Les
feux médiatiques sont braqués sur Fillon sur des comportements décrits
au final comme des dérapages personnels, tout au plus comme relevant des
pratiques d'un certain nombre d'élus coupés du peuple et des réalités.
Qu'il faut sanctionner bien sûr, pénalement, moralement, politiquement au nom de la probité, de la transparence ...
Soit.
Un
scandale qui ne fait pas la « Une » des médias : pourquoi le financier
franco-israëlien Patrick Drahi met son appareil médiatique (L'Express, L'Expansion, L'Étudiant, Libération, BFM-TV, RMC) au service d'Emmanuel Macron : un prêté pour un rendu.
Mais
nos grands médias dénonciateurs de ces comportements sont en même temps
muets sur les aspects pourtant systémiques eux bien plus profondément,
de pratiques et de connivences qui débouchent sur des situations payées
cash par les travailleurs.
Aspects
qui dévoilent les liens structurels et les intérêts croisés entre les
politiques au service du capital et les affairistes financiers,
prédateurs de l'économie, des entreprises et de l'emploi et les médias
propriétaires des mêmes affairistes.
Un cas emblématique, celui de Macron dans le gouvernement socialiste à la tête du ministère de l'économie.
En 2014 Patrick Drahi est en concurrence avec BOUYGUES TELECOM pour racheter SFR.
Arnaud
Montebourg Ministre de l’Economie et des Finances avant d’être débarqué
du gouvernement s’oppose au rachat de SFR par Drahi, estimant qu’il
doit se mettre en règle fiscalement avec la France alors que sa holding
ALTICE est au Luxembourg , qu’il vit en Suisse et qu’il a la nationalité
israélienne.
Dès
son arrivée à Bercy le 28 octobre 2014 son successeur MACRON nouveau
ministre de l’Economie et des Finances, signe lui le décret en faveur de
Drahi l’autorisant à racheter SFR et déboute BOUYGUES Télécom.
Et dans quelles conditions Drahi rachète-t-il SFR, sous accord de Macron?
Et dans quelles conditions Drahi rachète-t-il SFR, sous accord de Macron?
Eh bien en utilisant la méthode crapuleuse dite LBO - voir notre article :
dont
le mécanisme consiste à emprunter auprès des banques l'argent qu'on n'a
pas ou qu'on ne désire pas investir et à ensuite rembourser la dette
contractée en se payant sur la bête, c'est-à-dire à dégager des profits
en liquidant massivement les emplois et en licenciant donc.
Chez
SFR la saignée ça a été 5000 emplois sacrifiés sur les 15.000 existant :
1/3 des salariés jetés à la rue, sacrifiés sur l'hôtel du profit pour
les prédateurs et leurs complices politiques.
Et
comment le prédateur économique, par ailleurs déjà grand propriétaire
de presse renvoie-t-il l'ascenseur au politique qui l'a si bien servi ?
Comment ça profite ensuite à Macron ?
Eh
bien Drahi met son appareil médiatique (l'Express, L'expansion,
L'étudiant, Libération, BFM-TV, RMC) qui inclue l'intervention
d'instituts de sondage (Interactive) à la disposition de la promotion
présidentielle du sieur Macron.
En voici une synthèse (avec une estimation prudente de ses revenus depuis l’ENA, entre 2002 et 2008, dont je vous passe le détail, vu qu’ils sont modiques par rapport aux suivants) :
Bilan, environ 3,6 millions d’euros de revenus en 13 ans, (soit 23 000 € par mois) dont 2,5 M€ en 2011 et 2012 chez Rothschild (soit 105 000 euros par mois), avant impôts bien entendu (Source).
C’est donc trèèèèès confortable. Voyons ce que cela a donné au niveau de son patrimoine.
En voici une synthèse (avec une estimation prudente de ses revenus depuis l’ENA, entre 2002 et 2008, dont je vous passe le détail, vu qu’ils sont modiques par rapport aux suivants) :
Bilan, environ 3,6 millions d’euros de revenus en 13 ans, (soit 23 000 € par mois) dont 2,5 M€ en 2011 et 2012 chez Rothschild (soit 105 000 euros par mois), avant impôts bien entendu (Source).
C’est donc trèèèèès confortable. Voyons ce que cela a donné au niveau de son patrimoine.