Eric Zuesse : Enfin, une explication crédible de l'explosion du barrage de Kakhovka

Bien que les médias « d'information » occidentaux aient obtenu leur « explication » de cet événement du gouvernement ukrainien, il n'a jamais été logique que la Russie ait voulu inonder, nuire et affaiblir toute la moitié occidentale du territoire que la Russie contrôle maintenant dans l'ancienne l'Ukraine, y compris en Crimée (qui s'approvisionnait en eau à partir de ce barrage).

L'auteur anonyme du site Web "Moon of Alabama" a un dossier long et presque sans faille d'exposition précise des réalités que les médias d'information américains et alliés avaient cachés, et le dernier en date est son 13 juin "La Russie a-t-elle détruit Le barrage de Nova Kakhovka ? Son rapport là-bas renverse l'« explication » du gouvernement ukrainien selon laquelle le barrage n'avait pas été bombardé par un missile, mais par un engin explosif qui avait été placé là par des saboteurs que le gouvernement ukrainien suppose être de Russie. Les médias d'information approuvés par le gouvernement américain acceptent et amplifient cette hypothèse, mais pas "Moon of Alambama".

Premièrement, il cite le New York Times et d'autres porte-parole du gouvernement américain présentant «l'explication» du gouvernement ukrainien sur l'explosion; puis il le détruit en notant le fait extrêmement pertinent (mais ignoré dans les médias aux ordres), que le 12 mai, la Grande-Bretagne avait fourni à l'Ukraine ses missiles "Storm Shadow" qui sont conçus pour avoir un bombardement en deux étapes - : d'abord, une bombe de surface normale, mais ensuite une bombe pénétrant dans le sol à allumage par fusible pour exploser plus profondément à l'intérieur même d'une cible souterraine fortifiée et durcie, exactement comme cela s’est lors de l’explosion de  ce barrage.

L'arme Storm Shadow fournie par les Britanniques est parfaite pour ce type de destruction - explosant à partir des profondeurs du sous-sol plutôt que depuis la surface. Et alors que la Russie n'a pas de Storm Shadows, l'Ukraine en a depuis le 12 mai.

Le présent reportage sur les mensonges des États-Unis et de leurs alliés est simultanément soumis pour publication par tous les médias de propagande standard du gouvernement américain, juste au cas où l'un d'entre eux voudrait finalement aller au-delà de leur sources standards approuvées par le gouvernement américain.

Depuis au moins fin 2022, la Russie avertit que le gouvernement ukrainien veut faire sauter ce barrage. Par exemple, le 1er novembre 2022, Reuters titrait « La Russie annonce une évacuation plus large du sud de l'Ukraine occupée », et rapportait que :
"En raison de la possibilité d'utilisation par le régime ukrainien de méthodes de guerre interdites, ainsi que des informations selon lesquelles Kiev prépare une frappe massive de missiles sur la centrale hydroélectrique de Kakhovka, il existe un danger immédiat que la région de Kherson soit inondée", a déclaré Vladimir Saldo, le chef de la province de Kherson.

"Compte tenu de la situation, j'ai décidé d'étendre la zone d'évacuation de 15 km à partir du Dnipro", a-t-il déclaré. "La décision permettra de créer une défense en couches afin de repousser les attaques ukrainiennes et de protéger les civils."

Moscou a accusé Kiev d'avoir prévu d'utiliser une soi-disant «bombe sale» pour répandre des radiations ou de faire sauter un barrage pour inonder des villes et des villages de la province de Kherson. Kiev dit que les accusations selon lesquelles il utiliserait de telles tactiques sur son propre territoire sont absurdes, mais que la Russie pourrait planifier elle-même de telles actions pour blâmer l'Ukraine. …

Saldo, le chef de l'occupation imposée par la Russie pour la province, a identifié sept villes sur la rive est qui seraient maintenant évacuées, comprenant les principales colonies peuplées le long de ce tronçon de la rivière.

Même les médias « d’information » américains et alliés rapportent occasionnellement des faits pertinents lorsqu’ils jugent utile de les mentionner dans un « reportage » qui a une « tournure » anti-russe.

Donc : nous savons que le gouvernement russe essayait de protéger les habitants de cette région contre cette attaque, mais les médias américains et alliés ont accepté sans mettre en doute l'accusation du gouvernement ukrainien selon laquelle le gouvernement russe l'a fait. Et, maintenant, une explication extrêmement convaincante a finalement été fournie, qui implique à la fois le gouvernement ukrainien et le gouvernement britannique comme étant les instigateurs et les auteurs de cet attentat terroriste.

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Par Eric Zuesse.

Source : South Front