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Offensives politiques de l’Arabie saoudite
Malgré ses échecs, l’Arabie saoudite dispose toujours de trois cartes maîtresses :
- La sauvegarde d’une certaine influence sur la future gouvernance yéménite étant donné que les pourparlers de paix, au Koweït, ont lieu entre les Houtis et « Ali Mohsen al-Ahmar », l’homme des Saoudiens au Yémen, nommé vice-président par le président contesté Abd Rabbo Mansour Hadi, après limogeage de Khaled Bahah début avril.
- Ladite opposition syrienne par le biais du « Groupe de Riyad » rendu cette semaine aux pourparlers entre Syriens à Genève.
- Le Courant du Futur au Liban
Ayant échoué à éliminer ses adversaires au Yémen, en Syrie et au
Liban, l’Arabie saoudite a imaginé pouvoir réunir ces trois cartes pour
prouver qu’elle avait encore la capacité de jouer un rôle régional face à
l’Iran en passant de la confrontation militaire à la confrontation
politique
Une confrontation politique qui s’est traduite par une offensive du roi Salmane dans plusieurs directions :
- Annonce calculée de la trêve au Yémen pendant sa visite en Égypte.
- Mainmise sur les deux îles égyptiennes de Tiran et Sanafir en Mer Rouge.
- Pressions sur les pays participant au sommet de l’OCI pour l’instrumentaliser contre l’Iran.
Le tout dans le but de créer une nouvelle équation qui établirait
l’équilibre voulu par les USA et Israël devenu ouvertement le meilleur
allié de l’Arabie saoudite : le trio « Arabie saoudite-Turquie-Égypte »,
face à l’Iran, l’Irak, la Syrie et l’Algérie.
La Trêve obligée au Yémen
Concernant le Yémen, il faut quand même noter que telle n’était pas
leur position de départ. Les Al-Saoud voulaient tout simplement écraser
les Houtis pariant sur leur puissance financière et la bénédiction des
USA. Les voilà obligés de négocier avec eux, d’admettre qu’ils n’ont pas
réussi à entrer dans Sanaa, ni à briser le siège de Taiz, et que le
maximum qu’ils aient pu obtenir est leur mainmise sur Aden alors qu’il
est désormais de notoriété publique que les forces sur lesquelles ils
s’appuient sont en majorité affiliées à Daech et Al-Qaïda.
Au Yémen, nous avons donc affaire à une équation différente de la
situation en Syrie, puisque ceux qui négocient sont ceux qui se battent
sur le terrain, tandis que ladite opposition syrienne qui prétend
négocier à Genève ne représente pas grand chose sur le terrain militaire
et, par conséquent, ne peut pas arrêter la guerre menée contre l’Armée
syrienne par l’intermédiaire de Daech et Al-Nosra alias Al-Qaïda, deux
organisations exclues de la trêve et du processus politique.
La mainmise sur les îles de Tiran et de Sanafir en Mer Rouge
Ces deux îles inhabitées sont situées dans le détroit de Tiran qui
sépare le golfe d’Aqaba de la Mer Rouge. L’Armée égyptienne les a
occupées avant la guerre de 1967 empêchant Israël d’emprunter le détroit
à partir du port d’Elat. Selon un récit égypto-saoudien, elles seraient
sous la souveraineté de l’Égypte depuis 1950, le roi Abdul Aziz ayant
demandé au roi Farouk d’y déployer des forces égyptiennes pour prévenir
toute attaque israélienne contre les deux îles, tandis que des
chercheurs, des diplomates et des juristes égyptiens, s’appuyant sur de
vieilles cartes ottomanes, s’accordent à dire que les deux îles font
partie intégrante du Sinaï et donc de l’Égypte.
Aujourd’hui, la question ne consiste pas à discuter de ce problème de
souveraineté bien qu’il suscite de vives polémiques et de violentes
manifestations en Égypte [5]. La question est, pourquoi
maintenant, alors que les accords de Camp David, ayant restitué à
l’Égypte ces deux îles occupées par Israël en 1967 à condition qu’elles
ne soient cédées à quiconque sans son accord, datent de 1981, et que les
discussions à leur sujet entre l’Arabie saoudite et l’Égypte durent
depuis une trentaine d’années sans que l’Égypte ne consente à s’en
séparer ? Certains prétendent qu’Israël, non plus, ne voyait pas cette
cession d’un bon œil jugeant l’Arabie saoudite moins fiable que
l’Égypte.
Tenant
compte des accords de Camp David, de la satisfaction affichée par le
corps diplomatique et les médias israéliens à l’annonce de cette
cession, de la détresse économique de l’Égypte au bord de la faillite,
et surtout de la chronologie des événements qui se sont rapidement
succédés durant le périple de dix jours du roi Salmane entre l’Arabie
saoudite, l’Egypte et la Turquie, il devient clair que ce transfert de
souveraineté n’aurait pu se faire sans l’accord des Israéliens ; voire,
sans leur planification [6].
Décidé à exploiter la trêve au Yémen, Salmane s’arrange pour être en
Égypte au moment même de sa déclaration, ce qui suggère qu’il vient en
sauveur et non en quémandeur de piétailles pour poursuivre sa guerre
meurtrière au Yémen : au total, 25 milliards de dollars sur cinq ans
c’est plus qu’une bouffée d’oxygène pour le gouvernement égyptien ; avec
cependant, le projet de construction d’un pont terrestre entre l’Égypte
et l’Arabie saoudite à un moment critique où on ne voit pas très bien
son utilité pour l’Égypte, tandis qu’Israël espère ouvertement en
profiter pour des trajets plus directs avec l’Arabie saoudite.
Certains rapports parlent d’un accord israélo-saoudien pouvant
expliquer ce moment précis de l’acquisition de ces deux îles par les
Saoudiens. Elles serviraient deux objectifs :
- Le premier : Amener les pipelines saoudiens vers L’Europe suivant un trajet passant par la presqu’île du Sinaï, puis le port de Haïfa ; ce qui en ferait le « Rotterdam de la Méditerranée », un rôle lui ayant échappé suite à l’échec d’Israël dans sa guerre contre le Liban en 2006 grâce à la résistance héroïque du Hezbollah, alors qu’il était prévu de construire une connexion avec le réseau Nabucco venant du Kazakhstan en passant par le port turc de Ceyhan. De Haïfa, le pipeline aurait été prolongé jusqu’au port d’Ashqelon, puis la Mer Rouge, pour garantir les livraisons de pétrole à la Chine et à l’Inde, au cas où une guerre des États-Unis contre l’Iran conduirait à la fermeture du détroit d’Ormuz.
- Le deuxième : Servir à la coopération entre les deux pays en matière de déploiement d’unités d’intervention militaire, de renseignements par satellites et radars hautement performants, évidemment après s’être accordés sur les normes communes d’identification des amis et des ennemis.
Quant à l’Égypte, elle risque de ne pas récolter grand-chose de ce
pont terrestre qui prendra appui sur ces deux îles et certains pensent
que l’expansion de Haïfa pourrait conduire à la fermeture du canal de
Suez.
Pressions sur L’OCI
L’Arabie saoudite a pesé de tout son poids, notamment financier, pour
que la déclaration finale du sommet de l’OCI accuse l’Iran de soutenir
le terrorisme et d’interférer dans les affaires intérieures des États
musulmans de la région, en plus d’ajouter une clause qualifiant le
Hezbollah d’organisation terroriste.
Ce faisant, Salmane a poursuivi une action entreprise avant de se
rendre en Égypte : payer le prix pour mettre fin à la diffusion
d’Al-Manar TV par l’opérateur égyptien NileSat, après l’avoir expulsée
du satellite ArabSat quelques mois auparavant.
Avant le sommet, Salmane a tenté de rallier à sa cause la Turquie et
le Pakistan, profitant du parapluie politique US qui relie leurs trois
pays à Washington. Et alors que des pays participants avaient décidé de
créer un climat favorable à une médiation pakistanaise entre l’Iran et
l’Arabie saoudite, son ministre des Affaires étrangères, Adel
al-Joubeir, s’est chargé de faire ajouter à la déclaration finale des
clauses propres aux Pays du Golfe condamnant l’Iran et le Hezbollah, des
clauses non soumises à tous les chefs d’état ou ministres des Affaires
étrangères et qui ne se discutent pas en assemblée [mais qui sont, sans
surprise, les seules retenues par les médias dominants, NdT].
Résultat de cet art de la gestion des défaites : Al-Sissi a boudé le
sommet ; tenant compte de leurs intérêts supérieurs sécuritaires et
commerciaux, la Turquie et le Pakistan ont décidé de ne pas entrer en
conflit avec l’Iran ; la délégation iranienne s’est retirée avant la
réunion de clôture ; de nombreuses délégations se sont abstenues de
commentaires et la Turquie a procédé à une opération cosmétique par un
laïus de bonnes intentions appelant à des relations de coopération avec
l’Iran. En d’autres termes, l’entreprise de Salmane a échoué.
Il n’en demeure pas moins qu’une fois de plus ce sommet a failli à la
cause même de sa création, « la cause palestinienne » à peine évoquée,
alors que l’Arabie saoudite cherche à couvrir Israël en saisissant
toutes les occasions pour prétendre qu’une solution est sur les rails et
en s’acharnant sur l’Iran, la Syrie, le Yémen et le Hezbollah.
Pressions sur le Liban
La participation du Liban au sommet de l’OCI a été une occasion de
mesurer jusqu’où irait l’Arabie saoudite pour le transformer en champ de
bataille contre le Hezbollah. Or, il semble qu’elle soit déterminée à
aller plus loin encore et jusqu’à l’explosion, si toutefois les USA et
l’Occident, parfaitement conscients que partout où elle est passée le
terrorisme s’est enraciné, la laissaient faire.
En effet, l’ « Affaire Michel Samaha » semble n’avoir été qu’un
exercice préparatoire pour mettre à l’épreuve les nerfs du gouvernement
libanais et tester la fidélité de ses alliés locaux tels Saad Hariri et
le ministre de la Justice Achraf Rifi ; lequel, non content d’avoir
remis en cause le jugement de la Cour de cassation militaire au Liban,
avait appelé à traduire l’ancien ministre Samaha devant la Justice
canadienne au prétexte qu’il est détenteur de la nationalité canadienne
et même devant le TPI [ici, le Tribunal International pour Liban].
Aujourd’hui, certains voudraient aller dans le sens inverse,
considérant que ceux qui seraient accusés par le TPI devraient être
traduits devant la Justice libanaise. Ceux-là n’ont pas trouvé mieux que
d’accuser Sayed Nasrallah en personne de l‘assassinat de Rafiq Hariri ;
une rumeur dont la source serait le Procureur du TPI. Ce même tribunal
qui n’a cessé de balader ses accusations de la Syrie au Liban et dont
nul n’ignore l’influence de l’argent sur ses décisions, comme l’ont
reconnu nombre de ceux qui ont préféré démissionner que de continuer à y
travailler.
Or, au stade où nous sommes, une simple question s’impose : Est-ce
que l’organisation Al-Qaïda aurait pu se développer et être utilisée en
Syrie si Rafiq Hariri n’avait pas été assassiné ?
Et soit dit en passant, ceux qui portent ces accusations, contre
celui qui combat Al-Qaïda et évite que le Liban ne se laisse entraîner
dans le bourbier de leur « fitna », se souviennent-ils que la première
fois où ils ont entendu parler « d’Al-Nosra et du Jihad dans les Pays du
Levant » c’était justement quand ces deux organisations ont déclaré
être responsables de l’assassinat de Rafiq Hariri ?
Se souviennent-ils avoir entendu parler d’Al-Nosra presque
simultanément par David Petraeus, l’ex patron de la CIA, disant : « Pas
de victoire contre Daech sans coopération avec Al-Nosra ! » ? Par Moshe
Ya’alon ainsi que Netanyahou affirmant tous les deux qu’ « Al-Nosra ne
représente pas un danger pour Israël » ? Et par le président français,
François Hollande, appelant à « considérer Al-Nosra comme un partenaire
potentiel dans le processus politique en Syrie » ?
Nasser Kandil
11-16 avril 2016
Sources : Al-Binaa /Top News Nasser Kandil
http://topnews-nasserkandil.com/final/Full_Article.php?id=5968
http://www.al-binaa.com/?article=108660
http://topnews-nasserkandil.com/final/Full_Article.php?id=5991
http://topnews-nasserkandil.com/final/Full_Article.php?id=5977
http://topnews-nasserkandil.com/final/Full_Article.php?id=5986
http://www.al-binaa.com/?article=109591
http://topnews-nasserkandil.com/final/Full_Article.php?id=5985
Synthèse et Traduction par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca
Notes :
[1] Le Sinaï : Base américaine ?
[2] Le cadeau incroyable de l’Egypte à l’Arabie Saoudite
[3] Sissi offre deux îles égyptiennes stratégiques aux Saoud
[4] L’Iran se relie à l’Eurasie avec le Canal Perse : le canal de Suez de l’Iran
[5] Le président égyptien sous le feu des critiques pour avoir cédé deux îles à l’Arabie saoudite
[6] Israël dit avoir approuvé par écrit le transfert d’îles à l’Arabie saoudite
Le ministre de la Défense révèle la coordination entre Jérusalem, Le Caire et Ryad, et souligne une interaction stratégique naissante
Le ministre de la Défense révèle la coordination entre Jérusalem, Le Caire et Ryad, et souligne une interaction stratégique naissante
La source originale de cet article est Al-Binaa /Top News Nasser Kandil
Copyright © Nasser Kandil, Al-Binaa /Top News Nasser Kandil, 2016
Encore une preuve qu’Israël
est fortement impliquée dans les coups d’états orchestrés au moyen
Orient. Après leurs interventions aériennes, voilà qu’on retrouve leur
armée infiltrée en territoire syrien pour aider les
rebelles. Jusqu’où iront-t-ils pour renverser le régime d’Al-Assad?
Combien de temps encore l’Iran laissera la situation s’envenimer avant d’intervenir à son tour?
« Les troupes gouvernementales syriennes ont arrêté un véhicule israélien au cours d’une opération dans la ville d’Al-Quseir, un bastion important des forces rebelles, selon les médias officiels syriens.
Selon ces sources, le véhicule de l’armée israélienne arrêté sert à surveiller les signaux de communication et interférer les liaisons sans fils. Ils insistent sur le fait que c’est une preuve claire de l’implication des militaires et des membres des services secrets israéliens dans le pays arabe. « Dans la voiture, nous avons trouvé des munitions, des uniformes et divers moyens utilisés pour communiquer», explique l’une des troupes syriennes.
Des sources de RT dans l’armée syrienne, à leur tour, ont révélé la découverte dans la région d’une unité militaire avec 4 Israéliens, dont une femme, et la découverte d’un mortier israélien dans la région d’Al-Dabaa, situé à 10 kilomètres de Al Quseir. Ils ont signalé également l’arrestation de 11 soldats armés juifs dans la ville d’Al-Quseir, dont le contrôle a été pris par le gouvernement. Deux soldats israéliens ont été blessés dans l’opération.
L’action militaire qui a repris le contrôle de la place (un point stratégique près de la frontière libanaise utilisé comme un pont par lequel l’opposition a reçu des armes et des mercenaires) par les troupes de Bachar al Assad a eu lieu en quelques heures. « Ce qui s’est passé aujourd’hui à Al Quseir démontre clairement la victoire d’une philosophie de vie et la fermeté envers les assassins sous contrats que représente les gangs armés en Syrie. On ne peut pas arrêter de parler de la réussite de l’offensive de l’armée syrienne et tout ce qui a été accompli », a déclaré Ibrahim Sair écrivain et publiciste.
Selon les détails militaires, l’opération a été basé sur une stratégie bien étudiée. Les soldats ont encerclé la ville, libérant sa périphérie et évacuant les résidents de ces zones pour éviter les effusions de sang. Malgré cela, il n’était pas possible d’éviter les affrontements, dans lesquels un certain nombre de rebelles ont été tués. Les combattants de la formation armée Front An-Nusra, faisant partie d’Al-Qaïda (NDLR: sous entendu les larbins de la CIA), ont également subi des pertes importantes et beaucoup ont été forcés de se rendre ou de fuir. «Les groupes armés qui se trouvaient dans la ville d’Al Quseir faisaient partie du Front An Nusra et autres groupes assimilés. Ils ont pris de nombreux civils en otages et les ont utilisés comme boucliers humains. Maintenant Al Quseir est sous le contrôle de l’Armée syrienne d’un point de vue militaire et c’est un grand succès, » insiste l’analyste militaire Salim Jarbah.
L’analyste international Carlos Martinez, pour sa part, estime que l’implication d’Israël dans le conflit interne syrien a un objectif très précis: «Il y a une coalition de facto entre Israël, l’Occident et les monarchies du Golfe pour mettre fin à l’influence de l’Iran « . Il indique qu’une Syrie complètement détruite sans une gouvernance claire serait un grand pas vers cet objectif, et que Damas et Téhéran ont toujours été des alliés fidèles« .
Source:
RT
Traduction Fawkes News
Des militaires israéliens découverts parmi les terroristes
« Les troupes gouvernementales syriennes ont arrêté un véhicule israélien au cours d’une opération dans la ville d’Al-Quseir, un bastion important des forces rebelles, selon les médias officiels syriens.
Selon ces sources, le véhicule de l’armée israélienne arrêté sert à surveiller les signaux de communication et interférer les liaisons sans fils. Ils insistent sur le fait que c’est une preuve claire de l’implication des militaires et des membres des services secrets israéliens dans le pays arabe. « Dans la voiture, nous avons trouvé des munitions, des uniformes et divers moyens utilisés pour communiquer», explique l’une des troupes syriennes.
Des sources de RT dans l’armée syrienne, à leur tour, ont révélé la découverte dans la région d’une unité militaire avec 4 Israéliens, dont une femme, et la découverte d’un mortier israélien dans la région d’Al-Dabaa, situé à 10 kilomètres de Al Quseir. Ils ont signalé également l’arrestation de 11 soldats armés juifs dans la ville d’Al-Quseir, dont le contrôle a été pris par le gouvernement. Deux soldats israéliens ont été blessés dans l’opération.
L’action militaire qui a repris le contrôle de la place (un point stratégique près de la frontière libanaise utilisé comme un pont par lequel l’opposition a reçu des armes et des mercenaires) par les troupes de Bachar al Assad a eu lieu en quelques heures. « Ce qui s’est passé aujourd’hui à Al Quseir démontre clairement la victoire d’une philosophie de vie et la fermeté envers les assassins sous contrats que représente les gangs armés en Syrie. On ne peut pas arrêter de parler de la réussite de l’offensive de l’armée syrienne et tout ce qui a été accompli », a déclaré Ibrahim Sair écrivain et publiciste.
Selon les détails militaires, l’opération a été basé sur une stratégie bien étudiée. Les soldats ont encerclé la ville, libérant sa périphérie et évacuant les résidents de ces zones pour éviter les effusions de sang. Malgré cela, il n’était pas possible d’éviter les affrontements, dans lesquels un certain nombre de rebelles ont été tués. Les combattants de la formation armée Front An-Nusra, faisant partie d’Al-Qaïda (NDLR: sous entendu les larbins de la CIA), ont également subi des pertes importantes et beaucoup ont été forcés de se rendre ou de fuir. «Les groupes armés qui se trouvaient dans la ville d’Al Quseir faisaient partie du Front An Nusra et autres groupes assimilés. Ils ont pris de nombreux civils en otages et les ont utilisés comme boucliers humains. Maintenant Al Quseir est sous le contrôle de l’Armée syrienne d’un point de vue militaire et c’est un grand succès, » insiste l’analyste militaire Salim Jarbah.
L’analyste international Carlos Martinez, pour sa part, estime que l’implication d’Israël dans le conflit interne syrien a un objectif très précis: «Il y a une coalition de facto entre Israël, l’Occident et les monarchies du Golfe pour mettre fin à l’influence de l’Iran « . Il indique qu’une Syrie complètement détruite sans une gouvernance claire serait un grand pas vers cet objectif, et que Damas et Téhéran ont toujours été des alliés fidèles« .
Source:
RT
Traduction Fawkes News