Le juge d’instruction de l’attentat du
Bardo du 18 mars 2015 a-t-il libéré indûment des suspects cinq mois
après le carnage ? Ces derniers auraient été élargis en raison d’aveux
extorqués sous la torture. Faux, écrit le site d’information "B3zero"
qui révèle avoir eu accès au dossier d’instruction top secret.
Autre
interrogation relayée par les réseaux sociaux : le magistrat, Ahmed Rahmouni, nommé à ce poste stratégique et ultra-sensible par les Islamistes au pouvoir, serait lui-même un islamiste pur et dur, tendance salafiste.
Comment voulez-vous qu'il condamne des terroristes qu'il soutien ?
Ce n'est pas la première fois qu'il libère des terroristes que la Police arrête en flagrant délit. Justice islamiste = justice scélérate.
On a bien vu comment cette justice scélérate, au lieu de poursuivre les flics violeurs, a poursuivi et condamné la jeune femme victime, tout simplement parce qu'elle ne portait ni voile ni niqab, donc elle a provoqué d'honnêtes musulmans, qui n'ont eu d'autre choix que de la violer !! Hannibal GENSERIC
- L’avocat des victimes françaises de l’attentat du Bardo, qui causa le 18 mars 2015, la mort de 21 personnes dont quatre Français, déplore ne pas être informé du déroulement de l’instruction conduite tant à Paris qu’à Tunis ;
-
Mais surtout, le site B3zero, où travaille le journaliste Michel Despratx, qui a obtenu une partie du dossier d’instruction, affirme que six suspects ont été libérés abusivement le 6 août 2015, soit cinq mois après l’attentat, par le juge d’instruction de Tunis ;
-
Le magistrat les aurait élargis parce qu’ils auraient été torturés par la police antiterroriste, et donc leurs aveux extorqués. Ce que dément un ancien gardien de prison fondateur d’une association qui lutte contre la torture ;
-
La remise en liberté des suspects trouverait sa source dans les sympathies islamistes dont ferait preuve le juge d’instruction.
Ces informations ont été souvent relayées dans la presse tunisienne.
Plus d’un an a passé. Me de Veulle dit n’être toujours pas informé du contenu du dossier. Aussi s’agace -t-il de plus en plus face à une justice qui, à ses yeux, se hâte lentement. Or, du côté de Tunis, un connaisseur du dossier nous a affirmé que l’instruction touchait à sa fin. Pour Me de Veulle, celle-ci est imparfaite. Il a même la désagréable impression que la justice en a fait beaucoup plus après les attentats de Paris en janvier et novembre 2015 ou ceux de Bruxelles le 22 mars dernier.
Quelques heures à peine après ce drame, le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, déclarera sur la chaine France 24 :
"C’est un acte sans précédent dans l’histoire de la Tunisie[…]Ces
gens-là ont voulu nous attaquer sur le plan du tourisme et de la
culture[…]Je remercie tous les chefs d’Etat m’ayant contacté pour me
présenter leurs condoléances et m’assurer de la solidarité de leur
pays[…]Les terroristes salafistes ont été identifiés[…] Nous allons
prendre toutes les mesures pour que cette éventualité ne se reproduise
pas. Cette attaque n’a pas de lien avec la situation actuelle en Libye.
Une intervention militaire internationale en Libye n’améliorerait par
le problème et ne peut que l’aggraver."
Le 29 mars, une marche réunissant le président tunisien, François Hollande, Matteo Renzi chef du gouvernement italien, et Abdelmalek Sellal, son homologue algérien, avait lieu, longeant le Parlement et le musée du Bardo. Avec un slogan : "Le monde est Bardo", sur le modèle de la marche du 11 janvier 2015, "Je suis Charlie"… Quarante-huit heures après l’attentat, qui a valu aux chefs de la police de Tunis et du Bardo d’être limogés, deux suspects ayant joué un rôle-clé sont arrêtés. Le premier, âgé de 26 ans, tenancier d’un fast-food dans un quartier populaire de Tunis, s’appelle Mohamed Al Kibli. Le second a pour nom Othman Ben Arbya. D’autres personnes, en tout, plus d’une dizaine, seront également interpellées et placées en détention provisoire. Peu de choses filtrent du dossier d’instruction. Tout au plus, apprend-on, qu’au bout de cinq mois de détention, six inculpés sortent de prison et sont placés en liberté conditionnelle. Parmi les libérés figurent Al Kibli et Ben Arbya. La raison de leur élargissement ? Mystère… Galopent les mois.
Le 29 mars, une marche réunissant le président tunisien, François Hollande, Matteo Renzi chef du gouvernement italien, et Abdelmalek Sellal, son homologue algérien, avait lieu, longeant le Parlement et le musée du Bardo. Avec un slogan : "Le monde est Bardo", sur le modèle de la marche du 11 janvier 2015, "Je suis Charlie"… Quarante-huit heures après l’attentat, qui a valu aux chefs de la police de Tunis et du Bardo d’être limogés, deux suspects ayant joué un rôle-clé sont arrêtés. Le premier, âgé de 26 ans, tenancier d’un fast-food dans un quartier populaire de Tunis, s’appelle Mohamed Al Kibli. Le second a pour nom Othman Ben Arbya. D’autres personnes, en tout, plus d’une dizaine, seront également interpellées et placées en détention provisoire. Peu de choses filtrent du dossier d’instruction. Tout au plus, apprend-on, qu’au bout de cinq mois de détention, six inculpés sortent de prison et sont placés en liberté conditionnelle. Parmi les libérés figurent Al Kibli et Ben Arbya. La raison de leur élargissement ? Mystère… Galopent les mois.
Quand le 17 mars 2016, le site d’information B3zero,
animé par le journaliste d’investigation Michel Despratx, qui a réalisé
plusieurs enquêtes pour Canal Plus -dont une interview de Gustavo,
présenté comme l’assassin de Pierre Goldman- apporte des réponses à la
libération des auteurs de l’attentat du Bardo. Despratx a en sa
possession, nous-a-t-il dit, des éléments qui ne plaident guère en
faveur d’une instruction menée à charge et à décharge par le juge
Rahmouni. Et Despratx d’affirmer trois choses :
1- Al Kibli et Ben Arbya n’ont jamais avoué sous la contrainte. Leurs aveux n’ont pas été extorqués.
2- La preuve : dès leurs premiers interrogatoires, au
tout début de l’enquête, dans des lieux différents de la police, ils
diront exactement la même chose. Tant sur les préparatifs de l’attentat,
qui duraient depuis un an, que sur le rôle de telle ou telle personne
mêlée au dit attentat.
3-Contrairement, à ce que Al Kibli et Ben Arbya
prétendent, ils n’ont pas été torturés par les policiers. En guise de
preuve, Michel Despratx s’appuie sur le témoignage de Walid Zarrouk,
ancien gardien de prison qui a fondé Morakeb,(veille), association qui a
pour but de combattre la torture et les violences dont peuvent avoir
été victimes des détenus. S’il est patent que la torture en Tunisie
n’avait rien d’exceptionnel, depuis la Révolution, les interrogatoires,
confrontations et reconstitutions avec les accusés sont désormais
filmés. Or Zarrouk aurait pu visionner, grâce à des fuites, les
interrogatoires filmés de Mohamed Al Kibli et Othman Ben Arbya. Or, voici ce qu’il déclare au journaliste : "Je
peux aujourd’hui affirmer sous serment : rien dans ces interrogatoires
que j’ai visionnés, ne me permet de soupçonner qu’il y ait eu un acte
de torture ou quelconque pression visant à extorquer des aveux sous la
menace. " ( Despratx nous a bien indiqué qu’il
n’a pas visionné les interrogatoires.) Et le fondateur de l’association
Morakeb de certifier : "L’accusation de torture est devenue une stratégie de défense systématique des avocats de djihadistes tunisiens."
Atlantico a vu
de nombreuses pièces de procédure, en arabe, du dossier du Bardo. Une
partie d’entre elles a donc été traduite et publiée le 17 mars 2016 par
le site de Michel Despratx. Ce dernier peut-il avoir été victime d’une
manipulation, autrement dit, avoir récupéré des documents tronqués,
hypothèse que l’on ne peut occulter dans ce genre de dossier ? Despratx
est formel. Il a enquêté, des mois durant. Il a recoupé et recoupé ses
informations. D’ailleurs, il n’est pas le seul à émettre des doutes sur
les investigations conduites par le juge Rahmouni.
Des
journaux, des sites tiennent des propos peu amènes à son égard.
L’accusent même d’avoir des sympathies pour les djihadistes, ce qui
expliquerait sa décision d’avoir libéré indûment six inculpés de
l’attentat du Bardo, au prétexte qu’ils auraient été torturés. Un
journal n’a-t-il pas écrit que le juge Rahmouni était un "Daéchien en cravate ?" Un
clash violent a même éclaté le 11 février dernier lors d’une émission
télévisée à Tunis où se sont retrouvés, face à face, le ministre de l’Éducation,, Neji Jalloul, et le magistrat, le premier laissant
entendre que le second cherchait à blanchir les terroristes. Ce qui a
valu au ministre d’être traité d’insolent et de quitter le plateau.
Un mot sur Neji Jalloul. Homme politique très
respecté, auteur d’ouvrages historiques de qualité, ce professeur
d’université a effectué ses études à la Sorbonne, ponctuées par un
doctorat en archéologie. Il n’a jamais cultivé l’ambiguïté, puisqu’il
fut un opposant aussi bien au régime de Bourguiba qu’à celui de Ben Ali,
ce qui lui confère un label de courage. Atlantico a eu une
conversation téléphonique avec le ministre de l’Éducation. Ce dernier,
confirmant le clash avec le magistrat, nous a déclaré : "Le
terrorisme, c’est le contraire de la civilisation. Nous sommes en guerre
contre le terrorisme. Il existe un courant de pensée dans notre pays
qui veut nous faire oublier l’époque romaine ou celle au cours de
laquelle la France était présente. C’est absurde." Et de poursuivre : "La convention de Genève ne doit en aucun cas, s’appliquer à ces gens –là [ Les terroristes].
Quant à la magistrature, c’est vrai qu’elle compte en son sein des
éléments qui ont été des supporters de Ben Ali, mais ils demeurent peu
nombreux. Hélas, il y encore quelques minorités agissantes." Les
ministres de l’ensemble du gouvernement partagent-ils le point de vue de
leur collègue Jalloul ? La question comporte en elle-même la réponse…
Atlantico a interrogé d’autres personnalités
du monde judiciaire pour recueillir leur point de vue sur la façon dont
est conduite l’instruction du Bardo. Pas de réponse. Par gêne ou peur ?
Mystère. Sans doute règne-t-il encore un climat guère propice aux
confidences... Il est vrai qu’ici et là, quelques poches allergiques au
printemps arabe pourraient éclater et faire plonger le pays vers
l’inconnu et la violence. A cet égard,
l’attentat terroriste islamiste survenu à Sousse le 26 juin 2015 - 38
morts- a montré que les autorités tunisiennes avaient encore beaucoup à
faire dans le domaine de la déradicalisation…
Aujourd’hui, Me de Veulle, se demande si on connaitra
la vérité sur la massacre du Bardo. Il y des choses qu’il ne comprend
pas : "Je n’ai aucun soutien de quiconque, y compris de la classe
politique française. Je ne cesse de rencontrer des tirs de barrage pour
obtenir des explications aussi bien de la justice tunisienne que
française." Et de poursuivre, désabusé : "Quand je pense que
pour ma cliente, Mme Thauvin, une proposition provisoire d’indemnisation
de 10.000 euros lui a été proposée… Et 37.000 pour le préjudice
affectif."
Gilles Gaetner
Gilles Gaetner est journaliste d'investigation chez Atlantico.
Il a été journaliste aux Echos, à la Vie française, au Point et de 1986 à 2009,
rédacteur en chef adjoint à l'Express, chargé de l'investigation.
Source : http://www.atlantico.fr/decryptage/attentat-bardo-tunis-juge-charge-enquete-serait-lui-meme-sympathisant-islamistes-gilles-gaetner-philippe-veulle-ahmed-rahmouni-2658542.html#rVJ1aY2du5iRpzmp.99
VOIR AUSSI :
Tunisie. Jusqu'à quand, cette "Justice" de brigands ?
TUNISTAN. La pseudo "justice antiterroriste" aux mains des islamistes !!
NOTES
[1] RAHMOUNI a été érigé, après le 14/01/2011, en icône du
militantisme contre l'ancien régime, et sera utilisé, par certains
milieux, pour dresser des listes démettant les meilleurs magistrats du
pays de leurs fonctions, aux fins d’avoir les coudées franches, et de
mettre la main sur tout l’appareil judiciaire.
[2] Ahmed Rahmouni, le magistrat Daéchien en costume cravate !
12 Février 2016
Cet intégriste s’abrite derrière une association (ATM) financée par des fonds qataris et des subsides de l’ambassade des USA en Tunisie pour blanchir les terroristes, accabler les forces de police et traquer les anciennes figures de l’Etat sous la présidence de Ben Ali.
Ahmed Rahmouni, l'intégriste déguisé en magistrat. |
Néji Jelloul, l’actuel ministre de l’Éducation nationale, a eu
raison de quitter, le 11 février 2016, le plateau du faux jeton Hamza
Belloumi sur El Hiwar Ettounsi. Débattre avec un être aussi détestable
et intégriste dénommé Ahmed Rahmouni n’est effectivement pas digne d’un
ministre qui a été résolument opposé à l’islamisme.
Néji Jalloul a accusé ce magistrat daéchien d’être « l’avocat des terroristes alors que les policiers et les forces militaires donnent leurs vies dans les montagnes », qualifiant ce comportement d’irrespectueux et de scandaleux.
Inconnu en Tunisie avant janvier 2011, Ahmed Rahmouni est un magistrat de l’ancien régime, comme ils disent. Dans un article précédent de TS, nous avons révélé son véritable visage, à savoir qu’il s’agit d’un juge inféodé à l’ex CPR et à Ennahdha, qu’il préside une Association tunisienne des magistrats (ATM) ainsi qu’un « Observatoire de l’indépendance de la justice », dont on n’ignore pas le financement américano-qatari ni les objectifs politiques.
Nous avions également écrit à son sujet que « Ce pourfendeur des forces de l’ordre et défenseurs des terroristes du Bardot est, comme par hasard, le mari de Leila Abid, la juge qui a expulsé Mahdi Mlika de son domicile il y a une semaine. Sa haine des forces de police et des anciens du régime ne s’explique point par son attachement supposé à l’indépendance de la justice, mais par ses liens familiaux avec un autre Ahmed Rahmouni, le félon qui était impliqué dans le coup d’Etat de Lazhar Chraïti en 1963 et qui a été jugé et exécuté pour sa trahison ».
Médias et observateurs tunisiens semblent découvrir aujourd’hui la véritable vocation de ce magistrat corrompu et intégriste. Dans un billet publié sur sa page facebook, l’universitaire tunisien Ali Ganoun s’est exclamé « L'assassin était parmi nous! » Il a ajouté que cet assassin « était en costume-cravate sur le plateau d'une télévision. Il s'est débarrassé de son kalachnikov chez la maquilleuse de l'émission qui s'est chargée vainement de lui donner un visage humain. Il avait les yeux qui louchent de haine et de détestation pour ce pays. Hier soir, toute la Tunisie a vu un terroriste agir à visage découvert et sous la lumière des projecteurs. Hier, le juge était assassin, il avait du sang dans les gestes, dans le regard et dans les paroles. Le défenseur des droits de l'Homme était exclusivement un défenseur des droits des assassins et des bandits ».
Ali Ganoun a précisé que « Ceux qui ne savent pas ce que c'est un terroriste en col blanc en ont eu la preuve irréfutable sur J8. L'homme sentait la trahison et la complicité. Il s'est fichu de la mort de braves gens souvent sans défense. Il a assassiné une deuxième fois Belaïd, Brahmi, Cherni, Jelassi et plus d'une centaine de victimes tunisiennes et étrangères. Il s'est acharné pour couvrir les crimes de ses complices et de les présenter comme des pauvres innocents, il n a épargné aucun effort pour blanchir les terroristes. Et puis, dans une hystérie qui caractérise les malfaiteurs, il s'est permis d'insulter un ministre de la république dans un vocabulaire bas de voyous et de malfrats. En plus d'être fossoyeur, ce hors-la- loi, qui s'est nourri de la haine toute sa vie, est d'une arrogance démesurée, d'une insolence inouïe et d'une partialité totale. Le juge était un criminel hier soir et sa place n'est pas sur le plateau d'une télévision mais entre les quatre murs d'une prison sans qu'il puisse voir la lumière… ».
De son côté, le syndicaliste sécuritaire Habib Rachdi a écrit (en arabe) sur sa page facebook qu’Ahmed Rahmouni « s’en fou de l’indépendance de la Justice, il n’a pas été scandalisé par les manipulations dans l’affaire de Chokri Belaïd… au point d’avoir été qualifié par Basma Belaïd de menteur et que plusieurs avocats l’ont poursuivi en justice…L’Observatoire de Rahmouni a préféré le silence dans l’affaire de Walid Zarrouk et dans la disparition de PV du dossier d’instruction réalisé par Maher Zid, une affaire qui dure depuis trois ans. L’Observatoire de Rahmouni ne s’est pas interrogé comment Ali Larayedh et Noureddine Bhiri ont-ils pu échapper à la justice… » !
Déjà le 9 octobre 2015, le président de l’Organisation Tunisienne de la Sécurité et du Citoyen qui est aujourd’hui en arrestation, Issam Dardouri, était intervenu dans l’émission radio « Politica » pour réagir aux propos du dénommé Ahmed Rahmouni. Le syndicaliste sécuritaire Issam Dardouri avait alors considéré que les propos de Rahmouni accusant les agents de l’unité nationale de recherche et d’investigation dans les crimes liés au terrorisme de torturer les détenus, sont « une incitation contre les agents sécuritaires et un cadeau en or pour les terroristes ».
Néji Jalloul a accusé ce magistrat daéchien d’être « l’avocat des terroristes alors que les policiers et les forces militaires donnent leurs vies dans les montagnes », qualifiant ce comportement d’irrespectueux et de scandaleux.
Inconnu en Tunisie avant janvier 2011, Ahmed Rahmouni est un magistrat de l’ancien régime, comme ils disent. Dans un article précédent de TS, nous avons révélé son véritable visage, à savoir qu’il s’agit d’un juge inféodé à l’ex CPR et à Ennahdha, qu’il préside une Association tunisienne des magistrats (ATM) ainsi qu’un « Observatoire de l’indépendance de la justice », dont on n’ignore pas le financement américano-qatari ni les objectifs politiques.
Le nouveau parti Nidaa-Ennahdha qui gouverne le Tunistan |
Nous avions également écrit à son sujet que « Ce pourfendeur des forces de l’ordre et défenseurs des terroristes du Bardot est, comme par hasard, le mari de Leila Abid, la juge qui a expulsé Mahdi Mlika de son domicile il y a une semaine. Sa haine des forces de police et des anciens du régime ne s’explique point par son attachement supposé à l’indépendance de la justice, mais par ses liens familiaux avec un autre Ahmed Rahmouni, le félon qui était impliqué dans le coup d’Etat de Lazhar Chraïti en 1963 et qui a été jugé et exécuté pour sa trahison ».
Médias et observateurs tunisiens semblent découvrir aujourd’hui la véritable vocation de ce magistrat corrompu et intégriste. Dans un billet publié sur sa page facebook, l’universitaire tunisien Ali Ganoun s’est exclamé « L'assassin était parmi nous! » Il a ajouté que cet assassin « était en costume-cravate sur le plateau d'une télévision. Il s'est débarrassé de son kalachnikov chez la maquilleuse de l'émission qui s'est chargée vainement de lui donner un visage humain. Il avait les yeux qui louchent de haine et de détestation pour ce pays. Hier soir, toute la Tunisie a vu un terroriste agir à visage découvert et sous la lumière des projecteurs. Hier, le juge était assassin, il avait du sang dans les gestes, dans le regard et dans les paroles. Le défenseur des droits de l'Homme était exclusivement un défenseur des droits des assassins et des bandits ».
Ali Ganoun a précisé que « Ceux qui ne savent pas ce que c'est un terroriste en col blanc en ont eu la preuve irréfutable sur J8. L'homme sentait la trahison et la complicité. Il s'est fichu de la mort de braves gens souvent sans défense. Il a assassiné une deuxième fois Belaïd, Brahmi, Cherni, Jelassi et plus d'une centaine de victimes tunisiennes et étrangères. Il s'est acharné pour couvrir les crimes de ses complices et de les présenter comme des pauvres innocents, il n a épargné aucun effort pour blanchir les terroristes. Et puis, dans une hystérie qui caractérise les malfaiteurs, il s'est permis d'insulter un ministre de la république dans un vocabulaire bas de voyous et de malfrats. En plus d'être fossoyeur, ce hors-la- loi, qui s'est nourri de la haine toute sa vie, est d'une arrogance démesurée, d'une insolence inouïe et d'une partialité totale. Le juge était un criminel hier soir et sa place n'est pas sur le plateau d'une télévision mais entre les quatre murs d'une prison sans qu'il puisse voir la lumière… ».
De son côté, le syndicaliste sécuritaire Habib Rachdi a écrit (en arabe) sur sa page facebook qu’Ahmed Rahmouni « s’en fou de l’indépendance de la Justice, il n’a pas été scandalisé par les manipulations dans l’affaire de Chokri Belaïd… au point d’avoir été qualifié par Basma Belaïd de menteur et que plusieurs avocats l’ont poursuivi en justice…L’Observatoire de Rahmouni a préféré le silence dans l’affaire de Walid Zarrouk et dans la disparition de PV du dossier d’instruction réalisé par Maher Zid, une affaire qui dure depuis trois ans. L’Observatoire de Rahmouni ne s’est pas interrogé comment Ali Larayedh et Noureddine Bhiri ont-ils pu échapper à la justice… » !
Déjà le 9 octobre 2015, le président de l’Organisation Tunisienne de la Sécurité et du Citoyen qui est aujourd’hui en arrestation, Issam Dardouri, était intervenu dans l’émission radio « Politica » pour réagir aux propos du dénommé Ahmed Rahmouni. Le syndicaliste sécuritaire Issam Dardouri avait alors considéré que les propos de Rahmouni accusant les agents de l’unité nationale de recherche et d’investigation dans les crimes liés au terrorisme de torturer les détenus, sont « une incitation contre les agents sécuritaires et un cadeau en or pour les terroristes ».
Mounir Chalabiya