L’ordre mondial
libéral, qui a duré depuis la fin de la Seconde guerre mondiale à ce jour, est
en train de rapidement s’effondrer. Son centre de gravité se déplace d’Ouest en
Est, en direction de la Chine et de l’Inde qui connaissent une croissance
explosive, et d’une Russie régénérée, qui a retrouvé son statut de superpuissance
mondiale crédible. Ces évolutions, associées à la projection impériale
excessive et à la stagnation économique chronique des États-Unis, ont
sérieusement entravé la capacité des États-Unis à mener le jeu, ou à poursuivre
leurs propres objectifs stratégiques.
Avec le relâchement continu du contrôle
de Washington sur les affaires du monde, et le rejet du modèle de
développement occidental par un nombre croissant de pays dans le monde, l’ordre
actuel s’affaiblira progressivement, ouvrant ainsi la voie à un monde
multipolaire qui nécessite une nouvelle architecture de sécurité.
Les élites
occidentales, incapables d’accepter cette nouvelle dynamique, continuent de
faire des déclarations frénétiques exprimant leur crainte d’un avenir où les
États-Unis ne dictent plus la politique mondiale.
Wolfgang Ischinger,
Président de la conférence de Munich sur la sécurité en 2019, a souligné nombre
de ces thèmes. Voici un extrait de sa déclaration :
L’ordre mondial libéral
semble s’effondrer – n’étant plus ce qu’il était… Non seulement la guerre
et la violence jouent un rôle encore plus important, mais une nouvelle
confrontation entre grandes puissances se profile à l’horizon. Contrairement au
début des années 90, la démocratie libérale et le principe des marchés libres
ne sont plus incontestés….
Dans cet environnement
international, le risque d’une guerre inter-étatique entre grandes et moyennes
puissances s’est clairement accru… Ce que nous avions observé en maints
endroits du monde était une augmentation spectaculaire de la stratégie de la
corde raide, c’est-à-dire des actions extrêmement risquées, où l’abîme appelle
l’abîme de la guerre…
On observe partout
d’innombrables conflits et crises … Les pièces maîtresses de l’ordre
international sont en train de se disloquer, sans que l’on sache clairement si
quelqu’un peut ramasser les morceaux, ou même désire le faire.
« Qui va ramasser
les morceaux ? », Conférence
de Munich sur la Sécurité
Ischinger n’est pas
seul à éprouver ce désespoir, et ses sentiments ne sont pas partagés seulement
par les élites, ou les intellectuels. À présent, la plupart des gens sont au
courant des manifestations qui ont secoué Paris, du conflit politique interne
qui déchire l’Angleterre (Brexit), de la montée en puissance de groupes de
droite anti-immigrés à travers l’Europe, et du surprenant rejet du candidat
favori de l’élection présidentielle de 2016 aux États-Unis. Partout, le système
et sa politique néolibérale sont rejetés par les masses des travailleurs qui
n’ont que récemment commencé à s’élever contre un système qui les a ignorés
depuis plus de 30 ans. Le taux d’opinions favorables à Trump s’est amélioré,
non pas parce qu’il a « purgé le marais » comme il l’avait
promis, mais parce qu’il est toujours considéré comme un outsider à Washington,
méprisé par la classe politique, par la caste des spécialistes de la politique
étrangère, et par les médias. Sa crédibilité repose sur sa détestation par la
coalition des élites, que les travailleurs considèrent désormais comme leur
ennemi juré.
Le Président du
prestigieux Council on Foreign Relations (CFR), Richard Haass, a résumé
son point de vue sur « l’affaiblissement de l’Ordre Mondial
Libéral » dans un article paru sur le site
internet du CFR. Voici un extrait de ce qu’il a dit :
On assiste à l’échec
des tentatives de construction d’un cadre mondial. Le protectionnisme est en
vogue ; le dernier cycle de négociations commerciales internationales n’a
jamais abouti… En même temps, la rivalité entre grandes puissances est de
retour…
Il y a plusieurs
raisons pour lesquelles tout cela se produit, et se produit en ce moment. La
montée du populisme est en partie une réponse à la stagnation des revenus et au
chômage, principalement en raison des nouvelles technologies, mais aussi
surtout des importations et de l’immigration. Les dirigeants ont de plus en
plus recours au nationalisme, pour renforcer leur autorité,
particulièrement dans un contexte économique et politique difficile….
Mais l’affaiblissement
de l’ordre mondial libéral est plus que tout dû au changement de mentalité des
États-Unis. Sous le président Donald Trump, les États-Unis ont décidé de ne pas
adhérer au Partenariat transpacifique et de se retirer de l’Accord de Paris sur
le climat. Il a menacé de quitter l’Accord de libre-échange nord-américain, et
l’Accord nucléaire iranien. Il a unilatéralement introduit des droits de douane
sur l’acier et l’aluminium, en invoquant une justification (de la sécurité
nationale), dont d’autres pourraient se prévaloir, exposant ainsi le monde au
risque d’une guerre commerciale… « America First » et l’ordre
mondial libéral semblent incompatibles.
« L’Ordre mondial
libéral, RIP », Richard Haass, CFR
Ce que Haass veut dire,
c’est que le meilleur remède à la mondialisation est la mondialisation, que la
plus grande menace pour l’ordre mondial libéral est d’empêcher les entreprises
mastodontes d’obtenir davantage que ce qu’elles veulent ; davantage d’accords
commerciaux de croissance interne ; davantage de délocalisation d’entreprises ;
davantage d’externalisation des emplois ; davantage d’arbitrage des contrats de
travail ; et davantage de privatisation des actifs publics et des ressources
critiques. La libéralisation du commerce n’en est pas une, elle ne renforce pas
la démocratie, ni ne crée un environnement propice au respect des Droits de
l’homme, des libertés civiles, et de la primauté du droit. C’est une politique
qui se concentre presque exclusivement sur la libre circulation des capitaux,
afin d’enrichir les actionnaires fortunés, et d’engraisser le résultat net.
Les soulèvements
sporadiques dans le monde : le Brexit, les gilets jaunes, les groupuscules de
droite émergents, trouvent tous leur origine dans ces accords commerciaux
unilatéraux favorables aux entreprises qui ont précipité la baisse constante du
niveau de vie, la diminution des revenus, et la réduction des avantages
fondamentaux pour la grande masse de travailleurs aux États-Unis et en Europe.
Le Président Trump n’est pas responsable de la résurgence du populisme, ni de celle
des troubles sociaux, il se contente d’exprimer la colère de la population. Le
triomphe présidentiel de Trump était un rejet clair du système élitiste
complètement fallacieux qui continue de transférer la majeure partie de la
richesse de la nation, à une infime caste au sommet.
La critique de Haass
illustre le niveau de déni de ces élites saisies maintenant par la crainte d’un
avenir incertain.
Nous avons précédemment
noté l’incontestable et indéniable déplacement du centre de gravité d’Ouest en
Est. La brève uni-polarité de Washington, après la dissolution de l’Union
soviétique en décembre 1991, a déjà pris fin, et de nouveaux centres de
puissance industrielles et financières gagnent du terrain et dépassent
progressivement les États-Unis dans des domaines vitaux pour la suprématie de
l’Amérique. Cet environnement économique en rapide mutation s’accompagne d’un
mécontentement social généralisé, d’un ressentiment de classe exacerbé, et de
formes d’expression politique de plus en plus radicales. L’ordre libéral est en
train de s’effondrer, non pas parce que les valeurs
adoptées dans les années 60 et 70 ont perdu de leur attrait, mais parce que les inégalités se creusent, que le système politique est devenu insensible aux revendications du peuple, et parce que les États-Unis ne peuvent plus imposer leur volonté de façon arbitraire dans le monde.
adoptées dans les années 60 et 70 ont perdu de leur attrait, mais parce que les inégalités se creusent, que le système politique est devenu insensible aux revendications du peuple, et parce que les États-Unis ne peuvent plus imposer leur volonté de façon arbitraire dans le monde.
La mondialisation a
alimenté la montée du populisme, elle a contribué à exacerber les tensions
ethniques et raciales, et elle est en grande partie responsable de l’affaiblissement
de la puissance industrielle américaine. Le remède de Haass ne ferait que jeter
davantage d’huile sur le feu, et hâterait le jour de le formation de camps
rivaux où libéraux et conservateurs se livreront une bataille sanglante jusqu’à
ce que mort s’en suive. Quelqu’un doit bien mettre fin à cette folie avant que
le pays ne sombre dans une seconde guerre civile.
Ce que Haass omet
d’évoquer, c’est le recours pervers de Washington à la force afin de préserver
l’ordre mondial libéral. Après tout, ce n’est pas comme si les États-Unis
n’avaient assumé leur rôle dominant actuel qu’en se livrant simplement à une
concurrence plus efficace sur les marchés mondiaux. Bien sûr que non. Dans le
gant de soie se trouve la poigne de fer, utilisée dans plus de 50 opérations de
changement de régime depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Les
États-Unis ont plus de 800 bases militaires disséminées sur la planète et ont
jeté l’écorce après avoir pressé le jus de bien des pays lors de leurs
interventions, invasions et occupations successives, autant que l’on s’en
souvienne. Cette inclination pour la violence a été vivement critiquée par
d’autres membres des Nations Unies, mais seule la Russie a eu le courage de
s’opposer ouvertement à Washington là où cela compte vraiment, c’est-à-dire sur
le champ de bataille.
La Russie participe
actuellement à des opérations militaires qui ont soit empêché Washington
d’atteindre ses objectifs stratégiques (comme en Ukraine), soit annulé la
guerre par procuration de Washington en Syrie. Naturellement, les élites
libérales telles que Haass se sentent menacées par ces événements, car elles
sont habituées à une situation dans laquelle « le monde est leur chasse
gardée ». Hélas, le gibier a été retiré du menu, et les États-Unis
vont devoir faire les ajustements nécessaires, ou risquer de provoquer une
troisième guerre mondiale.
Le Président russe
Vladimir Poutine objecte à l’unilatéralisme de Washington, au chevalier qui
transgresse le droit international pour mieux poursuivre ses propres ambitions
impériales. L’ironie est que Poutine soit devenu le meilleur défenseur du
système international et, en particulier, des Nations Unies, un point sur
lequel il a insisté lors de sa déclaration lors de la 70ème session de
l’Assemblée générale des Nations Unies à New York le 28 septembre 2015, soit
deux jours seulement avant que les avions de guerre russes ne commencent leurs
missions de bombardement en Syrie. Voici un extrait de ce qu’il a dit :
L’Organisation des
Nations Unies est unique en termes de légitimité, de représentation et
d’universalité… Nous considérons que toute tentative de saper la légitimité de
l’Organisation des Nations Unies est extrêmement dangereuse. Cela pourrait
entraîner l’effondrement de l’ensemble de l’architecture des relations
internationales, ne laissant plus aucune règle exceptée celle de la force. Le
monde serait alors dominé par l’égoïsme plutôt que par l’effort collectif, par
le diktat plutôt que par l’égalité et la liberté, et au lieu de nations
vraiment souveraines, nous n’aurions plus que des colonies contrôlées de
l’extérieur.
Le président russe
Vladimir Poutine lors de la 70e session de
l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Le discours de Poutine,
suivi du lancement de l’opération russe en Syrie, était un avertissement clair
à « l’establishment » de la politique étrangère qu’il ne
serait plus autorisé à renverser des gouvernements et à détruire des pays en
toute impunité. Tout comme Poutine fut disposé à exposer le personnel militaire
russe en Syrie, il le fera probablement au Venezuela, au Liban, en Ukraine et
dans d’autres endroits où il pourrait être nécessaire de le faire. Et bien que
la Russie n’ait pas la puissance brute de l’armée américaine, Poutine semble
dire qu’il engagera ses troupes au feu pour défendre le droit international et
la souveraineté des nations. Voici à nouveau Poutine :
Nous savons tous
qu’après la fin de la guerre froide, il ne restait au monde plus qu’un centre
de pouvoir, et que ceux qui se trouvaient au faîte de la pyramide furent tentés
de penser que, puisqu’ils étaient si puissants et si exceptionnels, mieux que
tout autre, ils savaient ce qui devait être fait et, que par conséquent, ils
n’avaient aucun besoin de rendre des comptes à l’ONU, qui, souvent, au lieu de
valider sans sourciller les décisions nécessaires, leur faisait obstacle….
Nous devrions tous nous
souvenir des leçons du passé. Par exemple celles de notre passé soviétique,
lorsque l’Union soviétique exportait des expériences sociales, en préconisant
des changements dans d’autres pays pour des raisons idéologiques, ce qui
entraînait souvent des conséquences tragiques, et causait plus de dégradation
que de progrès.
Cependant, au lieu de
tirer les leçons des erreurs des autres, certains préfèrent les répéter et
continuer à exporter les révolutions, même s’il s’agit maintenant de
révolutions « démocratiques ». Il suffit d’examiner la situation au
Moyen-Orient et en Afrique du Nord, déjà mentionnée par l’orateur précédent. Au
lieu de procéder à des réformes, une intervention agressive détruisit sans
discernement les institutions gouvernementales et le mode de vie local. En lieu
de démocratie et de progrès, nous voyons maintenant la violence, la pauvreté,
les catastrophes sociales et le mépris total des droits de l’homme, y compris
le droit à la vie.
Il m’est urgent de
demander à ceux qui ont généré cette situation : vous rendez-vous au moins
compte maintenant de ce que vous avez fait ?
Le Président Russe
Vladimir Poutine lors de la 70ème session de
l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Ici, Poutine conteste ouvertement
le concept d ’« ordre mondial libéral », qui est en fait le surnom
employé pour dissimuler le pillage incessant de la planète par Washington. Il
n’y a rien de libéral dans le renversement des régimes, et dans le fait de
plonger des millions de personnes dans l’anarchie, la pauvreté et le désespoir.
Poutine tente simplement de faire comprendre aux dirigeants américains que le
monde change, que les nations asiatiques gagnent en puissance, et que
Washington devra renoncer à l’idée que toute entrave à son comportement
constitue une menace pour ses intérêts en matière de sécurité nationale.
L’ancien conseiller à
la sécurité nationale de Jimmy Carter, Zbigniew Brzezinski, semble être
d’accord sur ce point et suggère que les États-Unis commencent à repenser leur
approche en matière de politique étrangère, maintenant que le monde a
radicalement changé, et que d’autres pays exigent une plus grande place à la
table des négociations.
Ce dont la plupart des
gens peinent à se rendre compte à propos de Brzezinski, c’est qu’il a
radicalement changé sa vision de l’hégémonie mondiale quelques années après la
publication de son chef-d’œuvre de 1997, Le Grand Échiquier : la suprématie
américaine et son impératif géostratégique. Dans son ouvrage de 2012, Vision
Stratégique, Brzezinski recommandait une approche plus réfléchie et plus
coopérative qui faciliterait la transition (le déclin ?) inévitable des
États-Unis, sans créer une carence de pouvoir susceptible de conduire au chaos
mondial. Voici un court extrait d’un article qu’il a écrit
en 2016 pour The American Interest intitulé « Vers un
réalignement mondial » :
Le fait est qu’il n’y a
jamais eu de puissance mondiale « véritablement dominante » avant l’émergence
de l’Amérique sur la scène mondiale… Cette époque est en train de s’achever…
Alors que se termine leur ère de domination mondiale, les États-Unis doivent
prendre les devants en réalignant l’architecture mondiale du pouvoir… Les
États-Unis demeurent l’entité la plus puissante du monde sur les plans
politique, économique et militaire, mais, face aux changements géopolitiques
complexes des équilibres régionaux, ce n’est plus le pouvoir impérial mondial.
Les États-Unis ne
peuvent lutter efficacement contre la violence actuelle au Moyen-Orient que
s’ils forment une coalition qui implique également, à des degrés divers, la
Russie et la Chine….
Une politique
américaine constructive doit patiemment être guidée par une vision à long
terme. Elle doit rechercher à promouvoir la progressive prise de conscience que
la seule place de la Russie, en tant que puissance mondiale influente, se situe
finalement en Europe. Le rôle croissant de la Chine au Moyen-Orient devrait refléter
la prise de conscience réciproque des États-Unis et de la Chine selon laquelle
leur partenariat croissant, pour faire face à la crise du Moyen-Orient,
constitue un test historiquement significatif de leur capacité à façonner et à
renforcer ensemble la stabilité mondiale.
L’alternative à une
vision constructive, et en particulier la recherche d’un résultat unilatéral
imposé par l’armée et par l’idéologie, ne peut qu’entraîner une futile
prolongation autodestructrice.
Dans la mesure où les
vingt prochaines années pourraient bien être la dernière phase possible des
alignements politiques plus traditionnels et familiers, et avec lesquels nous
sommes plus à l’aise, la réponse doit être conçue maintenant… Et cette mise en
œuvre doit reposer sur une vision stratégique qui reconnaît le besoin urgent
d’un nouveau cadre géopolitique.
« Vers
un Réalignement Mondial », Zbigniew Brzezinski, The American Interest
Il me semble qu’il
s’agit d’un article perspicace et frappé au bon coin de la raison. Cela montre
que Brzezinski a intégré que le monde avait changé, que le pouvoir s’était
déplacé vers l’Est, et que la seule voie à suivre pour l’Amérique était la
coopération, les concessions, l’intégration et le partenariat. Tragiquement,
ces idées ne trouvent aucun soutien au Congrès US, à la Maison Blanche, ou au
sein de la politique étrangère des États-Unis. La classe politique dans son
ensemble, ainsi que ses alliés dans les médias soutiennent unanimement une
politique de belligérance, de confrontation et de guerre. Les États-Unis ne
s’imposeront pas dans une confrontation avec la Russie et la Chine, ni ne
seront capables de remonter au temps de l’après-guerre, lorsque la super-puissante
Amérique régnait en souveraine. La confrontation ne ferait qu’accélérer le
rythme du déclin des États-Unis, et de l’effondrement final de l’ordre mondial
libéral.
Par
Mike Whitney − Le 13 Avril 2019 − Source Unz Review
Traduit par Carpophoros
pour le Saker
Francophone
J'ai étudié le discours de POUTINE en 2015 à l'ONU ainsi que la dynamique crisique de la TECHNOSPHERE, de la BIOSPHERE et de la GEOPOLITIQUE de l'ONU (dite "réforme" de l'ONU dans le discours du 28 septembre 2015 de Poutine).
RépondreSupprimerhttps://ericbasillais.files.wordpress.com/2018/06/climax1.pdf
Bien sûr, il s'agissait de la déclaration officielle de la fin du monde unipolaire et l'annonce d'un monde multipolaire.
Mais en aucun cas il s'agissait de la fin du LIBERALISME et de la MONDIALISATION ! D'ailleurs, TRUMP applique une politique de sanctions, de douane et de rejet des traités multilatéraux très anti libérale ... tandis que XI appelle au maintien du LIBERALISME (de marchés) dont la CHINE est le principal, voire le seul bénéficiaire.
Il faut donc distinguer deux notions différentes malheureusement amalgamées dans cet article :
1/ la REVOLTE des PEUPLES contre LE "LIBERALISME" de la MONDIALISATION. C'est-à -dire, en réalité, contre la DICTATURE cosmopolite des Multinationales, le MONDIALISME.
2/ Le Partage de ce Pouvoir mondialiste entre quelques oligarchies d'empires dont l'OTAN, la Chine, la Russie etc...
Enfin, nous annonçons un point crisique (sans doute terminal... enfin !)dû à ces dynamiques technologiques associées à la course aux armements sensés "régler" les conflits géopolitiques précités, et cela pour la période [2020/2080].
On pourrait presque dire qu'il suffit d'attendre... mais la lutte fait aussi partie du processus historique étudié et elle n'est donc pas exclue par la prédiction des résultats ...
plus de guerre, plus de guerre!!!
RépondreSupprimernous sommes UN si tu fais du mal à ton voisin , c'est à toi AUSSI que tu fais du mal.
ne pense plus comme avant , pense plutot au futur car tous les peuples seront dans l'AMOUR et l'"ordre mondial "( càd l'esclavagisme) se casse la gueule il va disparaitre ineluctablement! dans peu de temps (3 ans?)
iL Disparaitra avant 3 ans il coule déjà nous avançons vers un autre temps comme tu dis Alger le temps de l'UN et celui qui veut rester dans cette mauvaise soupe et bien il y resteras... ! ;-)
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