USraël pourrait-il détruire les sites nucléaires iraniens ?

Israël continue de se rapprocher de frappes unilatérales contre les sites nucléaires de l'Iran, malgré tous les efforts ostensibles des États-Unis pour freiner le conflit qui pourrait devenir incontrôlable.

Les préparatifs d'une frappe israélienne contre les installations nucléaires iraniennes seraient presque terminés, les dernières étapes, notamment le transfert de munitions et la planification opérationnelle, étant actuellement en cours, selon Channel 12.

Les deux camps gardent le secret, diffusant des informations parfois contradictoires. Par exemple, l'Iran affirme depuis longtemps que sa fatwa contre les armes nucléaires empêche toute possibilité de construction, mais de nouvelles informations continuent de suggérer le contraire. Par exemple, l'ancien directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, lié au programme nucléaire iranien, a déclaré dans une récente interview :

 « Nous avons atteint la capacité de fabriquer des armes nucléaires il y a 15 à 20 ans. » Fereydoon Abbasi, ancien directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique :

– Nous n'avons pas encore reçu l'ordre de produire des armes nucléaires. S'ils me disent de le faire, je le ferai.

– Si Israël ou les États-Unis bombardent nos sites de production nucléaire, cela n'affectera pas notre calendrier d'obtention de la bombe.

– Il est aujourd'hui possible de créer des armes nucléaires tactiques qui ne relèvent pas de la catégorie des armes de destruction massive (ADM). Nous pouvons les utiliser pour détruire une base militaire israélienne, par exemple.

PS : Ce point implique que les armes nucléaires tactiques pourraient ne pas être incluses dans l'interdiction des ADM décidée par le Guide suprême, l'ayatollah Khamenei.

Écoutez attentivement ce qu'il dit : non seulement l'Iran peut rapidement fabriquer des armes nucléaires s'il en reçoit l'ordre, mais toute frappe occidentale sur ses installations serait sans effet, car l'Iran les a dispersées, ainsi que des segments critiques cachés profondément sous terre.

Certains pourraient être sceptiques, mais seraient intéressés par les déclarations de Rafael Grossi dans le dernier article du Financial Times :

Pire encore, les capacités nucléaires iraniennes ne pourraient être détruites d’une seule frappe chirurgicale. « Les éléments les plus sensibles se trouvent à 800 mètres sous terre ; j’y suis allé à maintes reprises », dit-il. « Pour y parvenir, il faut emprunter un tunnel en spirale qui descend, descend, descend.»

Charles Lister a confirmé dans un tweet il y a plusieurs semaines que les États-Unis n’avaient même plus la capacité de détruire les sites iraniens :

Lorsque les deux parties s’accordent sur la même idée, on peut difficilement parler de propagande ou de diversion ; cela montre clairement que les déclarations de Fereydoon Abbasi dans la vidéo précédente sont exactes.

Un analyste déclare :

Grossi a déclaré : « J’y suis allé à plusieurs reprises. Pour y parvenir, il faut aller en profondeur, encore et encore. Le programme nucléaire iranien ne peut être détruit par une attaque.»

Il a raison. Le GBU-57, le plus puissant brise-bunker au monde, ne peut pénétrer que 66 mètres de profondeur, tandis que même la bombe nucléaire la plus récente ne peut atteindre que 500 mètres sous terre.

L'Iran a placé ses centrifugeuses IR-9 sur des systèmes d'absorption des chocs, capables de résister à des séismes d'une magnitude de 6,0 sur l'échelle de Richter. Ces sites sont situés au cœur des montagnes.

Israël ne possède pas de GBU-57 ; seuls les États-Unis en possèdent, et seuls les bombardiers B-2 peuvent les transporter – à raison de deux bombes par avion. Pour détruire un seul site iranien à 800 m de profondeur, les États-Unis devraient larguer au moins 12 bombes précisément au même endroit, ce qui nécessiterait six bombardiers par site.

L'Iran posséderait au moins cinq sites nucléaires profonds de ce type. Pour les détruire tous, les États-Unis devraient déployer 30 bombardiers B-2, mais ils n'en possèdent que 18 au total. Autrement dit, au moins deux sites iraniens survivront.

De plus, l'Iran n'a pas construit de puits droits. Tous les 50 mètres, des tunnels serpentent sur des centaines de mètres avant de redescendre, rendant les frappes précises quasiment impossibles. Même si la première bombe frappe, les 11 autres pourraient toucher un terrain vague.

En bref, l'infrastructure nucléaire souterraine iranienne est désormais trop profonde, trop complexe et trop protégée pour être détruite militairement…

Par Simplicius 10 juin 

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Les affirmations de Trump selon lesquelles il recherche la paix sont mensongères

Donald Trump a prétendu, pendant sa campagne présidentielle, rechercher la paix, mais a nommé des va-t-en-guerre, des néoconservateurs, à la quasi-totalité des postes diplomatiques, militaires et de renseignement, comme l'avait fait Biden. Il a continué, comme l'avait fait Biden, à envoyer des armes à Israël pour achever son génocide des Gazaouis, ainsi qu'à Taïwan pour qu'elle se sépare de la Chine, malgré la signature par les États-Unis en 1972 du Communiqué de Shanghai, qui stipulait que « Taïwan fait partie de la Chine »  (Les médias d’information américains cachent au lieu de révéler cette duplicité du gouvernement américain — ce que font à la fois les démocrates et les républicains au sein du gouvernement.)

Eric Zuesse

9 juin

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Comment les services de renseignement iraniens ont percé la forteresse nucléaire d’Israël – et pourquoi c’est important