Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Alexandre Volfovitch, a confirmé le 29 mai que le missile balistique de portée intermédiaire Oreshnik serait déployé en Biélorussie voisine avant fin 2025. S'exprimant en marge d'un sommet international sur la sécurité, il a déclaré : « D'ici la fin de l'année, je pense que la décision concernant le déploiement d'Oreshnik, convenue par nos chefs d'État, deviendra réalité.
Ces questions ont été résolues et les emplacements en Biélorussie ont été finalisés. Les préparatifs se déroulent comme prévu. Peut-être que certains, à l'étranger, pensent que ce ne sera pas en Biélorussie. Mais nous savons exactement où ils se trouveront et comment ils fonctionneront. Notre principale préoccupation est de rester confiants et sereins, afin de garantir la sécurité de nos peuples – la Russie et la Biélorussie. Le projet de déploiement de missiles en Biélorussie a été révélé pour la première fois par le président russe Vladimir Poutine le 6 décembre. Il avait alors indiqué que le président biélorusse Alexandre Loukachenko avait demandé à son pays s'il pouvait déployer ces missiles dans le cadre de leur accord bilatéral de partage nucléaire.
La Russie a tiré pour la première fois l'Oreshnik au combat le 21 novembre. Ce missile, d'une portée estimée à 4.000 km, était équipé de plusieurs ogives indépendantes et de véhicules de rentrée hypersoniques. Ces véhicules peuvent emporter des ogives nucléaires ou conventionnelles, la majorité des unités déployées en Biélorussie devant être dotées de l'arme nucléaire. Les ogives nucléaires partagées avec la Biélorussie étaient auparavant déployées sur les systèmes de missiles balistiques à courte portée Iskander-M, mais un nouveau dérivé de ce système, dont la portée devrait être plus longue, a été annoncé en mai 2022. Il serait développé conjointement par les deux pays. En mars, le président Loukachenko a confirmé que son pays avait lancé la fabrication de plusieurs lanceurs mobiles pour l'Oreshnik, ajoutant que ceux-ci étaient en voie d'achèvement. Les missiles sont déployés depuis ces véhicules afin d'améliorer leur capacité de survie.
La portée de l'Oreshnik, ses capacités de pénétration avancées et sa capacité à effectuer des frappes de précision à travers l'Europe ont suscité de vives inquiétudes dans une grande partie du monde occidental. Peu après le dévoilement de l'Oreshnik et sa première utilisation au combat, l'ambassadeur de Russie au Royaume-Uni, Andreï Kelin, a affirmé que celui-ci avait eu un impact significatif sur la politique britannique à l'égard de Moscou et avait contraint Londres à adopter une approche plus prudente quant au soutien aux frappes ukrainiennes en profondeur contre des cibles russes.
29 mai 2025
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d’atteindre la Chine
Hannibal Genséric
Les nouveaux missiles balistiques seront-ils déployés ou le sont-ils déjà ??????
RépondreSupprimerC'est effectivement lui qui est le vrai "changeur" de situation : il n'y a strictement aucune parade contre lui en Europe, il est "propre" ( ie : non nucléaire ) et si on regarde bien la carte, il menace déjà en l'état les US qui eux non plus n'ont strictement rien non plus contre lui, sinon pourquoi le fameux "dome doré" à 175 mille milliards de dollar dont pas un seul boulon n'est encore fabriqué - une sorte de F-35 mais à l'échelle spatiale et qui emportera cette fois la finance US.
RépondreSupprimerClairement avec une telle arme, l'emploi optimale n'est pas d ele tirer mais de forcer l'autre à faire n'importe quoi pour éssayer d'y échapper au cas où. Et ça semble bien parti
IL NE CHANGERA RIEN !!!!!!! Car l'Otan SAIT depuis un bout de temps.....que le Kremlin n'utilisera JAMAIS des frappes contre elle ! L'Otan ne frappera pas ces engins en Biélorussie à moins de vouloir déclencher maintenant et trop tôt,une guerre DIRECTE avec la Russie et l'Ukraine ne les détruira pas sauf à vouloir faire entrer dans la guerre la Biélorussie en plus........Donc c' juste un autre déplacement de pion.....
RépondreSupprimerEt alors ? Il suffit de répondre avec un nuke nucléaire de 20 kt.
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