D’après
des experts militaires, l’organisation terroriste Daech sera la première puissance militaire non-étatique
opérationnelle au Maghreb en 2016. L’organisation n’est pas encore
pleinement établie en Libye où des dizaines de groupes armés locaux se
sont réclamés de cette nouvelle armée de l’ombre créée de toutes pièces
par les puissances anglo-sionistes et les émirs du Golfe, afin de disposer d’un outil géostratégique au
Moyen-Orient et à terme sur l’ensemble de la région centrale du monde.
Le groupe le plus dangereux actuellement est celui du chef de guerre
Algérien Mokhtar Belmokhtar, véritable lien nodal entre l’organisation
de Boko Haram (Nigéria septentrional, Cameroun, Tchad, Niger, Mali), le
groupe des Chebab somaliens (Somalie, Nord du Kenya) et les milices
radicales de Derna en Cyrénaïque ainsi que les cellules alliées en
Tunisie et en Algérie. Ce groupe dissident de l’ancienne Al-Qaïda au
Maghreb Islamique (ex-GSPC) s’est taillé un véritable fief en Libye
méridionale d’où il pouvait contrôler les principales voies de passage
vers le Mali et le Niger (via la passe du Salvador), le Tchad (à travers
des alliances conclues avec certaines tribus Toubou) et le Soudan. Voir carte ci-dessous :
Mokhtar Belmokhtar a déclaré son allégeance à Al-Baghdadi. Il s'est autoproclamé
chef suprême de Daech au Maghreb et au Sahel après des années de cavale durant lesquelles il a
failli être éliminé par l’armée algérienne dans le Sahara algérien avant
qu’il n’échappe d’extrême justesse à un tir de missiles ‘Hellfire’ de
drones d’attaque US quelque part entre la Libye et le Niger.
Daech une force militaire alternative et modulaire
Armée
de l’ombre, une force mercenaire ou une milice radicale, Daech est
surtout une force modulaire d’une étonnante flexibilité tactique et dont
les méthodes s’assimilent moins à l’usage de moyens non-conventionnels
en matière de combat asymétrique qu’à une stratégie alternative de gains
territoriaux à travers notamment la propagation de la terreur au sein
des populations pour les pousser à évacuer les territoires. Il n’est
point étonnant de constater que la propagande et la guerre de
l’information tiennent une importance particulière au sein de
l’organisation et cela se traduit sur une base régulière par des
démonstrations de force plus ou moins minutieusement chorégraphiées. «
Frapper les esprits! » semble être le mot d’ordre de la stratégie
communicationnelle de Daech et ce dernier ne cesse d’innover en la
matière comme l’a illustré la terrible vidéo de l’exécution du pilote
jordanien capturé en Syrie, ou celle des décapitations en série en Libye et ailleurs. Sur le plan tactique, Daech est loin d’être
invincible comme l’ont démontré ses déboires à Kobané/Aïn Al-Arab face
aux milices de protection kurde ou encore à Tikrit dans la province de Salaheddine en Irak face aux forces combinées du Corps des Gardiens de
la Révolution iranienne et des milices irakiennes [2].
En guerre contre les armées syrienne, irakienne et iranienne ainsi que contre le Hezbollah libanais, Daech compte par dessus tout sur son redoutable système crypté de communication et de gestion en temps réel du champ de bataille. Ce système livré au groupe clefs en main par Israël (et payé par le Qatar) , s’est révélé pratiquement impossible à décrypter par les experts syriens et iraniens.
Autre point fort de Daech, les SIG ou systèmes d’information géographiques, lesquels associés aux données de l’imagerie satellitaire, que lui livre l'OTAN-et pas n’importe lesquelles-lui ont donné une longueur d’avance en matière de reconnaissance du terrain à conquérir. En Irak et en Syrie, les unités de Daech connaissaient au préalable les positions ou les mouvements des troupes adverses.
En Libye, le groupe est loin d’avoir les capacités dont il dispose au Levant et plus particulièrement en Irak. Même avec l’adjonction des hordes de Boko Haram et d’autres groupes armés opérant au Sahel.
Mais certains signes démontrent déjà
l’acquisition de capacités croissantes :
En guerre contre les armées syrienne, irakienne et iranienne ainsi que contre le Hezbollah libanais, Daech compte par dessus tout sur son redoutable système crypté de communication et de gestion en temps réel du champ de bataille. Ce système livré au groupe clefs en main par Israël (et payé par le Qatar) , s’est révélé pratiquement impossible à décrypter par les experts syriens et iraniens.
Autre point fort de Daech, les SIG ou systèmes d’information géographiques, lesquels associés aux données de l’imagerie satellitaire, que lui livre l'OTAN-et pas n’importe lesquelles-lui ont donné une longueur d’avance en matière de reconnaissance du terrain à conquérir. En Irak et en Syrie, les unités de Daech connaissaient au préalable les positions ou les mouvements des troupes adverses.
En Libye, le groupe est loin d’avoir les capacités dont il dispose au Levant et plus particulièrement en Irak. Même avec l’adjonction des hordes de Boko Haram et d’autres groupes armés opérant au Sahel.
Daech, Al-Qaïda et leurs filiales dans le monde |
#1 Capacités limitées mais
avérées en matière de brouillage des télécommunications civiles et
militaires; On ne sait pas encore si la filiale nord-africaine dispose
ou non du système de communication utilisé par la filière mère en Syrie
et en Irak mais on a connaissance de multiples tentative de brouillage
et d’interception des télécommunications civiles et militaires de l’Égypte, de la Tunisie et d’Algérie méridionale par des groupes liés à
Daech.
#2 Volonté affichée par l’organisation de se doter d’armes
chimiques et/ou biologiques [1] et de capturer des éléments de vecteurs
balistiques hors état de fonctionnement et de les réhabiliter; En
réalité, c’est le Saint Graal de l’organisation terroriste puisque
l’acquisition d’une arme non-conventionnelle à portée de main comme des
gaz de combat ou des germes toxiques semble être à la tête de ses
priorités. Des obus à tête chimique issus des anciens arsenaux de
l’armée libyenne se sont retrouvés entre les mains de certaines milices
armées en Libye. Pour les missiles balistiques, le groupe a pu capturer
des missiles SCUD russes en très mauvais état sans pouvoir encore les
recycler. Même si la littérature propagandiste de l’organisation évoque
un tir de barrage de missiles balistiques sur Malte, la Sardaigne, la
Corse, le Sud de l’Italie et … Rome!
Autre caractéristique, le groupe a pu se procurer des centaines de lance-roquettes multitubes montés sur de multiples supports et des canons, ce qui en fait l’un des groupes terroristes les mieux équipés en matière d’artillerie de campagne…
#3 Fortes capacités en matière de lutte antichar: Daech est indubitablement l’une des puissances militaires non-étatique disposant des plus importantes capacités en matière de lutte antichar dans le monde musulman. En Libye, les capacité des groupes affiliés rivalisent désormais avec celle d’États comme la Tunisie et la plupart des pays du Sahel. Outre les vieux lance-roquettes RPG7 et RPG12, l’organisation dispose de missiles antichar MILAN [4] , KORNET, TANDEM, TOW et même JAVELIN. Si Daech dispose d’une importante artillerie anti-aérienne au Levant, incluant notamment ce qui ce fait de mieux en ce domaine, ce n’est pas encore le cas en Libye où il n’a pu avoir que des vieux canons anti-aériens de 12.7, 20 et 30 mm de fabrication soviétique.
Autre caractéristique, le groupe a pu se procurer des centaines de lance-roquettes multitubes montés sur de multiples supports et des canons, ce qui en fait l’un des groupes terroristes les mieux équipés en matière d’artillerie de campagne…
#3 Fortes capacités en matière de lutte antichar: Daech est indubitablement l’une des puissances militaires non-étatique disposant des plus importantes capacités en matière de lutte antichar dans le monde musulman. En Libye, les capacité des groupes affiliés rivalisent désormais avec celle d’États comme la Tunisie et la plupart des pays du Sahel. Outre les vieux lance-roquettes RPG7 et RPG12, l’organisation dispose de missiles antichar MILAN [4] , KORNET, TANDEM, TOW et même JAVELIN. Si Daech dispose d’une importante artillerie anti-aérienne au Levant, incluant notamment ce qui ce fait de mieux en ce domaine, ce n’est pas encore le cas en Libye où il n’a pu avoir que des vieux canons anti-aériens de 12.7, 20 et 30 mm de fabrication soviétique.
#4
Tentatives de création de cyber-unités spécialisées dans le piratage
informatique; C’est un volet dans lequel Daech excelle et il l’a
démontré à plusieurs reprises en croisant le fer avec les redoutables
unités de cyber-guerre de l’armée syrienne.
#5 Tentatives de se
doter d’une aviation de combat ou le cas échéant de former des
escadrilles de chasseurs-bombardiers kamikaze. En Libye le groupe ne
semble disposer que d’un Alphajet dont on connait pas l’état, un
Mikoyan-Gurevitch Mig-23 MS, deux ou trois Mikoyan-Gurevitch Mig-21 et
un Mirage F1 en très mauvais état. Des informations crédibles font état
d’un contact établi par des groupes radicaux en Libye et en Irak d’un
côté et avec l’Ukraine d’un autre pour l’envoi d’instructeurs pour la
formation de pilotes.
#6 Effectifs: Si Daech dans son ensemble
semble disposer entre 18.000 et 35.000 hommes, voire 50.000 hommes, on
dispose de très peu d’informations sur les effectifs réels des groupes
armés ayant prêté allégeance à Daech en Afrique du Nord et au Sahel.
Mais ce qui est certain est que ce le nombre de recrues est en hausse
constante depuis des mois. Le niveau d’insatisfaction au sein de
certains segments des populations en Égypte, en Algérie, au Maroc, en
Tunisie et en Libye ainsi qu’en Afrique et en Europe est tel que Daech
ne semble avoir aucun problème à court et moyen terme avec le
recrutement. Cela sans compter les sympathies pour Daech du Maroc
jusqu’au rivage du Golfe arabo-persique.
Car si le phénomène est nouveau, il ne cesse de fasciner des millions de jeunes désœuvrés sans aucun repère d’aucune sorte et livrés à eux-mêmes dans des pays ravagés par l’impact d’une mondialisation oubliée en tant que concept mais dont les effets ont été terribles.
Car si le phénomène est nouveau, il ne cesse de fasciner des millions de jeunes désœuvrés sans aucun repère d’aucune sorte et livrés à eux-mêmes dans des pays ravagés par l’impact d’une mondialisation oubliée en tant que concept mais dont les effets ont été terribles.
#7 Des moyens de financement de plus
en plus complexes et opaques: basés initialement sur la vente de pétrole
de contrebande au marché noir à des clients plus ou moins liés à
l’Otan, Daech a su diversifier ses sources de revenus hors de l’aide
financière colossale à ce niveau reçu des Pays du Golfe. Trafic de
l’héroïne en Afghanistan, trafic de stupéfiants et d’armes au Sahel,
partage des zones rentières en Libye et plus précisément les zones de
production en hydrocarbures. Malgré des "restrictions sévères" en matière
de circulation monétaire, les groupes armés semblent s’appuyer sur des
micro-économies parallèles ou souterraines.
#8 Armement et
équipement du combattant individuel en constante évolution. Hélas, ce
constat est réel et si la tendance continue à ce rythme, on assistera
très bientôt à une armée fantôme dont les combattants seraient pour le
moins mieux équipés que la plupart des fantassins des armées régulières
de la région. C’est le cas déjà pour plusieurs grands pays d’Afrique du
Nord comme l’Égypte ou l’Algérie dont les fantassins sont très
pauvrement équipés et manquent singulièrement de motivation.
En conclusion, ce présent billet n’a pas pour objet de surestimer les capacités d’une organisation terroriste d’un nouveau genre, dont les méthodes barbares et la violence provoquent l’outrage de n’importe quel observateur, mais de rappeler la montée en puissance de la menace. Une menace certes créée de toutes pièces à d’autres fins (remodelage du Grand Moyen-Orient au profit de l'Empire anglo-sioniste) mais qui a néanmoins muté.
- Qui aurait cru ( à part Kadhafi) qu’une organisation terroriste dotée d’un armement assez conséquent aurait le contrôle de certaines portions du rivage méditerranéen en face de l’Europe du Sud il y a cinq ans?
- Qui aurait cru, en Afrique du Nord, que les flancs de l’Algérie et de l’Égypte seraient menacés par une armée fantôme?
- Quid encore de Boko Haram [3] en Afrique occidentale?
Le monde change à un rythme
endiablé. Le jeu continue!
Notes
Les défaites de Daech en Irak et en Syrie
Alors que l'offensive des troupes irakiennes
progresse, sans le soutien de la coalition internationale,
le prestige de l'EI a considérablement chuté parmi les recrues potentielles. La
discipline insuffisante est aggravée par de fréquents conflits entre les
mercenaires locaux et étrangers. Toutefois, les experts ne pensent pas que ces
complications puissent être fatales au mouvement radical, car leur ampleur est
certainement exagérée par les acteurs du conflit.
Les troupes gouvernementales irakiennes ont annoncé
hier la prise de la ville d'Al-Alam, près de Tikrit, après la plus grande
opération antiterroriste menée depuis un an. L'offensive contre les positions
de l'EI est menée sur trois axes principaux: dans le centre de l'Irak avec des
troupes essentiellement chiites; au nord de la Syrie où se trouve l'enclave
kurde autour de Kobané; et au nord de l'Irak, près des frontière du Kurdistan
irakien. La bataille sur le premier de ces fronts, où se trouve la ville natale
de Saddam Hussein, Tikrit, a une importance cruciale: contrairement à d'autres
territoires à population kurde, chiite et mixte, ce dernier est majoritairement
peuplé par des sunnites. Si des groupes non-sunnites étaient capables de
prendre le contrôle de cette zone, l'offensive irait plus loin, dans les
profondeurs du califat instauré dans les régions Est de la Syrie et les régions
Ouest de l'Irak principalement peuplées par des sunnites.
Ces dernières semaines l'EI a subi des pertes
territoriales et humaines considérables. Selon les services de renseignements
occidentaux, l'offensive contre les islamistes en Irak et en Syrie a tué
20.000 combattants étrangers et plusieurs milliers de combattants locaux.
Les défaites démotivent les recrues
potentielles — notamment parmi les jeunes qui jusqu'à récemment voyait le
travail pour l'EI presque comme l'unique moyen de gagner de l'argent. Le
"salaire" d'un mercenaire de l'EI avoisine en effet 800 dollars,
selon The Washington Post. Cependant, la réticence à se
retrouver à l'avant des combats contre les unités chiites, qui se sont
significativement renforcées grâce au soutien de l'Iran, ainsi que la peur face
aux exécutions sanglantes pratiquées par l'EI, également contre ses propres
membres, commencent à peser plus lourd que la volonté d'obtenir régulièrement
cette somme d'argent, très conséquente pour la région.
Autre problème de l'EI: la division, dans ses rangs,
entre les mercenaires étrangers et locaux.
Les cas d'infraction à la discipline sont devenus de plus en plus fréquents, notamment parce que les locaux contestent les salaires plus élevés et les conditions plus favorables accordés par l'EI aux étrangers. D'autant que ces derniers sont essentiellement déployés dans les villes qui ne sont pratiquement pas attaquées par la coalition étrangère, tandis que les locaux doivent combattre à l'avant-garde dans les régions rurales. Cette situation entraîne des règlements de compte entre les combattants. Ces dernières semaines, l'EI a condamné "selon la charia" et exécuté 120 de ses membres, ce qui témoigne également d'une détérioration de la discipline au sein du mouvement.
Les cas d'infraction à la discipline sont devenus de plus en plus fréquents, notamment parce que les locaux contestent les salaires plus élevés et les conditions plus favorables accordés par l'EI aux étrangers. D'autant que ces derniers sont essentiellement déployés dans les villes qui ne sont pratiquement pas attaquées par la coalition étrangère, tandis que les locaux doivent combattre à l'avant-garde dans les régions rurales. Cette situation entraîne des règlements de compte entre les combattants. Ces dernières semaines, l'EI a condamné "selon la charia" et exécuté 120 de ses membres, ce qui témoigne également d'une détérioration de la discipline au sein du mouvement.
Toutefois, les experts appellent à ne pas tirer de
conclusions hâtives, car il est difficile d'apprécier la situation réelle au
sein de l'EI. "L'organisation a des problèmes, provoqués par les pertes
tactiques, la concurrence entre les chefs de guerre ou encore les perturbations
du financement", explique Teodor Karassik, expert chez Risk Insurance
Management. Et d'ajouter: "Mais il faut se méfier des informations sur
l'EI. C'est une jeune organisation très populaire. Elle est très active dans le
recrutement de nouveaux cadres. Mardi, les islamistes ont créé leur propre
réseau social. D'autre part, la guerre médiatique se poursuit et les forces
intéressées promettent des succès dans la lutte contre l'EI. Les données des services
de renseignements sur l'état réel des choses au sein de l'organisation sont
également très maigres".
Hannibal GENSERIc
Notes
[1] DAECH fait usage d'armes chimiques lors des combats en Irak
Dans des
vidéos visionnées par la BBC et fournies par les autorités irakiennes, une
équipe de démineurs fait exploser une bombe et une fumée orange apparait à
l'écran.
Les
djihadistes du groupe Daech ont utilisé du dioxyde de chlore lors
des combats actuels contre les unités de l'armée irakienne à Tikrīt.
Selon
Bagdad, de petites quantités de ce produit chimique ont été injectées dans des
bombes visant les forces irakiennes. Selon des experts en armes chimiques, ces
explosifs semblent contenir une faible concentration de chlore. Cette quantité
n'est probablement pas mortelle, mais peut provoquer des dommages
psychologiques.
La BBC a
montré des images montrant que Daech utilisait du dioxyde de
chlore lors de ses combats en Irak.
"Après
le renversement de Saddam Hussein, l'Occident nous a assuré que les sites de
production d'armes chimiques en Irak avaient été démantelés, voire liquidés. Il n'en est rien", a constaté le colonel à la retraite
des forces armées turques Jelaleddin Yavuz, vice-président du Centre d'études
stratégiques et internationales.
L'expert a
toutefois tenu à rappeler que les substances chimiques, à elles seules, ne
représentait pas de grand danger.
"Pour
en faire usage lors des combats, il faut avoir des vecteurs, dont les
djihadistes de Daech ne disposent pas pour le moment (…). Ils ont des chars et
des canons, mais pas d'avions. C'est pourquoi je ne suis pas enclin à exagérer
le danger d'armes chimiques entre les mains des radicaux", a conclu
Jelaleddin Yavuz.
[2] Un ancien professeur d'université irakien est présenté sur les réseaux sociaux comme un épouvantail pour les djihadistes de Daech.
Les
combattants qui luttent contre les djihadistes de Daech
en Irak ont désormais une figure-culte, Abu-Azraël ("Ange de la Mort"),
qui combat dans la région de Tikrit.
Cet ancien professeur d'université est un commandant de la brigade chiite d'Imam Ali bénéficiant, selon certaines données, d'un soutien de l'Iran. Le commandant défend son pays natal contre les terroristes et remonte le moral de ses compatriotes par le biais des réseaux sociaux où il parle des victoires des forces anti-Daech. Les pages Facebook créées en son honneur diffusent des photos du commandant Abu-Azraël brandissant des haches et des épées et maltraitant des cadavres de daechistes.
A en croire la légende qui l'entoure, il aurait été champion d'Irak de taekwondo.
Cet ancien professeur d'université est un commandant de la brigade chiite d'Imam Ali bénéficiant, selon certaines données, d'un soutien de l'Iran. Le commandant défend son pays natal contre les terroristes et remonte le moral de ses compatriotes par le biais des réseaux sociaux où il parle des victoires des forces anti-Daech. Les pages Facebook créées en son honneur diffusent des photos du commandant Abu-Azraël brandissant des haches et des épées et maltraitant des cadavres de daechistes.
A en croire la légende qui l'entoure, il aurait été champion d'Irak de taekwondo.