jeudi 1 octobre 2015

L'un des chefs de Daech est un citoyen américain

Une jeune yézidie, ex esclave sexuelle d'un chef terroriste de DAECH, a affirmé que le djihadiste qui l'a maintenue en esclavage était un américain. Elle affirme également qu'il semblait être un chef de premier rang de l'organisation terroriste.

Des femmes yézidies dans un refuge
Des femmes yézidies dans un refuge
Elle répond au nom de Nada et a été capturée dans la ville de Tal-Afar, située au nord de l'Irak en août 2014. Le groupe terroriste avait à l'époque enlevé plus de 500 femmes et jeunes filles Yézidies. Puis l'adolescente fut emmenée à Manbij, une ville au nord de la Syrie et qui a été surnommée le «Petit Londres» en raison du nombre élevé de djihadistes britanniques qui y vivent.
Nada fût alors achetée par un dirigeant local de Daesh lors d'une vente d'esclaves dans ce qui est devenu la capitale informelle de l'État islamique, la ville syrienne de Raqqa en Syrie. Elle fut ensuite menée dans une maison lourdement protégée située à Alep. Elle y vivait avec une autre jeune femme yézidie et le fils de cette dernière. Elle serait devenue l'esclave sexuelle d'un djihadiste.

Selon le MailOnline, Nada, 19 ans rapporte que ce citoyen américain portait le nom de Abu Abdullah al-Amriki (Ndlr: l'Américain en arabe) et qu'il était âgé de 23 ans. Cet homme gardait constamment une fiole de poison sur lui, pour l'utiliser en cas de capture.
Elle décrit sa vie d'esclave auprès de cet homme qui aurait été, selon elle, une figure importante de l'organisation Etat islamique. Des personnes armées et vêtues de cagoules venaient, selon elle, régulièrement lui rendre visite: des cartes étaient alors dessinées, des conseils sur les combat donnés par cet homme qui portait toujours sur lui un AK47 et un pistolet.

Cet homme aurait également mené certaines attaques du groupe terroriste. Un groupe de quatre hommes toujours masqués auraient également régulièrement eu des contacts avec Abu Abdullah afin de lui remettre des lettres d'Abou Bakr al-Baghdadi, le leader de Daech.
Abu Abdullah, qui s'était converti à l'islam quatre ans auparavant, aurait eu de nombreuses identités différentes. Il prétendait également, selon Nada, se rendre régulièrement aux États-Unis pour voir sa famille.  Pendant les 20 jours de captivité de Nada, le djihadiste américain lui aurait montré des photos de filles américaines qui, selon lui, devaient rejoindre les rangs syriens de Daech.
Alors que Abu Abdullah et ses gardes étaient engagés dans une bataille dans le nord de l'Irak, Nada avait volé son téléphone et s'était réfugiée dans une autre maison de Manbij. Elle fût ensuite secourue par la Assayish, la police du gouvernement régional kurde (KRG).
Réfugiée désormais aux États-Unis, Nada, qui se fait  appeler Bazi, souhaite témoigner contre son bourreau américain et espère que le FBI enquêtera sur lui.
Son témoignage a été recueilli par les fonctionnaires du gouvernement américain qui lui ont montré aussi les photos d'un autre djihadiste américain dont le nom de guerre est Abou Zeid. Nada l'a reconnu comme faisant partie des hommes qui visitait la maison où elle était enfermée.
Daech considère la religion des Yézidis, qui mêle des éléments du christianisme et de l'islam, comme un culte diabolique. Les extrémistes font des femmes leurs esclaves sexuelles personnelles et exécutent les hommes qui ne se convertissent pas à leur vision dévoyée de l'Islam.

Comment les islamistes créent une véritable «théologie» du viol

Les groupes terroristes entendent justifier religieusement leur politique de terreur et de viol. Selon les jeunes filles victimes qui ont pu échapper à leurs bourreaux, ces derniers estimaient que violer une non-musulmane n'était en rien répréhensible.
Les témoignages recueillis par le New-York Times sont horrifiques et surtout révélateurs de l'état d'un groupe justifiant même par son interprétation de la religion ses pires exactions.
Le premier vient d'une jeune Yézidi de 12 ans, tombée entre les mains d'un membre de l'organisation terroriste islamiste Daech en Irak et qui a raconté son calvaire. Elle précise ainsi que son agresseur insistait particulièrement sur le fait que ce qu'il faisait n'était en rien un «péché» puisqu'elle n'était pas musulmane: violer une non musulmane, même gamine, est halal.
Si la jeune fille s'est, depuis, échappée après 11 mois de captivité, d'autres femmes ont livré le même témoignage. Certaines font état de membres de Daech persuadés que violer une non-musulmane allait les rapprocher de Dieu.
Les 21 témoignages recueillis par le journal américain de femmes qui ont pu fuir l’État islamique rapportent tous l’institutionnalisation du viol par le groupe.
La culture du viol licite est en effet devenue une part importante de la culture islamiste en général, et de Daech, en particulier. Daech a ainsi créé ainsi une véritable «économie» d'esclaves sexuelles. Cela pourrait même expliquer l'attrait du mouvement terroriste auprès de certains hommes issus de cultures conservatrices qui prohibent toute relation sexuelle avant le mariage.
En Tunisie, durant le gouvernement islamiste des années précédentes, nous avons vu comment les autorités religieuses, policières et judiciaires encourageaient le viol des femmes et des filles qui osaient sortir non voilées, et qui osaient sortir avec un leur fiancé dans une voiture. Les violeurs (dont des flics) étaient systématiquement innocentés et les victimes du viol étaient poursuivies pour : exhibition, provocation, attentat à la pudeur, etc...Si une fille est violée, c'est forcément de sa faute : elle n'avait qu'à ne pas sortir de sa maison. Ainsi s'explique aussi la ruée des violeurs et des assassins tunisiens vers le terrorisme en Syrie, où plus de 10.000 Tunisiens se sont engagés dans les rangs terroristes: Viols, drogue, et argent à gogo. Impunité garantie, et paradis assuré.
Quelque 5.000 femmes et filles de la secte des Yezidis ont été enlevées en août 2014 par Daech. Le groupe terroriste a ainsi organisé un véritable système d'esclavage sexuel, allant même jusqu'à conclure des contrats de vente régis par ses tribunaux. Un an après ces enlèvements, et malgré plusieurs évasions, elles seraient encore au moins 3000 toujours détenues.

D'ailleurs, il n'y a pas que l'enlèvement

Des recruteurs islamistes infestent tous les pays du monde. Ils recrutent des djihadistes mâles et femelles. Ces dernières sont destinées à la prostitution halal, ce qui ne les distingue pas des esclaves sexuelles. Voici un exemple de recrutement en Tunisie.


Elle envoie des filles à Daech contre 3000 Dollars

Khouloud Chouaib, originaire de Monastir, est recherchée pour avoir contribué à envoyer des filles Tunisiennes à Daech, plus exactement en Iraq et en Syrie.
Khouloud promet à ces filles de travailler aux pays du Golf, chose qui les tente et les encourage à partir pour qu'elles se retrouvent finalement en Syrie ou en Iraq.
Khouloud reçoit la somme de 3000 Dollars pour chaque fille envoyée au Djihad et participe ainsi à renforcer le réseau terroriste, un crime pour lequel elle est recherchée.
Un appel est lancé sur les réseaux sociaux sollicitant les citoyens à collaborer pour la trouver, surtout que parmi ces filles piégées existe une mineure. Comme par hasard, ni la Justice ni la Police n'arrivent à l'appréhender : elles sont aux mains des Islamistes.

ONU : 165 dollars pour un enfant, selon le catalogue des prix des esclaves sexuelles de Daech

Après avoir circulé près d’un an, l’ONU a finalement confirmé la rumeur concernant l’existence d’une liste de prix soumise aux combattants de Daech intéressés par l’achat d’esclaves sexuelles pour des prix démarrant à 165 dollars.
Cette information avait été relayée en ligne essentiellement au mois de novembre. L’ONU a récupéré une copie papier en avril mais a été réticent à confirmer son authenticité. Zainab Bangura, représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée des questions de violences sexuelles dans les zones de conflit, a certifié l’existence du menu des choix sexuels.
«Ces filles sont colportées comme des barils de pétrole», a indiqué Bangura à Bloomberg. «Une fille peut être achetée et revendue par cinq ou six hommes différents. Parfois, ces combattants revendent les filles dans leurs familles pour quelques milliers de dollars.
La politique de prix est simple, plus elles sont vieilles, moins on les vend cher. Tous les achats se font dans la monnaie officielle de l’Irak, le dinar irakien. L’équivalent en dollar américain montre que les combattants islamistes peuvent acquérir :
un enfant âgé de 9 ans pour 165 dollars, les adolescentes sont moins chères (car les islamistes préfèrent les jeunes garçons aux jeunes filles), et ne coûtent que 124 dollars. Quant aux femmes âgées de plus de 20 ans, elles sont vendues pour 40 dollars.

Le processus d’acquisition est basé sur la hiérarchie : 
1- aux commandants sont proposés les lots de premier choix.  
2- Puis, c’est au tour des riches civils pervers étrangers venant de la région du Golfe, qui sont autorisés à faire des offres pouvant s’élever à plusieurs milliers de dollars. 
3- Le reste est vendu aux combattants selon les prix indiqués sur la liste des esclaves sexuelles.

D’après Zainab Bangura, il est presque impossible de briser le commerce sexuel sur les territoires contrôlés par les combattants du groupe terroriste. «Ils possèdent tout un appareil et ont un programme», a-t-elle dit. «Ils ont également édité un manuel sur la façon dont il faut traiter ces femmes. Ils ont un bureau spécial qui organise l'ensemble de ces mariages et la vente des femmes», a-t-elle détaillé.
 A la fin de l’année dernière, Daech a publié un pamphlet édictant les règles sur la manière dont les combattants doivent traiter les femmes, enfants et jeunes filles esclaves.
D’après le pamphlet, les membres de l’Etat islamique sont autorisés à faire l’amour à ces enfants et à ces femmes, ce qui peut être fait dès leur capture si la fille est vierge. Sinon, d’après le manuel, «son utérus doit d’abord être soumis à une purification» avant le rapport sexuel.
Le pamphlet signale aussi que la femme esclave peut subir un «tabassage disciplinaire».
 Cependant, l’Etat islamique interdit à ses combattants de frapper les esclaves pour le plaisir ou pour la torture : nous voici soulagés. Ils sont humains, ces terroristes islamistes !!!

Transcrit chez certains ploucs, cela devient :
"Bas ta femme tous les jours, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait "

Hannibal GENSERIC
VOIR AUSSI :
DAECH : au marché, une "esclave" vaut entre 35 et 138 Euros
Les Terroristes utilisent le corps des femmes comme ADM 
Le Califat ou l'assassinat comme règle de succession