lundi 27 novembre 2023

Avant-propos du "Canular du XXe siècle"

Pour l'auteur  du Canular du XXe siècle,  la prétendue extermination physique des Juifs d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale constitue ce que l'on peut appeler indifféremment en français soit un mensonge historique, soit un mythe, une imposture ou, comme c'est le cas ici, un canular. En France et dans de nombreux autres pays, cette mystification est désormais devenue une vérité officielle qui, ayant force de loi, est protégée par la police, la justice et surtout par la toute-puissance des médias. Elle a pris le caractère d’une croyance religieuse, d’un interdit social, d’un tabou. « Le récit casher de la Seconde Guerre mondiale », comme on peut aussi l'appeler, est la seule version autorisée dans les écoles, les universités, les libraires, les tribunaux, la presse, le cinéma ou la télévision. L’« Holocauste » ou la « Shoah » est devenue une religion, un business, une industrie.

L'argument révisionniste (Paul Rassinier)

Les auteurs dits révisionnistes sont ceux selon lesquels les Allemands, en réalité, n'ont jamais exterminé ni cherché à exterminer les Juifs. Pour eux, les Allemands n’ont ni construit ni utilisé de chambres à gaz ou de fourgons à gaz en vue de tuer les Juifs. En fin de compte, les révisionnistes concluent de leurs recherches que le nombre de Juifs européens qui, de 1939 à 1945, ont effectivement péri à la suite de tout acte de guerre, ainsi que ceux qui sont morts de faim ou de maladie, notamment dans les épidémies de typhus ( à cette époque le typhus était quasiment endémique en Europe de l'Est), n'atteignit certes pas le chiffre extravagant de six millions mais, plus probablement, celui d'un million, le tout au cours d'un conflit qui provoqua d'immenses massacres faisant des dizaines de millions de morts [a].
Comme dans toute guerre moderne, les civils ont été aussi gravement touchés que les soldats. Les enfants ont payé un lourd tribut. De nombreux enfants juifs sont morts tandis que de nombreux enfants allemands et japonais ont été atrocement tués dans les flammes du phosphore ou dans une explosion nucléaire. Il est devenu banal de raconter que des enfants juifs, parfaitement innocents, étaient déportés 
parce qu'ils étaient juifs ; à ce propos, et en reprenant la même phrase, il faut ajouter que les enfants allemands et japonais, parfaitement innocents, ont été tués  parce qu'ils étaient allemands  ou  japonais .

Dans les années cinquante et soixante du siècle qui vient de s'achever, le révisionniste le plus connu était le Français Paul Rassinier. Ses œuvres et son combat sont dignes d'admiration mais Rassinier, bien qu'il ait étudié certains aspects du Grand Mensonge, n'a ni la volonté ni le temps d'en présenter une analyse globale. Il est décédé en 1967.

***

C’est en 1976 que l’Américain Arthur Robert Butz publie l’analyse complète tant attendue. Cet ouvrage est si puissant qu’il dissuade encore aujourd’hui tout auteur révisionniste de tenter de produire sa propre étude globale qui pourrait se comparer au « coup de maître » du  Canular du vingtième siècleAjoutons, pour faire bonne mesure, que le  premier successeur d'Arthur R. Butz est Arthur R. Butz lui-même. En effet, les textes qu'il a publiés depuis sur certains aspects particuliers de la question complètent, pièce par pièce, son chef-d'œuvre. Au fond, la meilleure preuve que  The Hoax of the Twentieth Century a été, à partir de 1976, une évaluation globale correcte est peut-être le fait que chacun des essais ultérieurs prend naturellement sa place dans l'ensemble de la construction ; aucun des ajouts n'oblige à modifier la structure générale de l'argumentation ou du livre.

Un esprit et un caractère exceptionnels

Il a fallu un esprit et un caractère exceptionnels pour affronter et faire tomber ce tabou monstrueux.

AR Butz a un esprit à la fois de scientifique, d'analyste de textes et d'historien. De formation, il est scientifique ; sa spécialité est la technologie de l'information avancée. Dans l'analyse de textes, il n'est pas vraiment un spécialiste, même si un informaticien sera souvent amené à analyser des textes ou des documents. Enfin, il n'est pas un historien de métier (comme il tient à le souligner) mais l'expérience a prouvé que, sur le terrain périlleux qu'il a choisi, il peut faire honte ou faire envier tous ceux, universitaires ou non, qui se trouvent amenés à le faire, ou sont des historiens de métier et qui, pour la plupart, se sont tus et ont laissé proliférer l’imposture historique.

Quant au caractère d'AR Butz, il est celui, assez particulier, d'un homme capable de s'engager dans les missions les plus ardues avec modération, prudence et sagesse.

Un hommage acrimonieux à Butz de Pierre Vidal-Naquet

En soi, la somme de connaissances qu’il a accumulées en l’espace d’environ cinq ans pour accomplir son œuvre est impressionnante. Il a réussi à mettre de l’ordre dans cette riche masse de données. Il a un talent de démonstration. Il connaît l'art de la persuasion. Ce n’est pas pour rien que Pierre Vidal-Naquet a qualifié Butz de « révisionniste le plus avancé et le plus intelligent », ajoutant :

[…] si un prix devait être décerné au mensonge, je dirais que le tome de Butz,  The Hoax of the Twentieth Century , représente, parfois, un succès assez époustouflant : le lecteur est conduit de manière convaincante par la main et n'apporte que peu de choses peu à peu à l’idée qu’Auschwitz est une rumeur tendancieuse que d’habiles propagandistes ont peu à peu transformée en vérité. Telle est la « bonne nouvelle » dont est devenu le maladroit évangéliste Faurisson. C’est Butz et non lui qui pourrait être défini, selon les termes de Zola, comme « l’artisan diabolique de l’erreur judiciaire ». Faut-il réfuter Butz ? Ce serait possible, bien sûr, et même facile, à condition de connaître les archives, mais ce serait long et fastidieux […] Lorsqu'un récit fictif est bien préparé, il ne contient pas d'éléments permettant de le détruire pour des raisons strictement internes. . [1]

Les qualités d'un guide

On serait tenté de comparer Butz au meilleur de tous les guides possibles pour un voyage d'exploration dans un monde particulièrement hostile. Il connaît le territoire. Pourtant, il n'avance qu'avec précaution, à pas mesurés, comme si, progressivement, il découvrait ce territoire avec nous. Souvent, il arrête son avance et fait le point. Avant de repartir, il consulte à nouveau carte et boussole. Encore une fois, il scrute les environs, prévoyant les embûches, anticipant nos appréhensions, n'éludant jamais nos questions ou nos objections, qu'il avait d'ailleurs visiblement prédites. À cela, sa réponse est soit immédiate, soit différée ; dans ce dernier cas, il promet de répondre plus tard et, en effet, la réponse arrive en temps voulu. À la fin de chaque étape du voyage – de chaque page ou ensemble de pages – nous semblons entendre sa voix murmurer à notre oreille : "Je crois que nous faisons des progrès. Tournez-vous à nouveau vers l'obstacle qui semblait menaçant. Nous l'avons surmonté. Vous vous croyiez perdu dans l'obscurité et le brouillard : regardez ! Le brouillard se dissipe et l’horizon apparaît ! A la fin, lorsque l'aventure – ou la lecture – est terminée, c'est avec sérieux que ce guide, sage et prudent, nous quitte. En quelques phrases le résumé est fait et on peut alors constater que la promesse a été tenue. Dans une brève déclaration au début de l'aventure, il avait annoncé sans affectation ce que nous allions découvrir ; à la fin du voyage, il nous fait un bref rappel de cette introduction et se contente d'ajouter juste un mot ou deux. Et c'est tout. Mais regardons-y de plus près."

Le titre et, dans les éditions ultérieures, le sous-titre de son livre ont la même franchise américaine qu'une phrase du chapitre III : « La thèse de ce livre est que l'histoire de l'extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est un canular de propagande » [2 ] . Au chapitre I, sur un ton tout aussi direct, il avait écrit : « La raison valable la plus simple pour être sceptique quant aux allégations d'extermination est aussi la raison la plus simple imaginable : à la fin de la guerre, ils étaient toujours là » [b].

Une franchise américaine

Dès le début, dès les premières lignes, l'auteur avait fait sa mise et, à la fin du livre, il est là pour nous le rappeler. Il déclare en quelque sorte : " Cette version, si répandue, de la Seconde Guerre mondiale est un tissu de mensonges. Ce n’est rien d’autre qu’une variation des histoires juives bizarres qui composent le Talmud. Ceux qui promeuvent la version rabbinique de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale osent présenter le sort des Juifs comme celui d’un peuple d’exception dont le dieu, incroyablement pervers, avait choisi de les soumettre à des souffrances exceptionnelles ; pour ce faire, ce dieu pervers aurait décidé de livrer son « peuple élu » aux forces sataniques, celles du national-socialisme allemand. Ces Talmuderies ne sont que des fantasmes. Ce ne sont pas de l’histoire : ce sont de simples histoires. Plus précisément, ce sont des histoires comme celles qu’on trouvait déjà en abondance dans l’Ancien Testament. [3]  Et avec de telles fabrications, même en l’absence de toute intention malveillante, il est rare que de l’argent et de la publicité ne soient pas gagnés."

En dernière page, Butz évoque le « Traité de Luxembourg » de 1952 fixant les colossales « réparations » financières consenties aux Juifs par le gouvernement de Bonn en raison des « actes criminels innommables » prétendument commis par le 3e Reich contre les enfants d'Israël  ; ces « réparations », soit dit en passant, devraient se poursuivre jusqu’en 2030 et ne constituent qu’une fraction de ce que les contribuables allemands et les entreprises allemandes versent à Shylock [c]. Butz conclut que son livre a montré que ces crimes présumés étaient « en grande partie un canular et, plus particulièrement, un canular sioniste ». Il n’est pas du genre à penser « juif » et à écrire « sioniste ». S'il veut remettre en cause « les Juifs », il dira « les Juifs », et s'il veut dire « les Sionistes », il dira « les Sionistes ». Mais – et c’est l’une de ses démonstrations les plus claires – il prouve au lecteur que le mythe de « l’Holocauste » a été principalement forgé et lancé par des cercles spécifiquement sionistes. Il démontre également que la mascarade judiciaire du procès de Nuremberg était plutôt moins une création du gouvernement américain ou du procureur Jackson que de personnalités influentes qui étaient sionistes et pas simplement juives. Notre Américain tire la conclusion logique que, depuis qu’il y a eu une supercherie sioniste suivie d’une escroquerie, l’État d’Israël « doit beaucoup d’argent à l’Allemagne ».

On peut imaginer qu'un Français ou un Européen trouvera cette franchise américaine un peu sèche mais, dans le cas de Butz, ce ton n'est perceptible qu'au début et à la fin de son discours. Presque tout le reste du livre présente, au contraire, les traits d'une exposition lente et sereine.

Une entreprise de démolition et de construction

L’œuvre de notre révisionniste est une entreprise de démolition et de construction.

Butz tue le mythe de « l’Holocauste » et même, pour emprunter un mot du langage de la guerre froide, il le « tue à l’excès ». Il rase jusqu’à ses fondations un édifice de mensonges dont chacun est plus absurde et plus dangereux que les autres. En outre, il envisage dans ses grandes lignes le tableau de l'expérience et de la souffrance réelles des Juifs européens. Il rappelle les mesures prises par les Allemands à l'égard d'une minorité qu'ils considéraient, souvent à juste titre, comme hostile, parfois même comme belligérante, et dont les moyens étaient de mauvais augure pour l'Allemagne au niveau mondial. Il dépeint la réalité d'une politique visant à  une « solution territoriale finale »  ( territoriale Endlösung ) de l'éternelle « question juive » ( Judenfrage ). Le projet de cette solution visait à trouver un territoire (qui ne serait pas la Palestine) pour les Juifs du monde entier : l'île de Madagascar avait été sérieusement envisagée avant le déclenchement de la guerre. Il était prévu que cette délocalisation permettrait un « renouveau juif » après les inévitables difficultés endurées, mais le projet fut rendu impossible par le développement progressivement tragique de la nouvelle guerre mondiale. L'auteur évoque la réalité des solutions « provisoires » consistant en l'enfermement des juifs dans des ghettos ou, parfois, dans des camps de concentration, des centres de transit ou des camps de travaux forcés. Il garde constamment à l’esprit une vérité si élémentaire qu’elle a tendance à être oubliée : « Il y avait une guerre pendant la Seconde Guerre mondiale ». La tournure de phrase, volontairement tautologique, est riche de sens. C'est en ignorant de fait la guerre et ses nécessités que les Reitlinger, les Hilberg et les Dawidowicze ont réussi à donner une image complètement fausse du traitement réservé aux Juifs par les Allemands de 1939 à 1945.
Les décideurs du Reich étaient déterminés à gagner la guerre économique et militaire et non à attaquer les Juifs. Les principales mesures adoptées concernant les Juifs s'expliquaient par la nécessité d'assurer la sécurité du soldat ou du civil allemand en temps de « guerre totale » et par la nécessité vitale de se procurer une main d'œuvre aussi abondante que possible. Par la suite, si les autorités en charge des camps qui hébergeaient ces Juifs, ainsi que des non-Juifs, y construisirent des crématoires, c'est en raison des épidémies qui avaient frappé aussi bien les Allemands que les membres de leur main-d'œuvre, qu'ils soient juifs ou non juifs. Il est incroyable que ces auteurs orthodoxes ne mentionnent même pas les épidémies comme raison de la construction des crématoires. Enfin, parler de guerre, c’est parler des « horreurs de la guerre ». Dans cette guerre, cette croisade, que tant d’entre eux avaient voulue, et dans ces horreurs, les Juifs ont payé leur part. Comme ils n’ont pas été les seuls à souffrir des effets de la Seconde Guerre mondiale, il est absurde, pour un historien de « l’Holocauste », de ne pas réellement évoquer cette guerre qui a coûté la vie à tant d’autres, dont de nombreux qui, dans les nations vaincues, ont été victimes bien après leur défaite. « Auschwitz » ne peut pas être jugé équitablement en isolant ce camp comme s’il était situé sur Mars mais plutôt en le replaçant dans l’histoire de la guerre ainsi que dans l’histoire de tous les camps de concentration – allemands, britanniques, français, américains, soviétiques. ou d’autres – avant, pendant et depuis la période 1939-1945. Une vision judéocentrique et figée de l’histoire des Juifs ne permettra jamais de comprendre cette partie de l’histoire des hommes.

La capacité d’une approche globale

Chez Arthur Butz, les capacités d'analyse sont bien sûr évidentes mais ce qui frappe surtout c'est son approche globale : il ne manque jamais de voir la forêt derrière les arbres. Le texte à étudier est toujours replacé dans son contexte. Le sens du mot « contexte », malheureusement si galvaudé, est devenu si étendu qu'il recouvre aujourd'hui trop souvent des considérations particulièrement vagues et bien éloignées du mot ou du sujet étudié. Par « contexte », notre auteur, quant à lui, entend avant tout ce qui se rapproche le plus de l’objet de son analyse. Il s'agit d'abord pour lui d'une question de contexte immédiat (par exemple les termes qui encadrent le mot étudié) ; puis, étape par étape, il s'agit aussi des faits, des personnes et de la période considérée, avec un inventaire complet. On peut, à titre d'exemple, lire l'époustouflante annexe E sur « Le rôle du Vatican ». De nombreuses études ont été publiées dans le domaine spécifique de la controverse sur ce qu'on appelle « le silence de Pie XII » sur « l'Holocauste ». Invitons les auteurs de telles études à lire ce chapitre. Ce faisant, ils se rendront compte qu’ils n’ont pas, à leur fin, possédé la capacité d’analyse ou d’approche globale qui a permis à Butz, historien non professionnel, de résoudre la fausse énigme de ce silence. Car si Pie XII a gardé le silence, pendant et même après la guerre, sur l'extermination des Juifs et les chambres à gaz, c'est parce que celles-ci n'existaient pas et parce que, à tout le moins, le Pape avait des doutes sur leur existence, un fait qui suffit à faire de lui un « révisionniste » à sa manière. Il est normal de passer sous silence ce qui n’a pas existé, et même ce qui  n’a pas pu  exister. Si un crime semble sûrement ou probablement appartenir au domaine de la fiction, on ne le dénonce pas comme s'il s'était réellement produit, car accuser quelqu'un d'un crime qui n'a pas eu lieu, c'est mentir et calomnier, et, quand l'accusé vient d'être vaincu dans une guerre, c'est se déshonorer. En cette matière, Pie XII ne voulait ni mentir, ni calomnier personne, ni se déshonorer.

Un rythme sage et sans hâte

De la même manière dont il oriente parfois son raisonnement, Butz progresse avec une délibération si érudite qu’elle laisse certains lecteurs déconcertés. « Où nous emmène-t-il ? se demanderont-ils. « Que signifie ce passage qui a toutes les apparences d'une pure digression ? Quand reviendrons-nous au fil conducteur du débat ? Le lecteur américain se plaindra si sa lecture habituelle se fait dans les pages confortables des « digests ». Le lecteur français, qui aime les choses vivantes, râlera. Les deux auront tort. Notre homme, quant à lui, sait que « celui qui va lentement va sûrement ». En outre, Butz est armé d'un puissant sens de l'humour anglo-saxon qui supporte bien une certaine pénibilité insupportable aux tempéraments latins.

Prenons un exemple de ce long et lent raisonnement qui, en 1975-1976, a conduit l'auteur à une conclusion particulièrement audacieuse, et voyons sous quelle forme providentielle un événement survenu quelques années plus tard, en 1979, est venu fournir un spectacle spectaculaire. confirmation du génie dialectique de Butz.

Le don du pressentiment (les photographies aériennes d'Auschwitz)

Vers la fin du chapitre II, une section est consacrée au rôle industriel d'Auschwitz, l'auteur s'étendant assez longuement sur les considérations techniques liées à l'huile synthétique et au caoutchouc. Lorsqu'il ne parle pas de « polymérisation » ou de « vulcanisation », il nous instruit sur le « butadiène » et le « sodium ». Le lecteur peut commencer à s'inquiéter et à se demander si ce Butz n'est pas une chemise en peluche, s'il n'a pas acquis un livre plein de cette suprême folie : les bavardages académiques ou polytechniques, plus idiots qu'un âne. Vient-il de se trouver nez à nez avec un de ces pédants qui maîtrisent si mal un sujet qu'ils doivent faire étalage de leur sagesse empruntée ? Ce n’est pas du tout le cas, comme nous le verrons.

Le début du chapitre suivant traite de la crise du caoutchouc aux États-Unis en 1942. Le 7 décembre 1941, à Pearl Harbor, à Hawaï, la majeure partie de la flotte américaine du Pacifique avait été soudainement détruite. En conséquence, l’océan Pacifique est devenu une sorte de mer japonaise. Les Américains voient ainsi du jour au lendemain leur route du caoutchouc en provenance de Malaisie et des Indes orientales coupée. Il s’agissait d’une urgence qui exigeait des recherches immédiates sur la fabrication du caoutchouc synthétique. Mais quel pays était, à l’époque, le plus avancé au monde dans ce domaine ? La réponse : l’Allemagne. Et l’auteur se demande à quel endroit de l’Allemagne de telles recherches ont-elles été le plus largement menées ? La réponse, cette fois, est Auschwitz. C'est à Auschwitz, ville de Haute-Silésie (annexée par la Pologne après la guerre), que se trouvait un grand complexe industriel dans lequel les Allemands produisaient du pétrole synthétique et essayaient de mettre en place une production similaire d'une substance en caoutchouc synthétique appelée « buna ». » (un mot composé dérivé de « butadiène » et de « Na », le symbole chimique de l'élément sodium).

C’est alors que Butz a l’audace de conclure que les Américains ont certainement accordé la plus grande attention à Auschwitz, tant pour la fabrication d’huile synthétique que pour les tentatives de fabrication de caoutchouc synthétique. Allant plus loin encore dans son audace, il livre tout un exposé sur la photographie aérienne à des fins de surveillance ou d'espionnage. Il estime que, compte tenu de la qualité des photographies aériennes de l'époque, les services de renseignement américains, dans leur désir de savoir ce qui se passait réellement à Auschwitz, ont dû normalement recourir à cette source d'information en plus de tous les autres renseignements. moyens de collecte à leur disposition. Il ajoute que, jusqu'à présent (1975), ces photographies n'ont pas encore été rendues publiques. Il conclut que si, dans ce camp, en 1942, une abomination avait réellement été déclenchée dépassant toutes les normes de l'horreur, et si un projet aussi extraordinaire qu'un programme industriel d'extermination physique des Juifs d'Europe était réellement mis en œuvre , alors la branche renseignement de l'armée américaine n'aurait pas manqué d'en avoir connaissance. Pour compléter la pensée de l'auteur de l'époque, précisons que ce qu'il dit, ici, de 1942 s'applique  a fortiori  aux années 1943 et 1944. Si, pendant la guerre, les photographies aériennes avaient corroboré la rumeur de l'existence et du fonctionnement de d’énormes « usines à mort », elles auraient forcément été publiées. Si, trente ans après la guerre, ils restent secrets, c'est parce qu'ils ne corroborent pas la rumeur.

En février 1979, près de trois ans après la publication de son livre (qui avait suscité de vives réactions, notamment au sein de la communauté juive américaine), Butz eut la satisfaction de voir  la CIA sortir enfin… des photographies aériennes d'Auschwitz !  [4]  Ces photographies prouvaient qu'Auschwitz n'avait jamais été qu'un ensemble de camps de concentration à côté desquels les Allemands avaient développé un vaste complexe industriel. Les bâtiments des crématoires n’avaient rien de spécial. Ils étaient entourés de pelouses en bon état, soigneusement aménagées et ne montrant aucun signe du piétinement de ces foules de personnes qui, semble-t-il, attendaient régulièrement avant d'entrer dans les structures pour être gazées, puis incinérées. Aucune file d'attente n'était visible à proximité. Il n'y avait pas non plus la moindre montagne de charbon ou de coke qu'il aurait fallu pour incinérer, comme on le prétend, des milliers de victimes par jour. En particulier, deux de ces structures, loin d'être dissimulées, étaient situées juste à côté du terrain de football des internés. Les photographies montraient quand et comment la vaste zone industrielle avait été bombardée par l'aviation alliée et pourquoi les camps eux-mêmes n'avaient pas été visés. Si cette dernière avait été intentionnellement bombardée, les détenus auraient été tués en grand nombre précisément parce qu’ils y étaient « concentrés », et les survivants n’auraient plus eu de dortoirs, de latrines, de douches, de laveries, de cuisines, d’infirmeries ou d’abri. Les crématoires étant détruits, les cadavres seraient restés allongés sur le sol dans une zone où, la nappe phréatique étant très élevée, l'inhumation était impraticable. Le typhus aurait alors doublé son bilan. (On découvrira finalement que les Alliés ont effectué au total trente-deux missions de reconnaissance aérienne au-dessus d'Auschwitz entre le 27 décembre 1943 et le 14 janvier 1945.)

Cette diffusion des photographies aériennes confirme la thèse de Butz, d'autant plus qu'en 1979 les deux auteurs de la publication portant les images les ornaient de flèches pointant vers l'emplacement des « vestiaires » (sic) et des « chambres à gaz » ( sic ). Tout lecteur doté d'un minimum de sens analytique ne pourrait que rire à haute voix d'une telle naïveté ou d'une telle sournoiserie de la part de ces deux hommes de la CIA. Butz avait finalement eu tellement raison que ses adversaires, pour répliquer, en étaient réduits, comme on le voit, à de pures ruses enfantines.

L'art du compact (le conte de l'éléphant invisible)

L'auteur a fait preuve de la même clairvoyance sur bon nombre d'autres sujets. Lors d'une conférence en 1982, il présenta un article dont le texte est reproduit dans la présente édition française  [5] , un vaste exposé dans lequel il énumère une série d'observations simples qui viennent renforcer sa thèse. Mais, en préambule, il a la judicieuse idée d'évoquer, comme précédent dans l'histoire des grandes mystifications, le texte de la « Donation de Constantin », prétendument découvert au IXe siècle  . Il décrit ainsi comment, dans le passé, une énorme fraude, d'une importance capitale pour la papauté, avait finalement été dénoncée en 1456 par l'humaniste Lorenzo Valla dans son livre intitulé Contra donationis, quae Constantini dicitur, privilegium ut falso creditum est  et  ementitum, déclamatio . L'empereur Constantin, promulgateur, en 313 après JC, de l'édit de Milan, n'avait, en réalité, jamais fait don de l'Empire romain à la papauté. Le texte de la donation n’était qu’un faux et, d’ailleurs, tout à fait grossier. Aucune personne sensée ne devrait se laisser prendre à de tels mensonges historiques, mais ils perdurent durablement parce qu'un certain mode de pouvoir ou de société en a besoin ; une fois que ce besoin n’est plus ressenti, ils peuvent disparaître. Butz rappelle par ailleurs que, souvent, l'homme qui s'efforce de dénoncer un tel mensonge accumule une masse d'arguments de valeur disparate alors que quelques arguments précis suffiraient. Après cette longue introduction, il revient au vif du sujet. Il énumère les raisons simples – il y en a huit – pour lesquelles la prétendue extermination des Juifs n’a pas pu avoir lieu. En résumé : si, au milieu de l’Europe, en l’espace de trois ans, les Allemands avaient tué autant de millions de Juifs, un phénomène aussi extraordinaire ne pouvait passer inaperçu. Mais le Vatican n’a pas pris conscience de cet événement effrayant. Le Comité international de la Croix-Rouge ne l'a pas vu. L’opposition clandestine allemande n’en a pas parlé. Les Juifs européens n'avaient aucune information sur le sujet et ne croyaient pas vraiment aux rumeurs vagues, absurdes et cacophoniques qui circulaient ici et là sur une extermination physique aux proportions industrielles. Les Juifs d’outre-mer (États-Unis, Palestine, organisations juives internationales) ne se sont pas comportés comme s’ils accordaient eux-mêmes du crédit aux récits alarmants qu’ils diffusaient, et les gouvernements alliés non plus. C’est ici que Butz insère ce qu’on pourrait appeler sa parabole de l’éléphant miraculeux, qui mérite d’être citée :

Il est exigé que nous croyions que ces « événements de portée géographique continentale, de portée temporelle de trois ans et de victimes de plusieurs millions de personnes », se sont tous produits sans qu’une des parties concernées en ait connaissance. C'est comme me dire que même si je n'ai vu aucun éléphant lorsque j'ai regardé dans mon sous-sol, il était là quand même. De plus, alors que j'étais assis dans mon salon, je n'ai pas remarqué que l'éléphant parvenait à monter à l'étage et à s'ébattre pendant un moment, les escaliers, les ouvertures de portes et les sols concernés étant soudainement devenus miraculeusement compatibles avec de telles activités. Ensuite, l'éléphant s'est précipité dehors dans un quartier commerçant animé en milieu de journée, puis a marché plusieurs kilomètres jusqu'au zoo, mais personne ne l'a remarqué.

En conclusion, si le génocide des Juifs avait eu lieu, au moins huit autorités ou agences n'auraient pas manqué de s'en rendre compte ; aucun d’eux ne l’a remarqué ; ce génocide ne peut donc pas avoir eu lieu. S’obstiner à croire à sa réalité équivaudrait à accorder du crédit aux huit énormités contenues dans le récit de cet éléphant. Une brève histoire qui en dit plus qu’un long discours !

Un livre d'apparence peu engageante

Le canular  a souffert d’imperfections. Pour commencer, la première édition était présentée dans une mise en page peu attrayante. Faute d'argent, il fallut utiliser du papier de mauvaise qualité, la composition trop compacte et les caractères trop petits. La masse de texte paraissait d’autant plus difficile à assimiler qu’il y avait trop peu de sous-titres. Il n'y avait aucun signe ou indication pour guider le lecteur et faciliter sa progression dans la démonstration. Le style manquait de raffinement et le vocabulaire manquait de finesse ; l'auteur, lui, est d'accord, comme on le verra dans sa préface à cette édition française, qui est d'ailleurs la première à comporter des sous-titres en nombre suffisant.

Un auteur trop enclin à l'abstraction ?

Butz qualifie son analyse d’« horizontale » par opposition à l’analyse « verticale » menée par d’autres révisionnistes. Il veut dire, à juste titre, qu'il a tenu l'ensemble du sujet sous son regard tandis que d'autres n'en ont pris en considération que certains aspects. En ce qui concerne, par exemple, la prétendue chambre à gaz nazie, il admet que, dans son livre, cet aspect de « l’Holocauste » n’a pas retenu beaucoup d’attention. Il va jusqu'à dire que ceux que la question intéresse pourraient sauter son livre. En même temps, il n'imagine pas qu'une personne sérieuse puisse s'aventurer dans la polémique des chambres à gaz sans avoir au préalable pris, à travers son livre, une vision générale de l'interprétation révisionniste de « l'Holocauste ».

Cette distinction entre analyse « horizontale » et analyse « verticale » est un peu trop abstraite. Lorsqu'il analysa le type de caoutchouc synthétique que les Allemands essayaient de produire, lorsqu'il nous enseigna la polymérisation et la vulcanisation, lorsqu'il expliqua la combinaison du butadiène et du sodium dans le buna, l'auteur de cette distinction ne se situait alors pas dans le cadre "vertical". » plutôt que « horizontal » ? Ne serait-il pas juste de dire que, dans toute l’ampleur de son livre, qui constitue une attaque globale sans égal, l’auteur mène néanmoins une série d’inspections particulières que l’on peut qualifier de « verticales » ? A l’inverse, le chercheur qui décide d’aborder le vaste sujet de « l’Holocauste » sous le seul angle de la chambre à gaz, avant toute chose, ne travaille-t-il réellement que dans la « verticale » ? Sera-t-il simplement l'analyste d'un aspect particulier ? Ne peut-il pas, lui aussi, avoir, à sa manière, une vision « horizontale » et globale de « l’Holocauste » ? Si j'en juge par mon propre cas, je n'ai connu l'approche globale de notre Américain (1976) qu'après avoir lu Rassinier au début des années soixante et avoir décidé, face à l'immense masse du Grand Mensonge, de l'attaquer par son point le plus vulnérable. angle : celui de la chambre à gaz magique. Pour moi,  The Hoax  n’a pas joué le rôle d’une initiation ; elle n'a eu que la valeur d'une justification providentielle. En observant le colosse qu'est le Grand Mensonge j'ai vite constaté qu'il avait des pieds d'argile, et c'est donc sur ce point faible que j'ai décidé de concentrer mes assauts. Assurément, le spectateur de cette lutte qui, lui, n'a pas vu les pieds d'argile, sera surpris de mon atterrissage incessant de tous mes coups, pour ainsi dire, au ras du sol. Il me trouvera myope. Rien de la sorte. J'avais en effet pris la mesure complète du monstre. D’ailleurs, comment ses dimensions formidables auraient-elles pu m’échapper ? En vérité, discernant ce que je considérais comme son point faible (ces chambres à gaz brumeuses), c'est vers ce point, d'abord, que j'ai réservé mes coups. Celui qui affronte Achille doit, comme Paris, viser le talon.

Mais assez de ces images et comparaisons ! Butz voulait prouver que « le  crime sans précédent » (le génocide) imputé aux vaincus par le vainqueur n’avait pas eu lieu alors que d’autres révisionnistes, choisissant une voie différente, voulaient démontrer que « l’arme du crime sans précédent » (  la chambre à gaz) n’avait pas eu lieu. existait. Si  ce crime  est imaginaire, il s’ensuit qu’il n’est même plus nécessaire d’ajouter que l’  arme  est également imaginaire. Inversement, si  cette arme est imaginaire, le crime  l’est aussi  . Le résultat est identique et seules les méthodes utilisées pour y parvenir ont été différentes.

La puissante intelligence de Butz est peut-être trop abstraite. Le seul camp de concentration qu'il ait jamais visité est celui de Dachau. Au sujet de la prétendue chambre à gaz homicide qui s'y trouvait, il n'a presque rien écrit, sauf que, de l'avis même des accusateurs, cette structure, « déguisée en "salle de douche" », n'était pas achevée et, par conséquent, n'avait pas été achevée. déjà utilisé.

Trop peu d'intérêt pour les contingences matérielles ?

Cette indifférence réelle à l'égard de certaines contingences matérielles (pas toutes !) a été constatée ailleurs. Parmi les arguments essentiels qui peuvent être avancés pour démontrer que les chambres à gaz nazies ne peuvent avoir existé en dehors de l'imagination, il y a, me semble-t-il, celui portant sur l'existence – bien réelle – de chambres à gaz d'exécution dans certains pays  . Pénitenciers américains . Il suffit de voir une chambre à gaz américaine et d'étudier son fonctionnement pour se rendre compte que la prétendue chambre à gaz nazie et la manière dont elle fonctionnerait ne sont que des conjectures. Et Butz est américain. Comment se fait-il qu’il n’ait pas utilisé cet argument ? Pourquoi, comme s'il ne suffisait pas d'arrêter d'examiner les chambres à gaz prétendument « nazies », ne s'est-il informé d'aucune des chambres à gaz présentes dans les prisons de son propre pays ? S'il l'avait fait, il aurait immédiatement réalisé à quel point il était difficile d'exécuter un prisonnier avec du cyanure d'hydrogène (l'ingrédient actif du pesticide Zyklon B) sans se gazer soi-même. Il aurait compris que rien n'est plus dangereux que de pénétrer dans une chambre à gaz américaine après une exécution, et vu que le cadavre gazé est impossible à manipuler sans des précautions drastiques. Il aurait noté que seul un mécanisme sophistiqué peut éviter que le pire n'arrive au médecin et à ses deux assistants qui, en gants et bottes en caoutchouc, et portant des masques équipés de filtres spéciaux, devront pénétrer dans la chambre à gaz et manipuler un corps toujours dangereux. . Il aurait compris que les récits selon lesquels  des membres du Sonderkommando  entraient dans les chambres à gaz « nazies » pour manipuler avec désinvolture, sans masque à gaz, des centaines ou des milliers de cadavres infusés au cyanure étaient grotesques. De même,  les « aveux » de Rudolf Höss à ses gardiens  auraient cédé et, avec eux, un bon nombre d'autres « aveux », « témoignages », « mémoires », « éléments de preuve », « procès » : en bref, toute la base de l'édifice du Grand Mensonge aurait disparu.

Revenant à la « Donation de Constantin », les « révisionnistes » à la manière de Lorenzo Valla avaient cru nécessaire d'avancer une centaine d'arguments pour dénoncer la fraude. Mais un seul argument aurait suffi, quoique si modeste, si risible, si bassement matériel qu'on ose à peine l'évoquer : en effet, une petite pièce de monnaie romaine suffisait pour prouver qu'après Constantin l'Empire romain continuait à avoir à sa tête d'autres empereurs. et pas de papes. En réalité, des amas de monnaie à l'effigie des véritables successeurs de Constantin prouvaient que le texte de la fameuse donation, « découvert » au IXe siècle  , ne pouvait être qu'une fraude. Le plus humble collectionneur de monnaie tenait entre ses mains la preuve, matérielle et irréfutable, qui révélait toute la mystification. Aucune de ces pièces n'était à l'effigie d'un pape ; tous étaient à l'effigie d'un empereur. De même, il suffit aujourd’hui de deux yeux et d’un minimum de connaissances pratiques pour constater que la prétendue chambre à gaz vers laquelle, à Auschwitz, capitale de « l’Holocauste », sont conduits en masse touristes et pèlerins, n’est qu’un village Potemkine d’une station à gaz. chambre. Quant aux autres chambres à gaz prétendument « nazies », soit elles ne sont plus montrées aux visiteurs, soit on nous dit que, laissées inachevées, elles n'ont jamais été utilisées. Aucun historien n'ose plus réaliser un dessin, une maquette ou toute autre représentation de cette arme diabolique. Parfois, Candide s'imagine apercevoir, au loin, la chambre à gaz en question, introuvable ; il s'approche; il disparaît : ce n'était qu'un mirage. La prétendue chambre à gaz « nazie » est, d’une certaine manière, la non-présentation constante de l’historiographie juive. Je dirai donc, pour conclure, que Butz, ne remarquant pas le précieux argument à portée de main, me fait penser dans ce cas à un Lorenzo Valla qui n'a pas vu la monnaie romaine qu'il tenait dans sa main, alors que cette pièce lui permettait pour tuer et même « exagérer » le mensonge historique qu’il cherchait à combattre.

Une « possession pour l’éternité » ?

Le lecteur saura que ces réserves ne diminuent en rien mon estime pour l'œuvre et pour l'homme. Construite solide comme un roc, l’œuvre survivra sans aucun doute à son auteur. Sera-ce ce que Thucydide appelait « une possession pour l’éternité » (κτῆμα ἐς αἰεί –  ktêma es aei ) ? Cela mériterait d’être tel. En plus d’un quart de siècle, aucun historien n’a osé la réfuter. Dans le flot incessant de publications antirévisionnistes, pas un livre, pas un article ne peut contrer l’ouvrage de référence exceptionnel qu’est  Le canular du vingtième siècle  pour l’étude du révisionnisme historique.

Malheureusement, la supercherie à laquelle les révisionnistes se sont attaqués a encore de beaux et de mauvais jours devant elle au XXI e siècle  . Il est difficile de voir comment même un cerveau puissant, ne serait-ce que celui de l’Américain AR Butz, aurait pu se livrer, une fois pour toutes, à une imposture aussi colossale que le prétendu « Holocauste » des Juifs. Ni la volonté des chercheurs ni la qualité de leurs travaux ne peuvent prescrire les événements qui, à eux seuls, détermineront le moment de la fin de cette imposture.

On peut même se demander si une croyance de ce genre prendra fin un jour. Son caractère est de plus en plus religieux. La religion de « l’Holocauste » ou de la « Shoah » tend, parmi les Juifs d’aujourd’hui, à prendre le pas sur la Torah et le Talmud. C'est sacré. Il sert à la fois Dieu, Mammon et le veau d'or, ainsi que la colère éternelle et la soif inextinguible de vengeance des Juifs. La société de consommation et sa quête de profit y sont idéalement adaptées. Ni cette société, ni cette religion ne montrent, pour l’heure, le moindre signe d’affaiblissement.

Vingt-six ans. Il aura fallu vingt-six ans (1976-2002) pour que  Le Canular du XXe siècle  paraisse en français. [6]  Et ce n’est pas faute d’avoir tenté, pendant un quart de siècle, de mettre à la disposition du public francophone l’œuvre magistrale de l’Américain Arthur Robert Butz. À chaque fois, le manque d’argent et de moyens matériels, sans parler des caprices de la répression ambiante, ont fait échouer ces efforts. Aujourd'hui, l'ouvrage nous est enfin paru en français, mais il a fallu le publier à l'étranger. La nouvelle Inquisition est là, scrutant les remparts. « Une insupportable police de la pensée juive » (comme l’appelait feu l’intellectuelle juive Annie Kriegel) est sur ses gardes. Chaque année, avec l'apparition de nouveaux écrits révisionnistes, elle allonge les listes de son  Index Librorum Prohibitorum .

Le révisionnisme historique est décidément la grande aventure intellectuelle de notre époque.

22 octobre 2002

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[1]  Assassins of Memory : essais sur la négation de l'Holocauste , Columbia University Press, New York, 1992, p. 51.
[2]  Les arguments contre l'extermination présumée des Juifs européens.
[3]  Voir Israël Finkelstein, Neil Asher Silberman,  The Bible Unearthed , Simon and Schuster, New York 2001. Si ces deux archéologues ont appliqué la même méthode d'investigation qu'ils ont utilisée dans l'étude des récits bibliques à une analyse de « l'Holocauste », ils se retrouveraient dans un pays de connaissance et feraient les mêmes découvertes, qu'ils pourraient d'ailleurs décrire dans les mêmes termes. L'essayiste français François Brigneau rend compte de certains aspects de leurs travaux dans trois articles publiés dans le  Libre Journal de la France courtoise  (28 septembre, 9 et 19 octobre 2002).
[4]  Dino A. Brugioni et Robert G. Poirier,  L'Holocauste revisité : analyse du complexe d'extermination d'Auschwitz-Birkenau , Central Intelligence Agency, Washington, 19 p.
[5]  « Contexte et perspective dans la controverse sur l'Holocauste ».
[6]  La Mystification du XX e  siècle , La Sfinge, Rome 2002 – 2e édition revue et corrigée, 616 p.,  30 € ; disponible auprès d'Akribeia , 45/3, route de Vourles, 69230 Saint-Genis-Laval, France.

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NOTES de H. Genséric

[a] Comment 2 millions de Juifs déclarés "assassinés" pendant l'Holocauste ont migré et vécu en Russie
-  Holocauste. Le mythe de "L'Holocauste" a été révélé 7 ans avant qu'il n’est sensé se produire, et celui des « 6 millions de morts »a été imposé dans le Talmud !!
-  HOLOCANULAR. Le chiffre des « 6 millions de Juifs tués » est apparu plusieurs décennies avant Hitler
-  Il y a eu plusieurs "holocaustes", dont chacun concerne 6 millions de juifs
-  Les Origines du mythe des Six Millions par Maurice Haas-Colle

[b] Avant et après « l'Holocauste » : effectifs de la population juive en 1933 et 1948
-  HoloCanular. Parmi les "6 millions" de morts juifs, 5,3 millions "survivants" ont été indemnisés !

[c] Shylock est l'un des personnages les plus marquants du Marchand de Venise de William Shakespeare. Il y tient le rôle d'un riche usurier juif, pratiquant des taux déraisonnables et acharné dans le recouvrement de ses créances. Wikipédia

VOIR AUSSI :
-  Un historien israélien : le chiffre des "6 millions de victimes" de l'Holocauste a été annoncé dès 1944, bien avant la fin de la guerre
-  HoloCanular. Le Yad Vashem affirme que ces juifs vivants et donnant des conférences sur "l'Holocauste", ont été assassinés par les nazis
-  L'origine du mythe des chambres à gaz : Déjà en 1916, la propagande alliée accusait l'Allemagne de "gazer" 700.000 Serbes
-  Quelques arguments simples qui jettent un doute sérieux sur l'"holocauste"
-  Quelques mensonges évidents dans la Shoah - Par le professeur R.Dommergue

Hannibal GENSÉRIC

 

4 commentaires:

  1. Pendant la « dernière guerre », la Croix Rouge Internationale visitait régulièrement les camps de travail allemands, pour apporter des colis aux déportés et tenir des statistiques.

    Ces statistiques, que l’on trouvait sur Internet, ont disparu. Je m’en suis aperçu au début de l’année 2020.

    D’après les statistiques sur le camp de travail Auschwitz, il y aurait eu là-bas, environ 240.000 décès de maladies ou de mort naturelle.

    D’autres sources affirment qu’il y avait des fêtes et des mariages de déportés dans ces camps…

    Mais, de toutes façons, l’élimination de 6 millions de personnes est impossible physiquement en si peu de temps et sans chambre étanche spécialisée, avec le Zyklon B. Où auraient évacués les gaz mortels ? Tout le monde, gardiens et prisonniers y seraient passé. Par ailleurs, il est aussi impossible d’incinérer 6 millions de cadavres en si peu de temps avec du bois. Et où seraient passés les énormes tas de cendre ?

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  2. ia, on a été génocidés mais on reste vivre quand même dans les pays qui nous ont massacrés : total engouement de ceux qui stationnent chez leurs propres tortionnaires, bizarre non ?

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  3. on a fait le tour de la question ils se sont tué eux meme les sionistes ont tué le sjuifs assimilés qui ne voulaient pas aller peupler sionistan en palestine et bien sur les chiffres sont exagérés. les nazis étaient des juifs et des idiots utiles allemands

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