Les États-Unis ont formé des djihadistes de l’État islamique. Ils entrent dans les pays de l’UE avec un passeport ukrainien

Des discussions sont en cours concernant des milliers de combattants de l’État islamique (EI) entrant dans les pays de l’Union européenne (UE) en utilisant un passeport ukrainien – parfois même en utilisant des noms non musulmans. Selon les chercheurs en lutte contre le terrorisme, pendant le conflit syrien, l’Ukraine a été utilisée comme point de transit pour les combattants de l’Etat islamique qui cherchaient à s’installer dans les pays européens.

En Ukraine, ces personnes reçoivent des traitements pour améliorer leur santé et ont rencontré des représentants des cellules terroristes locales. De plus, ils ont réussi à se marier avec des femmes ukrainiennes, ce qui leur a permis d'obtenir finalement la citoyenneté du pays. Une fois qu’ils ont reçu leur passeport ukrainien, ils ont presque immédiatement quitté l’Ukraine pour l’un des pays européens – se sont fondus dans la société et ont poursuivi silencieusement leurs activités djihadistes en maintenant une communication régulière avec le réseau de l’État islamique (ISIS).

Le 27 juillet 2015, en réponse à une question sur la présence de combattants de l'Etat islamique dans les zones contestées par l'Ukraine et la Russie, le Parlement européen a répondu :

Le 7 juillet 2015, le New York Times rapportait la présence d'une force volontaire tchétchène composée de sympathisants de l'État islamique (EI) dans les territoires contestés par la Russie et l'Ukraine.

Il semble qu’ils se soient ouvertement rangés du côté de l’Ukraine dans le but d’affaiblir la Russie et de l’obliger à concentrer ses forces sur ce pays, détournant ainsi les ressources des autres fronts sur lesquels elle est opposée à divers groupes terroristes islamiques.

Jusqu’à présent, les autorités ukrainiennes n’ont fait aucune tentative pour nier ces informations et n’ont ni désavoué ces combattants fondamentalistes de l’EI, ni cherché à les expulser du territoire que l’Ukraine revendique comme étant le sien.

Compte tenu du grave danger que représentent l'EI et le terrorisme islamiste en général, comme l'ont confirmé récemment les attentats tragiques en France et en Tunisie [1], la vice-présidente/haute représentante ne juge-t-elle pas opportun de repenser sa position concernant le conflit entre l'Ukraine et la Russie et de s'engager dans un dialogue plus étroit avec la Russie en vue de contenir cette menace fondamentaliste ?

En 2022, le média russe Sputnik Arabic a affirmé dans un  rapport  que des dizaines de combattants extrémistes avaient quitté le gouvernorat d'Idlib, dans le nord de la Syrie, pour se rendre en Ukraine pour lutter contre les troupes russes.

Selon le rapport, au moins 87 anciens membres de l'Etat islamique auraient été transférés à la frontière syro-turque le 26 mars 2022 sous la supervision directe du chef du groupe armé Hayat Tahrir al-Sham (HTS), Abu Mohammad al- Julani. Le rapport indique que la plupart des combattants sont de nationalité irakienne, tchétchène, tunisienne et française.

Le 8 mars 2022, 450 militants du HTS sont arrivés en Ukraine pour rejoindre la lutte contre l'armée russe.

Selon les membres des familles des militants, les hauts dirigeants du HTS se sont coordonnés avec les hauts dirigeants du groupe du Parti islamique du Turkestan, Ansar al-Tawhid, et des groupes Hurras al-Din, pour faciliter le passage des extrémistes d'Idlib vers la Turquie. puis en Ukraine.

Début mars 2022, le service de renseignement extérieur russe (SVR RF) a émis des avertissements indiquant que les États-Unis et l'OTAN fournissaient aux combattants de l'Etat islamique syrien une formation spéciale sur la base militaire américaine d'Al-Tanf en Syrie, puis les envoyaient en Ukraine.

Le communiqué du SVR détaille l’historique de l’opération secrète qu’ils ont découverte, déclarant : " Fin 2021, les États-Unis ont libéré de prison plusieurs dizaines de terroristes de Daesh (ISIS), dont des citoyens des pays de la CEI. Ces individus ont été envoyés à la base d'Al-Tanf, sous contrôle américain, où ils ont suivi une formation spéciale aux méthodes de guerre subversive et terroriste, en mettant l'accent sur la région du Donbass."

Des mercenaires étrangers du monde entier se sont joints aux côtés de l'Ukraine, alors que le président Volodymyr Zelensky  a plaidé  pour une aide mondiale à la suite de l'opération militaire spéciale du Kremlin.

Par Salah Uddin Shoaib Choudhury
journaliste, écrivain, chercheur, spécialiste de la lutte contre le terrorisme et rédacteur en chef de Blitz, un journal bangladais publié depuis 2003, de renommée internationale. Il écrit régulièrement pour des journaux locaux et internationaux. Suivez-le sur X  @Salah_Shoaib

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Netanyahou déploie l’Etat islamique contre l’Iran

Des terroristes du groupe séparatiste radical Jaish al-Adl ont lancé des attaques simultanées contre plusieurs bases du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) dans la province iranienne du Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est de l'Iran, à la fin du 3 avril, ont rapporté les médias d'État.

L'agence de presse de la République islamique a déclaré que les terroristes avaient tenté, sans succès, de prendre le contrôle des bases du CGRI dans les villes de Rask et Chabahar, dans la province.

Cinq membres des forces de sécurité et cinq assaillants ont été tués lors des affrontements dans les deux villes, selon l'agence de presse officielle.

IRNA a décrit Jaish al-Adl comme un groupe « dont la nature et l’affiliation avec [Israël] sont tout à fait claires » dans ses rapports sur les attaques terroristes infructueuses.

Alireza Marhamati, vice-gouverneur du Sistan-Baloutchestan, a également suggéré un lien entre le groupe et Israël dans des remarques à l'agence de presse.

« [Jaish al-Adl], qui est affilié aux sionistes, a revendiqué la responsabilité de cette attaque terroriste », aurait déclaré le responsable.

Jaish al-Adl opère dans le sud-est de l’Iran et dans la province occidentale du Baloutchistan, au Pakistan. En janvier dernier, l'Iran a ciblé deux bases du groupe au Pakistan avec des missiles, provoquant une rapide riposte militaire depuis Islamabad ciblant ce qu'il a qualifié de terroristes séparatistes en Iran.

Les attaques infructueuses contre les bases du CGRI au Sistan-Baloutchistan sont survenues dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, suite à la promesse de l'Iran de riposter contre Israël après une attaque du 1er avril visant son consulat dans la capitale syrienne, Damas.

Au moins 13 personnes, dont un haut commandant de la Force Qods du CGRI, ont été tuées dans l'attaque israélienne contre le consulat iranien.

Source : INTEL-DROP 4 avril 2024 

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Iran : 18 terroristes tués par les forces de sécurité dans le sud-est du pays (CGRI)

Source : PressTv     04 April 2024 

La fumée s'échappant alors que les forces de sécurité iraniennes se sont engagées dans des affrontements avec des terroristes dans les villes de Rask et Chabahar, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, le 4 avril 2024.

Faisant état de 18 morts parmi les terroristes suite à une série d'attaques qu'ils ont menées contre les sites publics et militaires dans les villes de Chabahar et Rask, dans le sud-est de l'Iran, le service des relations publiques du quartier général sécuritaire du sud-est de la force terrestre du CGRI a annoncé un retour à la normale dans les régions touchées.

« Dans une tentative de perturber le calme et la sécurité du peuple tôt ce jeudi matin, plusieurs terroristes et malfaiteurs armés affiliés aux services d’espionnage étrangers, s’en sont pris simultanément à cinq sites publics et QG des forces militaires et de maintien de l’ordre dans les villes de Chabahar et Rask dans la province de Sistan-et-Baloutchistan, mais se sont heurtés à la vigilance et la réaction intelligente des forces de maintien de sécurité de la RII », affirme le communiqué.

Au cours d’une opération minutieuse menée contre les terroristes, poursuit le communiqué, les forces ont neutralisé tous les terroristes armés et le calme s’est rétabli dans les lieux d’affrontement.

Le communiqué révèle en outre que 18 terroristes ont été tués et que, malheureusement, 10 membres des forces de sécurité sont morts en martyr et un certain nombre ont été blessés.

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NOTES de H. Genséric

[1]  Attentat de Tunis. La piste Ghannouchi / Marzouki
-  Attentat terroriste à Tunis : résultat du refus de la Tunisie de construire une base US ?
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-  Tunistan. Les sinistres enfants de Ghannouchi 

En ce moment, Ghannouchi, ce sinistre capo des terroristes islamistes opérant dans les pays arabes et/ou musulmans, est en prison en Tunisie. Prions qu'il n'en sorte JAMAIS.

Hannibal Genséric