Quand j’ai
présenté dans l’info-sphère russe la thèse que les États-Unis se
transformeraient en une Ukraine, [en Égypte, ou en Tunisie] en plus grand, beaucoup ont d’abord pensé que
c’était une bonne plaisanterie politique. Mais ce qui se passe à Washington et
dans d’autres villes américaines et certaines européennes montre que ce n’est
pas une blague, mais la dure réalité dans laquelle nous vivons. Si nous
regardons attentivement et impartialement comment l’administration de Donald
Trump est ébranlée, il est facile de voir que les mêmes techniques qui sont
utilisées contre lui ont été élaborées sur les places de Kiev, du Caire, de Tunis, de
Hong Kong et de Moscou.
Si nous entrons dans les détails, nous pouvons dire
avec certitude qu’un Maidan américain est préparé non seulement sur le même
modèle que les sanglantes révolutions de couleur des autres pays, mais avec les
mêmes commanditaires. Analysons ceci.
Une vague de
protestations contre le nouveau président Donald Trump déferle dans les villes
américaines. Les manifestations auraient soi-disant lieu pour soutenir les
droits des femmes, mais les médias américains et les manifestants eux-mêmes ont
clairement dit qu’ils sont venus protester contre la nouvelle administration.
Selon diverses estimations, le nombre de manifestants dans cette « action
des femmes » à Washington totalise quelque 200 000 personnes, mais les
organisateurs ont dit qu’ils ont une « marche d’un million de femmes sur
Washington ». « Marche de millions » ... cela ne vous
rappelle-t-il rien ? C’est sous le même slogan que les libéraux russes
organisent aussi leurs marches. Et les similitudes ne s’arrêtent pas là.
Le rôle de
l’instigateur de la classe créatrice en révolte, lors du rassemblement, a été
joué par Madonna qui, en passant, n’a jamais rempli sa promesse de satisfaire
oralement tous ceux qui ont voté pour Clinton. En Russie et en Ukraine, le rôle
de "meneur de protestation" a aussi été joué par les vedettes du
rock : Shevcuk et Vakharchuk. Des manifestations en faveur de la
« marche des millions » des Américains ont eu lieu dans de nombreuses
villes européennes, ce qui rappelle réellement les manifestations de soutien
aux Maidan et Bolotnaya. Les premières fenêtres cassées et attaques sur la
police sont déjà apparues, ainsi que plusieurs dizaines de personnes arrêtées
que la presse anti-Trump s’est dépêchée d’appeler prisonniers politiques,
manifestants pacifiques et enfants innocents. Comme la police américaine l’a
signalé, des battes de baseball et des piquets de bois aiguisés apportés aux
manifestations ont été confisqués à ces « enfants innocents ». Cela
ne vous rappelle-t-il pas non plus quelque chose ? Littéralement, ici tous
les détails - des médias défendant des « manifestants innocents » aux
battes de baseball - sont des éléments que nous avons vus dans les trois
Maidans.
Et
maintenant quelques mots sur l’aspect le plus important, l’argent. Un
ex-journaliste du Wall Street Journal a mené une enquête sur les ONG qui se
sont identifiées comme organisateurs et « partenaires clés » de la
« marche de millions ». Parmi ces ONG, on trouve 56 organisations qui
reçoivent officiellement de l’argent des agences de George Soros. Ce sont des
informations publiques. Et imaginez maintenant ce qui se passe derrière les
coulisses.
Pour
l’instant, la nouvelle administration tient le coup. En fait, il y avait des
plans pour perturber l’inauguration, mais les partisans de Trump ont organisé
une opération cachée pour filmer les « ateliers d’activistes » sur la
préparation d’émeutes massives à Washington et ensuite ont fuité cette
information sur Internet quelques jours avant l’inauguration. Ceci ne pouvait
qu’intéresser les autorités compétentes. Les plans des soi-disant « antifascistes »
impliquaient le blocage du métro de la capitale et la création
d’embouteillages. Dans l’un des échantillons d’enregistrements d’un tel
« atelier » pour les manifestants, vous pouvez entendre comment
l’organisateur dit « un coup à la gorge fonctionne ».
Comme l’ont
rapporté des journalistes pro-Trump, cette fuite d’information et l’exposition
des plans ont contraint les mercenaires Clintoniens à réduire considérablement
leurs plans d’émeute. Les protestations se sont avérées plutôt léthargiques.
Mais il faut comprendre que la prochaine fois tout peut aller différemment.
Maintenant,
il est clair que les organisateurs du Maidan américain sont littéralement prêts
à assiéger Trump et à s’opposer violemment à son administration jusqu’à ce
qu’il soit complètement éliminé. Ils recherchent le déclencheur même qui
pourrait transformer les protestations en quelque chose de massif, une
accusation principale qui permettrait à un maximum de personnes d’être attirées
dans les rues. Pour l’instant ils ont essayé de lancer l’opinion que Trump
"déteste les femmes." Cela n’a pas très bien fonctionné. Je suis sûr
qu’il y aura d’autres tentatives d’organisation de manifestations
d’Afro-Américains et d’immigrants mexicains, puis d’essais de les unir tous
ensemble. La phase finale inévitable serait d’accuser Trump de trahison et de
travailler pour le Kremlin, comme ce fut la façon dont ils ont abattu
Yanoukovitch.
Je ne
discuterai pas : c’est un bon plan. Mais là est un "mais". Trump
n’est pas Ianoukovitch et, en cas d’urgence, il pourrait vraiment appeler tous
ses partisans à Washington. Il y aurait plus que suffisamment d’entre eux
heureux de lui prêter leur soutien armé au cas où certaines forces de sécurité
refuseraient soudainement d’obéir aux ordres de disperser le Maidan américain.
Dans ce cas, le sang - beaucoup de sang - inonderait les rues américaines et
les conséquences seraient imprévisibles. C’est mauvais pour le monde entier,
car un Maidan dans un pays qui possède des armes nucléaires est une menace pour
la planète entière.
La seule
chance d’éviter une "Maidanisation" des États-Unis est que Trump et
son administration commencent par priver rapidement et avec précision les
principaux organisateurs de la révolution de couleur américaine de toutes leurs
ressources financières. Les prochains mois montreront si la nouvelle
administration a assez de force et de courage pour prendre une telle mesure.
Ruslan
Ostashko, LiveJournal
23 janvier
2017
Commentaire
Ayant perdu un
milliard après avoir été manœuvré par le président Trump, George Soros
emploie en ce moment la tactique nazie consistant à inonder les rues avec des «idiots
pathologiques», comme ceux qu'on a vus naguère dans les rues de Tunis ou du Caire. Après avoir détruit l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et
l'Europe de l'Est avec ses « Printemps Arabes » et ses «révolutions de couleur»,
Soros s’attaque maintenant aux États-Unis. Il a, en cela, le soutien de presque
tous leurs organes de presse traditionnels, y compris l'organisation
d'information de soutien d’Hillary Clinton, Politico, qui vient de publier un
article intitulé «Maintenant,
l'Amérique a l'air d'un pays arabe, bienvenue au club!
Manipulé par ses médias traditionnels, le peuple américain ne
comprend pas les nombreux avertissements de danger émis par de nombreuses
personnalités dont le Premier Ministre hongrois Viktor Orban. Ce dernier se
prépare à donner
un «coup de grâce à Soros». En parallèle, un mouvement
massif «Stop Soros» commence en Macédoine après que le Premier
Ministre, Nikola Gruevski, a été renvoyé pour avoir osé s'opposer à
l'inondation du pays avec des immigrés clandestins, en réalité des islamistes
radicaux envoyés par Soros et Cie.
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