Décès du président iranien : accident ou attentat ?

La télévision iranienne suspend ses émissions et diffuse le Coran en prévision d'une annonce importante concernant l'incident de l'avion présidentiel.

Accident ou attentat ?

Nous recevons toujours des rapports contradictoires quant à savoir si l'hélicoptère écrasé a été retrouvé ou non. Fortes pluies et brouillard dense dans la zone montagneuse où l'hélicoptère serait tombé. La visibilité serait « inférieure à 5 mètres ».

Des sources de l'armée iranienne affirment avoir brièvement reçu des signaux de localisation de l'hélicoptère et du téléphone satellite du président, mais maintenant, m'a-t-on dit, ces signaux ont disparu.

La Russie envoie sur place des avions spéciaux et des équipes d'escalade qualifiées.

L’Iran a demandé l’aide de la Turquie, et la Turquie a approuvé cette demande ; envoyer des avions spéciaux et des équipes d'escalade.

19 h 59 HAE – DERNIÈRES NOUVELLES :

Les renseignements iraniens et les forces spéciales ont perquisitionné l'ambassade de l'Inde suite à des informations selon lesquelles l'Inde aurait agi contre l'hélicoptère du président iranien, au nom d'Israël.

plus:

Les services de renseignement iraniens seraient à la recherche d'un ressortissant indien  repéré près de l'hélicoptère quelques heures seulement avant l'arraisonnement du président Raïssi.

REMARQUE : les rapports indiquent que la température près de l'endroit où l'hélicoptère du président iranien s'est apparemment écrasé a chuté à environ 6°C. Si l'accident n'a pas tué les personnes à bord, l'exposition peut certainement les tuer .

Hal Turner Monde 19 mai 2024 

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Le président iranien était en début de journée à la frontière
avec l'Azerbaïdjan pour l'inauguration d'un barrage
avec son homologue azerbaïdjanais.

Le président iranien Ebrahim Raïssi et le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian sont morts dans un accident d'hélicoptère dans la province de l'Azerbaïdjan oriental, au nord-ouest du pays.

L'hélicoptère transportant le président Raïssi et sa délégation s'est écrasé dimanche dans la forêt de Dizmar, nichée entre les villes de Varzaqan et Jolfa, dans la province de l'Azerbaïdjan oriental.

Il transportait Raïssi, Amir-Abdollahian, le gouverneur de l'Azerbaïdjan oriental Malek Rahmati, le chef des prières du vendredi de la ville de Tabriz, Seyyed Mohammad Ali Al-e Hashem et un membre de l'équipe de gardes du corps du président, Mahdi Mousavi. Le pilote, le copilote et l’équipage de l’hélicoptère se trouvaient également à bord de l’hélicoptère et sont décédés.

Le président Raïssi et la délégation qui l'accompagnait revenaient d'une cérémonie d'inauguration d'un barrage sur la rivière Aras avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.

Suite à l'annonce du martyre de Raïssi et de son équipe, le cabinet a tenu une session d'urgence dirigée par le vice-président Mohammad Mokhber.

lundi 20 mai 2024

Source : Presstv.ir

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Commentaires

Le contexte :

• Les tenants de la ligne dure du régime ont appelé les Iraniens à prier pour Ibrahim Raïssi, alors que celui-ci est proche du guide suprême Ali Khamenei, et était considéré par beaucoup comme un successeur potentiel au leader de 85 ans.

• Le président iranien avait rencontré plus tôt dans la journée son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev, pour inaugurer un barrage dans la région frontalière. Bakou est un grand allié d’Israël, qui lui fournit la majorité de ses armes en échange de gaz, et d’un accès à l’Iran voisin, selon certains analystes.

• Malgré les conditions météorologiques difficiles, nombreux sont ceux qui ont soulevé la question d’une implication de l’État hébreu dans cet accident, alors que la guerre à Gaza est dans son huitième mois et que « l’axe de la résistance » mené par Téhéran reste actif sur différents fronts. La télévision d’État a déclaré dimanche soir que l’accident était dû à de mauvaises conditions météorologiques.

• Le 13 avril, la République islamique a même lancé pour la première fois une attaque directe sur Israël, en riposte à une frappe de l’État hébreu sur son annexe consulaire à Damas. Une armada sans précédent de plus de trois cents projectiles, dont des missiles balistiques et de croisière.

• Élu en 2021, Ibrahim Raïssi représente l’aile dure du régime. C’est sous sa présidence que la répression du mouvement « Femme, vie, liberté » s’est en outre organisée dès septembre 2022 suite à la mort de Mahsa Amini. L'Occident a tout fait pour en faire une tentative de "changement de régime". Mais ce fut un bide.

Les enjeux :

• Ibrahim Raïssi est perçu comme un successeur potentiel au guide suprême, aux côtés du fils de ce dernier. Un choix théoriquement laissé à l’Assemblée des experts réélue en mars dernier et qui représente une ligne très conservatrice, alors que l’ancien président Hassan Rouhani avait été empêché de se présenter à sa réélection pour cette institution. Si la question n’était pas encore tranchée, la mort potentielle du chef de l’État soulève aussi l’éventualité d’une nouvelle élection présidentielle – le vice-président assurant l’intérim le temps qu’un nouveau scrutin soit organisé dans les 50 jours.

• L’Azerbaïdjan et l’Iran avaient entamé des initiatives laissant présager un rapprochement pragmatique ces derniers mois, suite à la guerre éclair du Haut-Karabakh en septembre dernier, qui a permis à Bakou de reprendre ce territoire à majorité arménienne. Alors que les relations ont souvent été tendues entre les deux voisins, Téhéran pourrait revenir sur ces mesures de détente s’il s’avérait que cet accident d’hélicoptère était en réalité une opération terroriste préméditée et que l’Azerbaïdjan y aurait joué un rôle quelconque.

• Une telle hypothèse, si elle était prouvée, pourrait surtout remettre en question les discussions indirectes en cours entre l’Iran et les États-Unis pour éviter un embrasement régional suite au génocide en cours à Gaza. Récemment, l’Iran a en outre fait savoir, par la voix d’un conseiller du guide suprême, que le pays pourrait revoir sa doctrine nucléaire – dont la portée actuelle est uniquement civile – si la République islamique devait faire face à un « risque existentiel ».

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Comme lors du brasier de Notre Dame de Paris [1] , des rabbins expriment leur joie.  En voici des exemples donnés par le JERUSALEM POST  :

« Justice divine ? » : des rabbins affirment que le crash d'un hélicoptère est la punition de Dieu pour l'Iranien Raïssi

Suite à l'« atterrissage brutal » d'urgence de l'hélicoptère du président iranien Ebrahim Raisi dimanche dans des conditions brumeuses dans le nord-ouest de l'Iran, divers rabbins israéliens ont publiquement réagi avec des remarques suggérant une intervention divine, reflétant des vues spirituelles et conflictuelles profondément ancrées.

Le rabbin Meir Abutbul a clairement qualifié Raïssi de « bourreau de Téhéran » et l'a condamné dans un message sur Facebook pour son antagonisme envers Israël et le peuple juif.

Affirmation que le crash de l'hélicoptère est une punition divine

"Ce chien voulait pendre les Juifs, alors Dieu l'a dispersé dans un accident d'hélicoptère, lui et tout son équipage haineux envers Israël", a écrit Abutbul, suggérant que l'accident était une forme de punition divine.

De même, le rabbin Nir Ben Artzi, connu pour son intérêt pour la Kabbale, a lié l'événement au mécontentement divin. Dans sa publication sur Facebook, Ben Artzi a averti : « Ayez pitié de vous-mêmes, Dieu a dit que ça suffit, vous l'avez mis en colère », indiquant que l'incident était le résultat d'une rétribution spirituelle pour les actions entreprises par Raïssi et son administration.

Comparaison de Raïssi à Haman

En plus de ces voix, le rabbin Yitzchak Batzri a également partagé ses réflexions sur les réseaux sociaux, comparant Raïssi au méchant biblique Haman.

"Haman le méchant a été blessé dans un accident d'hélicoptère", a écrit Batzri sur Facebook, faisant référence au reportage de l'agence de presse iranienne Tasnim sur l'accident survenu dans la région de l'Azerbaïdjan oriental.

Il a conclu son message par un verset biblique : « Rendons grâce au Seigneur car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours » et a prolongé sa bénédiction pour la semaine, invitant ses disciples à commenter et à engager une discussion plus approfondie.

[1] Un "grand" politicien israélien se réjouit de l’incendie de Notre-Dame
-  Notre Dame. Quand Dieu est qualifié de "pyromane paresseux"
-  Un "grand" rabbin israélien : Le feu à Notre-Dame est un châtiment divin
-  Notre Dame: Le brasier de la haine rabbinique
-  La Clé du Mystère (Partie 3). Société juive de Paris : "Pour asservir les chrétiens, il faut détruire l’église catholique"

 Hannibal Genséric