Meta perd près de 200 milliards de dollars en Bourse
A Wall Street, la réaction est forte, très forte. Dans les premières cotations, l’action de l’ex-Facebook plonge de plus de 25%. C’est plus de 230 milliards de dollars de capitalisation boursière qui s’envolent et la plus lourde sanction jamais accusée par le groupe de Mark Zuckerberg ou, plus largement par une société cotée à New York, souligne Bloomberg,
Le 03 février, à 15h15 GMT (16h15 en Suisse), le titre de Meta Platforms, maison mère de Facebook, dégringolait de 24% à 245 dollars, entraînant l’indice Nasdaq (-2,14%) dans sa chute.
La fortune du patron de Facebook, Mark Zuckerberg, estimée à 113 milliards de dollars à la clôture hier selon des documents de la SEC, subissait aussi une coupe sévère. Le co-fondateur du réseau social perdait virtuellement presque 28 milliards de dollars.
Les actions de Meta ont plongé à la suite d’un rapport sur les résultats trimestriels lamentable dans lequel la société a publié des prévisions de revenus plus faibles que prévu et a mis en garde contre plusieurs défis pour son activité cette année.
Les investisseurs ont abandonné les actions du géant de la technologie après avoir été alarmés à la fois par la baisse de la croissance des utilisateurs et la hausse des dépenses liées au projet de « métaverse » de la société. Facebook a dépensé plus de 10 milliards de dollars dans ce sens l’année dernière et s’attend à une “augmentation significative” des dépenses similaires pour 2022.
Le nombre d’utilisateurs, surtout, a déçu. Le revenu moyen par utilisateur (Arpu) est, certes, un peu plus élevé qu’attendu, à 11,57 dollars, contre 11,38 dollars visés par les analystes, mais ils sont moins nombreux : 1,93 milliard d’utilisateurs actifs quotidiens en décembre, contre 1,95 milliard anticipé, et 2,91 milliards d’actifs mensuels (2,95 milliards). C’est la première fois, dans l’histoire de l’entreprise, que le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens s’inscrit en baisse par rapport au précédent.
Meta cède aussi sur la cryptomonnaie et abandonne le Diem
Février est décidément un mois compliqué pour Facebook, rebaptisé Meta. Après le projet avorté en 2019 du Libra, cette cryptomonnaie qui réunissait d’autres acteurs d’Internet et des paiements (PayPal, Visa, Mastercard) autour du réseau social, c’est au tour de son successeur, le Diem, d’être enterré.
Le diem n’aura pas réussi à faire oublier le « libra », nom du projet initial, qui avait, déjà, créé un véritable séisme dans la sphère bancaire mondiale il y a un peu plus de deux ans. Cette monnaie virtuelle décentralisée devait être lancée mi-2020, mais elle avait immédiatement déclenché une fronde internationale à son égard.
Le projet de monnaie numérique de Meta (Facebook), ne verra, donc, pas le jour. Elle a annoncé son démantèlement, ainsi que la vente des droits de propriété intellectuelle et d’autres actifs à la banque Silvergate Capital pour 182 millions de dollars.
Selon Bloomberg, le coup d’épée fatal a été porté par la Réserve fédérale des États-Unis qui aurait exercé sa pression sur le partenaire banquier du diem, Silvergate.
Le recul de Meta s’expliquerait par la dissuasion des autorités centrales qui n’entendent pas perdre aussi facilement le contrôle de la monnaie. Le pari était aussi prometteur puisqu’il surfait – comme les autres GAFA – sur l’explosion des cryptomonnaies, au nombre de 12.000 selon CoinGecko, et qui se sont bâties une véritable notoriété en pleine pandémie de Covid et face aux incertitudes liées à l’inflation sur les Bourses traditionnelles.
Amazon, Google, Apple, PayPal, mais aussi Tesla du côté des Américains… les géants de la Tech se penchent sur ces nouveaux moyens d’échanges, en dehors des circuits bancaires traditionnels, sur tous les continents. Mais dans les pays où un pouvoir central contrôle l’économie, comme en Chine ou en Inde, l’activité des cryptomonnaies est pratiquement bannie.
Le projet était d’autant plus stratégique qu’il promettait potentiellement d’échanger des biens et d’acheter des services dans le futur « métaverse » de la firme de Mark Zuckerberg
Avec ce projet de « monde virtuel » Zuckerberg révèle ainsi son objectif final, qui n’est pas seulement de dominer l’internet d’aujourd’hui, mais de contrôler et de définir l’internet que nous laisserons à nos enfants et aux enfants de nos enfants. Un internet de surveillance toujours plus invasif où la parole dissidente est bannie.
A force de censurer la vérité, la censure de cette société vient du marché boursier. l'ancien monde vit ses derniers instants, il n'y a qu'à regarder la chaîne CNN qui voit son audience chuter de 80%. Trump avait repris le contrôle de la FED, car la corporation des Etats-Unis n'existe plus. Il reste encore celle de la France, mais certainement pour plus très longtemps également. L'existence de la bête va s'éteindre.
RépondreSupprimerFacebook paye très cher sa position ouvertement pro vaccins et l'interdiction de contester la religion officielle du covid.
RépondreSupprimerà noter que le réseau social de Zuckerberg a les mèmes actionnaires que Pfizer qui sont Blackrock et Vanguard.
la négation de la vérité véhiculée par les pro-vaccins est entrain de les rattraper donc.? L'oppression qui est fondée sur la démesure et le déraisonnement règnent toujours comme un feu de paille. Le fameux pass-sanitaire-vaccinal qui était sensé légaliser l'arbitraire dont facebook s'était fait le propagateur en chef est entrain de le desservir
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