Les événements du
11 septembre 2001 ont changé le monde. Ils ont fourni l’alibi au gouvernement
américain pour lancer des attaques militaires sur sept pays du Moyen-Orient,
causant des pertes de civils se comptant en millions de morts et envoyant des
vagues de réfugiés musulmans dans le monde occidental. Le gouvernement
américain a gaspillé des milliards de dollars pour détruire ces pays et pour assassiner
des femmes et des enfants, tandis que les infrastructures publiques aux
États-Unis se sont détériorées, des maisons américaines ont été saisies et les
besoins de santé américains ont été laissés sans surveillance. Le 11 septembre
a également été l’excuse pour la destruction de la protection prévue par
la Constitution des États-Unis pour assurer la liberté du citoyen américain.
Aujourd’hui, aucun Américain n’a plus la protection de ses libertés civiles que
la Constitution garantit.
Le 11 septembre 2001, lorsqu’un voisin m’a appelé et m’a dit d’allumer la télévision, j’ai interrompu ce que je faisais et j’ai regardé la télévision. Ce que j’ai vu, c’est que les deux World Trade Center Towers avaient explosé. J’avais souvent apprécié de déjeuner dans le restaurant sur le toit d’une des tours de l’autre coté de la rue où j’avais mon bureau au Wall Street Journal.
Un minuscule et fragile avion de ligne en aluminium a frappé une
grande tour en acier et un autre avion de ligne en aluminium a frappé
l’autre. Il y avait des panaches oranges à l’extérieur des bâtiments.
Ensuite, environ après une heure, moins dans un des cas, plus dans
l’autre, les deux tours ont explosé étage par étage alors qu’elles
tombaient sur elles-mêmes.
C’était précisément la façon dont les nouvelles ont décrit ce que je voyais. « Cela ressemble exactement à une démolition contrôlée »,
ont annoncé de nouvelles sources. Et en effet, c’était ça. En tant
qu’étudiant en technologie de la Georgia Tech, j’avais assisté à une
démolition contrôlée, et c’est ce que j’ai vu à la télévision, de même
que c’est ce qu’ont vu les sources d’information.
Plus tard ce jour-là, Larry Silverstein, qui possédait ou détenait le bail du World Trade Center,
a expliqué à la télévision, que l’effondrement en chute libre en fin
d’après-midi du troisième gratte-ciel WTC, bâtiment 7, sur lui-même
était une décision délibérée de « faire sauter » le bâtiment. « Faire sauter »
est le terme utilisé par la démolition contrôlée pour décrire un
bâtiment à détruire, câblé avec des explosifs. Le bâtiment 7 n’a pas été
touché par un avion de ligne et n’a subi que des incendies de bureau
mineurs et très limités. La déclaration de Silverstein a ensuite été
corrigée par les autorités pour signifier que les pompiers avaient été
retirés du bâtiment. Cependant, de nombreuses vidéos montrent que les
pompiers étaient déjà sortis, l’un d’eux affirmant que le bâtiment
allait être démoli.
Comme il n’y a aucun doute que le bâtiment 7 a été câblé pour la démolition, la question est : pourquoi ?
Parce que les Américains sont des gens insouciants et confiants en la
bonté intrinsèque de leur pays, des années se sont écoulées avant même
que les experts aient remarqué que l’histoire officielle était en
contradiction totale avec les lois de la physique connues, était aussi
en contradiction totale avec la façon dont les bâtiments s’effondrent
suite à un dommage asymétrique, et que ces bâtiments n’auraient pas pu
s’effondrer en étant touchés par des avions de ligne alors que qu’ils
satisfaisaient à tous les exigences réglementaires pour résister aux
collisions avec de tels avions. Beaucoup ne savaient même pas que le
troisième gratte-ciel, le bâtiment 7, s’était aussi effondré.
Le professeur Steven E. Jones, professeur de physique à la BYU,
a été le premier à s’apercevoir que l’histoire officielle était une
pure fantaisie. Sa récompense pour avoir parlé a été de voir son contrat
de travail annulé par la BYU. Beaucoup croient que c’est sous la
pression du gouvernement fédéral, sous la menace que tout le soutien
fédéral à BYU serait annulé à moins que Stephen Jones ne soit viré.
Cynthia McKinney, une femme noire qui représentait un district du
Congrès de la Géorgie à la Chambre des représentants des États-Unis
était soit beaucoup plus brillante, soit beaucoup plus courageuse que
ses collègues blancs. Elle a soulevé des questions évidentes au sujet du
11 septembre, des questions demandant des réponses, et elle a perdu son
siège.
Environ cinq ans après le 11 septembre, l’architecte de San
Francisco, Richard Gage, a remarqué que les trois bâtiments du WTC
n’étaient pas tombés conformément aux explications officielles. Il a
formé un mouvement nommé Architectes et ingénieurs pour la vérité du 11 septembre (A&E for 9/11 Truth),
qui compte environ 3 000 membres. Ce groupe comprend des architectes de
haut niveau et des ingénieurs des structures qui sont réellement
expérimentés dans la construction de gratte-ciel. En d’autres termes, ce
sont des gens qui savent de quoi ils parlent.
Ces 3 000 experts ont déclaré que l’explication officielle de
l’effondrement de trois gratte-ciels est en contradiction avec les lois
de la physique, de l’architecture et de l’ingénierie structurelle
connues.
En d’autres termes, l’explication officielle est totalement
impossible. Seul un public non instruit et ignorant peut croire
l’histoire officielle du 11 septembre. La population des États-Unis
correspond à cette description.
A&E for 9/11 Truth a obtenu progressivement
l’assentiment des architectes et des ingénieurs. Il est très difficile
pour un architecte ou un ingénieur de soutenir la vérité, parce que la
population américaine, et les sociétés de construction patriotiques dont
les employés collent des drapeaux américains sur leurs camions ne
veulent pas embaucher des architectes et des ingénieurs qui sont « les ennemis de l’Amérique alignés avec des terroristes arabes ». En Amérique, si vous dites la vérité, vous risquez de perdre vos clients et même votre vie.
Pensez maintenant aux physiciens. Combien de facultés de physique
connaissez-vous qui ne dépendent pas des subventions fédérales, en
général pour un travail lié au domaine militaire ? Il en va de même pour
la chimie. Tout professeur de physique qui, devant le fait évident que
l’histoire contrevient aux lois de la physique connues a contesté
l’histoire officielle du 11 septembre, a mis en danger non seulement sa
propre carrière, mais aussi les carrières de son département entier.
La vérité en Amérique est extrêmement coûteuse à exprimer. Elle a un
prix élevé que presque personne ne peut se permettre de payer.
Nos maîtres le savent, et ils peuvent donc se passer de la vérité à
volonté. En outre, tout expert assez courageux pour dire la vérité est
facilement marqué comme un « théoricien de la conspiration ».
Qui vient à sa défense ? Pas ses collègues. Ils veulent s’en
débarrasser aussi vite que possible. La vérité est une menace pour leur
carrière. Ils ne peuvent pas se permettre d’être associés à la vérité.
En Amérique, la vérité est un mot qui peut tuer votre carrière.
En Amérique, la vérité devient un synonyme d’« agent russe ».
Seuls les agents russes disent la vérité, ce qui signifie que la vérité
est un ennemi de l’Amérique. On prépare des listes de sites Web qui
parlent de vérité au pouvoir en place et sont donc séditieux. Aux
États-Unis, aujourd’hui, les gens peuvent mentir à volonté sans
conséquence, mais il est mortel de dire la vérité.
Soutenons A&E for 9/11 Truth. Ce sont des personnes
héroïques. Le 11 septembre a été l’excuse fabriquée de toutes pièces
pour 16 ans de crimes de guerre des néoconservateurs contre des millions
de personnes, des peuples musulmans, dont le reste cherche maintenant
refuge en Europe.
Les néoconservateurs sont un petit nombre de personnes. Pas plus
d’une douzaine tout au plus. Pourtant, ils ont utilisé l’Amérique pour
tuer des millions de personnes. Et maintenant ils fomentent la guerre
avec la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord. Le monde ne
survivra jamais à une telle guerre.
Les Américains sont-ils si insouciants qu’ils resteront à regarder
ailleurs alors qu’une douzaine de néoconservateurs sont prêt à détruire
le monde ?
Paul Craig Roberts
Le 24 avril 2017 – Source paulcraigroberts.org
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Michèle pour le Saker Francophone
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Michèle pour le Saker Francophone
Une question de miséricorde
Convoquons le magicien d’Oz ! Un patient s’appelant Les
États-Unis s’est rendu aux urgences, désorienté, portant des vêtements
de sport sales, affirmant que c’était « le plus grand » ceci et
cela … mais il n’a pas pu compléter le protocole d’admission de neuf
pages ou présenter un numéro d’identité valide. Le patient est devenu de
plus en plus violent, menaçant le personnel et d’autres patients …
Les nations développent quelque chose comme un Alzheimer. Peut-être que vous n’avez pas remarqué que depuis quelque temps maintenant rien ne colle dans le cerveau national – si c’est comme ça que nous pouvons appeler les médias et leur analogues sur le Web. Pendant des mois, une obsession de « l’ingérence russe dans l’élection » a traversé le lobe gauche de la conscience nationale. Ensuite, il y a environ une semaine, elle s’est complètement évanouie. Grand-père a souffert d’illusions semblables à propos des Russes qui récoltaient « nos précieux fluides corporels » (appelez le Docteur Folamour).
Les nations développent quelque chose comme un Alzheimer. Peut-être que vous n’avez pas remarqué que depuis quelque temps maintenant rien ne colle dans le cerveau national – si c’est comme ça que nous pouvons appeler les médias et leur analogues sur le Web. Pendant des mois, une obsession de « l’ingérence russe dans l’élection » a traversé le lobe gauche de la conscience nationale. Ensuite, il y a environ une semaine, elle s’est complètement évanouie. Grand-père a souffert d’illusions semblables à propos des Russes qui récoltaient « nos précieux fluides corporels » (appelez le Docteur Folamour).
Pas trop loin l’été dernier, un candidat nommé Trump a ironiquement appelé à « la fin des guerres sans fin au Moyen-Orient ». La politique souvent appliquée de « changement de régime » a-t-il
dit, ne fonctionnait pas dans les divers États détruits par les
Américains tels que la Libye, l’Irak, la Somalie, le Yémen et l’Ukraine.
Il y a environ deux semaines, je me souviens bien, le Département
d’État a même déclaré explicitement que nous n’avions aucun plan pour un
changement de régime d’un certain Bachar al-Assad en Syrie.
Ensuite, il y eut quelque chose sur les ondes au sujet d’une attaque
au gaz toxique. La preuve pour savoir exactement qui avait perpétré
l’attaque, comment vous-dire, n’était pas tout à fait convaincante.
Cette preuve appartient aux services secrets américains qui, dans leur
omniscience globale, ont affirmé que « oui, c’était bien cette fouine d’Assad qui avait bombardé son peuple avec du gaz Sarin ». Wolf Blitzer et Rachel Maddow ont tellement couru avec cette histoire qu’ils ont disparu à l’horizon.
Le patient a eu un rêve après cela : un rêve de missiles de croisière
arrosant de feux de l’enfer une base aérienne syrienne. Beaucoup
d’entre eux se sont égarés et ont fait sauter des figuiers de barbarie
dans le désert et une troupe de tortues de mer migrantes en
Méditerranée. (Merci Microsoft Windows.) Ensuite, le secrétaire d’État,
M. Tillerson a déclaré que « Assad devait partir ». Le
patient était complètement confus quant à savoir qui devait rester ou
partir. Ensuite, le patient a oublié le rêve et nous n’avons plus
entendu parler de ce pays féerique qu’est la Syrie depuis lors. Bon…
Et voilà maintenant que pas plus tard qu’hier la tête de gondole est
revenue à la Corée du Nord – un personnage directement sorti des
fantasmes de James Bond avec la coupe de cheveux la plus étrange de
l’histoire connue – qui menaçait de faire exploser les États-Unis. Une
flotte américaine de porte-avions devait bientôt vaporiser cette moitié
de la péninsule coréenne. Une roquette a décollé, quelque part… et a
rapidement explosé. Eh bien, au moins quelque chose a explosé. J’ai
oublié quoi, exactement…
Et maintenant, je vois sur le fil du matin que ISIS a bougé et a
organisé un autre attentat terroriste à Paris – un policier mort, un
blessé, dans une fusillade de rue. N’y avait-il pas d’autres incidents
avant celui-ci, peut-être même pires ? J’ai oublié. Quoi qu’il en soit,
dans ce cas, il était facile de trouver l’identité de l’homme (un
certain Karim Cheurfi) parce que ce salaud avait passé 15 ans en prison
après avoir été reconnu coupable de trois tentatives de meurtre, dont
deux contre des policiers, mais avait été mis en liberté conditionnelle
en 2015. Il y a eu un certain bavardage sur cet incident pouvant avoir
un effet sur les prochaines élections françaises. Mais j’ai oublié qui
concourt. Et quand ce malheur sera dernière nous, je vais probablement
oublier qui a gagné, et pourquoi.
C’est ainsi que nous déambulons dans le pavillon de notre Alzheimer
national.
Une merde se produit, puis elle est rapidement oubliée.
Parfois, cette merde qui se passe est oubliée si complètement que c’est
comme vivre dans un univers où rien ne se passe. Les responsables qui
ont signalé avoir travaillé sur votre cerveau ont quitté leurs postes –
sans qu’aucune obligation ne subsiste après l’arrivée des smartphones
sur les lieux. Ils font maintenant partie des millions qui « ne cherchent plus de travail » selon ces rapports du Bureau du Travail (BLS).
Peut-être s’agit-il d’une manifestation de ce qu’on appelait « la miséricorde de Dieu ».
Maintenant que nous avons presque réussi à rendre la planète
inhabitable, il ne faut pas se souvenir de la façon dont cela s’est
passé ou de ce qui nous arrivera En attendant, nous sommes encore là.
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Michèle pour le Saker Francophone