mercredi 16 février 2022

USA. Comment la mafia juive a utilisé le chantage sexuel pour faire dérailler l'enquête du comité Kefauver sur le crime organisé

Nous avons vu comment les Epstein, Wenstein, et autres mafieux/espions juifs utilisent toutes les méthodes de chantage et de corruption pour soumettre et contrôler la plupart des hommes et femmes politiques américains, y compris les présidents, sénateurs, gouverneurs, etc...
Ces méthodes, bien prévues dans les Protocoles des Sages de Sion, sont aussi anciennes que la mafia juive, dont les écrivains romains nous en ont donné des exemples.
Voici un autre exemple datant des années 50 du siècle dernier.
(Vanity Fair) Après que Joe McCarthy et le comité des activités anti-américaines de la Chambre aient montré à l'Amérique qu'Hollywood était impliqué jusqu’au cou dans la subversion communiste, le Sénat américain a formé le comité Kefauver en 1951 pour enquêter sur le crime organisé qui était dominé par un réseau de notoires gangsters juifs .

 

Les audiences itinérantes du Comité Kefauver - qui ont eu lieu dans 14 villes différentes - sont devenues une cause célèbre immédiate et ont présenté aux Américains des gangsters réels dans leurs actualités hebdomadaires - comme Mickey Cohen, Frank Costello, Meyer Lansky et la la "bombe" à la langue acérée, Virginia Hill , devenue la "petite amie" de Bugsy Siegel à un moment donné [1].


Les Américains ont suivi les audiences sensationnelles de si près que le chef de la commission d'enquête - le sénateur américain Estes Kefauver - est devenu une célébrité nationale et est même apparu dans le jeu télévisé populaire What’s My Line? en mai 1951.

 

Après avoir pris un départ fulgurant en mai 1950, en octobre de la même année, après avoir assigné Sidney Korshak, avocat et "réparateur" de la "supermafia" basée à Chicago, rencontré personnellement Kefauver, le comité a semblé perdre un peu de son élan - et le 30 avril 1951, le sénateur Kefauver avait démissionné - et son remplaçant a dissous le comité en septembre 1951.

Sidney Korshak , 1957

Un article de Vanity Fair de 1997 "L'homme qui gardait les secrets" donne la vraie raison pour laquelle Sidney Korshak n'a jamais été contraint de témoigner - et pourquoi Kefauver a démissionné après avoir traité Korshak et ses proches associés avec des gants de protection - et pourquoi le comité Kefauver a "terminé" son enquête de cette vaste conspiration criminelle organisée en Amérique en si peu de temps :

Korshak lui-même a été cité à comparaître par le comité Kefauver le 1er septembre 1950. Curieusement, cependant, il n'a jamais été appelé comme témoin. Curieusement encore, le 26 octobre, il a ostensiblement pris sur lui de se manifester, en disant aux journalistes, selon les mots de la Tribune, qu'il « s'est présenté volontairement devant les enquêteurs pour clarifier les allégations qui figuraient dans un récent article [dans Colliers] », et qu’il "a dit à George S. Robinson, enquêteur du comité, que l'histoire du magazine Velie était une" série de mensonges diaboliques "et que Velie était un" faussaire journalistique et menteur absolu "."

Il est encore une fois curieux qu'aucun enregistrement ou transcription de la réunion de Korshak avec le comité Kefauver n'existe parmi les volumineux documents relatifs à ses enquêtes à Chicago. C'est peut-être parce que, comme il l'a affirmé, il « s'est présenté volontairement » et que, par accord conditionnel, ses paroles devaient donc être traitées comme totalement confidentielles. Là encore, c’est peut-être vrai, comme cela a été affirmé, que le véritable objectif de la réunion de Korshak était le chantage.

Comme l'a rapporté de nombreuses années plus tard Seymour Hersh du New York Times, "Un ami de confiance et associé d'affaires de Korshak a rappelé dans une interview que peu de temps après la visite du comité, M. Korshak lui avait montré des photographies du sénateur Kefauver dans une position manifestement compromettante avec un jeune femme." Selon la source de Hersh, "Une femme avait été fournie par la pègre de Chicago et un appareil photo avait été planté dans la chambre du sénateur à l'hôtel Drake pour la photographier avec M. Kefauver."

Sans surprise, le luxueux hôtel Drake faisait partie du consortium hôtelier Kirkeby contrôlé par Meyer Lansky, qui comptait Sidney Korshak comme actionnaire. "L'ami de confiance" de Korshak et informateur anonyme cité dans cet article de Vanity Fair a ensuite été identifié dans le livre de Gus Russo sur Korshak, Supermob :

La source à qui on a montré les photos s'est avérée n'être autre que [le riche magnat des grands magasins et client de Korshak] Joel Goldblatt, qui, au moment où il a été approché par [Seymor] Hersh, avait eu une brouille avec son copain Sidney sur la défense de Sidney pour l'ex de Joel, Lynne Walker Goldblatt, dans leur procédure de divorce…

Il est maintenant entendu que Kefauver a été attiré au Drake, où deux jeunes femmes de la discothèque Outfit’s Chez Paree l'ont diverti. "Le gars de Outfit au Drake, un vice-flic qui a travaillé en tant que chef de la sécurité de l'hôtel", a récemment divulgué un ami de la famille Korshak. « Korshak a eu les filles ; l'agent de sécurité a installé une caméra infrarouge et a livré les empreintes à Korshak.

…[Une] réunion privée a été organisée entre Kefauver et Korshak. Lors de la brève rencontre, Korshak a jeté les photos incriminantes sur le bureau de Kefauver, "Comment et  jusqu'où voulez-vous aller avec ça?" demanda Korshak. Kefauver n'a jamais appelé Korshak à témoigner devant le comité, bien qu'il soit le premier des 800 témoins à comparaître. (pp.120-21)

Mettre en place Kefauver pour le chantage était une opération relativement facile pour Korshak – marié depuis longtemps, père de quatre enfants, Kefauver était un buveur notoire et un coureur de jupons qui aurait crié une fois: «Je dois baiser!" en sortant d'un bus après un voyage de campagne. Selon une source du FBI, Kefauver "a fait l'amour à la vue de tous" avec son "rendez-vous" lors d'une soirée à l'hôtel Mayflower, pour ensuite échanger des femmes avec JFK.

Le sénateur Estes Kefauver embrasse
"une amie" en campagne électorale

Bien qu'il ait été victime de chantage de la part de Korshak, Kefauver n'a apparemment pas du tout changé son comportement de débauché - et il a utilisé son statut de célébrité nouvellement acquise lors des audiences de la foule pour le propulser à deux élections ultérieures à la présidence en 1952 et 1956 - campagnes où il a enfilé célèbre une casquette folklorique en peau de coons pour se vendre aux électeurs nationaux comme la seconde venue de son compatriote du Tennessee, Daniel Boone.

Peut-être que Kefauver croyait que le fait qu'il avait autant de cadavres dans son placard faisait de lui un candidat politique plus attrayant pour les donateurs aux poches profondes et connectés à la foule à la recherche de leaders qu'ils pourraient facilement contrôler.

Kefauver est mort d'une crise cardiaque au bureau en août 1963, laissant sa veuve Nancy rembourser la plupart des dettes qu'il avait accumulées. Peut-être que JFK a eu pitié de la veuve à court d'argent qui avait enduré des années de consommation d'alcool et de jupons par son mari – dont JFK lui-même avait été témoin et auquel il avait participé.


En novembre 1963, le président Kennedy donna à Nancy Kefauver un poste en tant que premier responsable du nouveau programme Art in Embassies - sa dernière nomination présidentielle avant son assassinat. Mme Kefauver n'a jamais envisagé de se remarier - remarquant une fois qu'elle "avait eu un mariage trop parfait" et que cela suffisait.

Source

 
NOTES
[1] Virginia Hill (1917-1966)

Virginia Hill, Bugsy Siegel's Mistress Virginia Hill naquit le 26 août 1917 à Bessemer, une petite ville de l’Alabama. Elle était la septième enfant sur dix.

Son père, Mark Hill, avait été graveur de marbre, et occasionnellement vendeur de mules. C’était aussi un buveur invétéré, qui battait sa femme et ses enfants. Virginia racontera plus tard qu’à peine âgée de sept ans, elle se rebella avec une poêle à frire, et en asséna un grand coup à son père, qui la poursuivait pour la frapper. Elle était si effrayée par les colères de son paternel qu’elle était surnommé « Tab » car elle tremblait de peur. Sa mère finit par quitter ce mari alcoolique et violent, et retira Virginia de l’école en huitième année, afin qu’elle s’occupe de ses frères et sœurs.

A l’âge de treize ans, pour nourrir sa famille, Virginia faisait des ménages et des petits boulots mal payés. A quatorze ans, l’adolescente possédait un corps voluptueux et une beauté qui ne demandait qu’à s’épanouir. Elle commença très tôt à attirer le regard des hommes sur elle, et elle comprit très vite qu’elle sortirait plus vite de la misère en vendant son corps. Un de ses biographes prétendra qu’elle eut son premier amant à onze ans.

Toujours est il que la famille tirait le diable par la queue et la Dépression de 1929 avait atteint de plein fouet Virginia, sa mère, et ses frères et sœurs. Le travail se fit de plus en plus rare, et Virginia Hill entreprit de se rendre dans une grande ville. Là, elle saurait sortir du lot, pensait elle, grâce à son expérience sexuelle précoce. A cette époque, les hommes les plus puissants étaient les gangsters des grandes villes comme New York ou Chicago, où la pègre régnait en maître.

A Chicago, le plus grand d’entre eux, Al Capone, venait de prendre le contrôle de la ville après le massacre de la Saint Valentin de 1929. Chicago était alors une ville miroir qui ouvrait un avenir fascinant pour une jeune fille comme Virginia Hill, endurcie par la vie, et qui se méfiait des hommes (qu’elle méprisait) et qu’elle jugeait déjà indignes de confiance. Elle se savait suffisamment belle (elle possédait une abondante chevelure auburn et des yeux gris spectaculaires), pour tenter sa chance, et quitter l’Alabama pour se rendre à Chicago.

Les premiers temps dans la grande ville furent difficiles pour elle : elle se prostitua dans les rues de la ville pour quelques dollars, mais bientôt son corps voluptueux lui permit de postuler pour des emplois de call girls.

A peine âgée de seize ans, elle réussit à décrocher un job de serveuse dans le village italien de San Carlo, qui comprenait des restaurants chics construits par Al Capone, et fréquentés par les gangsters de la ville. Elle se mit à travailler au Colony Club. En quelques mois, Virginia Hill réussit à gagner la confiance du patron du restaurant où elle travaillait, un certain Jo Epstein (déjà un Epstein !!) qui fut bientôt fasciné par la beauté de Virginia, qui possédait un sang froid à toute épreuve. Elle réussit aussi à se faire une amie de la belle sœur d’Al Capone, Mimi, qui l’intégra très vite dans les soirées intimes de la famille Capone.

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En juin 1934, Epstein, qui contrôlait les paris de tous les champs de courses de Chicago, proposa à Virginia de lui servir de messagère dans ses trafics divers. Il l’initia aux livres de comptes secrets, et lui expliqua le code d’honneur du monde des gangsters. Désireux de la modeler comme un Pygmalion, il lui acheta des vêtements de marque, des chapeaux, des chaussures de luxe, et l’installa dans un bel appartement. Il lui alloua même la somme de 3 000 dollars par semaine.

En contrepartie, Virginia devait prétendre être sa maîtresse (Epstein était homosexuel), tout en le secondant dans ses affaires de trafic louche. Elle se mit à voyager, richement vêtue, à travers tout le territoire américain, tout en collectant l’argent de la mafia pour Epstein. Insoupçonnable pour les policiers qui ne voyait en elle qu’une jeune femme élégante, elle finit par devenir indispensable pour Epstein. Il emploiera même Virginia pour transporter des fonds en Suisse. Au cours de ses voyages dans les grandes métropoles américaines, elle n’hésitait pas à devenir la maîtresse du patron mafieux local comme  Moe Dalitz, l’homme de Détroit, et Tony Accardo, le mafieux prospère de Chicago.

A dix neuf ans, elle utilisait le sexe pour parvenir à ses fins, et elle partageait le lit de plusieurs escrocs de Chicago, tout en restant discrète sur les activités louches des uns et des autres. Elle n’hésitait pas à participer à des fêtes privées, et lors d’un dîner de Noël particulièrement bien arrosé, elle proposa une fellation à tous les hommes présents, déclarant qu’elle « poserait sa bouche là où était l’argent ». Elle fut aussitôt sacrée meilleure « suceuse de Chicago ». Outre ses talents au lit, les gangsters de Chicago finirent par la respecter pour sa réputation de dure à cuire, et les têtes pensantes de Chicago pensèrent à elle en tant qu’ambassadrice de charme, pour créer une alliance avec la mafia de New York.

Avec la bénédiction d’Epstein, elle emménagea à New York, et devint rapidement la maîtresse de Jo Adonis, un mafieux brutal, qui contrôlait les paris et les rackets de New York. C’est lors d’une soirée dans un bar avec Adonis qu’elle allait rencontrer l’homme de sa vie : le  gangster juif Bugsy Siegel.

Ce dernier méprisait Adonis, et entreprit de séduire son amie qu’il trouva tout de suite fascinante. Bugsy Siegel était bel homme, il possédait des yeux bleus superbes, et ses cheveux gominés lui donnait un air de séducteur d’Hollywood. Mais c’était un homme à l’humeur changeante, prompt à battre ses maîtresses, et à maltraiter ses associés. Seule sa femme, Esta, une amie d’enfance qu’il avait épousé (et qui lui donnera deux filles), n’eut jamais à se plaindre de lui. Il était, en outre, doté d’un appétit sexuel vorace.

Entre Virginia et Bugsy, ce fut tout de suite le coup de foudre. La jeune femme devint sa maîtresse le lendemain de leur rencontre, et s’abandonna pour la première fois de tout son cœur à cette nouvelle passion. Hélas, le patron de Bugsy Siegel l’expédia à Hollywood, sur la côte Ouest, quelques jours plus tard, pour organiser un réseau de jeux clandestins. Les deux amants se séparèrent en se jurant de se revoir, mais une fois seule, Virginia (qui n’avait pas été discrète concernant sa liaison avec Siegel), subit le courroux de Epstein, qui, de Chicago, lui réduisit son allocation hebdomadaire, et lui passa une sérieuse semonce.

Furieuse, Virginia partit se reposer chez sa mère, en Virginie, dans la maison qu’elle avait achetée pour celle-ci avec ses gains engrangés à Chicago. Sa mère l’accueillit à bras ouvert, et son frère Chick s’empressa de la distraire en l’emmenant faire une ballade au Mexique. C’est là que Virginia découvrit qu’elle avait une fascination pour les hommes au charme latin, et elle s’empressa de prendre du bon temps avec quelques mexicains fascinés par cette belle rousse au tempérament fougueux.

A l’âge de vingt cinq ans Virginia Hill était devenue une femme puissante, respectée dans le milieu mafieux de Chicago et de New York. Aucune autre compagne de mafieux n’aura jamais un tel ascendant. Seule Los Angeles manquait à son palmarès, elle se rendit alors au printemps de 1939 sur la côte Ouest, et fréquenta le milieu des acteurs d’Hollywood. Elle tenta même sa chance au cinéma, mais ses bouts d’essais ne furent pas convaincants, malgré son charme de jolie rousse. Déçue, mais pas rancunière, elle se mit à fréquenter l’acteur George Raft, qui incarnait à l’écran les gangsters brutaux et qui ne dédaignait pas,à l’occasion, de fréquenter la vraie mafia locale.

Au cours d’une soirée chez George Raft, elle se retrouva face à face avec Bugsy Siegel, l’homme qui l’avait bouleversée à New York. Elle n’hésita pas à le reconquérir sur le champ, et ils passèrent la semaine au lit. A compter de ce jour, ces deux là ne se quittèrent plus.

On vit le couple chez les grandes stars du moment : Clark Gable, Gary Cooper et Cary Grant, tous fascinés par ce couple magnifique qui jetait l’argent par les fenêtres, et semblait posséder des fonds inépuisables.

Très épris de Virginia, Bugsy acheta une maison à Hollywood pour elle, au 250 Delfern Avenue, et lui offrit les clés (en or!) de la maison. La maison fut bientôt meublée avec des meubles de prix tandis que la garde robe de Virginia dépassait celle des plus grandes stars du moment, et elle eut dans ses placards jusqu’à 100 paires de chaussures, sans compter les manteaux de fourrures. Il va sans dire qu’elle roulait dans une Cadillac décapotable, flambante neuve.

Mais même si le couple s’adorait, chacun se mit bientôt à tromper l’autre : Virginia, car elle ne pouvait résister au charme des hommes de type mexicain, et Bugsy parce qu’un gangster devait avoir une vie sexuelle débridée. Soupçonneux, Bugsy se jura de tuer ses amants si jamais il la surprenait dans les bras d’un autre, mais Virginia était assez fine mouche, pour cacher ses rencontres discrètes à son amant.

Pendant cinq ans, le couple coula des jours presque heureux. Sexuellement, Virigina était satisfaite, mais la vie de tous les jours avec Bugsy était précaire : le gangster provoquait des disputes fréquentes, et il n’hésitait pas à la battre. Or, Virginia, qui se rappelait son enfance malheureuse avec son père, se rebiffait, et lui rendait coup pour coup. Souvent, elle cachait ses bleus sous une couche épaisse de maquillage, ou bien elle portait de grosses lunettes noires.

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Le gangster Bugsy Siegel

La réconciliation intervenait parfois au lit, mais petit à petit, Virginia finit par se détacher de Bugsy, d’une part, parce qu’il devenait jaloux (à juste titre) et violent, mais surtout parce qu’il lui empruntait de plus en plus d’argent qu’il ne lui rendait jamais. Mais le pire pour Virginia, c’est que Bugsy refusait de divorcer de sa femme, pour l’épouser.

Après une dispute particulièrement violente, Bugsy frappa Virginia jusqu’à l’évanouissement, et la viola alors qu’elle était inconsciente. Le lendemain, ayant tout oublié, Bugsy lui proposa de partir en voyage avec lui à Las Vegas, pour inaugurer un nouvel hôtel nommé le « Flamingo », qui se trouvait être le surnom qu’il avait donné à Virginia dans l’intimité.

Méprisante, Virginia (qui ne lui pardonnera jamais son viol) lui annonça qu’elle le quittait, et prit l’avion pour New York. Là, elle retrouva Joey Adonis, et reprit sa liaison avec lui.

Elle se mit à fournir des détails sur les affaires de Bugsy sur la côte Ouest à ses associés new yorkais, qui s’interrogeaient (à juste titre) sur le gouffre financier que devenait, au fil des mois, l’hotel « Flamingo ». La construction du « Flamingo » avait coûté cinq millions de dollars aux associés mafieux de Siegel, qui se rendirent compte que ce dernier les avait escroqué de deux millions de dollars.

En 1946, la soirée d’inauguration du « Flamingo » fut un désastre. Bugsy Siegel y avait invité Virginia qui s’y rendit, car elle avait des capitaux propres qui avait été engloutis dans ce projet. La rencontre avec Bugsy tourna au vinaigre, elle se mit à l’insulter en le traitant de « minable », il devint furieux et la frappa.

A compter de ce moment, Virginia se détacha complètement de Bugsy. D’autant que les associés mafieux de ce dernier, mécontents de sa gestion, envisageait purement et simplement de le supprimer. La mort de Bugsy Siegel fut alors programmée. Alors qu’il sirotait un whisky dans son salon (dans la maison qu’il avait acheté pour Virginia), il fut abattu, à travers la vitre, de plusieurs balles dans la tête le 20 juin 1947. Il avait quarante deux ans. Détail sanglant : on retrouva son œil droit à 4 mètres de son corps. Les assassins ne furent jamais retrouvés et l’affaire fut classée « sans suite » par la police californienne.

Virginia apprit la nouvelle dans les journaux, alors qu’elle se trouvait à Paris. Son nouvel amant, un riche français beaucoup plus jeune qu’elle, Nicolas Fouillette (qui avait vingt et un ans), la retrouva étendue, inanimée, sur leur lit d’hôtel. Elle venait d’avaler une forte dose de somnifères. Elle fut sauvée, in extremis, par les médecins de l’hôpital parisien qui la réanimèrent.

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Virginia Hill, interrogée par la commission Kefauver en 1951

Lorsque les journalistes lui demandèrent son opinion sur la mort brutale de Bugsy Siegel, Virginia, en larmes, murmura « qu’elle ne savait pas qui l’avait tué et pour quelle raison ». Les reporters finirent par la traquer sans relâche, et de retour aux Etats Unis, elle se réfugia quelques temps chez son frère en Floride.

Elle y tomba de nouveau en dépression, et se mit à boire fréquemment . L’homme qui l’avait aidé à ses débuts, Jo Epstein, la soutint, d’autant plus qu’il savait que Virginia détenait un carnet secret où elle livrait toutes ses confidences intimes.

En février 1950, Virginia tomba amoureuse d’un instructeur de ski autrichien, Hans Hauser, soupçonné d’avoir été un nazi pendant la dernière guerre. Il avait été champion du monde de descente de ski en 1934, et était devenu instructeur de ski à Sun Valley, dans l’Idaho.

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Hans Hauser

Elle l’épousa aussitôt à Elko, dans le Nevada, et ils passèrent leur lune de miel à Sun Valley. Le couple emménagea ensuite à Bar Harbor dans le Maine.

Neuf mois plus tard, elle mettra au monde le 20 novembre 1950, son unique enfant, un fils nommé Peter au St Elizabeth Hospital de Brighton, dans le Massachusetts. En décembre 1950, le couple déménagea dans une somptueuse demeure à Spokane, dans l’état de Washington.

Mais en 1951, à sa grande surprise, elle fut appelée à témoigner devant la Commission Kefauver, qui enquêtait sur le crime organisé. L’audience se tint à New York, et les caméras de télévision s’empressèrent de relater la présence de Virginia Hill, et d’en faire une célébrité nationale. Il y reçut le surnom de « reine de la Pègre ». Elle refusa de livrer ses amis mafieux. Aux questions du sénateur Tobey voici ce qu’elle répondit :

Sénateur Tobey : mais pourquoi Joey Epstein vous a t’il donné tout cet argent, miss Hill ?

Virginia : vous voulez vraiment le savoir ?

Sénateur Tobey : oui, je veux vraiment savoir pourquoi.

Virginia : et bien je vais vous le dire : je suis la meilleure suceuse en ville !

Sénateur Kefauver : suspension ! Je demande une suspension d’audience !

N’ayant pas réussi à percer la carapace de la jeune femme, l’administration américaine décida de la poursuivre pour non paiement d’impôts ! On lui réclamera 161 000 $ d’impayés (pour les années 1942 à 1947).

Condamnée pour évasion fiscale, Virginia fut obligée de vendre aux enchères sa maison, ses bijoux, et ses chaussures … l’Etat en retirera la somme de 41 000 $.

Dégoûtée, elle se rendit au Mexique, puis elle se retira avec son mari en Autriche, après avoir reçu son passeport autrichien en août 1951. Là, l’administration américaine continua de la poursuivre.

En 1953, Virginia et son mari se rendirent à Hong Kong, Paris, en Italie, et en Suisse : ils cherchaient à rassembler des fonds pour créer un complexe de ski de luxe en Autriche.

Alors que le couple réside à Klosters, en Suisse, Virginia recommença à boire pour tenter d’oublier ses problèmes fiscaux : en effet, les Etats Unis continuaient à la harceler.

Le 23 juin 1951, les tribunaux américains la condamnèrent à verser la somme de 80 180 $ et le FBI la plaça dans le top 3 des personnes les plus recherchées par les Etats Unis. Elle tenta de monnayer son retour aux Etats Unis, et à annuler sa condamnation, en proposant de vendre son journal intime aux autorités américaines. Ces derniers refusèrent.

Sa vie devint bientôt un enfer. Son mari réussit à leur trouver un appartement à Salzbourg dans un immeuble qui appartenait à sa famille autrichienne.

Elle finit par se séparer de son époux en 1965, et emménagea dans une pension de famille modeste de Salzbourg, avec son fils de quinze ans, Peter.

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Jo Adonis, l’assassin supposé de Virgnia Hill

A un reporter qui vint la voir, car il écrivait un livre sur Bugsy Siegel, elle déclara amèrement : « je connais des centaines de femmes en Amérique qui étaient entretenus par des hommes. Pourquoi ne paient elles pas d’impôts ? S’ils me jettent en prison pour cette raison, pourquoi n’y jettent ils pas toutes ces femmes ? «

Au début de l’année 1966, elle extorqua de l’argent à Jo Epstein, et à Jo Adonis en les menaçant de publier ses Mémoires de « maîtresse de gangsters » : les deux hommes lui versèrent alors de l’argent.

Le 20 mars 1966, apprenant que Jo Adonis était dans sa résidence napolitaine en Italie, elle lui passa un coup de fil et demanda à le rencontrer. Le FBI enregistra l’appel de Virginia.

Le 22 mars, elle rencontra Adonis dans un hôtel de Naples. Ce dernier lui offrit 10 000 dollars pour acheter son silence.

Quelques jours plus tard, le 24 mars 1966, des randonneurs aperçurent le cadavre de Virginia à Koppl, en Autriche, sous une épaisse couche de neige. L’autopsie révéla qu’elle avait succombé à une absorption massive de somnifères. Sa mort fut déclarée comme un suicide. L’on avait retrouvé près de son corps une note manuscrite disant qu’elle était « fatiguée de la vie ». Les autorités autrichiennes, qui ne connaissaient pas son passé aux Etats Unis, classèrent l’affaire rapidement.

Les journaux s’emparèrent de sa mort brutale, et ne tardèrent pas à spéculer, déclarant que la jeune femme avait été assassinée, car elle s’apprêtait à livrer ses compagnons mafieux. Certains soutenaient que deux hommes d’Adonis l’avaient raccompagnée en Autriche le 23 mars, et l’avaient obligé à absorber une grande quantité de Mogadon, ce qui l’avait tuée en une heure.

Elle n’avait que quarante neuf ans.

La vie de Virginia fut portée à l’écran en 1974 dans un téléfilm intitulé « the Virginia Hill story » avec Dyan Cannon comme héroïne principale.

Son amant de New York (et son possible meurtrier), Joe Adonis, mourra d’une crise cardiaque lors d’un interrogatoire de la police italienne, en novembre 1971 : il avait 69 ans.

Quant à son premier amant de Chicago, Jo Epstein, (son Pygmalion homosexuel), il mourra en 1976. A ceux qui lui demandaient pourquoi il avait continué à supporter financièrement Virginia Hill pendant toute ces longues années, il répliquera : « Une fois que vous avez cette fille dans la peau, elle est comme un cancer, incurable ! »,

Sources :

  • Histoire des Maitresses, de Elizabeth Abbott, 2004.
  • Wikipedia.

Voir aussi :
-  La mafia juive, c’est «la vraie mafia»
-  Sur qui la mafia juive Khazarienne gouvernera-t-elle?
-  La Mafia judéo-russe : du Goulag à Brooklyn à la domination mondiale
-  LA MAFIA KHAZARE (1ere partie) : l'Histoire occulte
-  La Mafia khazare (2ème partie)
-  « Décrets au coeur du Haut Commandement de la Mafia Khazare (Partie 3)”

Hannibal Genséric

 

2 commentaires:

  1. Cette femme est plus à plaindre qu'à blâmer. Victime comme d'autres des aléas du capitalisme de 1929, faire son chemin de vie sur une route tortueuse c'est la course d'obstacles. Les vrais coupables sont ceux qui tirent les ficelles au sommet de la pyramide comme actuellement Klaus Schwab le plus grand criminel de l'histoire.

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  2. Il a sacrifié sa vie pour tenter de nous récupérer, nous, à ce point tarés et donc quand même aimés... Mystère.

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