Salmane Abedi est ce jeune britannique de 22 ans
qui s’est fait exploser à la sortie d’un concert à la Manchester Arena,
faisant 22 morts et 116 blessés. Le kamikaze était, en langage occidental, un "terroriste modéré", ce qui veut dire, en clair, qu'il travaillait pour les services occidentaux, en l'occurrence britanniques, ce qui a été,
évidemment, largement ignoré par les médias traditionnels occidentaux. Cette attaque
n’est qu’un "retour de flammes" de l’utilisation des islamistes pour abattre les
gouvernements que les Occidentaux n’aiment pas. D’ailleurs, depuis des
lustres, la Grande Bretagne a toujours été la pouponnière des terroristes islamistes,
dont la liste serait trop longue à énumérer ici, mais dont nous pouvons citer le chef des islamistes tunisiens Rached Ghannouchi et celui des islamistes libyens, Abdel Hakim Belhadj [2]. Ces deux derniers travaillant actuellement ensemble pour déstabiliser la Tunisie et l'Algérie.
Salman Abedi, faisait partie d'un programme du MI-5 qui permettait aux
citoyens britanniques d'origine libyenne (double nationalité) de voyager librement en Libye pour aider à
renverser Kadhafi, pour le compte des Britanniques.
Selon Mintpressnews.com et Media reports, il a été
établi, depuis longtemps, qu'Abedi a été radicalisé, dès son jeune âge, dans le foyer d'extrémisme radical créé en Libye par l'invasion américaine
soutenue par l'OTAN qui a assassiné le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Bien que la plupart des médias traditionnels ne mentionnent pas le
rôle du Royaume-Uni dans la déstabilisation et le renversement du gouvernement
libyen en 2011, c'est-à-dire provoquer l'état actuel du chaos de la Libye en
armant les rebelles islamistes qui composent désormais Al-Qaïda et ISIS, plusieurs
ont mentionné le lien
entre Abedi et le Groupe islamique combattant en Libye (GICL),
filiale d’al-Qaïda [1].
Lorsque le soulèvement orchestré par l'Occident a débuté en 2011,
Abedi et son père, Ramadan Abedi, sont
retournés en Libye pour se battre pour le compte du GICL. Alors
que l'Occident cherchait à renverser Kadhafi, l'agence de renseignement
britannique MI5 a établi une opération «ligne de
rat» (rat line) qui consistait à envoyer des exilés libyens anti
Kadhafi vivant en Angleterre vers les lignes de front à Tripoli et ailleurs en
Libye.
Des radicaux libyens connus ont été libérés de tout contrôle en
Grande-Bretagne, leurs passeports leur ont été rendus puis ils ont été
acheminés en Libye. Des forces spéciales britanniques étaient sur le terrain et
des avions de combat britanniques en l’air pour soutenir leurs combats contre
le gouvernement libyen légitime. Le MI-5, le service de renseignements
britannique, a « trié » les combattants envoyés de Grande-Bretagne.
Le secrétaire d’État britannique responsable à cette époque ? Une certaine
Theresa May, maintenant Premier ministre de Grande Bretagne.
Les liens du MI5 avec le GICL remontent à des décennies.
Un dénonciateur du MI5 a affirmé que le Royaume-Uni a financé secrètement le GICL, qui à l'époque était un affilié d'al-Qaïda, afin de les aider à mener une tentative d'assassinat échouée visant Kadhafi.
En outre, le Telegraph
a rapporté que "un groupe de dissidents de Kadhafi, membres du GICL
interdit, habitait à proximité d'Abedi à Whalley Range" à Manchester. "Parmi
eux, Abd al-Baset Azzouz, un père de quatre enfants de Manchester, qui a quitté
la Grande-Bretagne pour diriger un réseau terroriste en Libye supervisé par
Ayman al-Zawahiri, successeur d'Oussama ben Laden en tant que leader d'al-Qaïda",
a ajouté le rapport.
Cette information suggère que le gouvernement britannique a
sciemment et intentionnellement abrité des terroristes liés à Al-Qaïda à
l'intérieur de ses frontières, ce qui signifie que (comme pour la France ou les États-Unis) la position privée du gouvernement britannique sur Al-Qaïda est
différente de sa position publique, car les liens entre les services secrets
officiels (MI5, CIA, ..) et le GICL étaient un secret de Polichinelle.
D’ailleurs, le gouvernement britannique ne serait pas seul dans ses
tentatives de légitimation du GICL. En
2011, le sénateur des États-Unis et le célèbre faucon de guerre John McCain ont
rencontré le groupe et ont affirmé plus tard qu'ils n'étaient pas des
terroristes, mais des «patriotes». Le gouvernement des États-Unis a encore
cimenté ce lien en 2015 lorsqu'il a retiré le GICL de sa liste d’organisations terroristes.
En outre, Abedi avait été signalé aux autorités britanniques il y a
des années, lorsqu'il aurait exprimé son soutien aux attentats-suicides. Les autorités n'ont pris aucune mesure.
En
fait, le gouvernement britannique lui a permis de voyager en Libye même après
avoir été signalé comme un terroriste potentiel.
De telles actions au nom du Renseignement britannique sont à peine croyables.
En
effet, MI-5 a essayé la même chose avec Mohammed Emwazi, plus connu sous le nom
de «Jihadi John» de Daech. MI-5
a essayé de recruter Emwazi pendant
près de quatre ans comme espion, le menaçant d’une punition sévère s'il
refusait de collaborer. En
quittant le Royaume-Uni en 2013, Emwazi a accusé le MI-5 de l'avoir conduit au
"bord de la folie".
D'autres documents publiés par le groupe des droits de l'homme Cage
UK ont révélé
comment le MI5 a non seulement chouchouté les extrémistes en tant que
collaborateurs, mais a aussi travaillé à pousser les jeunes et les hommes
vulnérables sur la voie de l'extrémisme. Ces
résultats suggèrent qu’Abedi est juste un autre de leurs pions.
Toutes ces attaques de . terroristes islamistes à Paris, à Bruxelles, à Berlin, à
Manchester, en Libye, en Tunisie, en Syrie et en Irak, prennent leurs racines idéologiques dans le wahhabisme, une secte talmudique anti musulmane promue en Arabie saoudite et au Qatar.
Les racines d’un tel terrorisme sont à Londres, Washington, Tel-Aviv, Riyad et Doha et devront être combattues là-bas.
Les racines d’un tel terrorisme sont à Londres, Washington, Tel-Aviv, Riyad et Doha et devront être combattues là-bas.
Mais, comme pour les commerçants de New-York ou de Chicago, qui doivent payer une rançon à la Maffia pour "être protégés", les dirigeants saoudiens et qataris paient d’extraordinaires sommes
d’argent à Washington, Londres et Paris pour leur protection [2] sous forme d’achats d’armes auprès des
entreprises d’armement américaines, britanniques et françaises. Tant qu’ils
continueront à le faire, ils seront maintenus en place comme des accessoires
utiles à un schéma plus vaste.
Pour les classes dirigeantes de Grande-Bretagne et d’ailleurs, les victimes
de Manchester ne sont que des dégâts collatéraux dans leur tentative de
gouverner le monde avec l’aide des soldats proxy wahhabites et autres islamistes sunnites.
NOTES
[1] Le Groupe
islamique combattant en Libye (GICL, Al-Jama’a al-Islamiyyah
al-Muqatilah bi-Libya), aujourd'hui disparu, était une organisation
islamiste armée qui luttait contre le régime de la Jamahiriya arabe libyenne, dirigé par le
colonel Mouammar Kadhafi, et s'était distinguée en menant
des attaques meurtrières à Benghazi et à Darnah avant d'être mise hors d'état de nuire par les
autorités libyennes. Ses
dirigeants ont été formés par la CIA en Afghanistan, jouant le rôle d'«agent de
renseignement » pour le compte de la CIA et du MI6, le service de
renseignement britannique. Le GICL
a été directement appuyé par l’OTAN durant la Guerre civile libyenne.
Le chef de l’État
islamique (Daech) au Maghreb est un protégé de l’Occident
Ancien agent du MI-6, ancien
chef rebelle allié aux forces de l’OTAN lors de l’opération qui
a assassiné Kadhafi en Libye, ancien chef d’une fausse « Armée
syrienne libre » Abdelhakim Belhadj est un exemple qui illustre les
liens troubles entre l’Occident et les groupes terroristes islamistes. Ancien chef du
Groupe islamique combattant en Libye (GICL), renommé en 2007 Al-Qaïda en Libye,
Abdelhakim Belhaj tente par quatre fois d’assassiner Mouammar el-Kadhafi entre
1995 et 1998 pour le compte du MI-6 britannique.
Le Conseil national de transition le nomme après l'assassinat du leader Kadhafi, sur proposition de l’Otan, Gouverneur militaire de Tripoli. Fin 2011, il part en Syrie et prend la tête de l’Armée syrienne libre, une organisation créée par la France pour renverser la République arabe syrienne.
Le Conseil national de transition le nomme après l'assassinat du leader Kadhafi, sur proposition de l’Otan, Gouverneur militaire de Tripoli. Fin 2011, il part en Syrie et prend la tête de l’Armée syrienne libre, une organisation créée par la France pour renverser la République arabe syrienne.
Il revient bientôt en Libye
et installe les Frères musulmans au pouvoir à Tripoli. Il met en place des
camps d’entraînement de Daech en Libye à Derna, Syrte et Sebrata, ainsi qu’un
bureau en Tunisie, à Djerba. Il a été reçu le 2 mai 2014 au Quai d’Orsay.
Le sénateur JohnMcCain et Lindsey Graham posent
avec Abdelhakim Belhaj après l'atroce assassinat de Kadhafi en 2011 |
[2] Selon la dernière étude
de l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri)
sur les transferts d'armes dans le monde, les importations d'armes au Moyen-Orient
ont augmenté de 86 % sur la période 2012-2016 par rapport aux cinq années
précédentes. L'Arabie Saoudite a augmenté ses emplettes de 212 % sur cette
période. Les achats du Qatar ont encore bondi (+ 245 %), tandis que les importations des EAU ont
progressé de 63 %, celles du Koweit de 175 %. Les
Américains le dominent toujours avec 53 % de part de marché
Hannibal GENSERIC