Inch'allah est une expression arabe
composée de trois mots, qui signifie en français : “Si Dieu le veut”.
Inch’allah est l’expression la plus utilisée dans le discours de nouvelles
générations de Maghrébins "islamisés" au sens wahhabite, c'est-à-dire
crétinisés. Dans le nouveau discours algérien ou tunisien, qu’il soit politique, social, scientifique ou culturel, après chaque phrase on
entend sonner : “Inch’allah” !
L’expression
est aussi utilisée pour marquer en général le désir et l'espoir de voir se
réaliser un événement dans l'avenir, un équivalent des expressions laïques
couramment employées en français comme « touchons du bois (en) »
ou « croisons les doigts ». Elle intervient surtout lorsque la
personne à laquelle vous demandez quelque chose à faire, cherche à se dérober. Puisque
c’est Allah qui décide, la personne ne question « n’a aucun pouvoir réel »
pour faire ce qu’on lui demande de faire, même si elle est payée pour le faire.
Cette expression fait
partie d’un ensemble de clichés et d’expressions avec lesquelles les islamo-incultes
veulent donner l’impression d’être devenus des « savants » en
religion. Ainsi, on a remplacé les expressions de « bonjour » et « bonsoir »
par Assalamou
alaykoum (arabe : السلام عليكم), qui est une salutation qui signifie « que la
paix soit sur vous », mais que les « ânes bâtés » interprètent
comme étant « que l’Islam soit avec vous », confondant les mots « Salam »
(سلام) qui veut dire « la
paix », avec le mot Islam Le mot «
islam » est la translittération de l'arabe الإسلام, l’islām, signifiant
: « résignation », « reddition », « soumission », sous-entendu « à la volonté
de Dieu ». Aussi bien « Inch’Allah » que « Essalamou alaykoum »
sont devenus du véritable bla-bla-bla,
ou bla-bla, c’est à dire un discours vide ou mensonger destiné à
éblouir.
Rappelons que ce salut "que la paix soit avec vous" était d'abord romain "pacis erit vobiscum", donc datant de plusieurs siècles avant l'Islam, puis a été repris par les chrétiens dans l’épître de Paul aux Romains, ch. 14, v. 13-23. ensuite repris par les Arabes .
Donc ce salut : "Assalamou
alaykoum", n'a rien à voir avec l'Islam.
Les plus férus de ce
bla-bla pseudo islamique sont les petits commerçants, les délinquants, les politiciens, etc. qui essaient de se cacher derrière ces formules creuses. Souvent, ces individus s’habillent à l’afghane :
soutane grise, barbe broussailleuse, du genre « sac à puces », saroual
bouffant, calotte ex-blanche devenant grise, savates. Pour eux, cette tenue, accompagnée
du bla-bla ci-dessus constituent l’alpha et l’oméga de la religion islamique.
Nous sommes arrivés à un stade où tout le monde parle religieux. Toute la
société est devenue fékih, imam ou mufti. Tout est religionalisé ! Le
mathématicien, à l’école, au lycée et même à l’université, parle comme
quelqu’un qui puise ses équations mathématiques de la sourate el Fatiha. Il
entame ses recherches pour résoudre un exercice mathématique toujours par “Inch’allah” !
La dame de la météo voilée ou naturelle, lit les informations
données par le centre météo, et à la fin de chaque information elle n’oublie
jamais de placer la fameuse expression “Inch’allah” ! Le monsieur de la médecine moderne et celui
de roquia islamique, dans leur discours, sont jumeaux, ou des sosies islamistes !
Ils nous parlent de leur science usant d’un discours de sorcière; au
début, au milieu et à la fin : inch'allah ! Le monsieur de
l’agriculture, le faux paysan ou le petit fellah, qu’importe, regarde le ciel
et attend de la pluie, et dit dans une fainéantise absolue, les mains
croisées, cigarette au bec ou une prise tabac chique chema sous la lèvre : “Que
l’année soit bonne et balance Inch'allah” !!
Monsieur le docteur spécialiste de la fécondité ou de la stérilité examine
la femme en lui disant “Vous aurez… Inhch'allah” !! L’artiste chanteur, avant
de monter sur scène, ou dans un studio, avant de commencer son entretien ou son
concert, nous fait tout un discours entrecoupé par “Inch’Allah” ! La
sage-femme ou la gynécologue de la maternité, entre les mains les résultats
d’échographie de sa patiente notifiant un bébé fille, ose dire à la maman : “Un
garçon inch'allah” !
Mais Dieu n’est pas fellah. Il n’est pas médecin non plus. Allah n’est pas
architecte. Il n’est pas commerçant non plus, Allah n’est pas un mécanicien de
véhicule, Il n’est pas boulanger ou pharmacien non plus… Nous sommes au pays d’Inch'allah
(Si Dieu le veut) mais Allah ne répondra jamais aux appels des fainéants et aux
hypocrites recroquevillés dans un discours faussement religieux mais justifiant
une infinie paresse et une insondable ignorance!
Lorsque, par paresse ou par mauvaise volonté, ou pour n’importe
quelle autre raison, la personne n’a pas réalisé ce qu’on lui a demandé, la justification
est toute trouvée :
Allah Ghaleb الله
غالب.
En mode dictionnaire, cela veut
dire : «Que Dieu est tout-puissant». Mais la traduction est inexacte. Il
faut être Maghrébin surtout pour en saisir la galaxie de sens.
Allah Ghaleb
signifie surtout «ce n’est pas ma faute». Cela veut dire aussi que c’est
la faute de personne, en même temps. C’est ainsi. Fatalement. Une loi, de la
nature morte, nationale.
«Allah Ghaleb» est un argument pour diluer les
responsabilités: derrière les effets, il y a la Cause. Dieu est le dernier mot.
Allah Ghaleb se prononce avec les yeux levés vers les nuages, les mains
ouvertes en signe de démission face à la loi de la gravité céleste. Cela se dit
en haussant les épaules ou en tournant le dos, signifiant «vas te plaindre à
Dieu si tu en as envie». Cela s’écrit dans les yeux et sur le front. On
peut aussi le dire en baissant le regard vers la terre comme devant une montagne
que l’on ne peut grimper avec une chaussure impaire. Cela veut dire, en gros,
que c’est Dieu qui décide de tout, donc cela veut dire aussi que nous ne
servons à rien, ce qui est faux et vicieux comme attitude.
Curieusement, le slogan «Allah
Ghaleb», synonyme lointain de «Mektoub» de nos ancêtres, est l’épilogue de l’autre
cliché, devenu mode et horloge et calendriers: Incha’Allah.
On vous dit Inch’Allah
au début d’une promesse qu’on a peut de chance de tenir, et Allah Ghaleb, à la fin de la promesse non
tenue.
Inch’Allah est un Allah Ghaleb en puissance, le premier cliché annonce
invariablement le second. C’est un dédouanement. Un moyen de fuir la
responsabilité, d’introduire l’inconnue dans l’exactitude. D’ouvrir une brèche
pour s’y cacher et s’excuser. On fait intervenir Dieu pour se cacher derrière
Dieu. On fuit ses actes et ses engagements au nom de lois métaphysiques qui n’y
ont aucun lien. On sait que Tout dépend de Dieu, mais on sait que ce n’est pas
une raison pour se laver les mains de ses propres actes et les mettre sur le
dos du ciel.
Inch’Allah et Allah Ghaleb ont
détruit la « parole donnée», la confiance, l’économie, les métiers d’artisans,
les liens sociaux, la ponctualité, le sens du devoir, le travail bien fait, le
bâtiment et le reste.
Il faut mettre fin à Inch’Allah et
à Allah Ghaleb. Au nom d’Allah, justement.
Sources : wikipédia,
http://www.ouestribune-dz.com/fr/in-chaallah-allah-ghaleb-le-systeme-binaire-national/
Revues et modifiées par Hannibal GENSERIC