La féroce guerre menée par
l’« l'État profond » contre le président Donald Trump a pris une tournure
bizarre et radicale après que le
Conseil d'État de la République populaire de Chine a rapidement
réagi hier pour protéger Trump, parce que la Chine croit, comme la Russie, que Trump
représente le meilleur espoir pour éviter aux États-Unis une prise de contrôle
complète par un gouvernement néo-con ultra belliciste, ce qui
signifierait automatiquement la Guerre Mondiale 3.
This is the single greatest witch hunt of a politician in American history!
Elle a
atteint cette semaine un extraordinaire niveau de danger, avec tellement de
mensonges et de fausses allégations portées contre Trump, que certains ont
commencé à l'appeler les « Sept
jours de mai ».
La puissance destructrice de cette guerre insensée est chaleureusement
saluée, bien évidemment, par des grands
médias de propagande mensongère. Ainsi en est-il, par exemple de la journaliste
de CNN, Dana Bash (très proche de la CIA), qui applaudissait joyeusement à l’attaque
contre Trump des agents du Deep State, en disant, à propos de ces
derniers, « ils
savent comment revenir, même si vous êtes le Président ".
Par contre, le professeur émérite d'études russes à Princeton et à
l’Université de New York, Steven Cohen, (voir ci-dessous) est l’un de ceux qui ont émis l'un des nombreux
avertissements que cette guerre de l’État Profond est devenue la plus
grande menace pour la sécurité nationale de l'Amérique.
De même, le premier
vice-président du Comité de la Défense et de la Sécurité de la Chambre haute du
Parlement russe, Frants Klintsevich , a averti que les ennemis de Trump tentent
de le destituer de ses fonctions.
De son côté, le Conseil d'État de la Chine a envoyé hier une
série de communiqués urgents(à propos de cette guerre) à Robert Novick , co-gérant du cabinet d'avocats international WilmerHale, dont les bureaux couvrent le monde, et il est parmi
les plus grands cabinets d'avocats opérant en Chine.
Or, en 2006, Robert Novick a été personnellement engagé par Rex
Tillerson, alors PDG d'ExxonMobil (et maintenant Secrétaire d'État
américain), pour gérer les intérêts juridiques de ce géant mondial de l'énergie.
Après avoir communiqué avec le Conseil d'État de Chine, Robert Novick a chargé
hier l’un de ses meilleurs avocats , Robert Mueller, de surveiller
l’enquête du Département américain de la Justice sur les « soi-disant liens » de
l’Administration Trump avec la Russie.
Les négociations pour désigner Robert Mueller comme superviseur de cette
enquête ont été menées par un autre avocat de WilmerHale, Jamie Gorelick, qui était bien placée pour cette tâche car elle
est l'avocate
personnelle d’Ivanka, la fille du président Trump, et de son mari Jared Kushner [1], deux des conseillers les plus influents de
Trump.
Les liens du cabinet d'avocats WilmerHale avec l’entourage
de Trump vont aussi vers son
ancien directeur de campagne, Paul Manafort, dont l’avocat
personnel est un top partenaire de WilmerHale, nommé Reginald Brown.
Deux autres avocats top de WilmerHale
se sont joints à Robert Muller pour suivre cette affaire, nommés Aaron Zebley et James Quarles.
Avec le contrôle ferme de cette enquête sur les prétendus liens Trump-Russie,
et ayant des liens personnels solides et de longue date avec la famille Trump, le
cabinet d’avocats WilmerHale contrôle
non seulement le sort du président Trump, mais aussi celui de la paix mondiale.
Pour avoir une idée de la stratégie de WilmerHale pour
défendre le président Trump contre ses ennemis du « Deep State »,
il nous suffit d'examiner le passé de ces avocats.
1)
Robert
Mueller, a été directeur
au FBI sous les administrations Bush et Obama. C’est un vétéran de la guerre du
Vietnam, décoré au combat, et bien noté
pour sa persévérance obstinée, sa loyauté et son honnêteté.
2)
Aaron
Zebley, qui, comme un agent du FBI, a été promu par Robert
Mueller pour être son chef d'état-major. Il a supervisé
certaines des enquêtes les plus critiques sur la lutte contre le terrorisme suite
au 11/9. Une semaine avant l'élection présidentielle américaine de 2012, il
a gardé secrète l'affaire du général David Petraeus qui aurait pu endommager
les chances de réélection du Président Obama.
3)
James
Quarles, qui était membre
de la Force Spéciale du Procureur du Watergate , qui était déjà une guerre
du « Deep State » contre le président Richard Nixon. Cette guerre a été magistralement
expliquée par Geoff Shepard, un ancien fonctionnaire
de la Maison Blanche sous Nixon, dans
« Le
complot secret pour placer Ted Kennedy comme président: à l'intérieur de la vraie
conspiration du Watergate», et qui reflète étrangement ce qui se
produit actuellement contre le président Trump:
«S'appuyant sur ses connaissances d'initiés et de documents
inédits, Geoff Shepard montre qu'il n'a pas fallu longtemps pour sentir le sang
sur les mains de Ted Kennedy et de ses alliés après le « casse » du
Watergate. Ils se mirent à exagérer et à prolonger le scandale, non seulement pour
détruire Richard Nixon, mais aussi pour saper l'ensemble du Parti républicain
et d'ouvrir la voie à une autre présidence
Kennedy en 1976. Dans ce processus, travaillant en étroite collaboration
avec les médias complices, ils ont été les pionniers de la politique de la destruction
personnelle, qui a terni notre pays depuis lors.
Shepard révèle comment cette conspiration Kennedy comprenait des
membres et du personnel du Sénat, de la Chambre, du Ministère de la Justice et
du bureau du Procureur Spécial. Ils ont utilisé des tactiques dilatoires et d’obscurcissement
afin de reporter les actes d'accusation et d'éviter le procès de la poignée des
véritables criminels du Watergate. Parmi eux, il distingue des renégats
républicains comme John Dean et Mark Felt dit « Gorge Profonde », un
journaliste Bob Woodward, et une jeune avocate du Comité judiciaire de la
Chambre qui se nomme Hillary Rodham. »
En plus de ces avocats de WilmerHale maintenant embarqués
dans cette guerre, il faut rajouter l’avocate personnelle d’Ivanka et de Jared
Kushner, Jamie Gorelick, qui, sous l’administration Bill Clinton, au
cours des années 1990, a été l'avocate générale du Ministère de la Défense et Procureure
Générale adjointe. Elle
avait été blâmée pour avoir dénoncé les insuffisances des services de sécurité américains
en écrivant : « l’unique et la plus grande cause structurelle du 11/9 a été « le Mur » qui a été érigé
entre la CIA et le FBI et qui les a empêché de communiquer entre eux» .
En conclusion, c’est la connaissance, par cette équipe d’avocats
chevronnés, de la façon dont l’«État
profond» américain est structuré et fonctionne, qui va, peut-être, permettre maintenant au président Trump d’éviter la
guerre mondiale 3, et que ne veulent ni la Chine ni la Russie.
[1] RAPPORT EXPLOSIF: la famille du Crime Kushner contrôle maintenant la Maison Blanche
VOIR AUSSI :
Médias aux abois. Le FBI prouve que les "hackers russes" sont des Américains
Hannibal GENSERIC
Souvenirs de la Deuxième Guerre mondiale à Moscou, autre
inquisition de la Guerre froide à Washington
Le 9 mai, alors que la Russie
commémorait les 27 millions de citoyens soviétiques tombés en combattant
l’Allemagne nazie, la classe politique et les médias étasuniens s’employaient à
diaboliser le Kremlin et à dévoiler ses prétendues marionnettes américaines.
Le « V-E
Day » (jour de la Victoire en Europe) n’est plus
fêté en Amérique, alors que le 8 mai était un des principaux jours fériés, dont
je me souviens pendant ma jeunesse passée au Kentucky. Par contraste, le
9 mai, jour de la Victoire, reste la fête la plus sacrée au cœur des Russes,
une « fête en larmes ». Cette
année, comme les précédentes, a été marquée par des commémorations dans toute
la Russie et pas seulement par une parade militaire sur la Place Rouge. S’il est
vrai que ces manifestations annuelles sont organisées par les autorités, comme
les médias états-uniens ne manquent pas de le relever, la « fête
en larmes » est célébrée par une majorité écrasante du
peuple russe, et cela pour des raisons historiques compréhensibles.
La plupart des
Américains croient aujourd’hui « avoir vaincu l’Allemagne nazie »,
comme le Président Obama l’a écrit à l’occasion du 70e anniversaire
de la fin de la guerre, selon l’idée fausse répandue par les films
hollywoodiens qui présentent le débarquement en Normandie en juin 1944 comme le
commencement de la fin de la guerre contre l’Allemagne de Hitler. Dans les
faits, l’Amérique a bien gagné la bataille du Pacifique contre le Japon, mais c’est l’Union soviétique qui a
détruit la machine de guerre de Hitler sur le « front de l’Est » et mené le front
quasiment seule de 1941 à 1944, à Moscou, Koursk et Stalingrad et jusqu’à
Berlin en 1945. Entre 75 à 80 pour cent de toutes les pertes humaines
allemandes ont été enregistrées sur le Front de l’Est. Au moment où les forces
américaines et britanniques ont débarqué en Normandie, Hitler ne disposait que
d’un nombre relativement restreint de divisions pour résister à l’invasion,
alors qu’un nombre bien plus grand de ses troupes était encore engagé contre
l’Union soviétique.
Les pertes soviétiques étaient alors inouïes. Plus de 27 millions de citoyens
soviétiques sont morts, dont 60 à 70 pour cent étaient des Russes de souche.
Quelque 1.700 villes et agglomérations ont été quasiment détruites. La plupart
des familles ont perdu un de leurs membres directs ou proches. Plus parlant
encore, le fait que seulement trois garçons sur chaque promotion de cent élèves qui ont terminé leur
école obligatoire en 1941 et 1942 sont revenus de la guerre. Cela signifie que des
millions d’enfants soviétiques n’ont jamais connu leur père, et que des
millions de femmes soviétiques n’ont jamais pu se marier. (Elles étaient
connues sous le nom de « veuves d’Ivan » et la plupart
d’entre elles étaient condamnées à une vie solitaire dans le contexte souvent
très dur de l’URSS d’après-guerre.). C’est cela même qui reste au cœur de la « fête
en larmes » de la Russie.
On comprend mieux pourquoi tant de Russes, et pas seulement le
Kremlin, ont vu avec inquiétude l’OTAN progresser depuis l’Allemagne jusqu’à
leurs frontières à partir de la fin des années 1990, pourquoi ils rejettent et
craignent les visées politiques de Washington sur les ex-républiques
soviétiques d’Ukraine et de Géorgie, et pourquoi ils considèrent qu’avec le
renforcement en cours de l’OTAN dans les pays baltes et en Pologne « il n’y a jamais eu autant de forces militaires occidentales
amassées à nos frontières depuis l’invasion nazie de juin 1941 ».
Toute cette histoire et ces souvenirs vivants expliquent la réaction de la
Russie face à la nouvelle Guerre froide.
Entre-temps à Washington, pendant ces deux journées du 8 et du 9
mai, la Russie actuelle continue d’être présentée – dans les nouvelles
auditions du Sénat – comme une menace existentielle pour l’Amérique, comme
l’auteur d’« un
acte de guerre contre la démocratie américaine » en se rendant
coupable du « détournement » de l’élection
présidentielle de 2016 en faveur du Président Trump, grâce à une
manœuvre complice avec le Kremlin. En cette fin de journée du 9 mai (où nous
rédigeons cet article ), l’éviction du directeur du FBI James Comey par
Trump est présentée comme une tentative visant à camoufler cette prétendue
collusion.
À ce stade, voici ce que l’on peut en dire.
Après environ une année, aucun fait avéré n’a encore été présenté à l’appui des
accusations selon lesquelles le Kremlin se serait immiscé dans l’élection de
2016 ou aurait conspiré avec Trump ou ses associés. Il ne s’agit
toujours que d’allégations et de vagues « évaluations » des services
secrets. En revanche,
on dispose de fortes preuves que depuis plus d’un an des éléments des services
américains du renseignement – presque certainement le FBI et la CIA – se sont
livrés à d’obscures opérations destinées à compromettre Trump avec le Kremlin
de Poutine. C’est sur cet « Intelgate » qu’il faudrait avant
tout enquêter. Grâce aux fuites et aux « rapports » des services de
renseignement, qui auraient fait ressortir un lien « évident » avec la défaite de
Clinton, l’affabulation du « Kremlingate » a pu s’imposer dès
le départ et a été amplifiée par les médias bien-pensants, qui n’ont accordé en
revanche aucun intérêt pour « l’Intelgate ».
La Russie a plus souffert du djihadisme que tout autre
pays occidental.
Pour la majorité des Russes, cette menace prend un caractère
existentiel semblable à celle du fascisme allemand pendant les années 1930.
C’est pourquoi ils souhaitent une nouvelle alliance de guerre avec les
États-Unis, comme Poutine l’a proposée à plusieurs reprises. En dépit du prix
politique payé pour sa prétendue « collusion » avec le Kremlin,
Trump semble toujours ouvert et a continué de poursuivre une coopération en
Syrie avec Poutine, en privé comme en public, depuis qu’il a accédé à la
présidence.
…………..
Les conséquences semblent de peu d’importance pour la direction du
Parti démocrate ou pour la coalition bipartisane favorable à la Guerre froide.
Ils préfèrent nettement poursuivre leurs affabulations ineptes contre Trump,
plutôt que de contribuer à réduire les dangers réels d’une guerre avec la
Russie. Les 8 et 9 mai, ils auraient dû se rendre à Moscou pour commémorer la
victoire historique sur l’Allemagne nazie. Mais ils n’ont fait que répéter un
précédent : le Président Obama avait déjà boycotté la commémoration du 70e
anniversaire de la victoire en 2015 et fait ainsi un pas de plus en direction
d’une nouvelle guerre froide, dont Washington aura été la principale
instigatrice.