Le massacre silencieux de la fleur de la jeunesse chrétienne ukrainienne

• Maintenant que la contre-offensive ukrainienne est en cours, il est clair que le gouvernement et ses alliés occidentaux gardent le silence pour dissimuler le coût brutal que paient les courageux jeunes Ukrainiens.

• Une guerre déclenchée par les Néocons du Lobby israélien de Washington et l'AIPAC menacent maintenant la planète d'apocalypse nucléaire… comme cela était prévu il y a si longtemps avec Jerry Fallwell

• Ukraine : Un gouvernement juif et une armée chrétienne de chair à canon alors que des milliards sont amassés par la RKM (Rothschild Khazarian Mafia), canalisés vers le terrorisme mondial…

Maintenant que l'offensive est lancée depuis deux semaines, il est clair que le gouvernement ukrainien et ses alliés occidentaux gardent le silence pour une toute autre raison : pour dissimuler le coût brutal que les courageux jeunes Ukrainiens paient pour récupérer de petits bouts de territoire des forces russes, dans ce que certains appellent déjà une mission suicide.

Les experts occidentaux ont d'abord décrit ces deux premières semaines de combats comme des "opérations de sondage" pour trouver des points faibles dans les défenses russes, que la Russie a fortifiées depuis 2022 avec plusieurs couches de champs de mines, de "dents de dragon", de pièges à chars, d’artillerie pré-positionnée , et des hélicoptères d'attaque, sans opposition dans les airs, qui peuvent tirer 12 missiles antichars chacun.

"C'est un combat très difficile. C'est un combat très violent, et cela prendra probablement beaucoup de temps et à un coût élevé. ”

Sur les conseils des conseillers militaires britanniques à Kiev, l'Ukraine a lancé des chars et des véhicules blindés occidentaux pilotés par des troupes formées par l'OTAN dans ces champs de la mort sans soutien aérien ni opérations de déminage. Comme on pouvait s'y attendre, les résultats ont été désastreux, et il est maintenant clair qu'il ne s'agit pas simplement d'opérations de « sondage » comme la propagande l'a d'abord prétendu, mais de l'offensive principale tant attendue.

Un responsable occidental ayant accès au renseignement a déclaré à l'Associated Press le 14 juin : « Des combats intenses se déroulent maintenant dans presque tous les secteurs du front… C'est bien plus qu'un sondage. Ce sont des mouvements à grande échelle d'armures et d'équipements lourds dans la zone de sécurité russe. »

D'autres aperçus émergent de la réalité derrière la propagande. Lors d'une conférence de presse après un sommet au siège de l'OTAN, le général américain Mark Milley a averti que l'offensive serait longue, violente et coûteuse en vies ukrainiennes.

"C'est un combat très difficile. C'est un combat très violent, et cela prendra probablement beaucoup de temps et à un coût élevé », a déclaré Milley.

Des vidéos russes montrent des dizaines de chars et de véhicules blindés ukrainiens écrasés dans des champs de mines, et les conseillers militaires de l'OTAN en Ukraine ont confirmé qu'ils avaient perdu 38 chars dans la nuit du 8 juin, dont des Leopard II de construction allemande nouvellement livrés.

Rob Lee, du Foreign Policy Research Institute, a expliqué au New York Times que les Russes essayaient d'infliger autant de victimes et de détruire autant de véhicules que possible dans les zones devant leurs principales lignes défensives, transformant ces zones en zones mortelles. Si cette stratégie fonctionne, toutes les forces ukrainiennes qui atteignent les principales lignes de défense russes seront trop affaiblies et épuisées pour percer et atteindre leur objectif de couper le pont terrestre russe entre le Donbass et la Crimée.

Le ministère russe de la Défense a rapporté que les forces ukrainiennes avaient perdu 7.500 miltaires au cours des 10 premiers jours de l'offensive. Si les pertes réelles de l'Ukraine ne représentent qu'une fraction de cela, le long et violent bain de sang que le général Milley prévoit détruira les nouvelles brigades blindées que l'OTAN a armées et formées, et ne servira qu'à intensifier la sanglante guerre d'usure qui a détruit Marioupol, Sievierodonetsk et Bakhmut, tuant et blessant des centaines de milliers de jeunes Ukrainiens et Russes.

Un officier supérieur européen en Ukraine a fourni plus de détails sur le carnage à Asia Times, qualifiant les opérations de l'Ukraine des 8 et 9 juin de "mission suicide" qui a violé les règles de base de la tactique militaire.

"Ils ont été entraînés par les Britanniques et ils jouent à la Brigade Légère."

"Nous avons essayé de leur dire d'arrêter ces tactiques au coup par coup, de définir une poussée principale avec le soutien de l'infanterie et de faire ce qu'ils peuvent", a-t-il déclaré. « Ils ont été  entraînés par les Britanniques et ils jouent à la Brigade légère », a-t-il ajouté, comparant l'offensive à une charge suicidaire contre des tirs massifs de canons russes qui ont anéanti la Brigade de cavalerie légère britannique en Crimée en 1854.

Si « l'offensive de printemps » de l'Ukraine se termine amèrement, cela pourrait ressembler davantage à l'offensive britannique et française de la Somme, menée près de la rivière française Somme en 1916. Après que 19.240 soldats britanniques aient été tués le premier jour , la bataille a fait rage pendant plus de quatre mois de massacres inutiles et gratuits, avec plus d'un million de victimes britanniques, françaises et allemandes. Elle a finalement été annulée après avoir avancé de seulement six miles et échoué à capturer l'une des deux petites villes françaises qui étaient ses objectifs initiaux.

L'offensive actuelle a été retardée pendant des mois alors que l'Ukraine et ses alliés étaient aux prises avec la probabilité du résultat auquel nous assistons actuellement. Le fait qu'il se soit déroulé malgré tout reflète la faillite morale des dirigeants politiques des États-Unis et de l'OTAN, qui sacrifient la fleur de la jeunesse ukrainienne dans une guerre par procuration dans laquelle ils n'enverront pas combattre leurs propres enfants ou petits-enfants.

Alors que l'Ukraine lance son offensive, l'OTAN mène Air Defender, le plus grand exercice militaire de son histoire, du 12 au 23 juin, avec 250 avions de combat, dont des F-35 à capacité nucléaire, volant depuis des bases allemandes pour simuler des opérations de combat en Allemagne et au-dessus de l'Allemagne, la Lituanie, la Roumanie, la mer du Nord et la mer Baltique. L'exercice a conduit à au moins 15 incidents entre des avions de l'OTAN et des avions russes dans le ciel près de la Lituanie.

Il semble que personne dans la forteresse inquiétante de l'OTAN à Bruxelles n'ait trébuché sur le concept d'un « dilemme de sécurité », dans lequel les actions prétendument défensives d'une partie sont perçues comme des menaces offensives par une autre et conduisent à une spirale d'escalade mutuelle, comme cela a été le cas entre l'OTAN et la Russie depuis les années 1990. Le professeur d'histoire russe Richard Sakwa a écrit : « L'OTAN existe pour gérer les risques créés par son existence. »

Ces risques seront évidents lors du prochain sommet de l'OTAN à Vilnius les 11 et 12 juillet, où l'Ukraine et ses alliés orientaux feront pression pour l'adhésion de l'Ukraine, tandis que les États-Unis et l'Europe occidentale insistent sur le fait que l'adhésion ne peut être offerte tant que la guerre fait rage et offrent plutôt un statut « amélioré » et un parcours plus court vers l'adhésion une fois la guerre terminée.

L'insistance persistante pour que l'Ukraine devienne un jour membre de l'OTAN ne signifie qu'une prolongation du conflit, car il s'agit d'une ligne rouge que la Russie insiste pour qu'elle ne puisse être franchie. C'est pourquoi les négociations qui mèneront à une Ukraine neutre sont essentielles pour mettre fin à la guerre.

Mais les États-Unis n'accepteront pas cela tant que le président Joe Biden maintiendra fermement la politique ukrainienne des États-Unis sous la coupe de guerriers de bureau néoconservateurs faucons comme Antony Blinken et Victoria Nuland (qui encule l’Europe) au Département d'État et le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan à la Maison Blanche. La pression pour continuer à aggraver l'implication des États-Unis dans la guerre vient également du Congrès, où les républicains accusent Biden de « bafouiller » au lieu de « tout mettre en œuvre » pour aider l'Ukraine.

Le président des chefs d'état-major interarmées, le général Milley, a appelé à la diplomatie pour ramener la paix en Ukraine, et des sources de renseignement américaines ont contesté les faux récits dominants de la guerre dans des fuites vers Newsweek et Seymour Hersh, disant à Hersh que les néoconservateurs ignorent les véritables renseignements et inventent les leurs, tout comme ils l'ont fait pour justifier l'invasion de l'Irak en 2003.

Paradoxalement, le Pentagone et les agences de renseignement sont plus réalistes que leurs collègues civils quant à l'absence de solution militaire. Le président des chefs d'état-major interarmées, le général Milley, a appelé à la diplomatie pour ramener la paix en Ukraine, et des sources de renseignement américaines ont contesté les faux récits dominants de la guerre dans des fuites vers Newsweek et Seymour Hersh, disant à Hersh que les néoconservateurs ignorent les véritables renseignement et inventer le leur, tout comme ils l'ont fait pour justifier l'invasion de l'Irak en 2003.

Avec le départ à la retraite de la secrétaire d'État adjointe Wendy Sherman, le département d'État perd la voix d'un diplomate professionnel qui était le négociateur en chef du président Barack Obama pour le JCPOA avec l'Iran et a exhorté Biden à rejoindre l'accord, et qui a pris des mesures pour modérer les États-Unis. à la corde raide envers la Chine. Alors qu'il était publiquement silencieux sur l'Ukraine, Sherman était une voix discrète pour la diplomatie dans une administration folle de guerre.

Beaucoup craignent que le travail de Sherman revienne désormais à Nuland, le principal architecte de la catastrophe toujours croissante en Ukraine au cours de la dernière décennie, qui occupe déjà le poste de n ° 3 ou n ° 4 à State en tant que sous-secrétaire d'État aux affaires politiques.

D'autres départs des rangs supérieurs de l'État et du Pentagone sont susceptibles de céder plus de terrain aux néoconservateurs. Colin Kahl, le sous-secrétaire à la Défense pour la politique, qui a travaillé avec Sherman sur le JCPOA, s'est opposé à l'envoi de F-16 en Ukraine et a soutenu que la Chine n'envahirait pas Taïwan dans un proche avenir. Kahl est lquittant le Pentagone pour reprendre son poste de professeur à Stanford, tout comme le faucon chinois General C.Q. Brown remplacera le général Milley en tant que président des chefs d'état-major lorsque Milley prendra sa retraite en septembre.

Pendant ce temps, d'autres dirigeants mondiaux continuent de faire pression pour des pourparlers de paix. Une délégation de chefs d'État africains dirigée par le président sud-africain Cyril Ramaphosa a rencontré le président Volodymyr Zelenskyy à Kiev et le président Vladimir Poutine à Moscou le 17 juin pour discuter du plan de paix africain pour l'Ukraine.

Le président Poutine a montré aux dirigeants africains l'accord d'Istanbul en 18 points qu'un représentant ukrainien avait signé en mars 2022, et leur a dit que l'Ukraine l'avait jeté dans la "poubelle de l'histoire", après que Boris Johnson, désormais en disgrâce, a déclaré à Zelenskyy le "collectif Ouest » ne soutiendrait l'Ukraine que pour se battre, pas pour négocier avec la Russie.

Par BENJAMIN NICOLAS, Journaliste indépendant et chercheur chez CODEPINK.
20 juin 2023 Common Dreams