mercredi 10 mai 2017

La Corée du Nord peut effectuer des frappes nucléaires fatales sur les États-Unis



Un rapport intrigant du ministère de la Défense (MoD) circulant dans le Kremlin aujourd'hui 9 mai 2017, affirme que les documents d'information américains fournis au ministère russe des Affaires étrangères avant la réunion  non planifiée  du 10/05/2017 entre le ministre des Affaires étrangères Sergey Lavrov et le secrétaire d'État Rex Tillerson à Washington D.C. contient un document étonnant intitulé « Proposition: La reconstruction [de l’Amérique] après une attaque de la part de la Corée du Nord. Un chemin de retour à la morale » qui suggère fortement que les États-Unis doivent s’attendre à des représailles catastrophiques s'ils attaquent la Corée du Nord, et qu’il faut donc se préparer à la reconstruction, si celle-ci est encore envisageable !  
Dès lors, on comprend pourquoi l'armada US, envoyée pour "effacer la Corée du Nord", continue de lambiner, depuis plusieurs semaines, dans le Pacifique sans arriver à destination .

Selon ce rapport, la semaine dernière, lorsque le ministre des Affaires étrangères Lavrov se préparait à sa réunion du Conseil de l'Arctique cette semaine avec le secrétaire d'État Tillerson qui se tiendra à Fairbanks, en Alaska, le président Donald Trump a appelé personnellement le président Poutine (le 2 mai) pour demander à Lavrov de faire un premier arrêt à Washington DC pour une réunion privée et secrète,  et que le département d'État américain a envoyé des documents à la Russie pour démontrer l'importance cruciale de cette réunion.
Il est intéressant de noter est que, alors que le Ministère de la Défense publiait ces informations au Kremlin il y a quelques heures, la Chine était en train de mener des exercices militaires et de lutte contre les incendies au nord-est de la mer Bohai, près de la péninsule coréenne. D’ailleurs,  le groupe de piratage Anonymous nous à tous mis en garde  pour, dit-il, nous  «  préparer à la guerre mondiale-3, ou WWIII», et le lieutenant-général Viktor Poznikhir,  chef adjoint de l'état-major russe,  a émis un avertissement que les États-Unis entourent la Russie et la Chine avec les systèmes de défense antimissile afin de lancer une « attaque nucléaire soudaine » et éviter toute représailles .
Ce rapport inclut une évaluation qui donne le frisson de l'arsenal nucléaire de la Corée du Nord, ainsi que ses plans d’attaque sur les États-Unis, qui n’ont jamais été montrés où expliqués au peuple américain.
Ce que l’on ne dit pas non plus au peuple américain, c’est la simplicité et la facilité de  fabriquer une bombe atomique, le plus difficile étant la fabrication ou l’obtention des éléments radioactifs (uranium / plutonium) nécessaires. En effet, on trouve aujourd’hui des jeunes garçons adolescentes tels que David Hahn et Jamie Edwards,  aux États-Unis et au Royaume-Uni, capables de construire  leurs propres réacteurs nucléaires.
Bien que les médias traditionnels américains n'aient pas informé leurs citoyens de cette bombe atomique possédée par la Corée du Nord, on ne peut pas dire autant des dirigeants et des militaires occidentaux.
En effet, en 2011, le ministre sud-coréen de la Défense, Kim Kwan-jin,  a admis que la Corée du Nord a produit un dispositif nucléaire plus léger.
En 2014, le commandant militaire américain en Corée du Sud, le général Curtis Scaparrotti a indiqué que la Corée du Nord avait la capacité de miniaturiser têtes nucléaires dans le but de les mettre sur un missile balistique;
et l'année dernière, en 2016, l'amiral William Gortney, du Commandement du Nord des États-Unis, avertissait que la Corée du Nord avait maintenant la possibilité de miniaturiser une ogive nucléaire et la monter sur un ICBM qui pourrait atteindre les États-Unis.
Quant à la façon dont la Corée du Nord a déployé ses bombes atomiques miniaturisées pour une attaque éventuelle contre les États-Unis, ce rapport explique que cela pourra être fait  par ses missiles balistiques embarqués dans ses sous-marins Pukkuksong-1. Or, l'Occident ne s’en préoccupait pas beaucoup en raison de sa croyance qu’il pourrait toujours  surveiller et suivre les sous-marins nord-coréens. Mais voilà qu’en  2015, une cinquantaine de  sous-marins nord-coréens « avaient soudainement disparu » et sont devenus invisibles pour la surveillance occidentale. Il suffit donc à quelques sous-marins nord-coréens de s’approcher à quelques 600 miles de rivages de l'Amérique pour lancer leurs missiles atomiques sur ce pays.
De plus, les USA ont  à craindre les satellites nord-coréens Kwangmyŏngsŏng-3 Unit 2  et Kwangmyŏngsŏng-4 qui  passent quotidiennement en orbite au-dessus de l'Amérique et qui sont munis de bombes atomiques miniatures. 

Ce qui fait dire aux experts occidentaux  que, en cas d’agression US, la Corée du Nord peut faire exploser au-dessus de l'Amérique ce que l'on appelle des « explosions EMP » afin de  paralyser l'infrastructure vitale des États-Unis. Une impulsion électromagnétique (IEM), également EMP (de l'anglais electromagnetic pulse) est une émission d'ondes électromagnétiques brève et de très forte amplitude qui peut détruire de nombreux appareils électriques et électroniques (reliés au courant et non-protégés) et brouiller les télécommunications. Les conséquences d'une telle impulsion sur une zone habitée pourraient être dévastatrices, surtout dans les pays développés.
Ce type d'impulsion a été découvert en 1945, lors d'essais nucléaires américains, en tant qu'effet secondaire d'une bombe atomique. Depuis, elle est devenue une arme à part entière.
Autre mauvaise nouvelle pour l'Empire... En Corée du Sud, Moon Jae-in vient d'être confortablement élu président après la destitution de la conservatrice et pro-US Park Geun-hye. Or, le nouvel occupant de la Maison bleue est moins favorable aux vues américaines que son prédécesseur :
Après presque 10 ans de règne conservateur, la victoire de Moon Jae-in pourrait signifier un changement considérable de politique vis-à-vis de Pyongyang, mais aussi de l'allié et protecteur américain. En effet, il prône le dialogue avec la Corée du Nord afin de désamorcer les tensions et de l'inciter à revenir à la table des négociations. Il veut aussi plus de distance entre Séoul et Washington. Le candidat conservateur Hong Joon-pyo l’avait notamment qualifié de « gauchiste pro-Pyongyang » durant la campagne.
C'est évidemment la question du THAAD qui cristallise toutes les interrogations. La société sud-coréenne y est majoritairement opposée (34% pour, 51% contre) et Séoul, même sous l'ancienne direction, refusait vaille que vaille de débourser le moindre won pour l'installation du système anti-missile.
Inquiets devant l'éventualité d'une victoire de Moon et d'un refus subséquent du THAAD, les Américains se sont dépêchés de débarquer l'équipement fin avril pour mettre le nouveau président devant le fait accompli, ce qui n'a trompé personne. De plus, Trump a dû ravaler sa fierté et accepter la prise en charge totale du coût de la batterie (1 milliard de $).
Pourtant, nous ne sommes peut-être pas au bout de nos surprises :
L’équipe de campagne de Moon Jae-in, le candidat du parti démocratique libéral favori de la présidentielle, a immédiatement dénoncé cette installation imprévue, regrettant qu’elle ne prenne pas en compte l’avis du peuple. Selon Moon, le prochain président élu devrait être autorisé à prendre la décision finale sur le déploiement du THAAD après les élections du 9 mai.
Il est maintenant président et les prochains jours seront scrutés avec avidité, tant à Washington qu'à Pékin, Pyongyang ou Moscou.
Dans ce contexte, l'élection de Moon risque de rebattre les cartes, dans des proportions qu'il est difficile de prévoir. 

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Hannibal GENSERIC