mercredi 29 mars 2017

Soros et l'OTAN ratent leur "Moche coup à Moscou"



Les protestations financées par George Soros, et qui ont eu lieu simultanément le 27 Mars en Russie et en Biélorussie, ont été organisées pour coïncider avec l'un des plus grands exercices de guerre dans l'histoire de l'OTAN. Elles ne sont qu'un autre exemple des actions subversives contre la Fédération de Russie et, sont, du point de vue russe, un «prélude à la guerre».

Soros a financé des protestations à Moscou

Rappelons que le milliardaire juif américano-hongrois George Soros possède la 19e fortune au monde avec 24,9 milliards $. Il  a révélé, lors d'une interview de 1998, comment il est devenu riche en  confisquant les biens des juifs envoyés par les nazis dans les camps de concentration [1].
George Soros, le contrôleur
de l'Amérique et le plus récent
"dieu" du monde




Avec les deux branches du réseau de charité de George Soros - Open Society Foundations (OSF) et Open Society Institute (OSI),  interdites en 2015 par la Russie comme menaces pour la sécurité nationale de la Russie, ce « dieu » pronazi " a toujours été à l'abri de la critique en Occident en raison de son énorme réseau médiatique et sa structure d'organisation, qui imprègne presque chaque facette de la vie en Amérique aujourd'hui



Ce que le nouveau «dieu» nazi George Soros cherche à atteindre, c’est la destruction systématique et totale de la Russie .


Le président Poutine, a créé ce que l'on appelle le «Miracle de Russie» que les élites occidentales craignent que le président Donald Trump  ne soit tenté d’imiter.  Ce « miracle de Russie » c’est le paiement par la Russie de la dette totale de l'ex-Union soviétique qui devrait avoir lieu dans les 45 jours, et cela a jeté toute l'élite des Américains et des Européens de l'Ouest dans une «panique totale» de peur que leurs citoyens découvrent ce que la politique monétaire nationale russe a pu réaliser.
La carte du monde de la dette : 40 ans d'évolution en 30 secondes
Depuis les années 1990, les pays «en voie de développement»  sont devenus les bons élèves de la planète sur le front de la dette. Tandis que les pays occidentaux s'enfoncent dans le rouge écarlate, particulièrement depuis la crise de 2008.



Afin de détruire la Russie, George Soros a financé et initié une série de ce que l'on appelle les «révolutions de couleur» et dont les cibles suivantes, à côté de la Russie, incluent l'Asie du Sud-Est et les États-Unis.
Parmi ses derniers succès de «Révolution de couleur», George Soros a dirigé et financé la «Révolution orange» en Ukraine, qui a été la plus déstabilisatrice du monde - et que depuis ses débuts en 2004, a conduit, une décennie plus tard en 2014, au renversement du gouvernement légitimement élu
Pourtant,  George Soros a dirigé et financé la "Révolution Blanche" de 2011 en Russie, qui a connu un échec complet, parce que le président Poutine est le leader le plus populaire du monde.
Avec «l'hystérie antirusse» de presque tous les journaux et émissions de télévision de l'Ouest, George Soros a tenté hier de lancer une autre "Révolution de couleur" contre la Russie - cette fois-ci en l'appelant la "révolution verte».
Elle a commencé avec un acolyte de Soros Alexei Navalny, qui a pris une page du playbook du mentor d’Hillary Clinton, Saul Alinsky "Règles pour les radicaux" et a photoshopé avec la peinture verte la "Statue de la Mère patrie" à Volgograd (une statue vénérée parmi les Russes où la plus grande bataille de la Seconde Guerre mondiale a eu lieu) insultant ainsi  99,9% des Russes. Cet odieux acte a été jugé un "acte de bravoure" a reçu une couverture médiatique importante parmi les médias occidentaux.
"Statue de la mère patrie" défigurée


Alexei Navalny,  est une personnalité politique russe relativement mineure qui, en tant que membre, en 2013, du Parti de la Liberté du Peuple s’est présenté à la mairie de Moscou et a perdu, où il a reçu à peine 27% des voix. Après cette défaite, au début de 2014, il a fondé le Parti du progrès, qui, en 2015,  a été déclaré illégal.
Alexei Navalny a été condamné, avec son frère Oleg, en 2014, pour avoir volé environ 500.000 $ à deux entreprises, dont une filiale de la société française de cosmétiques Yves Rocher, entre 2008 et 2012, et qu’il a écopé d’une peine de prison de trois ans et demi avec son frère.
Après cela, Alexei Navalny "est tombé entre les tentacules" de George Soros par l’intermédiaire de son protégé américain Andrew Paulson (connu sous le nom de «Tsar bloggeur de Moscou») et du milliardaire Alexander Mamut , qui ont fourni à Alexei Navalny une plate-forme de blogs LiveJournal  appartenant à leur société SUP Media.
Et en utilisant sa plate-forme de blogs LiveJournal hier, Alexei Navalny a utilisé la «Statue de la mère patrie» qu’il a défigurée pour inciter à une manifestation illégale à Moscou envoyant ses partisans de protestation à des zones non autorisées. 


Les derniers sont les premiers

27 Mars 2017 , Rédigé par Observatus geopoliticus 
Vous l'avez deviné, le titre ci-dessus se rapporte simplement à la propagande chaque jour plus grotesque de la presstituée qui vise à faire croire que ce qui est blanc est noir et que s'il pleut, il fait beau. Les (petites) manifestations d'hier en Russie allaient évidemment attirer les médias occidentaux comme des mouches et nous avons effectivement assisté à un festival.
Dans la course au ridicule que se livrent l'imMonde et le Fig à rot, le second l'a pour une fois emporté haut la main grâce à son inénarrable correspondant à Moscou, le bien-nommé Pierre (poisson d') Avril. Ça commence dès le titre : "Navalny condamné après les manifestations monstres en Russie". Malheureusement pour lui et à son corps défendant, le journalope est tout de même obligé de donner un chiffre - 8 000 manifestants à Moscou. Vous avez bien lu : huit mille. Diablement monstrueux en effet pour une ville de 15 millions d'habitants...
Remarquez, d'autres ont fait encore plus fort. The Reagan Battalion, une publication en ligne du genre tabloïd néo-conservateur, parle sans rire de "millions de manifestants contre le régime dictatorial de Poutine". On le voit sur la photo ci-dessous, il aurait au moins fallu la Sibérie entière pour tous les accueillir :
Dès lors, le toujours excellent Russia Insider a beau jeu de moquer l'invraisemblable hypocrisie ambiante, en dressant notamment le parallèle avec l'énorme regroupement au Yémen le même jour pour protester contre la guerre saoudienne. Pour Associated Press, l'une des trois agences qui fournissent quasi exclusivement la MSN, ils ne sont que quelques milliers :
Vous me direz, c'est toujours mieux que la presse française saoudisée qui, ne s'embarrassant visiblement plus de complications, n'en parle même pas. Dans le fabuleux (au sens premier du terme) monde des salles de rédaction, Saint-Matthieu est revenu : les premiers sont les derniers, les derniers sont les premiers.
Un dernier mot sur Navalny. 
On a vu avec le putsch néo-nazi du Maïdan que le système impérial et son bras médiatique, qui n'ont pas de mots assez durs pour fustiger les "racistes", "fascistes" et autres "antisémites" quand ça les arrange (si possible contre les partis anti-système qui montent partout en Occident), peuvent soudain devenir bien silencieux face aux vrais. Navalny est un cas d'école. Souvent épinglé pour des propos tangents, cet antisémite notoire parle régulièrement de "désinfection nécessaire" visant à "éliminer les cafards", c'est à dire les juifs. Quant l'heure n'est pas au Poutine-bashing, nos médias vont jusqu'à l'admettre (ici, ici ou ici).
Mais que vienne un événement susceptible de mettre en difficulté le maître honni du Kremlin et c'est l'amnésie volontaire dans un grand élan de schizophrénie propagandiste ; on oublie tout, Navalny devient un pauvre petit opposant emprisonné par l'ogre de Moscou, un combattant de la liberté victime de l'oppression. Les néo-cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît...

NOTES 

 [1] Dans « Trump se prépare à attaquer George Soros » nous avions écrit :


Extraits : 
STEVE KROFT. Si je comprends bien, vous êtes sorti avec ce protecteur qui a juré que vous étiez son filleul adoptif.
GORGE SOROS: Oui. Oui.
STEVE KROFT: Il est allé, en fait, et a aidé à la confiscation des biens de vos compatriotes juifs, qui étaient des amis et des voisins.
GORGE SOROS: Oui. C'est vrai. Oui.
STEVE KROFT: Je veux dire, cela ressemble à une expérience qui enverrait beaucoup de gens au canapé psychiatrique pour de nombreuses années. Était-ce difficile?
GORGE SOROS: Non, pas du tout. Pas du tout, je l'ai plutôt apprécié.
STEVE KROFT: Pas de sentiments de culpabilité?
GORGE SOROS: Non, seulement des sentiments de pouvoir absolu

Hannibal GENSERIC