Les commandants militaires russes n'ont pas réussi à obtenir une
explication de la part de leurs homologues militaires américains sur la localisation des 36 missiles de
croisière Tomahawk (évalués à 54 millions de dollars [1] ) que les Américains ont envoyé sur la Syrie et,
qui, apparemment ont simplement disparu. Ont-ils été abattu par les défenses anti-aériennes russo-syriennes S-300 ? On ne le dit pas, mais les Russes posent ironiquement la question aux Américains : où sont passés vos 36 Tomahawk ?
Voici la déclaration officielle du MoD (Ministère de la
Défense Russe) concernant cet incident:
Par
conséquent, l'efficacité de combat de la frappe massive de missiles américains
sur la base
aérienne syrienne est extrêmement faible ".
Confirmant l'évaluation initiale du MoD de cette attaque illégale et non provoquée par
les États-Unis contre une nation souveraine, contre laquelle ils ne sont pas en
guerre, le Commandement de l'armée syrienne a signalé:
Les rapports varient de 4 à 10 morts
en raison de cette attaque des États-Unis, une vidéo
d'information initiale de la base aérienne de Shayrat, confirme
l'évaluation par le ministère de la Défense selon laquelle le dommage physique
causé était relativement mineur, les pistes principales elles-mêmes n’ont subi
que de légers dégâts superficiels.
Environ 30 minutes avant cette attaque par cet État voyou qui ne respecte
pas les lois internationales, les
autorités militaires américaines ont notifié aux commandants militaires de la
Fédération de Russie auprès du Centre commun d'information (JIC) à Bagdad, en Irak,
cette action en instance, ce qui a amené le ministère russe de la Défense à suspendre
immédiatement le mémorandum existant entre les États-Unis et la Russie
sur la sécurité des vols au-dessus de la Syrie qui avait été promulgué pour
faire face à la menace de la guerre totale.
Quant aux raisons pour lesquelles les États-Unis ont ciblé la Syrie avec sa
force militaire, les Américains ont prétendu que les avions syriens ont largué
des armes chimiques (au gaz sarin) le 4 avril sur Khan
Sheikhoun, actuellement occupé par des terroristes Al-Qaïda
entraînés et équipés par le Pentagone.
Dans les 2 heures qui ont suivi cette prétendue attaque de gaz de Sarin
contre les citoyens de Khan Sheikhoun, les médias de fausses nouvelles et "propagande " occidentaux ont
commencé à inonder leurs citoyens de nouvelles avec des images absurdes supposées
être le résultat de cette attaque. On y voit des urgentistes qui lavent
les petits enfants (atteints par le gaz sarin) avec de l'eau avec leurs mains
nues pour enlever les résidus de gaz de Sarin, ce qui est impossible à
faire avec un agent chimique aussi dangereux, alors que les vrais urgentistes doivent prendre les mesures
extrêmes pour se protéger eux-mêmes contre cette substance mortelle.
À propos de la propagande occidentale, les médias de "fausses
nouvelles" ont pu rapporter presque instantanément cette prétendue attaque
chimique, en raison de l'avertissement qu'ils ont reçus. En effet, le 3 avril, jour
précédant cette prétendue attaque, un journaliste anti-Assad a tweeté
que le lendemain, il lancerait une campagne médiatique pour couvrir les ravages
dans la campagne de Hama, y compris l'utilisation d'armes chimiques.
3 avril Tweet du journaliste un jour avant l'attaque indiquant la connaissance précoce de l'utilisation d'armes chimiques |
Un autre exemple démontrant les mensonges des médias de la propagande
occidentale est donné l'organisation
très respectée de ZeroHedge qui
a écrit:
"Les observateurs ont également noté que le 1er avril 2017, un
médecin sur le terrain à Khan Sheikhoun, le Dr Shajul Islam, avait reçu
plusieurs expéditions de masques à gaz dans les jours précédant l'incident
chimique.
Les révélations sur Twitter ont alimenté la spéculation selon laquelle les personnalités de l'opposition étaient conscientes de
l'attaque chimique des jours avant qu'elle ne se produise réellement,
contestant le récit selon lequel le gouvernement syrien était responsable.
Daily Mail a rapporté que le Dr Shajul Islam était à un point recherché par le
gouvernement britannique dans le cadre de l'enlèvement de deux journalistes en
Syrie, et les services de sécurité ont déclaré qu’Islam et son frère avaient
peut-être des liens avec le bourreau de l'ISIS «Jihadis John».
En outre, les séquences montraient
que les casques blancs portant « secours aux victimes » d'une manière
qui n’était
pas conforme au protocole établi sur la façon de traiter les corps saturés de
sarin. Les
images semblent montrer que les opérateurs du casque blanc syriens manipulent
des victimes de sarin présumées avec leurs mains nues, plutôt qu'avec des
gants, ce qui est nécessaire pour empêcher le sauveteur d'être blessé par le
produit chimique lui-même. Ils
semblent également utiliser des masques anti-poussières simples, qui ne sont
pas une protection appropriée en cas d'attaque de sarin.
"
En ce qui concerne la raison réelle » pour laquelle les États-Unis ont
attaqué la Syrie, a été fourni par l'ancien député
américain Ron Paul, qui a déclaré qu'il
s'agissait plutôt d’une action du “Deep
State” contre le président
Donald Trump et non pas une décision de Trump.
Il a ajouté: "Ce qui s'est passé il y a quatre ans en 2013,
vous savez, tout cela sur le passage de la ligne rouge? Depuis,
les néocons crient et hurlent, et une partie de l'administration a crié et
hurlé à propos d'Assad et des gaz toxiques (comme Saddam et ses ADM). Il n'a
jamais été prouvé en fait qu’Assad en ait utilisé, et la fonctionnaire de
l'ONU, Carla Del Ponte, a déclaré que l’attaque chimique de 2013 a probablement
été faite par les rebelles .
Il n'y a aucun sens, pour Assad , d'utilisation soudaine de gaz toxique. Je
pense qu'il n'y a aucune chance qu'il ait fait cela délibérément. "
Cette déclaration du député américain Paul selon laquelle il n'a
jamais été prouvé que la Syrie a déjà utilisé des armes chimiques contre
quiconque, affirme ce rapport, est pleinement confirmé par l'Organisation des
Nations Unies pour l'Interdiction des
Armes Chimiques (Organization for the
Prohibition of Chemical Weapons (OPCW) )
qui, depuis 2012,
ont surveillé et enquêté sur tous les rapports d'utilisation d'armes chimiques
en Syrie, y compris leur
rapport définitif de 2016, prouvant que le régime syrien n'avait mené
aucune attaque chimique. Cette organisation vient d’ailleurs de commencer son
enquête sur cette prétendue attaque chimique d’il y a 3 jours. Pour
savoir comment quiconque dans l'Ouest pourrait réellement croire que le
gouvernement syrien lancerait une attaque chimique avec l'OIAC qui surveille de
près tous ses mouvements.
[1] Mais qu'est-ce qu'un Tomahawk, combien coûte-t-il et pourquoi ce
missile?
Un
spécialiste militaire de CNN répond à ces questions: "C'est pour
ce type d'opérations que le Tomahawk est fabriqué pour être tiré à un niveau
bas et ne pas être détecté vers des cibles fixes sans prendre de risques avec
un équipage d'avion".
Le missile mesure 6 mètres, booster compris, a une
portée de 1250 à 2500 kilomètres, et lancé depuis la mer, vole à basse altitude
(pour éviter les radars) à une vitesse de 880 km/h. Utilisé pour la première
fois lors de la destruction de l’Irak en 1991, qui a été accusé à tort de
détenir des ADM (Arames de Destruction Massive). Selon CNN, chaque Tomahawk
(qui tire son nom des hachettes utilisées par les Amérindiens) coûte la
bagatelle de 780.000 euros. Ce qui veut dire pour 59 missiles, un montant de
plus de 46 millions d'euros.
Hannibal GENSERIC