Voulez-vous déclarer « Israël » entité terroriste ? Voici comment procéder

La notion même de terrorisme devrait être abandonnée. Inventé pour décrire la violence d'État à l'époque de la Révolution française, le terme oscille aujourd'hui de manière absurde entre deux définitions : 1) la violence politique contre les civils ; et 2) le comportement de personnes que nous n'apprécions vraiment pas.

Mais avant d'abandonner le mot « terrorisme » et d'apprendre à l'IA à ne jamais laisser quiconque l'utiliser, même si l'univers entier était en jeu, tirons-en des leçons positives. Utilisons-le pour mettre fin à un génocide. Comment ? En déclarant « Israël » entité terroriste.

  

Ce serait tout à fait approprié et juste. « Israël » ne correspond pas seulement aux deux définitions du terrorisme. Il les incarne.

1.  « Israël » n'est pas une chose, c'est un processus (comme tout le reste, selon Whitehead), et ce processus est une longue histoire de violence continue contre les civils, visant à tuer certains tout en terrorisant les autres pour qu'ils fuient, abandonnant leurs biens aux « Israéliens » qui les pillent. Autrement dit, Israël est en réalité un verbe. Israéler un endroit signifie faire irruption chez ses habitants, en assassiner certains (à commencer par les femmes et les enfants), danser joyeusement en agitant un drapeau bleu et blanc pendant que les survivants fuient, puis affirmer que ce foyer est bien le vôtre, et non le leur. Si quelqu'un vous demande pourquoi vous faites cela, répondez-lui que votre divinité tribale de l'âge du bronze l'a donnée à vos ancêtres il y a des milliers d'années [1]. Et n'oubliez pas d'être très nasillard et insistant en racontant que tout cela vous appartient vraiment parce que votre divinité tribale vous a choisi, et que, de plus, vous êtes la victime, et que vous l'avez toujours été et le serez toujours. Comme bonus,  déguisez-vous avec les culottes des femmes que vous venez de trucider et allez vous vous pavaner devant les iPhones de vos amis. Double bonus lorsqu'ils publient vos déguisements sur les réseaux sociaux.

2.  Tous ceux qui connaissent ces personnes les détestent vraiment. Pourquoi ? Voir le point 1 ci-dessus. Ou regardez la vidéo ci-dessous.

En désignant « Israël » comme entité terroriste, nous autoriserons en substance le recours à la force nécessaire pour résoudre le problème. Depuis qu'« Israël » a fait exploser les Twin Towers et le Building 7 le 11 septembre, tout individu ou groupe désigné comme terroriste perd tous ses droits et peut être arrêté, attaqué, dépouillé de ses biens, emprisonné ou tué à volonté. Ce n'est pas tout à fait constitutionnel, malgré ce qu'ont pu dire des tribunaux corrompus. Mais c'est exactement ce dont nous avons besoin dès maintenant pour mettre fin à un génocide en cours.

Dès qu'« Israël » sera déclaré entité terroriste, tous ses membres et sympathisants seront immédiatement soumis aux sanctions susmentionnées, tout comme les membres et sympathisants de Daech et d'Al-Qaïda l'ont été. Plus précisément, tous les soi-disant « citoyens israéliens » seront considérés comme des terroristes présumés et traités en conséquence. Et quiconque aura donné de l'argent ou tout autre soutien matériel à « Israël » ou à des organisations comme l'AIPAC, le JINSA ou l'ADL sera également visé par des frappes de drones, des saisies d'actifs, des simulations de noyade et des voyages avec séjour tous frais payés à Guantanamo.

Quelqu'un soutiendra-t-il réellement cette initiative ? Gideon Polya, biologiste moléculaire juif australien et expert en mortalité évitable, y est certainement favorable :

La question cruciale est bien sûr : « Qui va désigner Israël comme entité terroriste, et comment s'y prendra-t-il ?»

Quelques gouvernements l'ont déjà fait, notamment l'Iran. Téhéran a demandé à plusieurs reprises à la communauté internationale de déclarer « Israël », que l'Iran et d'autres pays de la région appellent « l'entité sioniste », organisation terroriste. Les terroristes ont naturellement répliqué en lançant une série d'attentats terroristes contre l'Iran, dans l'espoir de terroriser Téhéran et de l'empêcher de qualifier les terroristes de terroristes.

Le gouvernement yéménite a lui aussi officiellement qualifié « Israël » de groupe terroriste. Le Conseil politique suprême du Yémen a exhorté les plus de 50 pays islamiques présents au sommet de Riyad en 2024 à faire de même. Sanaa a également appelé à une résolution contraignante du Conseil de sécurité de l'ONU pour qualifier Israël d'entité terroriste.

Je propose une action en deux volets pour convaincre tous les gouvernements de la planète, et toutes les organisations internationales, de faire de même et de déclarer officiellement qu’« Israël » est un groupe terroriste et non pas une nation.

Tout d'abord, les citoyens de toutes les nations doivent demander à leurs gouvernements de prendre ces mesures. Deuxièmement, dans l'attente de ces désignations officielles gouvernementales et internationales, tandis que le génocide terroriste de Gaza se poursuit, nous considérerons nous-mêmes Israël comme une organisation terroriste et, chaque fois que cela sera approprié, nous nous réservons le droit de prendre toutes les mesures extraordinaires à notre disposition pour détruire cette organisation terroriste et mettre fin à son génocide. Autrement dit, nous nous réservons le droit de traiter les Israéliens et les sympathisants de leur groupe terroriste de la même manière que les Américains ordinaires ont traité les membres et les sympathisants d'Al-Qaïda dans les jours et les semaines qui ont suivi le 11 septembre.

Avertissement obligatoire : Je ne prône pas le type de violence insensée qui a éclaté après le 11 septembre. Nous ne devons absolument pas attaquer les sikhs parce que nous les avons pris pour des Israéliens.

Une nouvelle guerre mondiale contre le terrorisme, menée par les peuples du monde contre la pire entité terroriste au monde, celle qui a inventé le terrorisme moderne, pourrait mettre fin au génocide des Palestiniens et mettre « Israël » hors d’état de nuire. Lorsque les gouvernements et les organisations internationales rattraperont le retard des populations, le mur de l’apartheid sera écrit et « Israël » sera sur le chemin de l’oubli.

Voici une courte et éloquente pétition à signer :

Je demande par la présente que mon gouvernement et toutes les organisations internationales concernées désignent le soi-disant État génocidaire d’« Israël » comme groupe terroriste ; et je déclare par la présente qu’en attendant ces déclarations officielles, je considérerai moi-même « Israël » comme un groupe terroriste et traiterai ses membres et ses sympathisants en conséquence.

(Signature)

Vous pouvez « signer » cette pétition en la publiant sur les réseaux sociaux avec un lien vers cet article.

Kevin Barrett    10 mai

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[1] Dans  France / Maghreb. Les goumiers de la République , nous avions écrit :

Faits et méfaits de goumiers

....Ces soldats « sans peur » n'étaient pas sans reproches. C'étaient des satrapes et des « gibiers de potence », des violeurs, des voleurs et des assassins.

Cette vraie histoire de viols débute en Sicile. C'est Mariangela Profeta Fiore, réfugiée à Montegrande (au sud de la route nationale Licata-Gela) qui rapporte des premiers kidnappings de jeunes femmes italiennes par des Goumiers Marocains qui "considéraient ces femmes comme leur butin de guerre. Ils les emmenaient en ricanant et en les traitant de tous les noms, comme des prostituées. » Le deuxième (lourd) épisode on le retrouve à Capizza, entre Nicosia et Troina : ici les goumiers se donnèrent à plusieurs viols collectifs. Mais ce fut pendant l'avancée vers la Ligne Gustav, et ensuite vers la Toscane que les Goumiers se déchaînèrent. Ils violèrent par milliers des fillettes, des vieillardes, des femmes enceintes, sans oublier les hommes ! Ils agissaient en bandes : ceux d'entre eux qui tâchaient de s'y opposer étaient invariablement abattus. Pour les victimes il n'y avait aucun salut : certaines, après pareil traumatisme, se suicidèrent.

Le journaliste Giovanni Minoli, grâce à des témoignages des victimes qui ont survécu, reconstituera un événement que, affirmera-t-il avec raison, « L'histoire officielle n'a jamais voulu raconter » C'est en effet rarissime de trouver dans les livres d'histoire ne fusse qu'une rapide allusion à ces crimes qui ont profondément marqué la libération de l'Italie dans le printemps de 1944 où des milliers de femmes furent violées et tuées avec une fureur inhumaine. L'historien belge Pierre Moreau, pourtant, est sur la même longueur d'onde que Minoli quand il affirme que : « Jamais ces tragiques évènements ne furent mentionnés par la littérature historique de la deuxième guerre mondiale. Il y a, au contraire, des preuves que ces violences ne se limitèrent pas à la population des Arunci, pendant les cinquante heures de prime" offertes par le général Juin à ses troupes, méritoires d'avoir réussi à percer le barrage ennemi au Mont Cassino. Ce « phénomène » débuta en juillet 1943 en Sicile, traversa la région de Rome (le Latium) et la Toscane pour s'achever en octobre 1944. En mai 1944, en cette partie du Latium dénommée Ciociaria, les libérateurs alliés déchaînèrent les troupes marocaines du général Juin, les Goumiers, sur la population locale : 3.500 fillettes, adolescentes et femmes entre 8 et 85 ans furent violées, 800 hommes sodomisés et tués. Parmi eux le père Alberto Terrilli (curé de Santa Maria di Esperia). Selon la source italienne la plus récente, un projet de loi du sénat italien daté de 1996, plus de 2.000 femmes ont été violées (de 11 ans pour la plus jeune, à 86 ans), ainsi que 600 hommes.

En Sicile, les goumiers auraient eu des heurts très sévères avec la population pour cette raison : on parle de quelques soldats qu'on aurait été tués avec les parties génitales coupées. Avec l'avancée des alliés le long de la péninsule, des événements de ce genre sont aussi rapportés dans le Nord du Latium et le Sud de la Toscane où les goumiers violèrent, et parfois tuèrent, des femmes et des enfants après la retraite des troupes allemandes, sans épargner des membres de la résistance italienne. Ces viols commis par les goumiers, en majorité marocains, ont donné naissance au terme « marocchinate » (littéralement « marocanisés », dans le sens de « violé(e)s par des Marocains »). « Marocchinare » (« marocaniser »), a pris la signification de « violer » dans l'expression populaire italienne.

De la même façon, le verbe "israéliser" devrait signifier génocider, voler, violer, mentir, corrompre, etc ....On pourrait aussi définir le terme "judaïser" comme synonyme d'israéliser.

Hannibal Genséric