samedi 8 avril 2017

Poutine à ses soldats : abattez tout "objet volant non autorisé" dans le ciel syrien



Avec la suspension de ce mémorandum d'accord entre la Fédération de Russie et les États-Unis, les forces aérospatiales russes (AF) opérant en Syrie opèrent maintenant selon les règles d'engagement leur permettant d'attaquer à volonté "Toute cible aérienne ou terrestre américaine et de l’OTAN dès qu’ils qu'ils  sentent une menace sans qu'ils aient à se soumettre à l'autorité de commandement supérieur. CE qui est confirmé par le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, qui déclara gravement que l'Amérique est maintenant " au bord d'un clash armé avec la Russie ".
Nous assistons donc à une escalade inquiétante d’une guerre totale entre la Russie et les États-Unis. Et, comme nous l'avons signalé dans notre article du 7 avril intitulé «36 missiles américains tirés sur la Syrie ne parviennent pas à destination. Où sont-ils passés ? demandent les Russes », cette attaque illégale commise par les États-Unis contre une nation avec laquelle ils n'étaient pas en guerre, a été faite par Américains utilisant comme prétexte une attaque chimique imaginaire dont les faits étaient inventés pour les besoins de la cause.
Cependant,  même certains médias de la propagande occidentale ont été forcés d'admettre que la Syrie n'était pas en possession de gaz sarin. Ainsi, le Washington Times, malgré un titre trompeur intitulé «Mémo du Pentagone: la Syrie a un  «stock de gaz sarin» ridiculement énorme », a correctement écrit :
"La Syrie a produit une "quantité ridiculement énorme" de gaz sarin mortel, dit un mémoire interne du ministère de la Défense écrit au milieu des efforts de l'administration Obama pour éliminer et détruire toutes les armes chimiques du pays. Or, ce stock, qui, selon les assistants d'Obama, a été réduit à zéro à l'été 2014, est de retour dans les news. Le président Trump a accusé mercredi le président syrien Bashar Assad d'avoir de nouveau commis un meurtre de masse contre son propre peuple en libérant du gaz sarin dans une ville de la province d'Idlib, tuant des douzaines d'innocents. Ses affirmations soulèvent la question : d'où vient le sarin? Un responsable du renseignement a déclaré que, à ce stade, les États-Unis ne le savaient pas.
Voici un indice
Parmi les nombreux cas enregistrés, ces terroristes de l'État islamique ont utilisé ces armes chimiques irakiennes capturées, et que les États-Unis n'ont pas détruites.
D’autre part, dans le rapport le 21 août 2013 dans ce qu'on appelle l'attaque chimique de Ghouta, la chef de la Commission d'enquête de l'ONU, Carla Del Ponte, a déclaré que les preuves indiquaient que cette attaque avait été effectuée par les rebelles syriens (i.e. les terroristes islamistes de Daech) et non pas par le gouvernement syrien, et que l’ONU a également déclaré  que la Syrie ne possédait plus d'armes chimiques.
Avec les terroristes de l'État islamique et d'Al-Qaïda qui applaudissent à cette attaque illégale américaine contre la Syrie, justifiée par une fausse attaque chimique, ces meurtriers barbares ont été joyeusement suivis par la quasi-totalité de la presse occidentale, qui a  félicité le président Trump pour avoir poussé notre monde encore plus près de la guerre totale.
Ainsi, nous avons vu, sur MSNBC, Brian Williams décrivant avec joie les frappes de missiles de croisière de Trump comme une "belle"opération . Et , sur CNN, nous avons vu un ennemi Trump, Fareed Zakaria, éclater de larmes de bonheur quand il a déclaré que «Trump est devenu président» après avoir bombardé la Syrie
Rappelons que le président Trump est allé, en l’espace d’une seule semaine, à dire qu'il n'était pas le «président du monde», pour qu’ensuite il  marche dans les pas de la belliciste Hillary Clinton dans l'utilisation de la force militaire américaine contre toute nation qui est en désaccord avec l'agenda mondialiste démoniaque de l’État Profond de l'Amérique.
Le président Trump ayant été vaincu et brisé par ses adversaires du “Deep State”, il a dû se résoudre à accepter ce programme consistant à déclarer la guerre totale avec la Russie. 
Parmi les personnes saines d’esprit  qui restent encore en Amérique, il y a des partisans les plus ardents du président Trump, qui ont rejoint leurs anciens ennemis de gauche pour protester contre l'attaque illégale de Trump. Ils organisent  des marches d'urgence à travers les États-Unis. Dans un sondage en ligne, on constate que des  dizaines de milliers d’Américains expriment leur extrême colère contre leur nouveau leader, et moins de 12% d'entre eux approuvent ses actions de guerre que lui a ordonné le «Deep State».
Des marches de protestation contre le bombardement du président Trump à travers l'Amérique le 7 avril 2017 ... mais aucune couverture dans les médias occidentaux
Hannibal GENSERIC