dimanche 12 mars 2017

La Russie, les États-Unis et la Chine fixent la scène pour l'Armageddon



Un rapport minutieux du Ministère Russe de la Défense, circulant au Kremlin aujourd'hui 11/03/2017, avertit que les États-Unis ont débuté la semaine dernière la guerre syrienne aux côtés de la Russie comme «shérif de Manbij». C’est le moment le plus lourd de conséquences dans la politique américaine depuis 2003, date de l’invasion illégale de l'Irak, car ceci pourrait bien être un prélude à l'ancienne prophétie biblique de l'Armageddon, point culminant de l'histoire quand les nations du monde seraient rassemblées en ce lieu symbolique du combat final entre le Bien et le Mal. 
Selon ce rapport, le 16 février, à Bakou, Azerbaïdjan, le chef d'état-major général des forces armées russes, Le général Valery Gerasimov, a rencontré son homologue américain, le General Joseph Dunford, président des chefs d’état major américains, pour inaugurer une «convergence des intérêts militaires» dans la lutte contre les terroristes islamistes en Syrie. Ce qui montre que, pour la première fois dans ce conflit, les généraux américains ont maintenant le plein contrôle de la politique américaine en Syrie
Général Valery Gerasimov (à gauche) et Général Dunford (à droite)

Parmi les nombreux obstacles qui empêchent l’éradication complète de la peste islamo-terrorsite en Syrie, le plus important a été l'ultimatum lancé par la Turquie selon lequel elle n'autoriserait pas les Forces Démocratiques Syriennes (SDF), soutenues par les États-Unis, à occuper Manbij, ville du gouvernorat d'Alep, en Syrie , à 30 kilomètres à l'ouest de l'Euphrate.
 Or, le SDF se compose principalement de kurdes, et que ces derniers luttant contre les terroristes islamistes à Manbij, ont traversé la "ligne rouge" turque, qui interdit à toute force kurde d’opérer à l'ouest de l'Euphrate. En conséquence, et selon un accord entre les généraux Gerasimov et Dunford, les États-Unis ont rapidement réagi en déployant leurs forces spéciales afin de protéger leurs alliés kurdes . Suite à ce déploiement, les responsables turcs en changé leur langage : de la menace d'entrer dans Manbij par la force, ils déclarent maintenant qu'aucune intervention turque ne peut se produire sans la pleine coordination avec les États-Unis et de la Russie.

 


Or, la Russie a négocié un accord dans lequel le Conseil militaire de Manbij a livré huit villages à l'ouest de Manbij au régime syrien, qui doit servir comme zone tampon pour empêcher les affrontements entre la Turquie et le SDF.  Protégeant ainsi les arrières du SDF, la Russie et les États-Unis peuvent se concentrer sur la bataille de Raqqa pour vaincre complètement et définitivement les terroristes islamistes.


Cependant, dans «mouvement schizophrénique» typique des Américains, ceux-ci ont tenté d’imposer de nouvelles sanctions de l’ONU contre la Syrie, oubliant que, deux semaines auparavant, les généraux Gerasimov et Dunford avaient conclu un accord. La Russie et la Chine ont été forcées de bloquer cette tentative de sanctions demandée par la triade  impérialiste : États-Unis, Grande-Bretagne et France. D’ailleurs, le représentant permanent de la Chine auprès de l'ONU, Liu Jieyi, y a répondu avec un discours de sept minutes et demie, ce qui est rare, dans lequel il a condamné les États-Unis: "Nous nous souvenons encore des catastrophes énormes qu'ont provoquées certains pays après avoir mené des guerres contre la région en alléguant que ces pays possédaient une grande quantité d'armes de destruction massive. Le Moyen-Orient ne s'en est pas encore relevé ".

Ce qui montre que la Chine est en colère, en raison de la duplicité de l'Occident à l'égard de la Syrie. Elle envisage d'assister aux pourparlers du 20 mars à Astana (Kazakhstan) pour finaliser un processus de paix pour ce conflit, ce qui officialisera que la Chine est un autre participant international à la guerre au Moyen-Orient.

En particulier, ce qui  choque la Chine (et la Russie aussi d'ailleurs), c’est la propagande occidentale mensongère des médias  mainstream à propos de cette guerre. Ainsi, lorsque les forces russes et syriennes ont libéré Alep des mains des islamo-terroristes, ces médias ont pleurniché : « Alep est tombée », alors que, lorsque  les forces américaines et irakiennes se battent pour libérer Mossoul de ces mêmes islamo-terroristes, ces médias menteurs applaudissent à ce qu'ils appellent la «libération de Mossoul ».

 


D’ailleurs, le président syrien Bashar Assad a déclaré aux médias chinois que personne n'a donné aux troupes américaines actuellement à Manbij la permission d'être là: «Les troupes étrangères qui arrivent en Syrie sans notre invitation, sans consultation, sans permission, sont des envahisseurs, qu'ils soient américains, turcs ou autres».

Le président Assad a aussi dit aux Chinois qu'ils pourront participer aux travaux de reconstruction de la Syrie dans tous les secteurs "sans exception"  lorsque le pays entamera son programme complet de reconstruction - et que le géant Chine State Construction Engineering Corporation (CSCEC) s’y prépare déjà.

Avec le CSCEC ayant des projets mondiaux de construction aussi variés que la construction des infrastructures de la nouvelle capitale d’Égypte, et la rénovation du pont Alexander Hamilton et du métro à New York, il est important de noter que, là où il y avait des zones de conflits, ils sont toujours soutenus par des éléments de combat de l'Armée populaire de libération de Chine (APL), qu’ils utilisent avec beaucoup d'efficacité, comme cela a été démontré en 2011 avec leur évacuation historique de leurs ouvriers pétroliers de Libye

 


Ainsi, avec des milliers de forces militaires chinoises maintenant en passe d'entrer en Syrie où les troupes russes et américaines sont maintenant présentes aussi. Pour la première fois dans l'histoire moderne, les trois plus puissantes armées du monde seront maintenant à moins d'un jour de leur déploiement à Tel Megiddo qui est l'emplacement prophétisé pour l’Armageddon. 
L'Armageddon de la BiblePour en savoir plus, Cliquez ICI



En attendant, le sort du nord de la Syrie n'est toujours pas clair. Mais il est parfaitement clair ce que veulent les Syriens, les Kurdes et les Russes: la paix.Voici des images et une vidéo montrant la population, la police militaire russe et les gardes-frontières de l'armée syrienne dansant avec des combattants kurdes après leur arrivée à la campagne de Manbij.

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Hannibal GENSERIC