Dans
l'article précédent, j'évoquais l'augmentation exponentielle des aides
militaires occidentales aux forces armées ukrainiennes, tant en quantité
(1000 tonnes par jour rien que pour le pont aérien) que en quantité
(chars T72, obusiers de 155mm, missiles anti-navire et sol-air...).
Ces
derniers jours, les tensions Est-Ouest autour de l'Ukraine sont monté
d'un cran suite au commencement d'envoi de matériels lourds aux forces
ukrainiennes par les pays de l'OTAN, au retour des "instructeurs" des
forces spéciales britanniques à Loutsk (dans l'Ouest ukrainien près de
la frontière polonaise), et la perte du croiseur "Moskva",
potentiellement touché par des missiles occidentaux livrés ou au minimum
avec l'appui du renseignement militaire étasunien.
L'Ukraine continue donc, et plus que jamais d'être un bélier fou utilisé par Washington pour provoquer la Russie vers une guerre totale en Europe: coup d'Etat du Maïdan, guerre du Donbass, rejet des accords de Minsk, processus d'intégration dans l'OTAN, volonté de se doter de l'arme nucléaire etc...
Depuis 30 ans la Russie a reculé devant l'avancée de l'OTAN jusqu'à ses frontières (avait-elle d'autres choix au vu de son délabrement militaro-industriel des années 90 ?) et aujourd'hui elle est certes plus forte mais aussi comme un boxeur acculé dans les cordes et dont le combat est devenu existentiel. Et parallèlement à cette reptation militaire de l'OTAN dans sa zone d'influence sécuritaire, les systèmes idéologiques, politiques, économiques et même culturels occidentaux sont devenus de plus en plus russophobes dans un crescendo de discours hystériques belligènes car complétement irrationnels et dogmatiques...
Probablement que ce conflit entre Moscou et Kiev se terminerait dans quelques semaines ou tout au plus quelques mois avant de revenir progressivement vers une normalisation géopolitique de l'Est européen sur les débris du kamikaze ukrainien, si Washington ne jetait pas encore plus de l'huile sur le feu en poursuivant, dans ce pays à la dérive:
- sa militarisation atlantiste aux frontières de la fédération de Russie,
- sa dépendance économique occidentale entrainant une servitude politique,
- sa radicalisation idéologique en soutenant les radicaux nationalistes et nazis,
Des aides militaires en matériels lourds
Concrètement et dans l'urgence on voit l'OTAN tenter de compenser les pertes matérielles subies par les forces ukrainiennes dans les frappes des forces russes (blindés, artillerie...), de rééquilibrer un rapport de force technologique (missiles, radars...) et par la même occasion de réussir une nouvelle provocation grave contre Moscou.
En plus des missiles portatifs, munitions et autres consommables acheminés par pont aérien en Pologne et Roumanie, des convois ferroviaires et routiers fournissent à l'Ukraine les arsenaux soviétiques des anciennes RSS des pays de l'Est.
Pour que cette opération profite financièrement à la fois à l'Ukraine, aux pays fournisseurs et surtout à son industrie de l'armement, Washington met en place une double stratégie :
- Une "stratégie d'équipement" de l'Ukraine avec des types matériels déjà en dotation donc immédiatement opérationnels tant dans leur utilisation que leur maintenance,
- Une "stratégie de roque" où les USA remplace les vieux matériels soviétiques donnés par des matériels modernes occidentaux et plus performants.
Quelques exemples récents survenus cette semaine :
L'avertissement de Moscou à Washington
Face à cette escalade militaire potentielle du conflit provoquée par ces aides militaires croissantes de l'OTAN aux forces ukrainiennes, Moscou vient de taper du poing sur la table en envoyant une note diplomatique officielle à Washington l'avertissant que cette stratégie aura des conséquences graves en provoquant à la fois une escalade militaire et une escalade diplomatique.
Dans ce document de 4 pages, Moscou indique clairement que si les aides de l'OTAN se poursuivent, ses forces armées pourront désormais prendre pour cible tous les convois ravitaillant l'Ukraine depuis ses frontières occidentales.
D'une manière plus directe - conflit activé oblige - Moscou comme aux mois de décembre et janvier pendant les discussions sur les principes de sécurité collective trace les lignes rouges que l'OTAN ne doit pas franchir. Or souvenons-nous quelle a été la réponse de Washington à Moscou à sa proposition diplomatique : un rejet méprisant du traité proposé et une explosion des livraisons d'armes à l'Ukraine à partir du 17 janvier 2022 auxquels devaient ce rajouter en février les annonces de Zelensky de ne pas respecter les accords de Paix, de persister à vouloir intégrer l'OTAN et de doter sn armée d'une composante nucléaire ! On connait la suite...
Aujourd'hui "rebelote", Moscou avertit l'OTAN qu'elle doit cesser de prendre part, même indirectement, au conflit...
"Nous appelons les États-Unis et leurs alliés
à arrêter la militarisation irresponsable de
l’Ukraine, qui implique des conséquences
imprévisibles pour la sécurité régionale et
internationale"
Je doute pour ma part que la raison revienne aux dirigeants occidentaux lancés dans une fuite en avant irrationnelle car aveuglés par une russophobie hystérique et dogmatique. Pire que cela certains de ces incendiaires mondialistes interprètent l'avertissement du Kremlin comme un aveu d'efficacité de leurs aides militaires à l'Ukraine.
Ces idiots n'ont pas compris - ou font semblant de ne pas comprendre - que, d'une part Moscou n'a engagé pour le moment en Ukraine qu'une petite partie de son armée et quasiment aucune de ses forces les plus modernes (à part les missiles hypersoniques), et que d'autre part la démilitarisation et la dénazification de l'Ukraine est pour Moscou une question existentielle, et par conséquent elle sera prête à y engager tous les moyens dont elle dispose pour imposer la neutralité de Kiev au Monde, quitte à détruire complétement ce pays et ceux qui veulent le transformer en kamikaze contre la Russie.
Et, contrairement à certains affairistes français qui du fond de salon moscovite et de leurs vanités cupides et narcissiques prétendent, avec 20 ans de retard que la Russie n'a pas d'arme nucléaire tactique, cette dernière non seulement en dispose mais a complètement modifié sa doctrine d'emploi de l'arme nucléaire. En effet en juin 2020 la nouvelle doctrine nucléaire russe précise que Moscou se réserve d'employer l'arme nucléaire en premier, précisant que :.
- "en cas de conflit militaire, la politique de l’État dans le domaine de la dissuasion nucléaire visera à empêcher l’escalade des hostilités et y mettre fin dans des conditions acceptables pour la Fédération de Russie et [ou] ses alliés",
- "droit d’utiliser son arsenal nucléaire en réponse à l’utilisation d’armes nucléaires ou d’autres armes de destruction massive contre elle et [ou] ses alliés, ainsi que dans le cas d’une agression contre la Fédération de Russie avec des armes conventionnelles, dès lors que l’existence même de l’État serait menacée".
Je pense pour ma part que, à l'abri derrière leur océan Atlantique les ploutocrates du Nouvel Ordre Mondial sont prêts à provoquer la Russie jusqu'à l'emploi vital du feu nucléaire qui bien évidemment dans le contexte actuel serait limité à quelques points stratégiques ukrainiens pour en finir une bonne fois pour toutes avec ce conflit menaçant l'existence de la Russie depuis 2014.
Cette stratégie étasunienne n'aurait pas pour objectif d'enclencher une escalade nucléaire globale d'où absolument personne ne sortirait vainqueur (sauf peut-être les scorpions) mais ce tenter de faire de la Russie le paria de la Terre pour la diaboliser encore plus et la couper de toute relation internationale.
Positivons !:
Cependant, malgré cette stratégie irresponsable de Washington, nous sommes encore loin de cette situation critique pour Moscou car il faudrait que les occidentaux puissent continuer à inonder l'Ukraine d'aides militaires sans entamer leurs propres réserves stratégiques et que les forces armées ukrainiennes puissent résister longtemps avec ces perfusions de l'OTAN.
D'où l'intérêt pour Moscou de ne pas engager plus d'effectifs et de faire une guerre d'attrition qui épuisera autant Kiev que Washington, retournant à son tour l'Ukraine en piège pour l'OTAN qui finira par l'abandonner d'autant plus facilement qu'elle ne fait pas partie de l'Alliance.
Et cerise sur le gâteau
"Instructeurs" britanniques avec des radicaux nationalistes ukrainiens, slovaques... |
Officiellement ces troupes d'élite, parmi les meilleures de l'OTAN, sont officiellement chargées d'instruire les spécialistes ukrainiens à l'emploi des systèmes d'armes modernes livrés à Kiev, notamment les systèmes de missiles antichar, sol-air ou anti navire dernière génération.
Sauf que sur le terrain on voit aussi et surtout des soudards et mercenaires étrangers reformer sous la houlette des SAS de sa majesté les unités néo-nazies détruites depuis 1 mois à Volnovakha, Marioupol...
Il va y avoir des goddams qui vont rentrer en cercueil vers la perfide Albion !
Selon un sondage 57% des Suisses souhaitent que ce pays fasse partie de l'OTAN. Et la neutralité elle devient quoi? pour ce qui est de l'armée française, elle ne dispose que de deux jours de munitions. Il y aura bien sous peu un chaos en Europe.
RépondreSupprimerIl semble que dans ces 57 % bcp soient socialiste, zarbi on voit ou sont les chiards
SupprimerRectifications:
Supprimer"Toutefois, une collaboration plus étroite ne signifie pas une adhésion à l’OTAN: seuls 33% des sondés y sont favorables et 62% y sont opposés. Et 55% des sondés (28% de beaucoup plus, 27% de un peu plus) s’expriment pour un budget plus important pour la défense de notre pays."
Et puis les socialistes ne sont pas majoritaires et ceux sont les suisses allemands qui sont plus combatifs, ils sont descendus en masse dans les rues contre les restrictions covid.
La Suisse a perdue sa neutralité quand elle a décidé de s'allier à l'UE, contre la Russie sans consulter le peuple.
SupprimerQuel est le pays qui va recevoir en premier une bombinette atomique Russe ; que Poutine frappe les USA , car ce sont bien eux les satanistes a éliminer en premier !!
RépondreSupprimerPas oublier les anglais avec ce cher Boris!
SupprimerJe ne crois pas que le Moskva a ete coule par un missile mais plutot par les Russes qui y ont mis le feu….vieille carcasse…pour equilibrer la cabale au niveau mediatique et montrer aussi qu’ils encaissent des coups ce qui justifie l’intensification de frappes sur kiev aussi….la propagande mediatique est immense….il fallait reequilibrer….
RépondreSupprimerUne torpille poseidon russe au large de Diego Garcia et il y aura un tsunami qui nettoiera ces connards. Personne ne pourra accuser qui que ce soit mais dans les haut lieux le signale sera très clair.
RépondreSupprimeril y a des bébés pourris gatés d'un côté et de l'autre des adultes pour leur mettre la fessée parce que trop effrontés.
SupprimerEffectivement il existe une arme capable de créer un gros tsunami, les étasuniens sont encore dans le rêve de leur super puissance.
SupprimerRussie. La nouvelle torpille nucléaire de 100 mégatonnes annule la frappe rapide des États-Unis
SupprimerLa Russie travaille à neutraliser la stratégie américaine Prompt Global Strike. Le Pentagone a admis que la Russie dispose d'un sous-marin sans pilote capable de transporter une puissante munition nucléaire de 100 mégatonnes, capable d'effacer par une seule frappe n'importe quel port américain ou n'importe quelle ville côtière.
https://numidia-liberum.blogspot.com/2018/01/russie-la-nouvelle-torpille-nucleaire.html
Un Tsunami provoqué par les Russes peut effacer les USA
Un ancien officier russe dit que son pays est en train d’élaborer une façon inédite d’attaquer les États-Unis, à savoir faire exploser des armes nucléaires en pleine mer pour déclencher un tsunami radioactif sur les côtes de l’océan Atlantique, lequel viendrait « balayer » les États-Unis.
Plus d'infos » https://numidia-liberum.blogspot.com/2017/05/tsunami-atomique-russe-pouvant-effacer.html
Juste pour la meilleure compréhension : les dirigeants polonais sont presque tous juifs... blâmez pas les polonais, dindons de la farce pour la 120 ème fois
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