lundi 29 décembre 2014

PLAN SECRET : Un « deuxième Israël » en Ukraine

J’ai toujours été persuadé que tout le remue-ménage autour du Caucase et les troubles en Ukraine étaient directement liés au problème israélo-palestinien. La conquête coloniale de la Palestine est dans l’impasse, et le sionisme se cherche des solutions alternatives cachées sous d’épaisses couches de conflits géopolitiques, idéologiques ou énergétiques. Il se pourrait même que certains dirigeants arabes comme le roi d’Arabie Saoudite soient dans le coup ou le pressentent.

Le rôle joué par les personnalités juives et l’État d’Israël dans la crise ukrainienne n’est pas passé inaperçu, sachant que cette communauté représente moins d’un pour cent de l’ensemble de la population. Cependant, l’administration Netanyahou a en sa possession un rapport confidentiel confirmant que les juifs ashkénazes ne sont pas originaires du Levant, mais sont les descendants des Khazars, ce peuple mal connu fondateur d’un empire juif au dixième siècle sur les rives de la mer Noire. Ceci explique pourquoi certains sionistes voient en l’Ukraine un possible second Israël


Le Times of Israel, journal israélien indépendant dont le comité de rédaction compte des anciens journalistes du quotidien Ha’aretz, a publié un papier passionnant qui n’a pourtant pas fait grand bruit. L’article en provenance de Jérusalem et Zhitomir, daté du 16 mars 2014 et écris par Hirsh Ostropoler et I. Z. Grosser-Spass, correspondants russes et ukrainiens du journal, fait mention d’un rapport confidentiel remis au gouvernement israélien [1]. Ce rapport, établi par un comité d’experts en histoire juive et reposant sur des sources universitaires, parvient à la conclusion que les juifs européens descendent en réalité des Khazars, peuple guerrier d’origine mongole et tatare ayant dominé l’Ukraine et la Russie méridionale et s’étant converti en masse au judaïsme au VIIIè siècle.

Les sionistes prétendent depuis longtemps que la terre revendiquée d’Israël revient de droit au peuple juif, que les conquêtes successives de différents empires ont évincé et dispersé, ce que l’on a appelé la diaspora. Apporter la preuve que les ashkénazes, qui forment l’essentiel de la population israélienne, ne sont pas historiquement liés à la Palestine remettrait en question le principe même d’Israël comme étant la patrie millénaire du peuple juif.

Les journalistes israéliens ont souligné que toute discussion entre Khazars et l’État d’Israël avait toujours été méprisée par les responsables israéliens. Ils citent ainsi le Premier ministre Golda Meir, qui aurait déclaré : « Khazar, Schmazar. Il n’y a pas de peuple khazar. Je ne connais pas de Khazars à Kiev. Ni à Milwaukee. Montrez-les moi, ces Khazars dont vous parlez. » Les preuves génétiques d’une population khazare migrante venue d’Europe et qui revendique aujourd’hui des origines ancestrales en Palestine disqualifient sérieusement les prétentions sionistes sur cette terre.

L’établissement du fait que les juifs d’Europe centrale et d’Europe de l’est n’ont pas de légitimité historique en ce qui concerne leurs revendications sur la Palestine a créé bien des remous en Israël et ailleurs. La Knesset se prépare à voter une loi présentée par le gouvernement faisant d’Israël une « nation » juive. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, après avoir lu le rapport confidentiel au sujet des Khazars, a déclaré qu’Israël était « l’État nation du peuple juif. » Les prétentions ashkénazes en Israël étant diminuées, pour ne pas dire plus, Netanyahou, ses amis du Likoud, ses alliés du parti orthodoxe juif comme les colons de Cisjordanie n’ont pas d’autre choix que de jouer la carte de la revendication nationaliste, non seulement pour Israël, mais aussi pour la Cisjordanie (ou « Judée-Samarie », comme l’appelle les nationalistes juifs).

Toutefois, certains juifs, en Israël comme ailleurs, ne souhaitent pas prendre de risques. Une des raisons principales pour qu’Ihor Kolomoïsky —le richissime magnat juif ukrainien et gouverneur de la province de Dnipropetrovsk, qui est aussi citoyen israélien et chypriote— dépense des dizaines de millions de dollars pour recruter des nationalistes ukrainiens de droite et des néo-nazis venus d’ailleurs en Europe pour combattre la majorité russophone de la région du Donbass en Ukraine orientale, c’est la peur de voir capoter le projet de transformation de l’Ukraine en « Israël-bis ». Les mesures de protection prises par la Russie vis-à-vis de la région du Donbass, tout comme son intégration à la Crimée par voie référendaire (cette région étant convoitée par les nationalistes khazars juifs renaissants) menacent la transformation de l’Ukraine en deuxième patrie pour les juifs ashkénazes qui, déjà, s’inquiètent au sujet de leur emprise sur la terre d’Israël.

1-5062-0ea16Le papier retentissant du Times of Israel à propos des origines khazares des juifs ashkénazes a aussi mis en lumière qu’Israël, ayant conscience qu’un État palestinien est inévitable compte tenu des pressions européennes en ce sens, se prépare à déplacer ses colons ashkénazes de Cisjordanie en Ukraine. La recherche de pointe dans le domaine de la génétique en Israël a permis d’établir un lien direct entre les ashkénazes d’Israël et les Khazars qui se sont jadis dispersés en Europe de l’est et en Europe centrale après la conquête de l’empire khazar par la Russie au XIè siècle.
Les Israéliens et leurs alliés sionistes du monde entier ont toujours accusés les tenants du lien génétique entre ashkénazes et Khazars d’antisémitisme primaire. Cependant, les éléments de recherche génétique contenus dans le rapport confidentiel israélien ne font que confirmer ce qu’avait révélé l’historien juif Shlomo Sand dans son livre Comment le peuple juif fut inventé. Le concept de descendance khazare, lui, avait été pour la première fois évoquée en 1976 par l’historien hongrois Arthur Koestler dans son livre La Treizième tribu.

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Les journalistes du Times of Israel relayent les révélations d’un assistant anonyme de Netanyahou au sujet des projets d’émigration israélienne vers l’Ukraine. « Nous avons d’abord pensé que reconnaître être des Khazars serait une façon pour nous de contrer l’inflexibilité d’Abbas (le président de l’autorité palestinienne) sur l’impossibilité d’une présence juive dans un État palestinien. Nous tentions sans doute ce faisant de nous raccrocher à ce que nous pouvions. Mais son incapacité à accepter la chose nous a poussés à chercher des solutions plus ingénieuses. L’invitation au retour des juifs en Ukraine fut une véritable aubaine. Mais le déplacement rapide de tous les colons d’Israël n’irait pas sans poser problème au niveau logistique et économique, et Il va de soi que nous ne souhaitons pas revivre une expulsions des colons semblable au plan de désengagement de Gaza. »

Ostropoler et Grosser-Spass rapportent aussi les propos d’une source israélienne anonyme selon laquelle « Il ne s’agit pas de renvoyer tous les ashkénazes en Ukraine. Cela n’est, de toute évidence, pas faisable. Comme souvent, les médias exagèrent et font dans le sensationnel… C’est bien pourquoi il faudrait une censure militaire. »

Le Projet conjoint d’Israël et de l’Ukraine consiste à déplacer les colons de Cisjordanie en République Autonome de Crimée (Russe), et ce après une éventuelle rétrocession de la péninsule à l’Ukraine, comme ils l’espèrent. Pour les sionistes ukrainiens comme Kolomoïsky, ou leurs alliés états-uniens tels que Victoria Nuland (secrétaire d’État adjointe, déléguée aux Affaires européennes et eurasiennes) et Geoffrey Pyatt (ambassadeur US en Ukraine), l’objectif ultime consiste à établir une région juive autonome en Crimée et à redonner à la péninsule son nom khazar d’origine, Chazerai. Comme les Tatars qui vivent aujourd’hui en Crimée, et ailleurs, sont en majorité musulmans, le projet de création d’une nation khazare en Ukraine reposerait aussi probablement sur un fort prosélytisme de la part des Israéliens et des Ukrainiens déterminés à réinstaurer la Khazarie comme alternative à l’État d’Israël. Le prosélytisme juif (qui se concentre actuellement sur les « crypto-juifs » métis catholiques au Mexique, les chrétiens, hindous et bouddhistes en Inde, les orthodoxes russes et les bouddhistes de Birobidjan en Sibérie, les musulmans du Pakistan et d’Afghanistan, les chrétiens, musulmans et animistes d’Ouganda, du Ghana, du Mali du Nigeria du Zimbabwe, du Mozambique et du Malawi et sur quelque groupes de descendants juifs supposés en Chine, à Sao Tomé-et-Principe, à Tahiti, au Suriname, au Vietnam, au Brésil et au Pérou) traduisent la volonté d’Israël de renforcer la présence juive dans un but de colonisation en dehors des territoires illégalement occupés que sont le Cisjordanie et le plateau du Golan. Outre l’Ukraine, le nord de l’Irak, l’est de la Libye, la ville d’Alexandrie en Égypte, certaines parties de la Turquie, la Patagonie en Argentine ainsi que l’Ouganda sont tous des territoires qui ont été envisagés comme colonies juives en remplacement ou en complément de la Cisjordanie. Les Bnei Menashe des États de Manipour et de Mizoram au nord-est de l’Inde, ces soi-disant « tribus perdues d’Israël », sont considérées par la majorité des Indiens, non comme des juifs, mais comme des migrants économiques à la recherche d’une vie meilleure en Israël. Les expansionnistes israéliens veulent tellement gonfler leurs rangs et développer leurs prétentions territoriales qu’ils ont fait réaliser des études génétiques douteuses en vue de classer comme « tribus perdue » d’Israël les Sorbes d’Allemagne de l’est, l’ethnie Bantou Lemba (au Zimbabwe, Malawi et Mozambique) et aussi certains Italiens du sud, certains Arméniens, et certains Grecs.


En Ukraine, ce prétendu « deuxième Israël », Kolomoïsky et le pouvoir de Kiev ont enrôlé des ex-membres des Forces de défense israéliennes dans leurs bataillons de volontaires, notamment le bataillon Azov. Une des unités israéliennes, commandée par un certain « Delta » est connue sous le nom des « Casques bleus de Maidan » [2]. Si Israël n’avait pas un intérêt direct à développer son influence en Ukraine, le pays pourrait facilement empêcher ces unités de se rendre sur place.

On trouve aussi en Cisjordanie des colons juifs sépharades qui sont les descendants des juifs Marranos d’Espagne sous domination musulmane, qui furent chassés de la péninsule ibérique au cours de l’inquisition espagnole et portugaise du XVè siècle et qui n’ont aucun lien avec les ashkénazes ou les khazars. Récemment, dans une démarche similaire à l’invitation des ashkénazes de Cisjordanie à venir s’installer en Ukraine, l’Espagne et le Portugal ont promulgué des lois permettant aux juifs sépharades du monde entier en mesure d’attester de leurs origines Marranos d’acquérir la nationalité dans les deux pays.

Certains russophones du Donbass en ont assez des intentions des pro-Israéliens au sein du gouvernement de Kiev. Curieusement, Kolomoïsky a fait appel à un certain nombre de néo-nazis d’Ukraine occidentale et d’Europe pour rejoindre les rangs de ses bataillons et il faut savoir que les organisations droitistes auxquelles ils appartiennent ont toujours défendu l’idée d’une « mêlée générale » opposant la Russie aux descendants des Khazars d’Israël, d’Ukraine, de Pologne et de Géorgie pour venger la victoire de l’Empire Russe sur l’empire khazar au XIè siècle.

Israël a mis à disposition du gouvernement géorgien de Mikheil Saakachvili (dont un certain nombre de représentants ont la double nationalité israélo-géorgienne et sont d’origine khazare) une aide au niveau militaire comme au niveau du renseignement dans la guerre de 2008 contre l’Ossétie du sud et L’Abkhazie. Les Israéliens ont également tissé des liens étroits avec l’Azerbaïdjan, pays qui, à l’instar de la Géorgie et de l’Ukraine, est historiquement lié à la Khazarie par le biais des Subbotniks, un groupe indigène de juifs azéris.

Les journalistes du Times of Israel racontent aussi pourquoi, selon l’assistant anonyme de Netanyahou, le gouvernement israélien s’efforce de mettre en place une implantation israélienne massive en Ukraine : « Comme l’a dit le Premier ministre, personne ne saurait dire aux juifs où ils doivent vivre en tant que peuple souverain. Il est prêt à faire d’importants sacrifices au nom de la paix, même si cela implique de renoncer à notre terre biblique de Judée-Samarie. Par contre, il faut s’attendre à ce que nous fassions valoir nos droits historiques ailleurs. Nous avons décidé que cela se ferait sur les rives de la mer Noire, là où nous fûmes un peuple autochtone pendant plus de 2.000 ans. L’historien non-sioniste Simon Dubnow lui-même a déclaré que nous étions en droit de coloniser la Crimée. Tous les livres d’histoire en parlent. Vous pouvez vérifier par vous-même. »

Cet anonyme a aussi révélé aux deux journalistes que Netanyahou avait beaucoup d’estime pour la vigueur des anciens Khazars et rapporte ces propos, qu’il aurait tenu : « Nous sommes un peuple ancien et fier dont l’histoire remonte à 4 000 ans. » Mais l’assistant ajoute : « On peut dire la même chose des Khazars… en Europe, mais pas sur une période aussi étendue. Mais jetez un œil à la carte : les Khazars n’ont pas eu à vivre dans les « frontières d’Auschwitz »….

Pour les personnes mal renseignées, dont font apparemment partie le président Barack Obama et son secrétaire d’État John Kerry, l’actuelle volonté de créer une nouvelle identité nationale israélienne est directement liée aux activités des dirigeants ukrainiens (Petro Porochenko, Arseni Iatseniouk, Ihor Kolomoïsky) et à celles de leurs soutiens états-uniens (Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt), occupés à préparer une terre d’accueil, temporaire ou pas, pour les ashkénazes de Cisjordanie. Grâce aux révélations du Times of Israel au sujet du rapport confidentiel sur les Khazars et l’Israël contemporain, les manœuvres des États-uniens et de l’Union Européenne visant à déstabiliser l’Ukraine sont à présent on ne peut plus évidentes.



Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk (Thetan opérant de niveau 6 au sein de l’Église de scientologie) en pleine discussion avec le mafieux Ihor Kolomoïsky, qu’il a nommé gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk. Ce dernier est impliqué dans le massacre d’Odessa du 2 mai 2014 à la tête de sa propre armée, le bataillon Dnipro-1. Il s’est attaché les services de R. Hunter Biden (fils du vice-président états-unien Joe Biden) et de Devon Archer (président du Comité de soutien à la campagne présidentielle de l’actuel secrétaire d’État, John Kerry) en tant que membres du conseil d’administration de sa holding d’infrastructures gazières.

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L’un des mensonges historiques le plus cruel: les Khazars sémites