Le
secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev a déclaré que l’Iran
et la Russie devraient renforcer leur coopération afin de booster le processus
diplomatique du règlement de la crise en Syrie.
Le
secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République
islamique d’Iran Ali Chamkhani s’est entretenu mercredi 3 mai, avec le
secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev au sujet de la
crise en Syrie.
« Tout
processus diplomatique, destiné à régler la crise en Syrie, devra prendre en
compte le droit à l’autodétermination du peuple syrien et rejeter toute
ingérence étrangère dans les négociations diplomatiques », a déclaré
Nikolaï Patrouchev, lors de cette conversation téléphonique.
« Grâce au partenariat entre l’Iran, la
Russie et la Syrie, les groupes terroristes s’affaiblissent de plus en plus et
la trêve se renforce. Ces évolutions positives devront prendre de l’ampleur
afin de rétablir la sécurité en Syrie », a-t-il ajouté.
Nikolaï Patrouchev (G) et Ali Chamkhani. |
Nikolaï
Patrouchev a affirmé que certaines parties extrarégionales ne faisaient aucun
cas de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale de la Syrie et
qu’elles cherchaient la partition de la Syrie.
« Le
renforcement du régime de cessez-le-feu en Syrie et le recours aux initiatives
politiques sont en mesure de neutraliser tout complot visant la division de la
Syrie », a indiqué Patrouchev.
De son côté,
le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République
islamique d’Iran Ali Chamkhani est revenu sur le nouveau tour des pourparlers
de paix pour la Syrie, en cours à Astana, disant que les solutions, fondées sur
une coopération interrégionale, pourraient favoriser le règlement de la crise
en Syrie.
http://presstv.com/DetailFr/2017/05/03/520485/Patrouchev-Syrie-Iran-Turquie-Ali-Chamkhani-Russie
"ISRAËL" PRÉTEND CHASSER L'IRAN DE SYRIE
Tel Aviv
propose à Washington une nouvelle approche du Moyen-Orient, qui implique
notamment d’écarter l’Iran du dossier syrien. Les autorités israéliennes
espèrent que la nouvelle administration américaine validera leur proposition.
C’est sous
la forme d’un mémorandum sur les principes d’action des deux alliés en Syrie et
dans la région qu' »Israël » voudrait fixer cette nouvelle base de
coopération avec les USA. Le premier point du document concerne la
reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté israélienne sur le plateau
du Golan, occupé depuis la guerre des Six jours de 1967.
Aujourd’hui,
les forces dominantes du monde arabe comme l’Arabie saoudite et l’Égypte sont
indifférentes à la nécessité de faire revenir les frontières est
d' »Israël » à leur tracé de 1967. La reconnaissance officielle par
Washington de l’appartenance israélienne du Golan apporterait à
« Israël » des avantages particuliers, notamment pour frapper les
positions du Hezbollah limitrophes du Golan en territoire syrien.
Le point
suivant fixe le caractère inadmissible d’une présence militaire permanente des
Iraniens en Syrie. Ensuite, il est suggéré aux États-Unis de durcir les
sanctions contre Téhéran sur le dossier « soutien du terrorisme par l’Iran
dans la région ». Ce qui conduit logiquement au quatrième point du
mémorandum relatif à l’accroissement de la pression sur le Hezbollah.
Enfin, le
volet politique du mémorandum se termine par l’engagement des parties à
empêcher la création d’une ligne continue de présence iranienne sur l’axe
Iran-Irak-Syrie-Liban.
Les
propositions des Israéliens sont tentantes pour les Américains et les pays du
Golfe. Elles s’inscrivent dans une ligne complexe de promotion des intérêts des
rivaux géopolitiques de Téhéran, sont logiques et reposent sur la disposition
de principe au refrènement frontal de l’Iran. Toutefois, un élément crucial
pourrait condamner le plan israélien à rester sur le papier.
Le quotidien
The Times of Israel a publié le 27 avril un article sur le voyage du ministre
israélien du Renseignement Yisrael Katz aux USA avec pour accroche: « Le
ministre israélien du renseignement appelle les USA à s’unir avec la Russie
contre l’Iran ».
A cet égard,
Yisrael Katz s’est fait remarquer à Washington par des déclarations
retentissantes manifestement adressées à la Russie. « Si les Russes
veulent garder Assad, ils devront faire sortir l’Iran de Syrie », a
déclaré le ministre. Et d’ajouter qu’en cas de passivité de la Russie en la
matière, « nous (Israéliens, Américains et Arabes wahhabites sionistes) le ferons (chasser
l’Iran de Syrie et Assad du poste présidentiel) nous-mêmes ».
Source: Sputnik
Qui sont les unités spéciales, baptisées Sabirine des gardiens de la révolution islamique?
Il y a 17
ans, les Gardiens de la révolution ont créé des unités spéciales, baptisées
Sabirine afin d’exécuter les missions spéciales des Gardiens .
A l’époque
le général Mohammad Ali Jaafari – actuel commandant en chef des Gardiens-
a été nommé premier commandant de ces unités », a rapporté l’agence
d’informations iraniennes Tasnim.
Les éléments
de ces unités Sabirine jouissent d’une grande experience dans plusieurs
domaines, en particulier dans les sciences militaires. Elles ont prouvé
leurs capacités en plusieurs occasions, au point d’offrir actuellement ses
services dans le domaine de la consultation militaire sur les plans technique
et tactique.
Reste que
l’une des plus importantes caractéristiques dont jouissent les hommes de ces
unités est la foi et l’engagement. A ajouter à leurs hautes compétences en
combat, sans oublier leur importante préparation physique.
A noter que
le terme Sabirine signifie patients, en allusion à ceux qui jouissent d’une
patience inégalée, cités par le Coran dans la Sourate alAnfal, verset 65 . Et
dans lequel, Allah le Tout-Puissant affirme que la force d’un seul de ces
patients équivaut à dix de l’ennemi. Sachant que le Tout-Puissant a posé une
condition pour que cette force soit égale à celle de dix éléments des forces
ennemies: avoir une foi inébranlable.
Les unités
Sabirine ont été formées conformément aux besoins des gardiens de la
Révolution islamique, et ce parce qu’elles ont été fondées dans des
circonstances difficiles, durant lesquelles il fallait accomplir des missions
dangereuses, sur tous les fronts, à la fois en mer et terre et air, à
l’intérieur comme à l’exterieur des frontières de la République islamique
d’Iran.
Aujourd’hui,
17 ans après leur fondation, ces unités ont enregistré d’excellents résultats
avec les forces terrestres des Gardiens de la Révolution islamique dans les
tâches qui leur étaient assignées.
Il convient
de souligner que les éléments Sabirine sont sélectionnés parmi les personnes
les plus courageuses mais surtout parmi les plus bénevoles. Car en plus de leur
expérience dans les forces de combat, il reste que ce qui distingue les
unités Sabirines des autres, est leur bénévolat.
Source: http://french.almanar.com.lb/384441
S. Nasrallah : la Résistance ne permettra jamais que l’État syrien soit renversé
Daesh
actuellement prend les gens, des sunnites, comme des boucliers humains, et leur
interdit de sortir des régions qu’il contrôle.
Nous sommes
face à des groupes qui n’ont aucune valeur pour l’humain, qui n’ont aucune loi,
ni religieuse, ni juridique, ni humaine…
Ce sont les
musulmans sunnites qui en pâtissent le plus avec eux. Comme ce qui se passe
dans la Ghouta…
J’ai voulu
mettre la lumière sur cette scène pour dire que le Hezbollah est persuadé plus
que jamais, ainsi que sa base populaire, d’avoir fait le bon choix, malgré les
voix récalcitrantes et les messages qui me parviennent via les médias…
Face à ces
événements, nous sommes de plus en plus persuadés, nous tous, que notre choix
était bon et au moment propice…
Quand j’ai
parlé de la victoire en Syrie, c’est dans le sens que chaque moment en Syrie
est un moment de victoire car ceux qui ont combattu et résisté ne permettront
jamais de faire renverser l’État syrien, de destituer le gouvernement syrien ou
de disloquer l’armée syrienne.
C’est un
grand triomphe , celui qui a été réalisé, avec l’aide des alliés et des amis,
même s’il n’est pas encore définitif.
Il y a de
grandes régions syriennes où les gens ont repris le cours normal de leur vie
On peut voir
ce que Daesh et ces groupes font en Syrie, au Yémen, en Irak, au Sinaï, au
Niger ou ailleurs…
A ceux qui
croient que le Hezbollah va se retirer de la Syrie, nous disons que nous au
Hezbollah, nous n’avons même plus besoin d’un discours de mobilisation
tellement le niveau de prise de conscience et de sensibilisation au sein de
notre base est élevé. Constatez que tous mes discours dans cette crise sont
analytiques et n’ont pas le ton de mobilisation.