"La Réserve fédérale :
- décide de la politique monétaire des États-Unis, avec un double objectif de stabilité des prix et de plein emploi, et l'obligation de faciliter la croissance économique,
- supervise le système bancaire américain,
- publie des rapports, tels que le livre beige, relatifs à l'économie américaine
- agit comme prêteur de dernier ressort,
- peut agir sur la valeur externe de la monnaie, le dollar US notamment à travers l'utilisation de ses taux directeurs (rémunération des prêteurs) pour motiver la venue ou la fuite de capitaux, et donc influer sur la masse monétaire et la croissance économique des États-Unis (exemple du protectionnisme déguisé qui entraîne par la suite une dévaluation du dollar et donc une meilleure compétitivité-prix),
- est indépendante des institutions politiques"
- décide de la politique monétaire des États-Unis, avec un double objectif de stabilité des prix et de plein emploi, et l'obligation de faciliter la croissance économique,
- supervise le système bancaire américain,
- publie des rapports, tels que le livre beige, relatifs à l'économie américaine
- agit comme prêteur de dernier ressort,
- peut agir sur la valeur externe de la monnaie, le dollar US notamment à travers l'utilisation de ses taux directeurs (rémunération des prêteurs) pour motiver la venue ou la fuite de capitaux, et donc influer sur la masse monétaire et la croissance économique des États-Unis (exemple du protectionnisme déguisé qui entraîne par la suite une dévaluation du dollar et donc une meilleure compétitivité-prix),
- est indépendante des institutions politiques"
A l’origine, le cartel de banques appelé la Réserve fédérale américaine était composé de dix principaux groupes d’actionnaires privés :
- Rothschild Banks of London and Berlin
- Lazard Brothers Bank of Paris
- Israel Moses Sieff Banks of Italy
- Warburg Bank of Hamburg and Amsterdam
- Lehman Brothers Bank of New York
- Kuhn Loeb Bank of New York
- Chase Manhattan Bank of New York
- Goldman Sachs Bank of New York
A l’intérieur de ces groupes, environ trois cents personnes en chair et en os sont actionnaires – donc propriétaires – de ces banques. Elles se connaissent toutes car elles sont soit des membres directs de la famille des quelques uns des plus gros actionnaires, soit leur sont apparentées par alliance.
Les mêmes noms juifs avec des prénoms différents reviennent régulièrement. Il existe une connexion directe entre la Banque d’Angleterre et la FED par l’intermédiaire de leurs deux principaux représentants à New York, les familles Rothschild et JP Morgan Co. Il en résulte que ce sont finalement les établissements bancaires de Londres qui contrôlent les Banques de la Réserve Fédérale et constituent ce que le poète Ezra Pound appelait la London Connection.
On comprend mieux, dans ces conditions, pourquoi l’Angleterre n’entrera jamais dans la zone euro. Qui peut croire que les financiers de la City accepteront d’abandonner leur monnaie et tous les avantages liés à la Bourse de Londres , d’autant plus que leurs intérêts privés se trouvent structurellement liés au mécanisme de la FED, leur créature? A moins qu’à l’occasion du séisme monétaire mondial qui se profile à l’horizon, ils ne réussissent à mettre la main sur la BCE, la Banque Centrale européenne , et à faire miroiter à la couvée apeurée des vassaux européens « l’immense avantage » qui résulterait pour eux de la création d’une monnaie « atlantique » – qu’on appellerait l’eurodollar ou l’atlante. Grâce au taux de change que Wall Street imposerait, il est plus que prévisible qu’une grande partie les dettes accumulées par les États-Unis serait automatiquement effacée. Mais pendant tout ce temps, les financiers auront acquis des richesses faramineuses sous la forme de biens réels . Et c’est ainsi que Yahvé est grand et qu’il est aisé de s’enrichir grâce au travail des goyims du monde entier.
La dénomination Federal Reserve elle-même est déjà une escroquerie , car ce cartel de banques privées n’a rien de « fédéral » , au sens qu’il serait l’expression de l’État central américain et donc la propriété collective, publique et inaliénable du peuple étasunien .
En fait de « fédération » la Réserve Fédérale américaine fédère – c’est-à -dire réunit dans un même « système » – 12 banques commerciales privées ayant chacune un rayon d’action géographique défini: Nous avons ainsi, dans l’ordre d’importance du chiffre d’affaires réalisé par chacune de ces banques :
La Federal Reserve Bank de New-York, celle de San Francisco (qui couvre les 7 états de l’Ouest + Hawaï et l’Alaska), Chicago, Richmond, Atlanta, Boston, Dallas, Cleveland, Philadelphie, Kansas City, Saint-Louis, et Minneapolis.
Le véritable pouvoir est exercé par le Conseil des Gouverneurs choisi
par les directeurs des douze banques de la Réserve Fédérale et qui,
dans le plan de Warburg ne devaient pas être connus du public. Cela
signifie que le contrôle du Congrès sur la FED est, en réalité,
cosmétique.
Comme la Federal Reserve Bank of New-York représente 40% de l’ensemble des actifs des 12 banques régionales , qu’elle a réussi à convaincre ou à contraindre une cinquantaine d’États, ainsi que quelques organismes internationaux et de richissimes particuliers de lui confier la garde de leur or, le dépôt est évalué à 10.000 tonnes d'or environ à la fin de 2006.
Quant au mot « réserve« , il signifie tout simplement que chaque fois que l’État ou une autre banque privée « achète » des dollars, ceux-ci sont comptabilisés sur un compte dit « de réserve« . Sous cette langue de bois se cachent tout simplement les colonnes des dettes sur lesquelles les banquiers calculent leur pourcentage. Plus les Etats s’endettent, plus les banquiers s’enrichissent.
Pour faire simple et utiliser une métaphore, je dirai que c’ est une fusée à trois étages.
A – Premier étage : Alors que le rôle normal d’une banque centrale est d’être un service public qui imprime et met gratuitement à la disposition de l’administration de son pays la monnaie papier et la monnaie fiduciaire ou électronique nécessaires au bon fonctionnement de l’État et de l’économie , dans le système privé imaginé durant le séjour de l’île Jekyll , le cartel des banquiers qui composent la FED s’est substitué à un droit régalien et s’est arrogé le pouvoir de battre monnaie et de la vendre à l’État. L’intérêt payé aux banquiers est le montant de la redevance que la nation verse aux banquiers qui impriment les billets. Ces banquiers, réunis dans le « Board of Governors of the Federal Reserve System » fixent le taux auquel ils vendent les billets. Plus le taux est élevé, plus ils s’enrichissent.
Les noms donnés à ce type d’opération varient : tantôt on l’appelle une monnaie-dette, tantôt un emprunt. Mais comme cet emprunt est assorti d’un intérêt, et même d’un intérêt composé, il en résulte que ce sont les citoyens qui enrichissent les banquiers à leur verser annuellement un tribut sous la forme d’une proportion de leurs impôts, appelée intérêt de la dette, en réalité, prix d’achat par le peuple de l’argent qu’impriment gratuitement ses banquiers. Le profit annuel est phénoménal et se chiffre en milliards.
C’est ce système-là qui révoltait Ezra Pound et qu’il appelait la « financiarisation usuraire de l’économie américaine« .
B – Mais le deuxième étage de l’escroquerie est encore plus extraordinaire. Le numéraire que les banquiers « prêtent » n’existe nulle part: il s’agit d’une simple ligne d’écriture quand la monnaie est dite fiduciaire et de quelques piles de papier imprimé quand il s’agit de dollars. La FED vend un bien qu’elle ne possède pas, puisqu’aucun argent réel n’a été prêté . Le dollar est donc un simple titre de paiement des banquiers privés de la Réserve Fédérale.
Le plus pervers et le plus paradoxal de cette situation, est que, depuis que ce titre de paiement n’est plus relié à la valeur des réserves d’or – depuis le 15 août 1971 – , son statut de monnaie n’est nullement fourni par des garanties qu’offrirait l’émetteur – la Fed – mais uniquement par le prestige de l’emprunteur – le gouvernement américain.
Les banquiers ont donc besoin du prestige de l’État pour asseoir la crédibilité de leur monnaie . C’est pourquoi , étant en compte à demi avec lui , ils ferment les yeux sur l’augmentation exponentielle de son endettement et soutiennent le gouvernement en lui apportant les liasses nécessaires au financement des guerres et à l’entretien du millier de garnisons éparpillées sur tout le globe terrestre .
Quant à l’État , ayant réussi à imposer le dollar comme monnaie de réserve et comme monnaie obligatoire pour l’achat et la vente de pétrole, il ne s’inquiète pas vraiment du montant du déficit financé par la planche à billets. On avance le chiffre de 44 000 milliards, mais c’est peut-être davantage. Grâce au privilège accordé au dollar « le reste du monde » s’appauvrit, puisqu’il voit régulièrement diminuer la valeur des dollars qu’il possède comme monnaie de réserve et dans le même temps, il subventionne l’économie américaine.
C’est donc la puissance politique et militaire de l’État qui constitue le gage de la crédibilité de la monnaie des banquiers. Conclusion : le dollar, monnaie privée des banquiers, est une monnaie politique gagée sur le zéphyr de la confiance que le monde accorde à l’emprunteur.
C– Troisième étage. L’apparent rééquilibrage des rapports de force entre les deux partenaires – l’État américain et les banquiers dans un marché qui semble gagnant-gagnant – ne doit pas cacher que le troisième étage de la fusée de l’escroquerie monétaire mondiale est celui qui permet aux financiers de rafler seuls la mise.
Si, à l’origine, le titre de paiement émis par les banquiers est une simple variante d’une fausse monnaie ou d’un argent sale , le paiement des intérêts qui alimente automatiquement, en retour , le flot ininterrompu des bénéfices que produit l’argent gratuitement fabriqué devient miraculeusement virginal après son détour dans l’économie réelle. Il est du bon et bon argent , de l’argent réel, l’argent des impôts, donc le fruit du travail des citoyens. En conséquence, ce sont les citoyens qui entretiennent les banquiers.
Les alchimistes du Moyen-Age avaient besoin de plomb pour produire de l’or, sans y arriver. Mais les alchimistes de la FED sont beaucoup plus forts : pour produire de la richesse, il leur suffit de pianoter sur le clavier de leurs ordinateurs. Un enrichissement phénoménal des banquiers à partir de rien, à partir du néant, en résulte.
Il faut reconnaître qu’il s’agit d’un montage particulièrement astucieux. Il a d’ailleurs donné entière satisfaction aux heureux prestidigitateurs qui depuis près d’un siècle plument joyeusement les palmipèdes que sont les citoyens américains, ainsi que les citoyens du monde entier. Ils plument aussi les pays pauvres grâce à l’exportation de ce mécanisme et à son application au FMI (Fonds Monétaire International), à la Banque mondiale et à tous les mécanismes bancaires censés « aider » les pays émergents, alors qu’en réalité, ils les ruinent.
- Rothschild Banks of London and Berlin
- Lazard Brothers Bank of Paris
- Israel Moses Sieff Banks of Italy
- Warburg Bank of Hamburg and Amsterdam
- Lehman Brothers Bank of New York
- Kuhn Loeb Bank of New York
- Chase Manhattan Bank of New York
- Goldman Sachs Bank of New York
A l’intérieur de ces groupes, environ trois cents personnes en chair et en os sont actionnaires – donc propriétaires – de ces banques. Elles se connaissent toutes car elles sont soit des membres directs de la famille des quelques uns des plus gros actionnaires, soit leur sont apparentées par alliance.
Les mêmes noms juifs avec des prénoms différents reviennent régulièrement. Il existe une connexion directe entre la Banque d’Angleterre et la FED par l’intermédiaire de leurs deux principaux représentants à New York, les familles Rothschild et JP Morgan Co. Il en résulte que ce sont finalement les établissements bancaires de Londres qui contrôlent les Banques de la Réserve Fédérale et constituent ce que le poète Ezra Pound appelait la London Connection.
On comprend mieux, dans ces conditions, pourquoi l’Angleterre n’entrera jamais dans la zone euro. Qui peut croire que les financiers de la City accepteront d’abandonner leur monnaie et tous les avantages liés à la Bourse de Londres , d’autant plus que leurs intérêts privés se trouvent structurellement liés au mécanisme de la FED, leur créature? A moins qu’à l’occasion du séisme monétaire mondial qui se profile à l’horizon, ils ne réussissent à mettre la main sur la BCE, la Banque Centrale européenne , et à faire miroiter à la couvée apeurée des vassaux européens « l’immense avantage » qui résulterait pour eux de la création d’une monnaie « atlantique » – qu’on appellerait l’eurodollar ou l’atlante. Grâce au taux de change que Wall Street imposerait, il est plus que prévisible qu’une grande partie les dettes accumulées par les États-Unis serait automatiquement effacée. Mais pendant tout ce temps, les financiers auront acquis des richesses faramineuses sous la forme de biens réels . Et c’est ainsi que Yahvé est grand et qu’il est aisé de s’enrichir grâce au travail des goyims du monde entier.
La dénomination Federal Reserve elle-même est déjà une escroquerie , car ce cartel de banques privées n’a rien de « fédéral » , au sens qu’il serait l’expression de l’État central américain et donc la propriété collective, publique et inaliénable du peuple étasunien .
En fait de « fédération » la Réserve Fédérale américaine fédère – c’est-à -dire réunit dans un même « système » – 12 banques commerciales privées ayant chacune un rayon d’action géographique défini: Nous avons ainsi, dans l’ordre d’importance du chiffre d’affaires réalisé par chacune de ces banques :
La Federal Reserve Bank de New-York, celle de San Francisco (qui couvre les 7 états de l’Ouest + Hawaï et l’Alaska), Chicago, Richmond, Atlanta, Boston, Dallas, Cleveland, Philadelphie, Kansas City, Saint-Louis, et Minneapolis.
Comme la Federal Reserve Bank of New-York représente 40% de l’ensemble des actifs des 12 banques régionales , qu’elle a réussi à convaincre ou à contraindre une cinquantaine d’États, ainsi que quelques organismes internationaux et de richissimes particuliers de lui confier la garde de leur or, le dépôt est évalué à 10.000 tonnes d'or environ à la fin de 2006.
L'arnaque du 11 septembre 2001
Des mouvements étranges de semi remorques remplis de lingots dans les sous-sol du World Trade Center ont été signalés avant la destruction des tours . Un semi remorque plein de lingots et qui n’aurait pas eu le temps d’être évacué, aurait été retrouvé coincé dans un tunnel de sortie . De manière surprenante, des faits aussi singuliers ne semblent pas avoir éveillé la curiosité des enquêteurs officiels et des innombrables Sherlock Holmes privés qui se sont intéressés aux anomalies des effondrements des Twin Towers .Le dollar papier remplace l'or
Alors que depuis la décision du 15 août 1971 prise du temps de la Présidence Nixon, les banquiers états-uniens , soutenus par leur gouvernement, ont réussi à faire perdre à l’or son statut de métal de réserve et à contraindre les banques centrales étrangères à échanger leur or contre du papier imprimé en couleur verte appelé » dollar » censé jouer le même rôle, on voit que les banquiers , eux, n’ont pas hésité à collecter et à accumuler des lingots dont 2% seulement appartiennent aux USA. Qui peut croire qu’ils les rendront à leurs légitimes propriétaires en cas d’effondrement de leur fausse monnaie ? Il y a quelques semaines, la Banque Centrale Helvétique a subi l’assaut de vigoureuses « incitations » afin qu’elle vende une partie de ses réserves d’or. Elle a obtempéré.
Quant au mot « réserve« , il signifie tout simplement que chaque fois que l’État ou une autre banque privée « achète » des dollars, ceux-ci sont comptabilisés sur un compte dit « de réserve« . Sous cette langue de bois se cachent tout simplement les colonnes des dettes sur lesquelles les banquiers calculent leur pourcentage. Plus les Etats s’endettent, plus les banquiers s’enrichissent.
Le principe de l’escroquerie mise en place est d’une simplicité biblique
Mais son mécanisme est assez machiavélique pour que le commun des mortels n’en ait pas conscience. On comprend qu’il ait fallu neuf journées à des professionnels de la finance pour mettre au point tous ses rouages.Pour faire simple et utiliser une métaphore, je dirai que c’ est une fusée à trois étages.
A – Premier étage : Alors que le rôle normal d’une banque centrale est d’être un service public qui imprime et met gratuitement à la disposition de l’administration de son pays la monnaie papier et la monnaie fiduciaire ou électronique nécessaires au bon fonctionnement de l’État et de l’économie , dans le système privé imaginé durant le séjour de l’île Jekyll , le cartel des banquiers qui composent la FED s’est substitué à un droit régalien et s’est arrogé le pouvoir de battre monnaie et de la vendre à l’État. L’intérêt payé aux banquiers est le montant de la redevance que la nation verse aux banquiers qui impriment les billets. Ces banquiers, réunis dans le « Board of Governors of the Federal Reserve System » fixent le taux auquel ils vendent les billets. Plus le taux est élevé, plus ils s’enrichissent.
Les noms donnés à ce type d’opération varient : tantôt on l’appelle une monnaie-dette, tantôt un emprunt. Mais comme cet emprunt est assorti d’un intérêt, et même d’un intérêt composé, il en résulte que ce sont les citoyens qui enrichissent les banquiers à leur verser annuellement un tribut sous la forme d’une proportion de leurs impôts, appelée intérêt de la dette, en réalité, prix d’achat par le peuple de l’argent qu’impriment gratuitement ses banquiers. Le profit annuel est phénoménal et se chiffre en milliards.
C’est ce système-là qui révoltait Ezra Pound et qu’il appelait la « financiarisation usuraire de l’économie américaine« .
B – Mais le deuxième étage de l’escroquerie est encore plus extraordinaire. Le numéraire que les banquiers « prêtent » n’existe nulle part: il s’agit d’une simple ligne d’écriture quand la monnaie est dite fiduciaire et de quelques piles de papier imprimé quand il s’agit de dollars. La FED vend un bien qu’elle ne possède pas, puisqu’aucun argent réel n’a été prêté . Le dollar est donc un simple titre de paiement des banquiers privés de la Réserve Fédérale.
Le plus pervers et le plus paradoxal de cette situation, est que, depuis que ce titre de paiement n’est plus relié à la valeur des réserves d’or – depuis le 15 août 1971 – , son statut de monnaie n’est nullement fourni par des garanties qu’offrirait l’émetteur – la Fed – mais uniquement par le prestige de l’emprunteur – le gouvernement américain.
Les banquiers ont donc besoin du prestige de l’État pour asseoir la crédibilité de leur monnaie . C’est pourquoi , étant en compte à demi avec lui , ils ferment les yeux sur l’augmentation exponentielle de son endettement et soutiennent le gouvernement en lui apportant les liasses nécessaires au financement des guerres et à l’entretien du millier de garnisons éparpillées sur tout le globe terrestre .
Quant à l’État , ayant réussi à imposer le dollar comme monnaie de réserve et comme monnaie obligatoire pour l’achat et la vente de pétrole, il ne s’inquiète pas vraiment du montant du déficit financé par la planche à billets. On avance le chiffre de 44 000 milliards, mais c’est peut-être davantage. Grâce au privilège accordé au dollar « le reste du monde » s’appauvrit, puisqu’il voit régulièrement diminuer la valeur des dollars qu’il possède comme monnaie de réserve et dans le même temps, il subventionne l’économie américaine.
C’est donc la puissance politique et militaire de l’État qui constitue le gage de la crédibilité de la monnaie des banquiers. Conclusion : le dollar, monnaie privée des banquiers, est une monnaie politique gagée sur le zéphyr de la confiance que le monde accorde à l’emprunteur.
C– Troisième étage. L’apparent rééquilibrage des rapports de force entre les deux partenaires – l’État américain et les banquiers dans un marché qui semble gagnant-gagnant – ne doit pas cacher que le troisième étage de la fusée de l’escroquerie monétaire mondiale est celui qui permet aux financiers de rafler seuls la mise.
Si, à l’origine, le titre de paiement émis par les banquiers est une simple variante d’une fausse monnaie ou d’un argent sale , le paiement des intérêts qui alimente automatiquement, en retour , le flot ininterrompu des bénéfices que produit l’argent gratuitement fabriqué devient miraculeusement virginal après son détour dans l’économie réelle. Il est du bon et bon argent , de l’argent réel, l’argent des impôts, donc le fruit du travail des citoyens. En conséquence, ce sont les citoyens qui entretiennent les banquiers.
Les alchimistes du Moyen-Age avaient besoin de plomb pour produire de l’or, sans y arriver. Mais les alchimistes de la FED sont beaucoup plus forts : pour produire de la richesse, il leur suffit de pianoter sur le clavier de leurs ordinateurs. Un enrichissement phénoménal des banquiers à partir de rien, à partir du néant, en résulte.
Il faut reconnaître qu’il s’agit d’un montage particulièrement astucieux. Il a d’ailleurs donné entière satisfaction aux heureux prestidigitateurs qui depuis près d’un siècle plument joyeusement les palmipèdes que sont les citoyens américains, ainsi que les citoyens du monde entier. Ils plument aussi les pays pauvres grâce à l’exportation de ce mécanisme et à son application au FMI (Fonds Monétaire International), à la Banque mondiale et à tous les mécanismes bancaires censés « aider » les pays émergents, alors qu’en réalité, ils les ruinent.