Le président Poutine vient d'ordonner de couper immédiatement, en
Syrie, tout contact officiel de la Russie avec les États-Unis. Le Major
General Igor Konashenkov vient
de publier: «Il y a environ une
heure, l'attaché militaire des États-Unis à Moscou a été convoqué au ministère
de la Défense pour obtenir une note officielle, qui a déclaré que la partie
russe suspendait, à partir de 00h00, le 8 avril, le respect des obligations qui
lui incombent en vertu du protocole d'accord sur la prévention des incidents et
la garantie de sécurité aérienne en cours d'opération en République arabe
syrienne ".
Avec la suspension de ce mémorandum d'accord entre la Fédération de
Russie et les États-Unis, les forces aérospatiales russes (AF) opérant en Syrie
opèrent maintenant selon les règles d'engagement leur permettant d'attaquer à
volonté "Toute
cible aérienne ou terrestre américaine et de l’OTAN dès qu’ils qu'ils sentent une menace sans qu'ils aient à se
soumettre à l'autorité de commandement supérieur. CE qui est confirmé par le Premier ministre russe, Dmitri
Medvedev, qui déclara gravement que l'Amérique est maintenant " au bord d'un
clash armé avec la Russie ".
Nous assistons donc à une escalade inquiétante d’une guerre totale
entre la Russie et les États-Unis. Et, comme nous l'avons signalé dans notre article
du 7 avril intitulé «36 missiles américains tirés sur la Syrie ne parviennent pas
à destination. Où sont-ils passés ? demandent les Russes », cette
attaque illégale commise par les États-Unis contre une nation avec laquelle ils
n'étaient pas en guerre, a été faite par Américains utilisant comme prétexte une
attaque chimique imaginaire dont les faits étaient inventés pour les besoins de
la cause.
Le ministère russe de la Défense a indiqué que le jour précédant cette attaque chimique, un journaliste anti-Assad a tweeté que le lendemain, il lancerait une campagne médiatique pour couvrir les frappes aériennes qui vont avoir lieu sur la campagne de Hama, y compris avec l'utilisation d’armes chimiques ; et qu'immédiatement après les bombardements américains par les Tomahawks, les forces terroristes anti-Assad ont utilisé cette couverture pour lancer une attaque massive contre les troupes syriennes.
Cependant, même certains
médias de la propagande occidentale ont été forcés d'admettre que la Syrie
n'était pas en possession de gaz sarin. Ainsi, le Washington Times, malgré
un titre trompeur intitulé «Mémo
du Pentagone: la Syrie a un «stock de
gaz sarin» ridiculement énorme »,
a correctement écrit
:
"La Syrie a produit une "quantité ridiculement énorme"
de gaz sarin mortel, dit un mémoire interne du ministère de la Défense écrit au
milieu des efforts de l'administration Obama pour éliminer et détruire toutes
les armes chimiques du pays. Or, ce stock, qui, selon les assistants d'Obama, a
été réduit à zéro à l'été 2014, est de retour dans les news. Le président Trump
a accusé mercredi le président syrien Bashar Assad d'avoir de nouveau commis un
meurtre de masse contre son propre peuple en libérant du gaz sarin dans une
ville de la province d'Idlib, tuant des douzaines d'innocents. Ses affirmations
soulèvent la question : d'où vient le sarin? Un
responsable du renseignement a déclaré que, à ce stade, les États-Unis ne le
savaient pas. ”
Voici un indice |
Dans le but d'aider ce Responsable du Renseignement américain pour
savoir d’où ce sarin mortel pourrait provenir, il suffit au Pentagone de se
souvenir de 2004,
lorsqu’une une bombe contenant du gaz Sarin avait explosé
près d'un convoi américain en Irak . Cela avait amené les
Américains à découvrir environ 5.000 ogives, obus et bombes chimiques, qui, entre
2004 et 2011, et à au moins six reprises, ont blessé des soldats américains et
irakiens. Comme on pouvait s’y
attendre, toutes
les informations sur ces « accidents chimiques » ont été couvertes
par le régime d'Obama, surtout après que ces armes chimiques au Sarin, aient
été capturées par des terroristes islamistes daéchiens (enragés).
Parmi les nombreux cas enregistrés, ces terroristes de l'État
islamique ont utilisé ces armes chimiques irakiennes capturées, et que les
États-Unis n'ont pas détruites.
D’autre part, dans le rapport le 21 août 2013 dans ce qu'on appelle
l'attaque chimique de Ghouta, la chef de la Commission d'enquête de l'ONU, Carla Del Ponte, a
déclaré que les
preuves indiquaient que cette attaque avait été effectuée par les rebelles syriens
(i.e. les terroristes islamistes de Daech) et non pas par le gouvernement
syrien, et que l’ONU a également déclaré
que la
Syrie ne possédait plus d'armes chimiques.
Avec les terroristes de l'État
islamique et d'Al-Qaïda qui applaudissent à cette attaque illégale américaine
contre la Syrie, justifiée par une fausse attaque chimique, ces meurtriers
barbares ont été joyeusement suivis par la quasi-totalité de la
presse occidentale, qui a félicité le
président Trump pour avoir poussé notre monde encore plus près de la guerre
totale.
Ainsi, nous avons vu, sur MSNBC, Brian
Williams décrivant avec joie les frappes de
missiles de croisière de Trump comme une "belle"opération .
Et , sur CNN, nous avons vu un ennemi Trump, Fareed Zakaria, éclater
de larmes de bonheur quand il a déclaré que «Trump
est devenu président» après avoir bombardé la Syrie.
Rappelons que le président Trump est allé, en l’espace d’une seule semaine,
à
dire qu'il n'était pas le «président du monde», pour
qu’ensuite il marche dans
les pas de la belliciste Hillary Clinton dans l'utilisation de la force
militaire américaine contre toute nation qui est en désaccord avec l'agenda
mondialiste démoniaque de l’État Profond de l'Amérique.
Ceci a été bien expliqué par le Premier ministre Medvedev, qui a
déclaré hier: "Juste après son
(Trump) élection, j'ai déclaré que tout dépendra de la rapidité avec laquelle
la machine du pouvoir existant (sous-entendu l’État Profond) va réduire en
miettes les promesses électorales de Trump. Il a fallu juste dix semaines.
"
Le
président Trump ayant été vaincu et brisé par ses adversaires du “Deep
State”, il a dû se résoudre à accepter ce programme consistant à
déclarer la guerre totale avec la Russie.
Parmi les personnes saines d’esprit
qui restent encore en Amérique, il y a des partisans les plus ardents du
président Trump, qui ont rejoint leurs anciens ennemis de gauche pour protester
contre l'attaque illégale de Trump. Ils organisent des
marches d'urgence à travers les États-Unis. Dans un sondage en ligne, on
constate que des dizaines de milliers d’Américains
expriment leur extrême colère contre leur nouveau leader, et moins
de 12% d'entre eux approuvent ses actions de guerre que lui a ordonné le «Deep
State».
Des marches de protestation contre le bombardement du président Trump à travers l'Amérique le 7 avril 2017 ... mais aucune couverture dans les médias occidentaux |
Hannibal GENSERIC