Ce bâtiment construit sur un lieu
saint, donc qui appartient à tous les musulmans, n’a été décidé que par les
Séoud, des juifs khazars, agents des anglais infiltrés en Arabie [1]!
L'ensemble a été construit à
l'emplacement de la forteresse d'Ajyad, un ancien fort de
l'époque ottomane datant
du xviiie siècle,
qui a
été rasé sur ordre du gouvernement saoudien deux ans avant le
début des travaux, en 2002.
En outre, la colline sur laquelle cette fortification était bâtie, la montagne de Bulbul, a
également été rasée.
Le coût du projet est estimé à 1,6
milliard de dollars.
La plus haute de ces tours, la Makkah
Clock Royal Tower mesure 601 mètres de
haut, ce qui en fait (en 2016) la quatrième plus haute construction au monde
après la Bourj Khalifa de Dubaï (829 mètres),
la Tokyo Skytree (634 mètres) et
la tour Shanghai (632 mètres).
L'édifice, qui abrite un hôtel, a ouvert ses portes en 2010.
Cet hôtel est surmonté d’une horloge
six fois plus grande que celle de Big Ben,
à Londres :
d’une quarantaine de mètres de diamètre, l’horloge serait visible jusqu’à 17 km à la ronde, de nuit, et jusqu'à 11 à 12 km à la ronde le jour2.
La construction de ce gratte-ciel dans
un endroit aussi saint pour les musulmans a créé de nombreux ressentiments vis
a vis de la famille royale saoudienne, et de ce pays en général, dans le monde
musulman. De nombreux croyants envers l'Arabie saoudite, à laquelle on reproche
d'avoir défiguré la Mecque, ou encore d'avoir "souillé" le lieu le
plus saint de l'Islam.
L'architecte est la société
libanaise Dar Al-Handasah. L'architecte est un illuminati
américain proche des Bush, le même que celui de la tour ground zero !
Lorsque Malcom X visita la Mecque en
1964 il fut enchanté. Il trouva que la ville était « aussi ancienne que le
temps lui-même » et écrivit que l’extension – partiellement construite – de la
Mosquée Sacrée « surpassera les beautés architecturales du Taj Mahal ».
Cinquante ans plus tard personne ne
pourrait décrire la Mecque comme étant ancienne ou même associer la notion de
beauté à la ville la plus sainte de l’Islam. Les pèlerins qui effectueront le
hajj pourront chercher en vain des traces de l’histoire de la Mecque.
Le site architectural dominant de la
ville n’est plus la Mosquée Sacrée où se trouve la Kaaba, le centre symbolique
de tous les musulmans du monde. C’est maintenant l’odieux hôtel « Makkah Royal
Clock Tower » (la tour de l’horloge royale de la Mecque) qui, du haut de ses
600 mètres, fait parti des bâtiments les plus hauts du monde. Il fait parti du
développement gigantesque de gratte-ciels qui comprend des centres commerciaux
de luxe et des hôtels-restaurants pour les très riches. L’horizon
n’est plus dominé par la silhouette imposante des pics qui entouraient la
ville. Les anciennes montagnes ont été aplanies. La cité est maintenant
entourée par des structures en béton et en acier rectangulaires, un amalgame
entre Disneyland et un Las Vegas de chameliers devenus subitement riches.
Les « gardiens » de la Ville Sainte,
les dirigeants de l’Arabie Saoudite et les religieux qui les accompagnent
ont une haine profonde de l’histoire et de l’islam pratiqué par 99,99% des
musulmans du monde, qui ne sont pas wahhabites, c'est-à-dire talmudiques. Pendant
ce temps, les sites se multiplient pour accueillir le nombre croissant de
pèlerins, près de 3 millions aujourd’hui (contre 200.000 dans les années 60).
La phase initiale de la destruction
de la Mecque commença dans le milieu des années 1970 et j’en fus témoin.
D’innombrables bâtiments anciens, y compris la mosquée Bilal, datant de l’époque du Prophète
Mohammed, ont été rasés. Les vieilles maisons Ottomanes, avec leurs
élégants moucharabiehs et leurs portes minutieusement sculptées, furent
remplacées par d’hideuses maisons « modernes ». Au fil des années, la Mecque
fut transformée en une ville « moderne » avec de larges routes à plusieurs
voies, des échangeurs autoroutiers en forme de spaghetti et des hôtels et
centres commerciaux « tape à l’œil ».
Les quelques bâtiments et sites à
portée religieuse ou culturelle restant furent détruits plus récemment. On
estime que la tour de l’horloge royale de la Mecque, achevée en 2012 fut bâtie
sur les décombres de 400 sites d’importance religieuse et culturelle
significative, comprenant des bâtiments vieux d’un millier d’années. Les
bulldozers arrivaient dans le milieu de la nuit, déplaçant des familles
implantées là depuis des siècles. Le complexe se situe sur le lieu où se
trouvait la forteresse d’Ajyad, qui fut bâtie aux alentours de 1780 pour
protéger la Mecque des bandits et des envahisseurs. La maison de Khadijah, la première femme du
Prophète Mohammed, fut transformée en un bloc de toilettes publiques.
L’hôtel Hilton de la Mecque a été construit sur la maison
d’Abou Bakr, le plus proche compagnon du Prophète et premier Calife de l’Islam.
A part la Kaaba elle-même, seul le
noyau interne de la Mosquée Sacrée a pu conserver son authenticité. Il se
compose de colonnes de marbres finement sculptées, ornées de calligraphies des
noms des compagnons du Prophète. Construite par une succession de sultans
Ottomans, les colonnes datent du 16ème siècle. Et pourtant il est, là encore,
prévu de les démolir, avec l’ensemble de l’intérieur de la Mosquée Sacrée pour
le remplacer par un bâtiment en forme de beignet ultramoderne.
Le seul autre bâtiment encore
existant ayant une signification religieuse dans la ville est la maison où le Prophète
Mohammed a vécu. Pendant la majeure partie de l’ère
Saoudienne, elle
fut utilisée comme marché de bétail pour être ensuite convertie en
bibliothèque, non ouverte au publique. Mais même cela est de trop pour les
responsables religieux Saoudiens qui n’ont eu de cesse de demande sa
démolition. Les responsables religieux craignant qu’une fois à l’intérieur, les
pèlerins veuillent prier pour le Prophète plutôt que pour Dieu – un péché
impardonnable. Ce n’est
donc qu’une question de temps pour que la maison du Prophète soit rasée est
transformée, probablement, en parking.
La dévastation culturelle de la
Mecque a radicalement transformé la ville. Contrairement à Bagdad, Damas ou le
Caire, la Mecque ne fut jamais le centre intellectuel et culturel de l’Islam.
Mais elle fut toujours une ville pluraliste où les débats entre les différentes
interprétations et écoles de pensée de l’islam n’étaient pas inhabituels. Elle
est maintenant réduite à une entité religieuse monolithique où seulement une
interprétation - anhistorique et littéraliste – de l’Islam est autorisée, et où
toutes les autres interprétations, en dehors de la marque « salafiste » de
l’Islam Saoudien, sont vues comme de fausses religions. En effet des fanatiques
menacent fréquemment les pèlerins des autres écoles de pensées. L’année
dernière un groupe de pèlerins chiites du Michigan fut attaqué au couteau par
des extrémistes et, ce qui a conduit en août une coalition de groupes
d’américains musulmans à écrire au Département d’état pour demander une protection durant le hajj de cette
année.
Notes
- La religion islamique, un sacré business
- Qui sont les plus grands arnaqueurs des Musulmans ?
- Wahhabisme ? Islamisme ? Salafisme ? Des destructeurs de l'Islam
- Le wahhabisme est-il musulman ?
Pourquoi l’économie saoudienne est au bord de l’abime ?
L’économie saoudienne est désormais au bord de l’abime, explique
Ahmad al-Wachli dans le quotidien panarabe Rai al-Youm. Il a évoqué la
dernière visite du roi saoudien au Koweït. Le roi Salmane a sollicité
l’aide du Koweït dans la guerre contre le Yémen. Ryad n’aurait pas
demandé de l’aide financière à Koweït s’il ne passait pas dans des
conditions difficiles.
Et de poursuivre : les dépenses excessives saoudiennes dans la guerre
au Yémen et le soutien financier à l’opposition syrienne ont coûté cher
au trésor saoudien, à savoir : des dizaines de milliards de dollars.
Dans ce contexte, le magazine américain Foreign Policy révèle que le
coût de la guerre contre le Yémen a dépassé les 725 milliards dollars.
Et de poursuivre : l’Arabie a dépensé plus de 2.8 milliards livres
sterling sur l’achat d’armes du Royaume Uni.
Auparavant, l’expert économique et directeur général des fonds de
couverture de Point State Capitol, Zach Schreiber, a prédit une
catastrophe financière imminente en Arabie Saoudite. Selon lui,
« l’Arabie Saoudite dispose de deux à trois ans avant de percuter le
mur et de faire face à une faillite structurelle ». Un avis partagé par
les experts économiques saoudiens qui prévoient un effondrement
inévitable de l’économie saoudienne dans les prochaines années.
Source: AlManar
http://french.almanar.com.lb/295073