté en justice par un proche de Benyamin Netanyahou) militait en faveur de l’ancien chef de l’État.
Dans les mois précédents, Bougrab avait passé une majeure partie de son temps à l’étranger pour réaliser son documentaire diffusé le 3 décembre par Canal+ et intitulé Interdites d’école.
Enfin, un élément d’information mérite
ici d’être particulièrement souligné : la première personnalité publique
à avoir évoqué un lien conjugal entre Charb et Bougrab est Caroline Fourest.
Ce fut le 8 janvier, à l’aurore, sur l’antenne de France Inter (à 1’20).
La veille, jour de l’attentat, Fourest était venue sur les lieux en compagnie de Jeannette Bougrab et Richard Malka (l’avocat de Charlie Hebdo qui aurait mis Charb et Bougrab en relation). Particularité singulière du trio : le même ancrage international dans la nébuleuse sioniste et islamophobe .
Fourest comme (première) caution de bonne foi à la relation Bougrab-Charb?
À vous, lecteur-citoyen, de briser l’étrange omerta française autour de l’affaire Fredou-Bougrab.
Rien ne permet, en ce jour, d’affirmer
que le policier ait été tué pour le faire taire sur ce qu’il aurait
inopinément découvert.
Néanmoins, au regard des zones d’ombre
relatives à sa mort survenue dans un contexte de
surexploitation politique de l’attentat, rien n’autorise également à
évacuer d’emblée l’hypothèse d’un meurtre expéditif déguisé en suicide
pour « dépresssion ».
Dernier détail troublant : un homme
aujourd’hui au sommet de l’État n’a publiquement exprimé aucune parole
de compassion au sujet d’Helric Fredou alors qu’il était en contact
régulier avec lui dans un proche passé. De 2010 à 2012, le policier occupait la fonction de commissaire central à Cherbourg. À la même époque, le député-maire de la ville côtière n’était autre que Bernard Cazeneuve, actuel ministre de l’Intérieur en charge de l’enquête sur l’attentat et membre discret de la mouvance pro-israélienne.
Le 21 janvier, au lendemain de la visite parisienne du maire de New York, un quotidien américain- le New York Post- a rapporté une information singulière : « Le PDG du magasin cacher a envoyé sa famille à New York en réaction à l’antisémitisme dans Paris ».
Autre "coïncidence" : le patron d’Hyper Cacher avait cédé son entreprise « un jour avant » la prise d’otages
Un quotidien américain
rapporte incidemment un fait troublant : Michel Emsalem,
président-fondateur et actionnaire unique du groupe Hyper Cacher, avait
cédé sa participation la veille de l’attentat. Huit mois plus tôt, il
avait également installé sa famille à New York pour la «sécuriser».
Étrange désinvolture de la presse
traditionnelle de l’Hexagone : son magasin était au coeur de l’actualité
nationale du 9 janvier mais aucun journaliste issu des grandes
rédactions n’est allé s’enquérir de sa réaction face aux évènements du
jour.
Autre élément d’information à souligner : bien que -moyennement- rentable, Hyper Cacher était de plus en plus endettée ces dernières années. Pour cause : l’essor fulgurant de l’émigration des Français juifs en Israël, notamment en 2014,
suscite inévitablement – à moyen terme- une baisse du chiffre
d’affaires pour les commerces à destination de la communauté juive.
La prise d’otages du 9 janvier, accompagnée par l’encouragement de Netanyahou à partir s’installer en Israël, devrait accentuer cette tendance dans l’année à venir.
Qu’est-ce qui explique la cession d’Hyper Cacher -un jour avant- par sa figure emblématique? Mystère. A moins que, agent dormant du Mossad, Emsalem ait été "au parfum" de l'opération sous faux drapeau contre son magasin et contre Charlie Hebdo. Il n'y perdait pas grand chose : le magasin était en quasi faillite. Sacrifier quelques juifs pour la Cause du sionisme n'a jamais gêné le Mossad.
HICHAM HAMZA
http://www.panamza.com/160115-suicide-charlie-bougrab
La boucle est bouclée :
Charlie Hebdo ==˃ Charb ==˃ J.Bougrab ==˃ (Mossad + Police française) ==˃ Faux
frères Kouachi ==˃ Charlie Hebdo
Résumons :
à l'origine de la vidéo -étrangement filmée sans crainte d'être atteint
par une balle- dans laquelle l'un des assaillants de Charlie Hebdo
(bientôt partis en direction d'un local parisien utilisé par l'armée israélienne) déclame -l'index gauche en direction du ciel- avoir "vengé le Prophète", un
mystérieux Polonais anonyme, flouté par les médias télévisés et évaporé
aujourd'hui dans la nature, était employé par une connaissance
commerciale et familiale -de longue date- de Laurent Dassault,
multimillionnaire ultra-sioniste connecté à la branche militaire et
radicale du régime de Tel Aviv. Et tandis que la chaîne
israélienne i24news fut la première au monde à "révéler" la double nationalité franco-algérienne des auteurs désignés de l'attentat, le Premier ministre Benyamin Netanyahou n'a pas tardé à exploiter politiquement un évènement "terroriste et islamiste" dont il avait lui-même annoncé, le 7 août dernier, les contours et l'imminence.