mardi 5 décembre 2017

Le plan saoudien de Trump s’effiloche



Le président Trump et son gendre avaient parié que le jeune prince de la couronne était capable de remodeler le Moyen-Orient, mais son plan s’est rapidement effiloché, révélant un dangereux travail d’amateur.
Aaron Miller et Richard Sokolsky, dans Foreign Policy, suggèrent que « le succès le plus notable à l’étranger de Mohammed ben Salman (MbS) pourrait être la séduction et la conquête du Président Donald Trump et de son beau-fils Jared Kushner ». En fait, il est possible que ce « succès » s’avère être le seul de MbS.

« Ce n’était pas très convaincant, écrivaient Miller et Sokolsky, cette relation intime reflétait surtout une convergence d’intérêts d’impératifs stratégiques. »
Trump, comme toujours, voulait se différencier de ce qu’avait fait le Président Obama ; les Saoudiens, quant à eux, étaient déterminés à exploiter l’antipathie viscérale de Trump pour l’Iran et renverser ainsi le courant des récentes défaites subies par le royaume.
Le prix que paraissait promettre MbS semblait assez séduisant pour faire d’une pierre trois coups, porter un coup à l’Iran, « normaliser » les relations avec Israël dans le monde arabe et trouver un accord palestinien. Le président US n’en donna les détails qu’à ses seuls réseaux familiaux, faisant délibérément preuve de désinvolture vis a vis des responsables de la politique étrangère et de la défense de son administration, laissant ainsi les responsables officiels dans l’ignorance et l’expectative. Trump a lourdement parié sur MbS et sur Jared Kushner comme intermédiaire. Mais le grand plan de MbS − la tentative de susciter une provocation contre le Hezbollah au Liban, à laquelle ce dernier aurait sur-réagi, donnant ainsi à Israël et à l’« Alliance sunnite » le prétexte espéré pour agir en force contre l’Iran et le Hezbollah − s’est effondré dès le premier obstacle.
La première étape s’est simplement transformée en feuilleton, avec l’étrange prise d’otage du Premier ministre libanais Saad Hariri par MbS, qui n’a servi qu’à ressouder les Libanais au lieu de les diviser en fractions rivales, comme il l’espérait.
Mais la déroute au Liban a eu une conséquence bien plus importante qu’un feuilleton raté sur la mésaventure de MbS. C’est que non seulement il n’a pas fait « aboyer le chien dans la nuit », mais que les Israéliens n’avaient pas du tout l’intention d’« aboyer » ; c’est à dire d’assumer le rôle (comme le correspondant israélien vétéran Ben Caspit le dit avec emphase) de « bâton avec lequel les dirigeants sunnites menacent leurs ennemis mortels les chiites..… À l’heure actuelle personne en Israël, en particulier le Premier ministre Benjamin Netanyahou, n’est pressé d’ouvrir un front septentrional, et s’il le faisait cela signifierait être aspiré dans les portes de l’enfer ».
La défaite syrienne
Soyons clairs, la soi-disant Alliance sunnite (principalement l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, l’Égypte ayant déjà reculé) vient d’être vaincue en Syrie. Elle n’a aucune capacité de « renverser » l’Iran, le Hezbollah ou le PMU irakien (une milice chiite) – sauf en utilisant le « bâton » israélien. Israël peut avoir les mêmes intérêts stratégiques que l’Alliance sunnite, mais comme le note Caspit, « les Saoudiens sont intéressés à ce qu’Israël fasse le sale boulot pour eux. Mais en fin de compte, tout le monde en Israël n’est pas aussi excité à ce sujet. »
Caspit [commentateur israélien, NdT] interpelle sur un éventuel affrontement entre l’Alliance sunnite et le front mené par l’Iran comme étant « une véritable guerre d’Armageddon ». Ces mots résument les réserves israéliennes.
Ce refus d’« aboyer » coupe, en quelque sorte, l’herbe sous les pieds du « grand plan » de Kushner car si Israël n’entre pas dans le jeu, que reste-t-il à discuter ? Israël était précisément le « bâton », également dans le plan de Trump. Pas de bâton, pas d’Alliance sunnite pour contenir l’Iran ; de plus, pas de normalisation des rapports saoudiens avec Israël, ni d’initiative israélo-palestinienne. La maladresse (« témérité inconsciente » comme le déclare un officiel US) de MbS a tiré le tapis sous les pieds de la politique US au Moyen Orient.
Jared Kushner, Conseiller principal de la Maison-Blanche, et son épouse, Ivanka Trump, assistante du président ; Wilbur Ross, secrétaire américain au Commerce ; Rex Tillerson, secrétaire d’État américain et Reince Priebus, chef d’état-major de la Maison Blanche ; invités du roi saoudien Salman , Le 20 mai 2017, à Riyad, Arabie Saoudite. (Photo officielle de la Maison Blanche par Shealah Craighead)
Pourquoi Trump a-t-il joué si gros sur un Kushner sans expérience et un MbS impulsif ? Bien entendu, si un tel « grand plan » avait fonctionné, c’eût été, en effet, un coup de maître pour sa politique étrangère fait par dessus la tête des professionnels responsables de la politique étrangère et de la sécurité qui en avaient été exclus. Trump se serait alors senti plus libre pour échapper aux tentacules de la caste dirigeante et atteindre une large autonomie vis à vis de ses « gardiens ». Il aurait ainsi réalisé son coup par l’entremise familiale plutôt que par la voie officielle.
Mais si cela tourne à la farce − et MbS commence à être considéré aux US comme un perdreau de l’année plutôt que comme un Machiavel − le (méprisé) « système » tiendra sa revanche. Les jugements présidentiels resteront alors discrédités et toujours plus sujets aux justifications et au « gardiennage ».
Par conséquent MbS et Kushner peuvent avoir nui au Président Trump d’une manière beaucoup plus importante. Le pari perdu sur l’inexpérimenté MbS peut filtrer dans d’autres sphères, telle que la mise en cause ouvertement par les alliés du fondement de ses jugements sur la Corée du Nord. En résumé la crédibilité du Président supportera les conséquences de son échec à manipuler MbS.
Le vœu pieux pour l’Arabie saoudite
Honnêtement, il y a beaucoup d’illusion et même de l’hypocrisie dans le comportement occidental vis à vis de l’Arabie Saoudite, le Président Trump n’est pas le seul à être esclave de ses idées sur l’Arabie Saoudite ; la notion même d’Arabie Saoudite se transformant en un centre régional puissant, « moderne », musclé qui peut regarder l’Iran de haut − bien qu’elle soit largement acceptée chez les commentateurs US − semblerait, en soi, un brin irréaliste. Oui, le Royaume n’a guère d’autre alternative que de se transformer alors que la fin des dividendes pétroliers approche, et cela peut bien signifier, en théorie, un tournant brutal du royaume vers une nouvelle voie.
Mohammad bin Salman
Mais définir exactement comment le royaume peut se réinventer, sans se déchirer, est probablement beaucoup plus compliqué que de plaider pour l’adoption de la superficielle « Modernité Occidentale », ou que de combattre la « corruption ». Ceci [la corruption, NdT] est de la fumée, car la famille est l’État, et l’État (et ses richesses pétrolières) est à la famille. Il n’y a pas de frontière, ou de ligne de démarcation, entre l’État et la famille, cette dernière bénéficie des privilèges et avantages de naissance en fonction de la proximité ou de l’éloignement du trône et les avantages accordés ou confisqués reflètent seulement les besoins de puissance qui servent maintenir son absolutisme. Il n’y a pas de « foutu mérite » ou d’équité dans ce système. Cela n’a jamais été prévu.
Alors que peut donc signifier le terme « corruption » dans un tel système ? L’Arabie Saoudite ne prétend même pas jouer sur un terrain de jeu avec des règles établies. La loi (et les règles) sont simplement ce que dit, ou signe le roi au jour le jour.
Ce que signifiait habituellement « corruption », lorsque l’Europe d’antan « bénéficiait » d’un tel système de pouvoir absolu, était assez clair : vous vous êtes mis en travers du chemin du roi, c’est tout ce que « corruption » impliquait. Si le monde extérieur pense que MbS mène l’Arabie Saoudite vers une Modernité Occidentale alors on doit vouloir dire ou penser au largage de « la famille » (les 15.000 princes de sang royal), ou qu’il se dirige vers l’établissement d’une monarchie constitutionnelle et une société citoyenne basée sur des lois et pas d’autres choses.
Rien dans les agissements de MbS n’indique qu’il aille dans cette direction. Ses agissements indiquent plutôt qu’il veut recouvrer et restaurer l’aspect absolutiste de la monarchie. La modernité à laquelle il pense est du type de celle que vous achetez, en kit sur étagère, prête à être assemblée. En résumé, le plan est d’acheter une base industrielle, en kit à monter, pour compenser l’épuisement des revenus pétroliers.
Vision 2030 nous annonce que cette « base industrielle » de haute technologie, bien présentée, est supposée rapporter 1 000 milliards de dollars de bénéfice annuel si tout va bien… C’est à dire que ceci est prévu comme une source alternative de revenu, précisément au bénéfice de « la famille », et non pas pour l’attribuer ailleurs [pour le bénéfice du peuple, NdT]. Par conséquent ce n’est pas « réformiste » dans la notion occidentale de la modernité qui est « l’égalité devant la loi » et la protection des droits.
Espoirs industriels irréalistes
Ce type d’industrialisation à grande vitesse, sans base constitutive, n’est pas si facile à greffer sur cette société (si vous n’êtes pas Joseph Staline). Ça coûte cher et, comme l’histoire nous le dit c’est, également, socialement et culturellement déstabilisant. Cela coûtera beaucoup plus que les 800 milliards de dollars que MbS espère « récupérer » de ses prisonniers ( par la coercition physique, 17 d’entre eux ont été hospitalisés, conséquence de leur traitement en détention).
Le président Donald Trump et la première dame Melania Trump rejoignent le roi saoudien Salman et le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi, le 21 mai 2017, pour participer à l’ouverture inaugurale du Centre mondial de lutte contre l’idéologie extrémiste. (Photo officielle de la Maison Blanche par Shealah Craighead).
Mais si ce n’est pas pour « occidentaliser » l’économie, pourquoi tant de membres importants de la famille ont ils dus être « mis de côté » Cette partie du « grand plan » est peut être en relation avec la raison pour laquelle MbS voulait, autant, « courtiser et séduire » le Président Trump, comme le disent Miller et Solkosky. MbS est clair à ce propos. Il avait dit au Président Trump qu’il voulait restaurer l’ancienne grandeur du royaume pour être à nouveau le meneur du monde sunnite et le gardien de l’Islam. Et pour ce faire, le retour de l’Iran et le renouveau chiite doivent être combattus et ramenés à la subordination du leadership saoudien.
La difficulté était que certains dans la famille se seraient opposés à un tel aventurisme face à l’Iran et MbS semble poursuivre une notion similaire à celle des néocons, et comme Kristolian argumente, vous ne pouvez pas instaurer (ou restaurer) une omelette « hégémonie bienveillante » sans casser des œufs. Et comme le notaient Miller et Sokolsky, « il n’en fallait pas plus pour convaincre » Trump. La vision de MbS concordait précisément avec ses propres impératifs et son animosité contre l’Iran. Trump a dûment tweeté son approbation pour la répression saoudienne de la « corruption ».
Et voici la 3ème jambe du « grand plan ». Israël serait « le bâton » de l’alliance Saoudienne-EAU-USA contre l’Iran (Le Hezbollah étant le levier pour l’actionner). L’Arabie Saoudite, alors, en retour, bougerait, en reconnaissant l’État Juif, et Israël donnerait aux Palestiniens « quelque chose », un « quelque chose » qui pourrait être appelé un état, même si ce serait beaucoup moins qu’un état. Les USA et l’Arabie Saoudite se coordonneraient pour presser les Palestiniens d’accepter les propositions US pour un accord.
Pourquoi ça n’a pas marché ? Il s’agit probablement d’attentes exagérées de ce que chacune des parties pouvait réellement mettre en œuvre, croyant les uns les autres en la rhétorique de chacun : l’histoire d’amour de l’Amérique avec la Royauté Saoudienne, les liens entre la famille Kushner et Netanyahu, le vœux pieu de Kushner et Trump que MbS pourrait être l’instrument pour restaurer non seulement le Royaume Saoudien en tant que « policier » de l’Amérique dans le monde islamique, mais aussi l’ambassadeur de l’ordre américain au Moyen Orient.
Peut-être Jared Kushner a-t-il cru Bibi Netanyahu quand il a laissé entendre que la « normalisation » des relations entre l’Arabie Saoudite et Israël pourrait avoir une réciprocité dans les concessions aux Palestiniens ? (alors que le cabinet de sécurité israélien avait déjà opposé son veto aux concessions, bien moindres que l’établissement d’un état, qui avaient été discutées à ce propos).
Peut être Jared a-t-il cru MbS lorsqu’il lui a suggéré qu’il pouvait mobiliser le monde Sunnite contre l’Iran si l’Amérique et Israël le soutenaient ? (alors même que l’Égypte s’opposait à la déstabilisation du Liban).
Peut être MbS a t il cru que Trump parlait au nom de l’Amérique lorsqu’il lui a offert son soutien, quand en fait il ne parlait qu’au nom de la Maison Blanche ?
Peut être MbS pensait il que Trump rallierait l’Europe contre le Hezbollah au Liban ? En fait, les Européens ont pour priorité la stabilité du Liban.
Et peut être MbS et Kushner pensaient-ils que Netanyahu parlait au nom d’Israël lorsqu’il promettait d’être un partenaire du front contre l’Hezbollah et l’Iran ? Était-ce le « grand plan » proclamé entre Netanyahu et Trump la veille du jour où ce dernier lançait sa bordée aux Nations Unies en septembre, contre l’Iran ?
Alors qu’en fait un Premier Ministre Israélien peut déclarer la guerre aux Palestiniens avec une relative liberté de manœuvre, il n’en est pas de même lorsque l’État d’Israël même est mis en jeu. Aucun Premier Ministre israélien ne peut s’engager dans un conflit qui pourrait mettre en jeu l’existence d’Israël sans avoir un large appui des responsables politiques et de la sécurité, et les dirigeants d’Israël n’envisageraient qu’une guerre qui servirait totalement les intérêts israéliens, et sûrement pas pour plaire à MbS ou à Mr Trump.
Ben Caspit ainsi que d’autres commentateurs israéliens confirment que les dirigeants israéliens ne voient pas la guerre avec le Hezbollah, et le risque d’un conflit plus large, comme étant dans l’intérêt israélien.
Les retombées de cet épisode sont hautement significatives, Il est clair qu’actuellement Israël n’est pas disposé à envisager une guerre dans cette région, comme l’explique Caspit. Il a été aussi souligné la vacuité des ambitions de MbS pour réaliser une « Alliance Sunnite » contre l’Iran, et cela a sapé la politique d’endiguement de l’Iran du Président Trump. Pour le moment, on peut espérer au moins de la part de l’Iran et de la Russie, qu’ils consolident l’État syrien et qu’ils stabilisent la partie septentrionale du Moyen Orient. La « guerre d’Armageddon » de Caspit peut encore arriver, mais peut-être pas pour le moment.

Par Alastair Crooke – Le 17 novembre 2017 – Source Consortium News
Alastair Crooke est un ancien diplomate britannique qui fut une figure principale du renseignement britannique ainsi que de la diplomatie européenne, il est le fondateur du Conflicts Forum.
 
Pour comprendre cet article et en faire un objet de réflexion plutôt qu'une lecture passive, il est nécessaire de poser quelques repaires :
Premièrement : qui est l'auteur de ce billet ?
Alastair Crooke, un ancien agent du MI6 britannique, est un spécialiste du Moyen Orient. Il réside à Beyrouth et est considéré comme un sympathisant du monde arabe − plus particulièrement du Hamas − et un opposant à la politique américaine néocon au Moyen-Orient, qu'il connaît bien, et pas seulement depuis l'ère Trump. Voir ici et pour plus de précisions.
Deuxièmement : Qui sont les acteurs et quel est le contexte du billet ?
Mohammed Ben Salman, Prince héritier du Royaume d'Arabie Saoudite, qui a effectivement pris le pouvoir dans le pays par un coup de force le 5 novembre 2017. MbS dans le texte.
Trump, inutile de vous le décrire.
Kushner, gendre, conseillé officiel de Trump, marié à la fille de Trump, Ivanka, elle même conseiller officiel de son père.
Netanyahu, Premier Ministre Israélien, à noter qu'il possède la double nationalité américaine.
Troisièmement : Le contexte
Il y a un triple contexte, tout d'abord le contexte du Moyen-Orient, la lutte « à mort » entre, d'une part les Chiites : Hezbollah libanais et Iran, principalement, qui en assurent le leadership et, d'autre part les Sunnites : EAU ; Égypte ; Arabie Saoudite, cette dernière voit son influence, dans le monde Arabe, décliner.
Ensuite l'implication, non-officielle, de l'Arabie Saoudite en Syrie contre Bachar el Assad.
Puis un contexte interne américain la lutte de pouvoir complexe entre le Président Trump avec sa garde rapprochée et l' « état profond » US, les néocons,les conseillers pro-israéliens.
Et enfin, sous-jacente, l'intrusion de la Russie dans ce Moyen-Orient compliqué, qui fait beaucoup d'ombre à l'influence US dans cette partie du monde.
Je ne cite que les principaux acteurs du contexte, en réalité ce contexte est encore bien plus compliqué.
Bien que Mr Crooke ait un pedigree impressionnant, et malgré une analyse relativement vraisemblable, on ne peut pas s’empêcher d'y voir un certain nombre de faiblesses, peut être dues à un parti pris évident. Même si les intentions rapportées des uns et des autres ne manquent pas de crédibilité, on est tout de même étonné par la relative « naïveté », suggérée par l'auteur, des protagonistes de cette affaire « peut être que l'un a cru ceci, l'autre cela », etc... On imagine mal des conversations aussi décisives à mots couverts dans ce genre d'affaire.
Mais son message semble être non seulement sur ce qui se passe dans cette région du monde mais aussi de faire passer Mr Trump et son équipe pour une bande de branquignoles. Cette équipe doit sûrement en comporter un certain nombre, comme dans toutes les démocraties à base de partis politiques, mais j'ai du mal à croire que Trump et sa famille ont pu concocter tous seuls une telle démarche.
En dehors de cet aspect polémique, il fonde ses hypothèses sur des intentions attribuées aux acteurs de cet épisode et non sur des faits, de plus le succès ou l'échec d'une politique ne se juge pas sur 15 jours ou 3 mois, mais sur le long terme.
Enfin je remarque qu'à aucun moment de son analyse il n'est question de la Russie qui joue un rôle majeur, y compris auprès de l'Arabie Saoudite aussi bien par son poids militaire dans la région que par son adoption probable du pétro-yuan en substitution au pétro-dollar en paiement du pétrole d'Arabie Saoudite.
Ceci dit l'article ne manque pas d'intérêt puisqu'il permet à un lecteur non-américain de se forger une idée sur ce jeu compliqué de la politique au Moyen-Orient, je dis « non-américain » car il est évident que cet article est essentiellement destiné à des lecteurs américains pour la partie « Trump et son équipe ».

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