dimanche 6 février 2022

Les camionneurs australiens forment un «convoi vers Canberra» pour s'opposer aux mesures Covidiennes

Dans les pays où les mesures les plus dures ont été imposées à la population  (vaxx obligatoires pour tous, goulags nasitaires, pass nasitaire, apartheid contre les non vaxxés, etc.), les premiers à se révolter sont les camionneurs.

Ainsi, les camionneurs australiens se sont inspirés du Freedom Convoy du Canada et se sont rendus dans la capitale du pays à Canberra pour protester contre les mandats du vaccin Covid-19.

Selon des informations, des manifestants de tout le pays sont arrivés dans la capitale dès lundi 31 janvier, dans le cadre d'une manifestation appelée "Convoy to Canberra", qui impliquait suffisamment de voitures et de camions pour s'étendre sur plusieurs kilomètres.

Un convoi se dirige vers Canberra pour protester contre le vaccin Covid...

La manifestation en Australie survient alors que plus de 50:000 camionneurs et de plus en plus au Canada se sont rendus à Ottawa, la capitale du Canada, pour protester contre les mandats de vaccination et les blocages qui étouffent leur activité et aggravent une crise déjà terrible de la chaîne d'approvisionnement.

Cela survient également après que le premier ministre de Victoria, Daniel Andrews, a émis un avertissement selon lequel il aura probablement bientôt besoin de rappels de vaccins Covid-19 pour que les gens soient considérés comme «entièrement vaccinés».

"Il y a déjà eu des mandats pour les troisièmes doses, et il y en aura d'autres", a-t-il promis le dimanche 30 janvier.

Suite à cela, des milliers de conducteurs ont quitté leur domicile en Nouvelle-Galles du Sud, Queensland, Victoria et Australie-Occidentale pour parcourir des milliers de kilomètres en signe de protestation.

Les manifestants ont inondé leurs réseaux sociaux de photos et de vidéos de la manifestation longue de plusieurs kilomètres, certaines montrant des rues et des autoroutes complètement débordantes de voitures, de camions et de tracteurs. Les supporters ont également bordé les rues en criant, en acclamant et en agitant des drapeaux australiens.

Un partisan a déclaré avoir attendu avec une «tribu» sur le pont de Mount Street à North Sydney tout en agitant des drapeaux alors que le convoi passait sous le pont. "Quelle journée incroyable", a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.

« J'ai conduit jusqu'à North Sydney pour attendre le passage du convoi, pensant à moitié que j'y serais en solo. En un rien de temps, une tribu est apparue… et n'a cessé de grandir (la photo a été prise au début). Ce fut un honneur de faire "partie des bottes sur le terrain" aujourd'hui ; passer un après-midi sous le soleil brûlant avec des gens sur la même longueur d'onde que moi, en attendant qu'un autre groupe d'humains phénoménaux passe en voiture », a-t-elle ajouté.

Un autre manifestant a conduit un camion avec un panneau d'affichage critiquant les vaccinations pour les enfants avec des photos d'enfants qui avaient été hospitalisés en raison d'effets secondaires négatifs.

"Effets secondaires du vaccin COVID-19", disait le panneau d'affichage, ajoutant: "Ne risquez pas votre enfant."

La police locale a averti les habitants d'éviter les autoroutes et les rues où progressent les convois, notant que la circulation serait dense et les risques élevés.

Pendant ce temps, au Canada, le premier ministre Justine Trudeau a qualifié les participants du convoi de «racistes», alors qu'il a lui-même fui la capitale et s'est caché.

Canada : nouvelles manifestations contre les mesures sanitaires

La contestation, partie d’un mouvement de camionneurs, s’est transformée en occupation d’Ottawa. D’autres rassemblements ont eu lieu samedi à Québec et Toronto.

Des milliers de personnes manifestent contre les restrictions sanitaires près du Parlement d’Ottawa, au Canada, le 5 février 2022.

Ottawa, Toronto, Québec : les opposants aux mesures sanitaires au Canada, dont certains occupent le centre-ville de la capitale fédérale depuis une semaine, se sont rassemblés, samedi 5 février, pour réclamer la levée des restrictions.

Cette contestation, partie d’un mouvement de camionneurs dans l’ouest du pays, s’est transformée en occupation d’Ottawa : depuis huit jours, les rues devant le Parlement et sous les bureaux du premier ministre Justin Trudeau sont occupées par des dizaines de camions et de manifestants.

Par un froid glacial – jusqu’à – 30 °C –, les manifestants dans la capitale se sont rassemblés autour de feux de camp, agitant des drapeaux canadiens et des pancartes dans une atmosphère plus festive que le samedi précédent, où des drapeaux nazis avaient été observés. Certains ont commencé à monter des abris de fortune et ont juré de ne bouger qu’une fois que les restrictions visant à endiguer la propagation du coronavirus seront levées.

Jusqu’à deux mille personnes pourraient rejoindre les camionneurs déjà présents dans les rues d’Ottawa, selon la police, qui attendait également un millier de contre-manifestants. Les organisateurs ont assuré de leur côté auprès de l’Agence France-Presse (AFP) attendre des dizaines de milliers de personnes.

« Notre liberté »

Vendredi, pour la première fois, la police a durci le ton, promettant de « mettre fin à cette manifestation illégale et d’une dangerosité inacceptable », selon son chef, Peter Sloly, sans toutefois fournir de calendrier précis.

Malgré l’exaspération de la population d’Ottawa, le gouvernement a écarté la possibilité d’envoyer l’armée pour déloger les manifestants. Pour la mobilisation du week-end, cent cinquante policiers supplémentaires ont cependant été déployés dans les rues de la capitale. Doug Ford, le premier ministre de la province de l’Ontario, a redemandé aux manifestants de quitter Ottawa, dénonçant une situation « inacceptable » – une pétition en ce sens rassemblait vendredi après-midi près de quarante mille signatures.

Jusqu’à présent, aucun appel n’a pourtant fait reculer la détermination des manifestants, mobilisés initialement contre l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les camionneurs qui traversent la frontière entre le Canada et les Etats-Unis.

« Nous leur tiendrons tête aussi longtemps qu’il le faudra pour se débarrasser des restrictions », a déclaré à l’AFP Jim Torma, l’un des coordinateurs de la contestation. « La question, c’est pas celle du vaccin, c’est celle de notre liberté », a expliqué à l’AFP Kimberly Ball, qui a fait cinq heures de route pour venir manifester avec son mari. « C’est vraiment, vraiment dur. (…) Quelques personnes que l’on connaît, des amis, ont perdu leur travail à cause de ces obligations [vaccinales] », regrette-t-elle.

Le mouvement est notamment soutenu par le milliardaire Elon Musk et l’ancien président des Etats-Unis Donald Trump.

« Siège »

Des manifestations similaires ont eu lieu samedi dans le sud de l’Alberta (Ouest), et dans les villes de Winnipeg (Centre), Québec et Toronto, où un homme a été inculpé pour agression pour avoir lancé un fumigène dans une foule. A Winnipeg, un automobiliste a été arrêté pour avoir chargé des manifestants avec son véhicule. Quatre protestataires ont reçu des soins médicaux pour des blessures légères, selon la police.

La police de Toronto a fermé dès vendredi certaines routes du centre-ville dans le but de limiter les perturbations qui pourraient affecter l’accès aux services d’urgences et hôpitaux.

Lors d’une réunion d’urgence samedi soir à Ottawa, le chef de la police Peter Sloly a demandé « des ressources supplémentaires » afin de mettre un terme à ce qu’une membre du conseil municipal, Diane Deans, a qualifié de « siège » de la capitale : « Ce groupe est une menace pour notre démocratie. Ce que nous voyons est plus grave qu’un problème de la ville d’Ottawa, c’est une insurrection nationale. C’est de la folie ! »

A Toronto, le maire, John Tory, a, pour sa part, dit espérer une manifestation « respectueuse et pacifique ». « Nous voulons tous faire tout ce que nous pouvons pour éviter [de nous retrouver] dans la situation d’Ottawa », a ajouté l’édile.

Les autorités canadiennes s’intéressent maintenant à ceux qui « financent et permettent cette démonstration illégale et nuisible », a fait savoir le chef de la police d’Ottawa.

Une campagne de financement participative a rassemblé plus de 10 millions de dollars canadiens (6,8 millions d’euros) pour les manifestants, mais la plate-forme GoFundMe a retiré vendredi la cagnotte au motif qu’elle ne respectait pas ses conditions d’utilisation, et déclaré que les fonds restants seraient redistribués à des organisations caritatives.

Même si la mobilisation des camionneurs n’est soutenue que par une minorité des Canadiens (32 % d’après un récent sondage), cela représente tout de même une frange plus large de la population que les 10 % d’adultes canadiens non vaccinés.
(source AFP)

Hannibal Genséric


3 commentaires:

  1. La peur doit changer de camp. Le camion, c'est pour le peuple le tank de la liberté.

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  2. Regardez pour rire Hannibal : https://twitter.com/f_philippot/status/1490388234408501254?cxt=HHwWjIC5lf2M9q4pAAAA

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  3. Ce matin , devant la menace d'un procès, GoFundMe a décidé de rendre l'argent aux donateurs dans les 8-10 jours qui viennent.Le maire d’Ottawa a décrété l'état d'urgence et a demandé à la police de verbaliser toute personne apportant nourriture, médicaments et fuel aux camionneurs. A Québec les camions repartent, a la demande du maire pour ne pas troubler le Carnaval, et se sont donner RV dans 12 jours. A suivre, donc ...

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