La majorité des personnalités de "haut rang" récemment détenues dans
les purges massives de royaux et d'hommes d'affaires saoudiens ont accepté des
règlements monétaires en échange de leur liberté, selon le procureur général
saoudien. Au pays du Prophète, la "justice islamique", tout comme le pèlerinage, se paie en monnaie sonnante et trébuchante. Les pauvres musulmans n'ont pas arrêté de raquer. Ils sont heureux de se faire rackéter par une bande de hors-la-loi qui se disent gardiens des lieux saints.
Sheikh Saud al-Mojeb a déclaré dans un communiqué mardi que la
plupart des 159 personnes saoudiennes détenues à l'hôtel Ritz-Carlton de Riyad
ont accepté un "règlement" ou le remboursement des gains prétendument
mal acquis au Trésor de l'Etat saoudien.
"Les arrangements nécessaires sont en cours de
finalisation pour conclure de tels accords", note le communiqué.
Le procureur général a également déclaré que les comptes bancaires
de 376 personnes détenues pour des allégations de corruption avaient été gelés.
Mojeb avait précédemment estimé qu'au moins 100 milliards de
dollars avaient été utilisés à mauvais escient par les suspects à travers une
greffe systématique et des détournements de fonds sur plusieurs décennies.
La semaine dernière, le prince saoudien Miteb bin Abdullah, un fils
de l'ancien roi saoudien, a été libéré après avoir conclu un "accord de
règlement acceptable" d'un milliard de dollars avec les autorités du
royaume.
Le 4 novembre, des douzaines de princes saoudiens, de ministres et
d'anciens ministres ont été arrêtés sur l'ordre du prétendu comité
anti-corruption dirigé par le prince héritier Mohammed bin Salman.
L'ancien chef d'espionnage Prince Bandar bin Sultan ainsi que le
prince milliardaire Al-Waleed bin Talal sont parmi les hommes d'affaires et les
membres de la famille royale incarcérés dans la plus grande épuration de
l'élite du pays dans l'histoire moderne du royaume.
Le royaume a également bloqué les biens du cousin du prince
héritier, Mohammed bin Nayef, qui continuerait d'être assigné à résidence. Nayef
était le prince héritier jusqu'en juin quand il a été évincé par le roi Salman
et remplacé par son fils.
Les personnes détenues font face à des allégations de blanchiment
d'argent, de corruption, d'extorsion de fonctionnaires et de détournement de
fonds publics pour des avantages personnels. La
répression est censée être une campagne d'auto-promotion lancée par le prince
héritier visant à consolider son pouvoir.
Le 22 novembre, DailyMail.com a cité une source saoudienne disant
que l'Arabie saoudite utilisait des mercenaires américains pour torturer les
élites saoudiennes détenues. La
source a noté que Mohammed Bin Salman lui-même avait mené certains des
interrogatoires.
Le
prince saoudien Miteb bin Abdullah paie 1 milliard de dollars pour une carte de sortie de prison |
Des sources bien informées indiquent que le nombre de personnes
arrêtées s'élevait à plus de 500, et que deux fois ce nombre avait été remis en liberté.
La purge a suivi un rassemblement plus tôt des religieux, des
écrivains, des économistes, et des figures publiques musulmans.
Le roi Salman, âgé de 81 ans et souffrant de troubles mentaux,
souffrirait d'une démence partielle et envisagerait une abdication en faveur de
son fils.
un milliard de $ = 1000 fois ce tas ! |
Hannibal GENSERIC
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