Le ministère américain de la Défense (DoD / Pentagone) a finalisé
la prise en main totale du gouvernement américain. Il est maintenant en « mode
plein combat » pour son prochain assaut contre ses ennemis du «
Deep State » qui, de son côté, mène actuellement la guerre contre
le président Donald Trump. Les experts russes redoutent que cette guerre
interne américaine ne débouche sur une conflagration nucléaire généralisée.
L’«État profond» américain est une confédération d’agents de la CIA
qui ont gangréné toutes les branches du gouvernement américain depuis le début
des années 1950, et qui, en 2016, ont été exposés par Udo
Ulfkotte (l'assistant éditeur du journal grand public allemand Frankfurter
Allgemeine Zeitung) comme ayant le contrôle de l'ensemble des médias et
grand public occidental. Naturellement, ce journaliste a « été
suicidé », (devinez par qui ?)
juste avant qu’il ne rencontre le président Trump pour lui donner des
preuves.
Avec cet « État profond » qui transcende toutes les
lois américaines, et qui a saboté
tous les efforts du Pentagone dans sa lutte contre le terrorisme, afin de
se maintenir dans les affaires, le candidat, Trump s’est vu contraint de
s’aligner avec l'establishment militaire américain pour d’abord gagner la
présidence. Ensuite, après la prise du pouvoir, il
a nommé dans son cabinet plus de généraux que n’importe quel autre dirigeant américain
depuis la Seconde guerre mondiale.
Les plus importants chefs militaires « visibles » nommés par
le Président Trump pour lutter contre l’« État profond », sont le général James
Mattis, qui dirige maintenant le Pentagone, le général John Kelly,
qui dirige maintenant le ministère de la Sécurité intérieure, l'ancien des Navy SEAL Ryan
Zinke, qui dirige maintenant le ministère de l'intérieur et l’ancien officier de l'armée
américaine Mike Pompeo, qui dirige maintenant la CIA.
De même, les plus importants chefs militaires « non
visibles » nommés par le Président Trump sont Jeff Sessions, qui dirige maintenant le Ministère de la
Justice, Rex Tillerson, qui dirige le
Département d'État, et Rick Perry, qui dirige le Ministère
de l’énergie, qui est le ministère qui est responsable
de l'arsenal nucléaire de l'Amérique actuellement sous contrôle civil, et non
militaire.
Il est important de noter, à propos des chefs militaires « non
visibles » Jeff Sessions Trump, Rex Tillerson et Rick Perry, qu’ils sont tous
des anciens des Eagle Scouts datant de l’époque de
la guerre du Vietnam. Ils avaient été transférés par le Pentagone vers les
activités civiles, économiques, et
politiques afin de faire avancer les objectifs et les buts de l'armée
américaine contre leurs adversaires du « Deep State » de la CIA.
Un Eagle Scout est le rang le plus élevé qui peut être
atteint dans l'organisation de la jeunesse paramilitaire américaine appelée les
Boy Scouts of America (BSA) que par la
loi des États-Unis [10 U.S. Code § 2554 and 32 CFR 621.4] est pris en charge par le Pentagone et dont les
membres remplissent
les rangs des officiers militaires des États-Unis (en particulier dans les
opérations de renseignement). Depuis 2009, ils
ont été formés pour lutter contre le terrorisme, tous les personnels
militaires américains sont en mesure de recevoir une médaille pour leur soutien
à ces Eagle Scout, dont le chef actuel est
l'ancien Secrétaire d’État à la Défense, Robert Gates.
Boy Scouts of America s’entraînant aux armes |
Finalisant la prise de contrôle par l'armée américaine du
gouvernement américain, le président Trump a
nommé hier, l'ancien US Général des Marines, Randolph Alles, à la tête
du Secret Service (SS) qui le protège, lui et sa famille, ce qui est un
point critique, sachant que le
dernier président qui voulait lutter contre l’« État profond » de la CIA, le
président John F. Kennedy, a été autorisé à être assassiné lorsque
ses protecteurs de services secrets l'ont abandonné à Dallas, au Texas, en abandonnant, exprès,
leurs positions protectrices pour se mettre à l'arrière la limousine permettant
ainsi aux assassins de faire sauter la tête du Président.
Avec certains experts américains se demandant si
le président Trump a perdu le contrôle du Pentagone, les analystes du
Conseil de Sécurité russe, affirment qu’au contraire, les
nouveaux pouvoirs donnés à ces généraux est une autre étape cruciale de
l'armée américaine dans sa lutte contre le « Deep State » de la CIA ;
mais dont les conséquences imprévues pourraient très bien conduire à une guerre
nucléaire.
Pour comprendre pourquoi la Fédération de Russie craint une guerre
nucléaire, il faut se référer à la doctrine actuelle des forces militaires des
États-Unis de « capacité
de Dissuasion = Capacité x Intérêt National x signalisation », qui est une
formule agressive de la dissuasion issue de la théorie du chaos, et qui a guidé
à la fois les États-Unis et l'URSS pendant la guerre froide.
Le plus inquiétant au sujet de cette doctrine, est la «Signalisation»
composante de cette équation qui appelle à une «Pression Maximale».
C’est ce que l’on observe en ces moments. En effet, les Américains et leurs
alliés de l'OTAN continuent
leur «avance forcenée» contre la Russie, et même plus
dangereusement, installent
de leur redoutable système de défense antimissile THAAD en Corée du Sud.
Ainsi, le porte-parole du Conseil de Sécurité Russe, Nikolai Patrushev déclarait, il y a quelques heures : « nous ne devrions pas sous-estimer la
question nord-coréenne comme des provocations externes qui ont mis les parties
concernées au bord de la guerre ». En effet, la Fédération de
Russie redoute que le président Trump et ses soutiens au sein du Pentagone ne
parviennent pas à arrêter l’escalade du« Deep State » dans ce
conflit, qui est en réalité un
« événement de faux drapeau », ce qui pourrait très
probablement dégénérer en World War 3.
Conclusion
Quand les pouvoirs illimités des agences de
renseignement et de sécurité menacent-ils les intérêts nationaux et mondiaux de
l’Amérique ? La CIA et ses facilitateurs politiques prétendent que les
pouvoirs essentiellement illimités de l’agence, révélés en partie par les
fuites Vault 7 de Wikileaks, ne constituent pas une menace pour les intérêts
américains, car ils sont destinés à « défendre » ceux-ci.
C’est la justification présentée par les alliés néocons de la CIA
dans les deux partis politiques : la CIA ne peut pas menacer les intérêts
de l’Amérique, parce que la CIA définit les intérêts de l’Amérique.
C’est un moment extraordinairement déterminant dans l’histoire
américaine, lorsque le directeur du FBI déclare publiquement qu’il n’existe pas
de « confidentialité absolue » aux États-Unis.
En fait, la protection de la vie privée est désormais subordonnée
au niveau d’intérêt que l’État sécuritaire a pour les conversation ou les
données privées de tout un chacun. Si nous lisons la Constitution des
États-Unis, nous trouvons que les libertés civiles sont absolues. Les
présidents américains post-1790 ont temporairement discuté des libertés civiles
en temps de guerre, et le camp dirigé par la CIA et son État profond a justifié
ses pouvoirs illimités, en déclarant effectivement « un état de guerre
maintenant permanent et durable ».
Alors que reste-t-il à défendre, si l’Amérique est devenue
l’ennemie des libertés civiles et de la démocratie, c’est-à-dire un État
totalitaire gouverné par des services de sécurité, leurs partisans politiques
et leurs apologistes ?
S’il n’y a pas de limites aux pouvoirs et à la surveillance de la
CIA, que reste-t-il des libertés civiles et de la démocratie ? Réponse :
rien.
Hannibal GENSERIC