lundi 13 novembre 2023

La Russie vient de simuler l’anéantissement des États-Unis

 Et pendant tout ce temps…

Continuons d’observer la partie de Go que mène la Russie contre les États-Unis qui, avec les Occidentaux en général, en sont toujours aux dadas et ne désirent qu’une chose en leur tréfonds de l’être : avoir le pouvoir absolu sur l’Autre, sur le monde entier. On pourrait nommer ce stade psychologique au moins de «crise d’adolescence», en espérant que ça passe, par exemple, par la force des choses.

Le monde antique agonise sous nos yeux.

La Russie qui n’a jamais appartenu à ce monde place ses pions non pour tuer l’adversaire, mais pour gagner contre lui sans mener de combat ou le moins possible (cf. Sun Tzu, «L’art de la guerre»). Au regard des événements dans les relations internationales qui se développent depuis 2008 et la guerre de Crimée, la politique internationale russe est intense et connaît aujourd’hui de nombreux résultats positifs qui permettent dorénavant d’affirmer que :
70-80% du monde préfèrent se diriger vers ce que la Russie aujourd’hui promeut face à l’Occident, c.a.d. la multipolarité et le respect entre les nations.

Ce programme limpide et clair est en train de gagner
contre l’inhumanité des surhommes et trans-hommes occidentaux.

Cuba, le Nicaragua, une partie de l’Amérique latine, l’Afrique centrale, l’Égypte, la Libye, la Syrie et bientôt l’Irak, la Turquie, la Chine, le Vietnam, l’Iran, l’Inde, l’Arabie saoudite… Tous des «amis» et collaborateurs de la Fédération de Russie. Les États-Unis en sont dorénavant à sauver les meubles et tentent de ramener dans leur camp l’Indonésie face à la Chine, objectif quelque peu aujourd’hui de l’ordre du rêve. Nous restons dans le monde schizophrénique.

L’économie russe est en légère croissance et non en récession comme en Europe. Il y a quasi-plein emploi. Le président Poutine est très majoritairement apprécié par la population russe…

La Russie va bientôt en finir avec les ukronazis (et non la population ukrainienne) auxquels se joignent dorénavant, en plus des adolescents, des personnes âgées et des invalides, maintenant les femmes ukrainiennes pour pousser l’horreur à son comble.

En remarque, ce que personne a priori n’évoque, le «génocide» de la population ukrainienne est un des buts recherchés par les parrains occidentaux en cas de défaite face aux forces russes. En effet, pour les parrains occidentaux, des Ukrainiens morts sont des Russes morts.

Rappelons simplement que les forces ukrainiennes sont composées pour l’essentiel de personnes russes passées par les programmes de «rééducation» de type nazi servis par ces mêmes parrains occidentaux experts en la matière depuis au moins décembre 1991 et le premier jour de l’existence d’un État ukrainien autonome indépendant. Depuis le début, il est clair que ce nouvel État est admis dans la mesure où il reste frère de l’État russe qui, d’une certaine façon, s’en décharge après l’expérience soviétique de soixante-dix ans (avant la République socialiste soviétique d’Ukraine, aucun État ukrainien n’a jamais existé1. Il s’agissait d’une région faisant partie de l’empire russe).

Le Russe ukrainien («Ukraine» veut dire en russe les confins occidentaux de l’empire russe, l’Ukraine est, à l’origine, une région de la Russie2 est «déformé» dès le plus jeune âge pour vouloir tuer du Russe.) Aucune idéologie là-dedans, le côté animal de l’homme est poussé à son paroxysme. Certains ukrainiens arrivent à s’extirper des forces nazies de Kiev, par exemple, en se rendant aux forces russes ou en réussissant à s’échapper à l’étranger, pour ceux qui prennent conscience de ce qui se trame réellement sous les ordres de petits nains kiéviens «nazillards» représentés par le clown de bas-étage Vladimir Zelensky.

Et pendant tout ce temps…

Il y a trois jours, la Russie a simulé l’anéantissement des principales cibles stratégiques sur le sol américain avec des sous-marins indétectables au large des côtes américaines !

L’article est paru sur Telegram sur le canal «Nasha /Z/ strana» («Notre / Z / Pays») le 8 novembre 2023 et a été publié sur Yandex.ru (Dzen.ru) le 9 novembre.

*

par Nasha /Z/ strana

D’emblée, nous soulignons que l’anéantissement dont nous allons parler n’est que virtuel et n’a pas mené à de réelles destructions de «cibles stratégiques» aux États-Unis. Au regard des protestations de la porte-parole du président américain, la Russie a «simulé la destruction» par des sous-marins nucléaires au moyen de missiles nucléaires qui «longent les côtes des États-Unis».

Que s’est-il passé au juste ?

Patrouille maritime russe au large des côtes américaines

Les sous-marins nucléaires de la marine militaire russe circulent «en permanence», comme il est indiqué, près des frontières maritimes des États-Unis.

Pour les États-Unis, une telle «activité sous-marine nucléaire» est inacceptable. Ils appellent cela des «convois» et des «patrouilles», formulent de nombreuses protestations et demandent à ce que les sous-marins restent à une «distance de sécurité pour ne pas menacer l’Amérique».

À l’heure actuelle, selon des déclarations énergiques des dirigeants politiques et militaires des États–Unis comme d’habitude indignés, ce ne sont pas moins de dix sous-marins nucléaires de la marine russe qui patrouillent au large des côtes des États-Unis.

Ah mais ça alors ! Les Russes ici ! Comment ont-ils fait ? (©донэллиот.фр)

Le commandement militaire russe confirme indirectement ces données. Ce qui est particulièrement important sont les déclarations hystériques des dirigeants américains qui affirment que tous ces sous-marins sont armés de missiles «Bulava» («Massue»).

Le missile balistique Intercontinental ICBM Bulava

C’est l’un des principaux moyens de destruction utilisés par la flotte sous-marine russe. Selon la classification américaine, le missile est classé parmi les «plus redoutables».

Officieusement, les États-Unis le classent dans la catégorie des missiles impossibles à intercepter (ou impossibles à abattre). Il peut porter des ogives nucléaires. Il a dix ogives séparées (c’est-à-dire qu’il est capable de frapper jusqu’à dix cibles indépendantes et éloignées les unes des autres).

Et un petit Bulava pour la 12, c’est parti ! (©atomic-energy.ru)

Seulement sur la base des déclarations de la partie américaine, la Russie a mené des «lancements électroniques» de missiles Bulava à partir de trois sous-marins nucléaires et a simulé, dixit, «la destruction d’installations militaires stratégiques importantes» sur le territoire américain.

Le «lancement électronique de missiles»

Le terme est généralement employé pour l’aviation stratégique. Il désigne l’ensemble des actions prévues lors de l’exécution d’une frappe de missile, avec un gros «MAIS», à savoir, sans qu’il y ait lancement de missile. En d’autres termes, il s’agit à la fois d’un «entraînement des pilotes dans des conditions extrêmes» et de «jouer avec les nerfs» de l’adversaire. Il n’y a aucune frappe et aucune conséquence irréversible de l’opération.

Cela veut dire que la Russie n’a pas effectué de tir, n’a rien détruit, elle a seulement procédé à une simulation.

De plus, «l’impact» des missiles n’a été étudié que par les États-Unis. La Russie a confirmé les lancements électroniques.

Parlons maintenant un peu plus précisément de «l’impact».

Comment la Maison-Blanche peut-elle juger de ce que nos marins ont fait sous l’eau et, de plus, savoir quelles ont été les cibles choisies pour des missiles indétectables, cela reste un mystère. On a affaire à un nouveau chapitre de la fiction non scientifique occidentale.

Protestation américaine

La porte-parole du président américain, Madame Jean-Pierre, a officiellement protesté.

Karine Jean-Pierre est la porte-parole officielle de l’administration présidentielle américaine. Elle est venue remplacer à ce poste la non moins adorée par tout le monde Jen Psaki, mais la gestion de l’information à la Maison-Blanche n’a pas changé.

Prêtons attention sur le fait que l’organisation de telles actions (que Jean-Pierre appelle «simulation de destruction») est quelque chose de courant pour les flottes de sous-marins transportant des missiles venant de n’importe quel pays. C’est également le cas des États-Unis qui semblent avoir une vue très altérée et une mémoire très courte.

Maintenant, selon sa déclaration, la Russie a fait l’inacceptable. «Étant à une distance critique des côtes américaines, nous avons déclaré à plusieurs reprises la nécessité d’observer une distance de sécurité, les sous-marins nucléaires de la Fédération de Russie ont simulé la destruction de nos installations stratégiques. La Russie n’a pas le droit de le faire».

Karine Jean-Pierre insiste sur la signification des exercices russes, en supposant qu’elle puisse rechercher un «sens» aux choses : la Russie n’a pas le droit de démontrer qu’elle peut anéantir l’Amérique.

C’est fabuleux, n’est-il pas ? Les États-Unis ont tous les droits, la Russie n’a aucun droit. Taisez-vous, les hussards ! Pas un mot sur votre exclusivité suprémaciste !

Concluons, selon notre bonne tradition, par une anecdote

La porte-parole des États-Unis, Karine Jean-Pierre, proteste de nouveau contre la Russie. «Nos services de renseignement ont intercepté des conversations entre le personnel chargé du lancement des missiles russes. Ces derniers ne se contentent pas de tirer des missiles balistiques intercontinentaux Bulava, ils affirment de plus que très bientôt, l’Amérique va voir «arriver des renards polaires blancs» sur son sol». Elle va dire logiquement que les Américains sont extrêmement indignés et qu’en parfait accord avec les écologistes, ils préparent des mesures de représailles.

Hé les Yankees ! Ça y est, je suis chez vous ! Hourra ! (©2-kartinki.ru)

Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du  Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 10  mai 2023 - Le Ministère des affaires étrangères de la

Le ministère des Affaires étrangères russe, par la voix de Maria Zakharova, répond à cette inquiétude : «Nous allons parler avec nos lanceurs de missiles et nous conseillons aux États-Unis de travailler avec un traducteur-interprète professionnel qui sait ce que signifie l’expression «un renard polaire blanc va vous rendre visite».3

Source : Réseau International

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Hannibal GENSÉRIC

 

 

2 commentaires:

  1. Les Russes devraient comprendre une fois pour toute, qu’ils ne sont pas européens , en tout cas, ils ne sont pas acceptés en tant que tel d’u e part ; d’autre part, on est dans une guerre de religion et la Russie n’a pas encore choisie son camp et c’est dommage !!!! Vraiment !

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  2. La Russie a t elle aussi le complexe de l’homme blanc ? Les Russes sont ils asiatiques ou Européens ?? Est ce qu’ils assument leur côté religieux ? La question se posera bientôt de toute façon ! On n’échappe à la réalité….

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