dimanche 5 novembre 2023

L’alliance du sionisme chrétien avec le satanisme

Une fois qu’un système rejette métaphysiquement et catégoriquement la logique, la raison et la documentation historique, ce système finira par embrasser le satanisme, d’une manière ou d’une autre.

Nous condamnons le nettoyage ethnique des Palestiniens par les États-Unis et Israël
280 MILLIARDS DE DOLLARS DE CONTRIBUABLES AMÉRICAINS INVESTIS depuis 1948 dans une opération de nettoyage ethnique et d’occupation américano-israélienne ; 150 Md$ d’« aides » directes et 130 Md$ de contrats « Infraction »

Source : Ambassade d'Israël, Washington, D.C. et Département d'État américain.

--------------------------------------------------------------------

L’ancien officier de la CIA Philip Giraldi a fait une observation intéressante en 2014 qui mérite d’être reprise ici. Il écrivit alors :« Le lien entre les guerres américaines au Moyen-Orient – et leurs guerres en général – avec les formes les plus fondamentalistes du christianisme aux États-Unis est frappant. Les sondages d’opinion suggèrent que plus une personne est religieusement conservatrice, plus elle soutient les guerres à l’étranger ou même ce que beaucoup pourraient qualifier de crimes de guerre. Par exemple, 60 % des évangéliques autoproclamés étaient favorables à la torture de terroristes présumés en 2009. C’est quelque peu déroutant, car le christianisme est, au contraire, une religion de paix qui n’a adopté qu’à contrecœur un concept de « guerre juste » qui a été délibérément et prudemment élaboré pour permettre aux chrétiens – dans des circonstances très limitées de menace imminente – de se battre pour se défendre.

« Certes, certains conservateurs chrétiens que l’on pourrait qualifier d’armageddonistes considèrent les guerres asiatiques menées par l’Amérique comme faisant partie intégrante des événements précurseurs qui mèneront à la seconde venue du Christ, qu’ils attendent avec impatience.  De plus, un de mes amis non interventionnistes, issu d’un milieu religieux conservateur, m’a expliqué comment la contradiction vient en partie du fait que de nombreux chrétiens évangéliques ne s’identifient pratiquement pas au Nouveau Testament.  Bien qu’ils puissent réciter des écritures et des versets provenant de l’Ancien Testament, ils ne connaissent souvent que de manière marginale les nombreux épisodes du Nouveau Testament qui attestent que Jésus vante les vertus du rétablissement de la paix et de l’amour du prochain.  Si c’est vrai, cela signifie que de nombreux évangéliques sont beaucoup plus imprégnés des valeurs du « œil pour œil » ou des Philistins frappants qu’ils ne le sont du Sermon sur la Montagne. »[1] [a]

Giraldi aurait dû lire le récit de Will Durant sur les mouvements judaïsants, dans lequel il déclarait que chaque fois qu’un parti commençait à judaïser, « l’Ancien Testament éclipsait le Nouveau ».[2] Giraldi aurait également dû lire l’évaluation de Heinrich Graetz sur les mouvements judaïsants. Graetz, le père de l'historiographie juive moderne, a noté que : « Chaque fois qu’un parti de la chrétienté s’oppose à l’Église dirigeante, il prend une teinte de l’Ancien Testament, pour ne pas dire de l’esprit juif. » Plus tard, les érudits protestants eux-mêmes ont implicitement admis que tel était le cas.

Par exemple, l'historien protestant Donald M. Lewis souligne que : Le sentiment d’appartenance britannique des évangéliques était en train d’être redéfini avec l’ajout du philosémitisme et du sionisme chrétien comme nouvelles couches de l’identité britannique. La Grande-Bretagne, en tant qu’« Israël protestant », devait protéger et défendre « Israël selon la chair » contre son ancien ennemi persécuteur, le catholicisme romain.

« Cet accent nouveau sur le lien évangélique avec le « peuple ancien de Dieu » était donc une idée dont le moment était venu de justifier les prétentions évangéliques d'être un authentique « christianisme apostolique… Le philosémitisme et le sionisme chrétien sont devenus des aspects clés de la construction identitaire de l'évangélisme britannique dans les années 1830. »[3]

Nous avons soutenu dans le passé que le sionisme chrétien est un autre mouvement subversif qui n’a rien à voir avec les principes du christianisme mais tout à voir avec l’idéologie révolutionnaire juive. Il était inévitable que la Grande-Bretagne et l’Amérique commencent à protéger Israël, quel qu’en soit le prix moral et politique. Comme Lewis le racontera plus tard,

« La Grande-Bretagne, en tant qu’« Israël protestant », devait protéger et défendre « Israël selon la chair » contre l’ancien ennemi persécuteur, le catholicisme romain. »[4]

_____________________________

VT vous met au défi de regarder cette vidéo publiée sur X (anciennement Twitter)

Alors, en supposant que vous ayez une conscience, défendez ce massacre. AVERTISSEMENT : CECI EST EXTRÊMEMENT GRAPHIQUE et montre la mort et le massacre réels (10 mille morts, 30 mille blessés à ce jour). C'est une vraie nouvelle ; ce que les dollars des impôts américains paient réellement ! SEULEMENT POUR ADULTES! Voyez-le par vous-même !

____

Après des siècles de protection de « (Segond Corinthiens 10:18) Voyez les Israélites selon la chair: ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion avec l'autel?», ce même « Israël selon la chair » est devenu le Golem, l’être anthropomorphe juif qui ne peut être retenu par aucune rationalité ni aucun raisonnement moral. Dans ce processus, tout le monde semblait se faire avoir, mais plus particulièrement les Palestiniens.

Comme l’écrit l’écrivain juif John B. Judis de The New Republic et the American Prospect dans son étude Genesis : Truman, American Jews, and the Origins of the Arab/Israeli Conflict, les Sionistes « ont conspiré pour expulser les Arabes d’un pays qui, selon les normes d’autodétermination en vigueur, aurait été le leur. »[5] Dans le processus, « Les sionistes venus en Palestine pour établir un État ont foulé aux pieds les droits des Arabes qui y vivaient déjà. Ce tort n’a jamais été traité ou réparé de manière adéquate, et pour qu’il y ait quoi que ce soit entre les Israéliens et les Arabes, il doit y en avoir un.

« Les sionistes d’Europe, de Palestine et des États-Unis, à l’exception notable d’Ahad Ha’am et de ses protégés, ont refusé de reconnaître qu’un quelconque tort avait eu lieu. Ils ont avancé une rationalisation après l'autre - depuis l'argument de l'ère impériale selon lequel ils apportaient la civilisation aux sauvages jusqu'à l'argument ultérieur selon lequel même si les Juifs n'avaient nulle part où aller autre que la Palestine, les Arabes de Palestine pouvaient vivre confortablement dans n'importe quel pays arabe sans sacrifier leur droit à l'autonomie..
« Ces arguments ont été avancés par les socialistes européens et par les plus éminents libéraux et moralistes américains. Les réactions violentes et parfois insensées des Arabes palestiniens et des États arabes voisins face au tort initial infligé aux Arabes de Palestine ont donné de la crédibilité aux rationalisations sionistes.
« Après la fondation d’Israël, ses partisans ont continué à s’accrocher à toute affirmation susceptible de contrecarrer l’idée selon laquelle les sionistes devaient quelque chose aux Arabes de Palestine.
»
[6]

La défense de Judis en faveur de la liquidation des Palestiniens est assez intéressante. Il écrit:

« Les Juifs d’Israël avaient conquis leur propre monde, mais aux dépens des autres. Bien entendu, l’histoire fonctionne souvent de cette façon. Et si les vaincus disparaissent ou sont relativement faibles et peu nombreux, les vainqueurs peuvent éventuellement oublier le souvenir de ce qu’ils ont fait. Aujourd’hui, peu d’Américains de Géorgie se souviennent ou regrettent d’avoir chassé les paisibles Indiens Cherokee de leurs terres. »[7]

Mais Judis a soulevé quelques points que les sionistes eux-mêmes doivent encore aborder.

« Les Israéliens et leurs partisans ont passé des décennies à essayer de camoufler le côté sombre de leur conquête de la Palestine. Ils se prétendaient victimes des agresseurs arabes palestiniens. Ils liaient le mufti et ses successeurs à Hitler et aux nazis.
« Ils ont insisté sur le fait que les Palestiniens n’existaient pas – une affirmation que les dirigeants jordaniens étaient impatients de réaffirmer. Mais le peuple palestinien n’a pas disparu et a augmenté en nombre, et constitue un rappel vivant que ce qui fut un triomphe pour le sionisme en 1948 a été une catastrophe durable pour les Palestiniens.
»[8]

Une fois de plus, le sionisme chrétien est un mouvement totalement en dehors des principes du christianisme. Par exemple, écoutez le bon révérend John Hagee. Il écrit que Jésus « a étudié la Mishna, le récit écrit des traditions juives orales, à l'âge de dix ans et a fait sa bar-mitsva à treize ans dans le temple. Après quinze ans, il étudia le Talmud, les commentaires rabbiniques sur la loi. »[9] [b]

La seule façon pour Hagee de s’en sortir avec cette absurdité historique est que sa vision sioniste du monde ne lui permet pas de voir l’évidence. La Mishna n’a été écrite que des siècles après la mort de Jésus, et le Talmud a été codifié des siècles plus tard.

Dire que Jésus a été scolarisé dans la Mishna équivaut à dire que Thomas Jefferson a lu My Life de Bill Clinton ou Decision Points de George W. Bush ! Hagee n’a sûrement pas appris cela de l’histoire, mais apparemment des rabbins, car le rabbin le plus populaire d’Amérique, Shmuley Boteach, a fait une déclaration similaire.

Hagee est allé droit au but et a posé le problème sans détour : « les Juifs n'ont pas rejeté Jésus comme Messie ; c'est Jésus qui a rejeté le désir des Juifs de devenir leur Messie. »[10] Hagee a poursuivi :

« Le peuple [juif] voulait qu’il soit leur Messie, mais Jésus a catégoriquement refusé. Les Juifs ne rejetaient pas Jésus comme Messie, c'était Jésus qui refusait d'être le Messie pour les Juifs ! »[11]

C'est déjà assez grave. Mais là encore, c’est typique du sionisme chrétien. Ils ne sont pas capables de construire un argument cohérent parce qu’ils opèrent dans un système qui n’a pas été construit sur la base de la logique, de la raison et d’une étude historique sérieuse. Une fois qu’un système rejette métaphysiquement et catégoriquement la logique, la raison et la documentation historique, ce système finira par adopter le satanisme, d’une manière ou d’une autre.

Il suffit de prêter une attention particulière à certaines des déclarations les plus farfelues que Rich Swier a perpétuées au cours des deux dernières semaines. Malgré mes deux articles traitant des incohérences historiques de ses opinions, Swier reste aussi insensible qu’un taureau enragé, refusant de s’engager dans les arguments substantiels qui lui sont présentés. Converser avec lui semble aussi inutile que parler à un distributeur automatique de billets. Pour fournir davantage de contexte, je pense qu’il est pertinent de publier la dernière conversation que j’ai eue avec lui.

Swier : J'invite quiconque à soumettre mes articles à une évaluation scientifique.

Alexis : Rich Swier est simplement une blague. L’entendre dire qu’il « invite quiconque soumet ses articles à une évaluation scientifique » n’est qu’un autre mensonge. J’ai spécifiquement consacré au moins deux articles à parler des balivernes de Rich, produisant une documentation après l’autre. Il n’a même pas tenté de répondre à un seul point majeur. Il nous dit maintenant qu’il est disposé à soumettre ses articles à une « évaluation scientifique ».

Voici quelque chose à considérer : qui amène les migrants dans une grande partie du monde occidental ? Le chinois? Les Nord-Coréens ? Écoutons l'idéologue Barbara Lerner Specter elle-même :

« Je pense qu’il y a une résurgence de l’antisémitisme parce qu’à l’heure actuelle, l’Europe n’a pas encore appris à être multiculturelle. Et je pense que nous allons participer aux affres de cette transformation qui doit avoir lieu. L’Europe ne sera plus les sociétés monolithiques qu’elle était au siècle dernier. Les Juifs seront au centre de tout cela. C’est une énorme transformation que l’Europe doit accomplir. Ils passent désormais à un mode multiculturel et les Juifs seront mécontents à cause de notre rôle de premier plan. Mais sans ce rôle moteur et sans cette transformation, l’Europe ne survivra pas.»

Swier : Il semble que vous ayez oublié la courtoisie lorsque vous vous adressez aux autres. Utiliser des péjoratifs est en dessous de votre position sur VT. Je ne mens pas et je ne raconte pas de blagues. De quelles preuves historiques ou scientifiques disposez-vous pour contester ce que j’ai écrit ?

Voici quelques liens vers d’autres articles sur mon eMagazine pour votre avis et commentaires.

Professeur de Berkeley : le Hamas et le Hezbollah sont « progressistes » et font partie de la « gauche mondiale »

La clé de la paix au Moyen-Orient est aux mains du peuple iranien

Général de l’armée à la retraite : le Hamas a violé « toutes les lois de la guerre terrestre »

Veuillez analyser ces articles et dites-moi ce que vous en pensez.

Alexis : C’est ironique que vous parliez de « courtoisie commune lorsqu’on s’adresse aux autres ». Il semble que vous ayez oublié que c’est vous qui avez rapidement écrit un commentaire dans un article que j’avais écrit et déclaré sans aucune preuve que c’était des « conneries ». Il semble qu’une déclaration comme « Rich Swier ment » vous reste en travers de la gorge.

Quoi qu’il en soit, cela semble très intéressant lorsque vous dites : « Je ne mens pas et je ne raconte pas de blagues ». Sérieusement? Et vous dites que vous êtes chrétien ? Vous faites honte à d’honnêtes catholiques en perpétuant des choses comme ça. Nous avons observé votre interaction avec Kevin Barrett, au cours de laquelle vous avez déclaré sans relâche que le Hamas avait pour mission de tuer des bébés – des déclarations complètement folles auxquelles seule une personne ayant une idéologie perverse pourrait croire.

De plus, il semble également que vous n’ayez jamais lu attentivement les deux articles que j’ai écrits sur votre quête incessante pour perpétuer les mensonges et les tromperies. Revenez aux articles et voyez ce que j'ai dit. C’est l’une des raisons pour lesquelles je souhaitais un dialogue scientifique, et non une sorte d’expériences personnelles que vous avez pu vivre pendant votre service militaire. Je pensais vraiment que c'était un peu ridicule de votre part de demander encore et encore à Kevin Barrett : « Êtes-vous allé en Israël ? Avez-vous servi dans l'armée ? Encore une fois, qu’est-ce que cela a à voir avec la documentation historique ? Que se passe-t-il si quelqu’un sert dans l’armée depuis plus de 40 ans et arrive à la conclusion opposée ?

C’est une logique simple qui ne nécessite qu’une éducation élémentaire. Et c'est tellement triste qu'une personne titulaire d'un doctorat. pose sans relâche des questions comme celle-ci, même si on vous a fait remarquer à plusieurs reprises que c'était idiot. Et il est vraiment inconcevable de dire que « quelles preuves historiques ou scientifiques… »

Si vous parlez d’Israël, j’ai déjà cité toutes les sources scientifiques et historiques, et vous les avez fuies et avez refusé de vous en occuper.

Maintenant, revenons à votre soi-disant « immigration ». Je viens de vous envoyer une citation de Spectre. Avez-vous traité avec eux ? Avez-vous répondu à ce qu'elle a dit ? Non. Vous faites vraiment honte aux institutions mêmes où vous avez obtenu votre doctorat.

Si vous êtes sérieux à ce sujet, commencez à faire des recherches historiques et scientifiques. Je vous ai déjà signalé quelques sources savantes. Voici une source supplémentaire avec laquelle vous pouvez lutter, et elle est écrite par deux érudits juifs : Le terrorisme juif en Israël (Columbia University Press, 2009). Lorsque vous aurez fini de le lire, parlons-en, car si vous pensez que le Hamas perpétue le terrorisme et qu’Israël ne le fait pas, alors je vous mets au défi de reprendre ce livre. D’ici là, arrêtons de parler de l’idée perverse selon laquelle Israël combat essentiellement le terrorisme.

Swier : Je maintiens mon commentaire connerie sur les soi-disant preuves que vous avez écrites à ce sujet dans votre article.
Les informations étaient erronées et les sources étaient erronées.
Je ne vous ai jamais personnellement attaqué ni injurié.
Vous vous trompez et vous ne le voyez tout simplement pas. Vous justifiez une idéologie centrée sur le nettoyage ethnique de l’Islam et son idéologie terroriste, sa propagande et ses organisations terroristes, par ex. Hamas.
Mes expériences de vie sont ce qui motive ma compréhension de la haine de l’Alliance Rouge/Vert/Arc-en-ciel. Ils créent des mythes selon lesquels l’Islam est pacifique [c] et ce sont les infidèles qui sont responsables de tous leurs problèmes et de leurs échecs. Ils ont massacré des millions d'innocents, le Hamas et les Frères musulmans aussi. Al.
Tout comme les sodomites qui préparent des enfants mineurs à avoir des relations sexuelles, ils vous préparent également à répandre leurs mythes.

Je vous le demande encore une fois, êtes-vous déjà allé en Israël et avez-vous déjà servi votre pays ?
Si ce n’est pas le cas, vous ne savez rien d’autre que ce que les propagandistes vous ont nourri.
J’expose les absurdités incontestées auxquelles vous croyez réellement.

Conclusion

Dans mes articles traitant des opinions de Swier, j’ai spécifiquement abordé la question de savoir pourquoi des questions telles que « Êtes-vous déjà allé en Israël ? » sont totalement hors de propos pour le débat historique. Cependant, Swier continue de soulever ces questions comme s’il était un distributeur automatique de billets. Dans son débat avec Kevin Barrett, que je partage à la fin de cet article, il soulève à nouveau la même question.

Ce qui est intrigant, c'est que lorsque Barrett lui a posé des questions sur l'USS Liberty, la réponse de Swier a été assez choquante : "Est-ce que c'est celui qui a été capturé par les Nord-Coréens ?" Cela est particulièrement déroutant compte tenu des années d'expérience militaire de Swier, et cela soulève des questions sur sa connaissance des récits historiques. C'est pourquoi nous ne pouvons plus aider cet homme.

NOTES

[1] Philip Giraldi, « Old Testament Armed Forces », American Conservateur, 12 février 2014.
[2] Will Durant, L'histoire de la civilisation : la Réforme (New York : Simon & Schuster, 1957), 372.
[3] Donald M. Lewis, Les origines du sionisme chrétien (Cambridge : Cambridge University Press, 2010), 103.
[4] Donald M. Lewis, Les origines du sionisme chrétien (Cambridge : Cambridge University Press, 2010), 103.
[5] John B. Judis, Genesis : Truman, les Juifs américains et les origines du conflit israélo-arabe (New York : Straus et Giroux, 2014), 251.
[6] Ibid., 351-352.
[7] Idem, p. 350.
[8] Idem.
[9] John Hagee, In Defence of Israel (Lake Mary, FL : Strang Company, 2007), 100.
[10] Ibid., 144-145.
[11] John Hagee, Les chrétiens devraient-ils soutenir Israël (San Antonio : Dominion Publishers, 1987), 67-68.

Par Jonas E. Alexis, VT Senior Editor   3 novembre 2023

-----------------------------------------------------------

NOTES de H. Genséric

[a] Le Dieu de la Bible : injuste, jaloux, cruel, raciste, génocidaire

La Bible hébraïque (l'Ancien Testament) se déroule à la fin du deuxième millénaire avant notre ère, tout en ayant été rédigée plus de cinq cents ans plus tard [1]. Mais contrairement aux œuvres d'Homère, la Bible est aujourd'hui vénérée par des milliards de personnes qui y voient la source de leurs valeurs morales. Livre le plus vendu au monde, la Bible a été traduite en trois mille langues et se retrouve sur les tables de chevet des hôtels partout dans le monde. Les juifs orthodoxes l'embrassent de leur châle de prière ; devant les cours de justice américaines, les témoins prêtent serment en posant une main dessus. Même le président la touche lorsqu'il prête serment à son entrée en fonctions. Mais en dépit de toute cette révérence, la Bible n'est qu'une longue célébration de la violence.
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il insuffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant. Et l'Éternel Dieu prit une côte d'Adam, et il en forma une femme. Adam donna à sa femme le nom d'Ève ; car elle a été la mère de tous les vivants. Adam connut Eve, sa femme ; elle conçut et enfanta Caïn. Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua. Avec une population mondiale de quatre habitants au total, cela fait un taux d'homicide de 25%, c'est-à-dire environ mille fois plus élevé que dans les pays occidentaux de nos jours.
À peine les hommes et les femmes ont-ils commencé à croître et se multiplier que Dieu décide qu'ils sont des pécheurs et que le seul châtiment approprié est le génocide. (Dans un sketch de Bill Cosby, un voisin de Noé lui demande pourquoi il construit une arche. Noé lui répond : “Combien de temps crois-tu pouvoir marcher sur l'eau ?”) Lorsque les flots se retirent enfin, Dieu prodigue à Noé une leçon de morale, en l'occurrence le code de la vengeance du sang par le sang : “Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé.”
La figure majeure suivante de la Bible est Abraham, père spirituel des juifs, des chrétiens et des musulmans. Abraham a un neveu du nom de Loth, qui s'établit à Sodome. Comme les habitants de la ville s'adonnent au coït anal et à d'autres péchés comparables, Dieu immole chaque homme, chaque femme, chaque enfant dans une attaque au napalm divine. La femme de Loth, dont le crime est de se retourner pour contempler ce brasier infernal, est également mise à mort.
La destruction de Sodome et Gomorrhe. John Martin (1852)
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sodome
Les valeurs morales d'Abraham sont mises à l'épreuve lorsque Dieu lui ordonne d'emmener son fils Isaac au sommet d'une montagne, de lui lier les mains, de l'égorger et de brûler son corps en guise de sacrifice. Isaac n'est épargné que parce qu'au dernier moment, un ange vient arrêter la main du père. Pendant des millénaires, les lecteurs se sont interrogés pour savoir comment Dieu pouvait insister sur une mise à l'épreuve aussi horrible. Une des interprétations est que Dieu est intervenu non parce qu’Abraham a réussi l'épreuve, mais parce qu'il y a échoué. Or, ce point de vue est anachronique : la vertu cardinale était alors non pas la préservation de la vie humaine, mais l'obéissance à l'autorité divine.
Jacob, fils d'Isaac, a une fille, Dinah, qui est enlevée et violée — apparemment une façon coutumière de faire la cour, dans la mesure où la famille du violeur propose ensuite d'acheter Dinah à sa famille pour en faire la femme de celui-ci. Les frères de Dinah expliquent alors qu'un important principe moral s'y oppose : le violeur n'est pas circoncis. Ils font donc une contre-proposition : si tous les hommes de la ville dont est originaire le violeur se font circoncire, Dinah sera à eux. Profitant du fait que les hommes, le pénis encore sanguinolent, sont diminués par leur circoncision récente, les frères de Dinah envahissent la ville, la pillent et la détruisent, massacrent les hommes et emportent femmes et enfants. Lorsque Jacob s'inquiète du fait que les tribus voisines pourraient se livrer à des représailles, ses fils lui expliquent que le risque en valait la peine : “Pouvions-nous laisser traiter notre sœur comme une prostituée ?” [2] Peu de temps après, ils font de nouveau étalage de leur sens des valeurs familiales en vendant leur frère Joseph comme esclave.
Les descendants de Jacob, les Israélites, finissent par arriver en Égypte et deviennent trop nombreux au goût de Pharaon. Il décide de les réduire en esclavage et ordonne qu'on tue tous les garçons à la naissance. Moïse échappe à l'infanticide de masse et devient plus tard celui qui demandera à Pharaon de laisser partir son peuple. Dieu, dans son omnipotence, aurait pu adoucir le cœur de Pharaon, mais au lieu de cela l'endurcit, ce qui lui donne une raison d'affliger chaque Égyptien de douloureux furoncles et d'autres fléaux, avant de faire mourir tous leurs fils premiers-nés. (Le mot Pessa'h — la Pâque, Passover en anglais — renvoie au fait que l'ange exterminateur est passé au-dessus des maisons abritant des premiers-nés israélites.) À ce massacre, Dieu en fait succéder un autre, en noyant l'armée égyptienne qui s'est lancée à la poursuite des Israélites à travers la mer Rouge.
Les Israélites se rassemblent près du mont Sinaï et écoutent les Dix Commandements, le grand code moral qui proscrit de graver des images et de convoiter le bétail de son voisin, mais donne un blanc-seing à l'esclavage, au viol, à la torture, à la mutilation et au génocide de tribus voisines. Les Israélites s'impatientent en attendant que Moïse revienne avec une version étendue des Tables de la Loi, qui prescrivent la peine de mort pour le blasphème, l'homosexualité, l'adultère, le manque de respect envers les parents et le fait de travailler le jour du shabbat. Pour passer le temps, ils idolâtrent la statue d'un veau, péché passible, vous l'avez deviné, de la peine de mort. Obéissant aux ordres de Dieu, Moïse et son frère Aaron tuent trois mille de leurs compagnons.
Dieu consacre ensuite sept chapitres du Lévitique à instruire les Israélites sur la façon dont il convient de procéder au sacrifice rituel du flot incessant d'animaux qu'il réclame d'eux. Aaron et deux de ses fils préparent l'autel pour la cérémonie, mais les fils se mélangent les pinceaux et utilisent le mauvais encens ; Dieu les punit en les dévorant par le feu.
Quand les Israélites se remettent en marche en direction de la Terre promise, ils tombent sur les Madianites. Obéissant aux ordres de Dieu, ils tuent les hommes, brûlent leur cité, pillent le bétail et enlèvent les femmes et les enfants. Lorsqu'ils reviennent vers Moïse, celui-ci leur reproche, furieux, d'avoir épargné les femmes, dont certaines avaient poussé les Israélites à adorer d'autres dieux. Il intime alors à ses soldats l'ordre de parachever le génocide et de se récompenser en s'appropriant de jeunes et nubiles esclaves sexuelles qu'ils peuvent violer à leur guise : “Maintenant, tuez tout mâle parmi les petits enfants, et tuez toute femme qui a connu un homme en couchant avec lui ; mais laissez en vie pour vous toutes les filles qui n'ont point connu la couche d'un homme” [3].
Dans les chapitres du Deutéronome, Dieu indique aux Israélites la conduite générale à tenir vis-à-vis des cités qui n'acceptent pas leur prééminence : passer tous les mâles au fil de l'épée, mais prendre pour soi les femmes, les enfants, le bétail. Bien sûr, un homme doté d'une nouvelle et ravissante captive se heurte à un problème : étant donné qu'il vient d'assassiner ses parents et ses frères, elle ne se trouve peut-être pas dans les meilleures dispositions amoureuses à son égard. Qu'importe ! Dieu a anticipé ce léger désagrément et propose la solution suivante : son détenteur doit lui raser la tête, lui couper les ongles et l'enfermer dans sa maison durant un mois, le temps qu'elle pleure toutes les larmes de son corps. Ensuite, il peut entrer dans la pièce et la violer.
Pour une liste d'autres ennemis désignés (Hittites, Amorrites, Cananéens, Phérésiens, Héviens et Jébuséens), le génocide doit être total : “Tu ne laisseras en vie rien de ce qui respire ; car tu les détruiras entièrement comme un anathème, [...] comme l'Éternel, ton Dieu, te l'a commandé.” [4]
Josué met en pratique cette injonction lorsqu'il envahit le pays de Canaan et met à sac Jéricho. Après l'effondrement des murs de la ville, ses soldats “détruisirent entièrement, par le tranchant de l'épée, tout ce qui était dans la ville, et homme et femme, et enfant et vieillard, les bœufs, les moutons et les ânes” [5]. Mais ce n'est pas encore assez de terre brûlée : Josué “frappa tout le pays, la montagne, le midi, la plaine et les coteaux, et il en frappa tous les rois ; il ne laissa échapper personne ; et il défit à la façon de l'interdit toutes les personnes vivantes, comme l'Éternel le Dieu d'Israël l'avait commandé” [6].
La phase suivante de l'histoire des israélites est l'ère des juges, c'est-à-dire, en réalité, des chefs de tribu. Le plus célèbre d'entre eux, Samson, assoit sa réputation en tuant trente hommes durant son banquet de mariage, parce qu'il a besoin de leurs habits pour honorer une dette après un pari perdu. Lorsqu'il s'aperçoit, en revenant chercher sa femme, que celle-ci a été donnée à un autre homme par son père, il boute le feu aux cultures des Philistins. Livré ensuite à ces derniers, il parvient à défaire ses liens et en massacre un millier avec une mâchoire d'âne. Lorsqu'il est finalement capturé et qu'on lui crève les yeux, Dieu lui donne la force de perpétrer une attaque-suicide un peu à la manière du 11 Septembre, en faisant s'écrouler un immense temple qui ensevelit les trois mille hommes et femmes qui y sont rassemblés pour une cérémonie rituelle.
Saül, premier roi d'Israël, établit un petit empire, ce qui lui donne l'occasion de régler un vieux contentieux. Quelques siècles plus tôt, les Israélites avaient été harcelés lors de leur exode d'Égypte par les Amalécites, et Dieu leur avait ordonné d'“effacer la mémoire d'Amalec de dessous les cieux”. De fait, lorsque Samuel procède à l'onction de Saül en tant que roi d'Israël, il lui rappelle l'instruction divine : “Va maintenant, frappe Amalec, et détruisez entièrement tout ce qui lui appartient : tu ne l'épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes [7]. Saül exécute l'ordre, mais Samuel est furieux d'apprendre que Saül a épargné le roi des Amalécites, Agag. Alors, “Samuel mit Agag en pièces devant l'Éternel”.
Saül finit par être renversé par son gendre David, qui incorpore les tribus du royaume de Juda au sud, conquiert Jérusalem et en fait la capitale d'un royaume qui durera quatre siècles. Il allait être célébré par des récits, chants et sculptures, et l'étoile à six branches qui porte son nom symbolise son peuple depuis trois mille ans. Les chrétiens eux aussi allaient le vénérer en tant que préfigurateur du Christ.
Mais dans la Bible des Hébreux, David n'est pas uniquement le “doux chantre d'Israël”, le poète subtil qui joue de la harpe et compose des psaumes. Après s'être fait un nom en tuant Goliath, David recrute un gang de guérilléros, soulage certains de ses compatriotes de leurs richesses à la pointe de l'épée et guerroie en tant que mercenaire aux côtés des Philistins. Ces exploits excitent la jalousie de Saül : à sa cour, les femmes chantent “Saül a tué ses milliers, et David, ses dizaines de milliers”. Saul ourdit un complot pour le tuer [8]. David en réchappe de justesse avant de se livrer avec succès à un coup d'État.
Lorsque David devient roi, il reste fidèle à sa réputation, acquise de haute lutte, de ne pas hésiter à massacrer par dizaines de milliers. Après avoir envoyé son général Joab “ravager le pays des fils d'Ammon”, David “fit sortir les habitants, et il les mit en pièces avec des scies, des herses de fer et des haches” [9]. Il parvient finalement à faire quelque chose que Dieu ne cautionne pas moralement : il ordonne qu'on procède à un recensement de la population. Afin de punir David pour ce faux pas, Dieu tue soixante-dix mille de ses sujets.
Au sein de la famille royale, sexe et violence sont indissociables. Un jour, en se promenant sur les toits de son palais, David aperçoit une femme nue, Bethsabée, et se rince l’œil. Il faut dire que ce qu'il voit lui plaît beaucoup ! Il s'empresse alors d'envoyer le mari de celle-ci se faire tuer au combat et ajoute la belle à son harem. Plus tard, le fils aîné de David viole sa propre demi-sœur, avant d'être tué en guise de vengeance par son frère cadet. Le redresseur de torts, Absalon, lève une armée et tente d'usurper le trône de David en couchant avec dix de ses concubines. (Comme d'habitude, rien n'est dit de la façon dont les concubines ont vécu cet épisode.). Alors qu'Absalon fuit les troupes de David, ses cheveux s'emmêlent dans un arbre, et un général de David en profite pour percer son cœur de trois lances. Or, cela ne met pas fin aux querelles familiales. Bethsabée profite du grand âge du roi David pour le convaincre d'adouber leur fils Salomon comme successeur sur le trône. Lorsque l'héritier légitime, Adonias, le fils survivant le plus âgé de David, manifeste son désaccord, Salomon le fait tuer. [...]
La Bible dépeint un monde qui, vu par des yeux modernes, est d'une sauvagerie stupéfiante. Les gens réduisent en esclavage, violent, assassinent des membres de leur famille proche. Les chefs de guerre massacrent des civils de façon indiscriminée, y compris des enfants. Les femmes sont achetées, vendues, enlevées comme objets sexuels. Quant à Jéhovah, il torture et massacre hommes et femmes par centaines de milliers pour simple désobéissance ou même sans aucune raison. Ces atrocités ne sont ni des cas isolés ni des mystères. Elles impliquent toutes les principales figures de l'Ancien Testament, celles que les enfants dessinent au crayon de couleur à l'École du dimanche. Et elles se prolongent tel un fil rouge à travers les millénaires, d'Adam et Eve à Salomon et au-delà, en passant par Noé, les patriarches, Moïse, Josué, les Juges, Saul et David. Selon l'exégète biblique Raymund Schwager, la Bible des Hébreux “contient plus de six cents passages explicitement consacrés à des pays, à des rois ou à des individus qui en attaquent, en détruisent ou en massacrent d'autres. [...] En plus du millier de versets où Jéhovah lui-même apparaît comme l'administrateur direct de châtiments violents, et des nombreuses occurrences où le Seigneur livre le criminel au glaive de ses punisseurs, on recense plus de cent autres passages où Jéhovah donne l'ordre catégorique de tuer autrui” [10]. [...]

[1] Kugel, J.L. (2007) How to read the Bible. Free Press. La Bible expliquée à mes contemporains. Bayard, 2010.
[2] Genèse 34 : 25-31
[3] Nombres 31
[4] Deutéronome 20 : 16-17
[5] Josué 6
[6] Josué 10 : 40
[7]1 Samuel 15 : 3
[8]1 Samuel 18 : 7
[9]1 Chroniques 20 : 1-3
[10] Schwager, R. (2010) Avons-nous besoin d’un bouc émissaire ? Violence et rédemption dans la Bible. Trad., Flammarion.

-  L’Ancien Testament et le génocide
-  Israël a-t-il génocidé les empires de l’âge de bronze ?

[b] L'Amérique gouvernée par le Talmud: est-ce une bonne chose ?
-  LE TALMUD révélé. Une littérature de la haine raciste. 1. Introduction La Torah et le Talmud
-   LE TALMUD révélé. 2. La haine raciste envers les non-juifs et envers Jésus et Marie
-  LE TALMUD révélé. 3è partie. Les non-juifs ne sont pas humains, génocides, racisme, pédophilie, zoophilie,...
-   Le Talmud révélé. Voici comment les juifs doivent traiter les Goyim
-   FACEBOOK supprime "Jésus" considéré comme "discours de haine"
-  Covid-Arnaque. La crise sanitaire gérée par le Talmud
-  Le mythe d'une tradition « judéo-chrétienne »

[c] La Bible contient plus de violence que le Coran
-  Une analyse poussée montre que l’Ancien Testament était plus violent que le Nouveau Testament et deux fois plus violent que le Coran.

Hannibal Genséric

8 commentaires:

  1. J'aimerai ajouter ceci : Mauro Biglino un universitaire linguiste italien avait été chargé par la maison d'édition du Vatican de traduire mot à mot (en s'interdisant toute interprétation) l'ancien testament hébreu. Il traduisit donc la plus ancienne version écrite connue, venant du 8eme ou 9eme siècle du coté de la Kazharie. Il fut stupéfait : ce texte n'a jamais fait état de Dieu et d'anges, seulement d'êtres de chair et de sang disposant apparemment de technologie avancée, et traitant les humains comme du bétail à leur service. Ces êtres semblent avoir été des psychopathes, ennemis les uns des autres, et Yahve l'un d'eux, particulièrement violent et haineux. Jésus Christ par contre, a parlé de Dieu, la source de tout, et que pour s'en rapprocher et connaître une vie meilleure, l'amour est le seul chemin.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. https://numidia-liberum.blogspot.com/2023/10/les-dieux-sopposent-au-peuple-elu.html:

      "Peuple élu" ? La bible n'est pas un livre sacré
      La révélation de la plus grande supercherie de l'histoire . Il faut réécrire l'histoire de l'humanité de Mauro Biglino (Auteur)
      Il n'existe aucune divinité, tel qu'on l'entend au sens spirituel, dans l'Ancien Testament. La Bible, en particulier, ne parle ni de Dieu ni d'un culte qui lui serait dédié. C'est la raison pour laquelle j'ai intitulé cet ouvrage La Bible n'est pas un livre sacré ! Mais qui donc est intervenu au fil des siècles pour interpoler le Livre ? Sommes-nous tous victimes d'une immense supercherie ? Vous allez découvrir bien des révélations surprenantes, à commencer par ces vérités toutes simples :
      • La Bible que nous connaissons n'est qu'une version des multiples textes bibliques retrouvés.
      • Nous ignorons qui l'a écrite et à quelle époque.
      • « On » nous a soigneusement caché la vraie nature de l'« Arbre de vie ».
      • Nous autres humains sommes des organismes génétiquement modifiés.
      Résumé
      Spécialiste de langues anciennes et de l'histoire des religions, Mauro Biglino a été traducteur de l'hébreu ancien pour le compte des Edizioni San Paolo, l'éditeur de prédilection du Vatican. Sa coopération avec cette maison d'édition a pris fin à partir du moment où il a commencé à publier des ouvrages à propos de ses étonnantes découvertes, nées de trente ans d'analyse des textes sacrés judéo-chrétiens.
      Fort de son point de vue de linguiste chevronné, il emboîte résolument le pas à des auteurs comme Erich von Dâniken, Zecharia Sitchin, Anton Parks et quelques autres, pour émettre des hypothèses fort documentées qui balayent mille ans d'interprétations diverses des textes de l'Ancien Testament. Le récit de la création de l'homme serait-il celui de la combinaison de deux ADN ? Se pourrait-il qu'il ne soit point question de monothéisme dans l'Ancien Testament ? Les Hébreux furent-ils le seul « peuple élu » ? Satan et Lucifer ne seraient-ils qu'une invention ? Et bien d'autres questions que notre auteur ose poser en s'appuyant sur des démonstrations à ce point troublantes qu'elles nous font résolument porter un autre regard sur le Livre le plus lu de tous les temps...
      Il est important d'insister sur le fait que M Biglino, contrairement à des prédécesseurs comme Erich von Däniken et Zecharia Sitchin, ou des auteurs parallèles comme Anton Parks, s'est longtemps trouvé à travailler au Vatican même, du fait de son importante formation universitaire (n'est pas, ou ne s'improvise pas spécialiste de l'hébreu ancien et autres langues anciennes qui veut !). Il est ainsi plus dans la ligne d'un insider directement au contact de la version officielle, qui s'est tout à coup complètement "retourné" tellement les choses lui sont parues évidentes de son point de vue de traducteur expérimenté.

      Supprimer
    2. Bonjour Hannibal,

      Il y a plusieurs interprétations de la bible et pas que de la bible, celle de certains gnostiques risque d'en étonner plus d'un, voire même
      de choquer les religieux, les non-religieux et les athées, j'insiste sur le mot 'certains'. La fiction peut
      aller se rhabiller,
      cordialement.

      Supprimer
    3. Voici un personnage des plus intéressants, Marcion dit du Pont ou de Sinope (né à Sinope vers 85, mort vers 160). C'est est un acteur singulier du christianisme ancien de la fin du Ier et de la première moitié du IIe siècle. Se fondant uniquement sur l’Écriture, il développe sa doctrine qui rompt avec la tradition juive : du contraste absolu qu'il décèle entre la Loi juive et l'Évangile, il conclut à l'existence de deux principes divins — Dieu de colère de la Bible hébraïque et Dieu d'amour de l'Évangile — dont celui des textes chrétiens est le Dieu suprême. Celui-ci est le père de Jésus-Christ qui est venu pour abroger la Bible hébraïque et le culte de son démiurge. Pour Marcion, Jésus n'est pas le messie attendu par les Juifs, ni né de la Vierge Marie : il est apparu à la quinzième année du règne de Tibère sans avoir connu ni naissance ni croissance et sauve l'homme en le rachetant par sa mort.
      En outre, Marcion est vraisemblablement le premier à donner au mot εὐαγγέλιον (euangélion, « bonne nouvelle ») un sens littéraire et à élaborer un « canon » de l’Écriture dont il écarte la Torah et tout ce qui, dans la littérature néotestamentaire, porte la marque du judaïsme, proposant un texte résumé à l'Évangile selon Luc et dix des treize épîtres attribuées à Paul.
      En rupture avec la communauté chrétienne de Rome, il fonde sa propre Église à l'organisation solide et concurrente, ce qui lui vaut d'être considéré par la suite comme l'un des premiers hérésiarques par les auteurs de la « Grande Église ». Le marcionisme se développe essentiellement en Orient, en Mésopotamie et en Perse mais aussi en Occident et non sans connaître des dissidences. Persécutées au cours du IVe siècle, les communautés marcionites disparaissent définitivement au cours du Ve siècle.
      Pour ceux qui voudraient lire l'article consacré à Marcion, allez sur la page Wikipédia.
      Conclusions: l’Église n'a pas su ou/et n'a pas voulu suivre les conseils éclairés de Marcion. Je connais assez bien le milieux "évangélique" protestant", j'en fis un jour parti jusqu'à ce que je m'en éloigna à grandes enjambées. Leur position biblique totalement littéraliste me fit plus d'une fois hérisser et, surtout, leur totale soumission aux écritures vétérotestamentaires.
      Que n'ont-ils pris, un jour, la peine de lire les arguments pertinents et éclairés des anciens et premiers chrétiens contestataires de Écrits de la Torah!

      Supprimer
  2. Savez-vous pourquoi la véritable raison de l'incursion de l'armée israélienne dans Gaza n'est pas l'éradication du Hamas ?

    Car une fois le Hamas éradiqué, seule l'Autorité Palestinienne pourra représenter le peuple Palestinien.

    Et cela n'est évidemment pas du tout dans l'intérêt d'US'Rael.

    Donc la vérité est ailleurs.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A moins que satanyahou ait prévu de "nettoyer la Palestine", après. Des éléments laissent supposer ça.

      Supprimer
  3. La guerre contre gaza profite à Poutine maintenant il est dur de remporter la moitié de l Ukraine

    RépondreSupprimer
  4. C'est curieux, pour ne pas dire habituel, que dès qu'il y a incompréhension de phénomènes liés aux grands mouvements humains, beaucoup se tourne vers l'irrationnel religieux dogmatique. Comme si l'on pouvait y retrouver la raison profonde des errements de l'humanité.
    Peine perdue : ce n'est pas en délirant sur d'anciennes écritures que l'on va trouver l'explication du désordre actuel, ni surtout une solution. La réalité qui nous entoure est beaucoup plus prosaïque.

    RépondreSupprimer

Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.