Dans
les années 1940, Leonard Dinnerstein, le propagandiste raciste pour
l’Anti-Defamation League (ADL) du B’nai B’rith [1], s’exprimait sur l’histoire de
l’antisémitisme. Il révéla que l’ADL avait publié diverses instructions à
destination des parents, afin que ces derniers s’assurent que leurs
enfants fussent conscients qu’un monde hostile les attendait pour les
persécuter. Dinnerstein expliqua que ceci était nécessaire parce que les
enfants juifs avaient besoin de savoir que leur « identité juive »
n’est pas définie par leurs croyances religieuses, mais par la haine
perçue des autres envers la « race juive ».
L'éternelle victime |
Dinnerstein rapporta que l’une des personnes-clés dans l’élaboration
des instructions de l’ADL pour les parents était le psychologue Kurt
Lewin, membre d’un réseau international d’élite dont l’institution mère
était la Clinique Tavistock (désormais associée à l’Institut pour les
Relations Humaines de Tavistock pour former le Centre Tavistock) à
Londres. Créé sous le patronage direct de Son Altesse Royale le duc de
Kent, Tavistock était, et est toujours aujourd’hui, le chef de file de
la couronne britannique dans le domaine de la guerre psychologique. Son
réseau comprend des avant-postes en Europe continentale, Amérique du
Nord, Australie, et Asie, avec des financements de familles d’oligarques
britanniques, comprenant leurs « cousins » américains, tels que les
Rockefeller et les Mellon. Sous son influence, les plus grands
praticiens de la psychiatrie furent rassemblés ; mais Tavistock,
contrairement aux cliniques qui traitent individuellement des patients,
fit des recherches sur le développement de méthodes de contrôle social
de masse afin de soutenir la politique impériale britannique. Leur chef,
le général de brigade John Rawling Rees, qualifiait les tavistockiens
de garde avancée de ce qu’il proposait être une armée de troupes de choc
psychologique qui, par les thérapies de destruction de l’esprit et les
drogues, contrôlerait la société mondiale pour ses maîtres oligarques.
Au cours des années 1920-1930, Tavistock étudia les comportements
sociaux déviants, et conduisit des expériences de lavage de cerveau,
notamment par des thérapies fondées sur l’emploi de drogue et
d’électrochocs. Ils étudièrent également l’effet des crimes sur leurs
victimes. Dans des conditions contrôlées, les laveurs de cerveau de
Tavistock pouvaient induire chez les victimes une pathologie déterminée
par une rage aveugle et irréfléchie envers les criminels et les lois et
institutions de la société qui « échouait » à punir sévèrement les
criminels. Une telle rage, transformée en force politique, est fasciste.
Avec le déclenchement de la Deuxième Guerre Mondiale, Tavistock prit
le contrôle du dispositif de guerre psychologique des deux côtés de
l’Atlantique. Rees devint le chef de la Direction de la guerre
psychologique britannique (British Psychological Warfare Directorate),
tandis que Lewin et d’autres du réseau aux Etats-Unis s’en vinrent
travailler au Bureau des services stratégiques (Office of Strategic
Services – OSS [ancêtre de la CIA – NdT]), établissant les effets du
bombardement stratégique sur les populations ennemies, mais aussi les
effets de la guerre et du stress sur les soldats et les populations des
nations alliées. Ceci mena aux études sur la « discrimination » et les
préjugés dans les services militaires et, plus tard, aux études
parallèles de l’expérience nazie, que les Britanniques avaient porté au
pouvoir, mais qui leur échappa.
Le lavage de cerveau de groupe
Lewin fut l’un des nombreux psychiatres juifs qui avaient fui
l’Allemagne nazie au cours des années 1930. Il avait été aidé de
l’extérieur du pays par le Comité Juif Américain (American Jewish
Committee – AJC) et, une fois arrivé aux Etats-Unis, il collabora
rapidement avec l’ADL.
(L’association de la psychiatrie avec le B’nai B’rith remonte à Freud
et aux débuts de son Cercle de Vienne. Freud avait recruté un bon
nombre de ses collaborateurs au B’nai B’rith, auquel il avait présenté
plusieurs de ses articles originaux. Freud, dans ses écrits, rejette les
enseignements et la doctrine judéo-chrétiens, mais maintient néanmoins
sa « judéité », qu’il prétend découler du sang – une vision cultiste du
judaïsme partagée par le B’nai B’rith.)
La spécialité de Lewin qui suscita l’intérêt de Tavistock fut l’étude
des groupes et les mécanismes par lesquels ils interagissent. En
développant les lois de ce qu’il nomma « la dynamique des groupes »,
Lewin prétendit que toute la société pouvait être divisée en groupes,
dont les membres partageaient un ensemble de postulats sur des
expériences communes ; si l’on voulait contrôler et manipuler la
société, alors les divers groupes devaient être montés les uns contre
les autres, en manipulant leurs perceptions.
L’ADL appliqua les théories de Lewin dans ses sales coups fourrés.
Afin de contrôler et manipuler les Juifs, elle aida à la formation de
groupes antisémites, tels que les néo-nazis et le Ku Klux Klan, les
provoquant pour qu’ils agressent des Juifs. Elle utilisa ensuite ces
attaques pour créer une « formation de réaction » chez le « groupe » des
Juifs, ce qui rapprocha ce groupe de l’ADL.
La question de la
définition du préjugé en tant que « phénomène psychologique », inhérent à
certains « types de personnalité » ou « appris au travers de
l’expérience de groupe », est capitale pour couvrir les coups fourrés de
Tavistock et de ses alliés de l’ADL.
Les instructions aux parents juifs, citées par Dinnerstein, se
trouvent dans un article de 1940 écrit par Lewin pour le Menorah Journal
de l’ADL. Intitulé « Éduquer l’enfant » (« Bringing Up the Child »), il
est destiné à provoquer la paranoïa : « Le fait essentiel est que
[votre] enfant va faire partie du groupe minoritaire le moins
privilégié, et il devra y faire face. » Il exhorta les parents à dire à
leurs enfants que même leurs meilleurs amis ont secrètement des opinions
antisémites, et que si celles-ci pourront être « réprimées » un temps,
elles finiront par sortir : « Le problème est tenu de se présenter à un
moment, et plus tôt il y est fait face, mieux c’est. » A peu près au
CM1, les enfants devaient s’attendre à ce que leur fils soit traité de
« sale Juif » ; cette persécution serait par la suite croissante au
lycée et à l’université. La « certitude » de la persécution devrait
aider les parents à « endurcir » leurs enfants ; il leur faut développer
une fierté de groupe dans leur expérience, qu’ils doivent, à leur tour,
transmettre à leurs enfants. Les Juifs, dit-il, survivent de cette
manière.
Un an plus tard, Lewin publia un essai dans le Contemporary Jewish
Record (juin 1941), sur « La haine de soi chez les Juifs »
(« Self-Hatred Among Jews »). Il y expliquait que les Juifs, en niant
leur statut inférieur, perdaient leur sens de l’identité. Par la
couardise et la peur, les Juifs commencent à se sentir coupables de leur
« judéité » ainsi qu’à détester les compagnons de leur groupe. Dans les
cas les plus extrêmes, dit-il, ceci mène les Juifs à discriminer leurs
compagnons Juifs, empruntant ainsi les traits de personnalité de
l’antisémite. Une meilleure réponse, indique Lewin, serait de traiter
les oppresseurs des Juifs de la même manière qu’ils traitent les Juifs –
il s’arrête juste en-deçà de la recommandation d’une
« contre-violence » type Ligue de Défense Juive (Jewish Defense League)
contre les « antisémites ».
(Ce même phénomène devait être décrit plus tard par le psychologue
Bruno Bettelheim, qui devint membre du réseau étendu de Tavistock. Dans
ses études sur les victimes des camps de concentration, publiées dans
The Informed Heart, Bettelheim découvrit que, lorsque le moral se brise
dans des conditions de terreur extrême, une transformation de la
personnalité s’opère : certains prisonniers adoptent la vision dépravée
qu’ont leurs gardes – le prétendu syndrome de Bettelheim.)
Le service de guerre psychologique de l’American Jewish Committee
Lewin proposa de créer un centre tourné vers l’action, qui mettrait
en pratique ses théories sur la dynamique des groupes parmi les groupes
dans les communautés. En 1944, l’American Jewish Committee, sur
instruction du rabbin Stephen Wise, donna plus d’un million de dollars
pour la création du Centre pour la Dynamique des Groupes au
Massachusetts Institute of Technology (MIT), dirigé par Lewin et composé
de son réseau de laveurs de cerveau liés à Tavistock. L’American Jewish
Committee avait déjà établi auparavant son propre dispositif de guerre
psychologique, le Département de la Recherche Scientifique (Department
of Scientific Research), qui avait, par le biais d’intermédiaires,
fourni des fonds pour le travail de Lewin. Désormais, ce dernier et
l’AJC fusionnaient les opérations, avec Lewin prenant à cette occasion
le contrôle du projet-clé du Département de la Recherche Scientifique de
l’AJC, la Commission sur les relations communautaires (Commission on
Community Interrelations – CCI).
Dans une lettre au rabbin Wise, Lewin écrivit : « Nous les Juifs
devrons combattre pour nous-mêmes et nous devrons le faire avec
puissance et bonne conscience.… Si nous établissons une Commission sur
les relations communautaires, nous le faisons en sachant que les Juifs
ne peuvent pas gagner leur combat sans l’aide active de ces groupes de
bonne volonté qui se trouvent au sein de la majorité. Il faut travailler
main dans la main avec ces groupes. Il ne faudra pas essayer d’utiliser
des amis non-Juifs comme couverture pour épargner aux Juifs de faire la
part du combat qui doit être la leur. » Son projet de programme pour la
CCI demandait à utiliser ce qu’il avait appris dans la guerre
psychologique pour combattre l’antisémitisme, où qu’il se trouve.
La CCI fut le prototype pour le service d’enquête de
l’Anti-Defamation League. Alors qu’elle s’orientait sur l’antisémitisme,
Lewin la poussa à devenir, parallèlement à son Centre de recherche sur
la dynamique des groupes, un bureau central pour tous les travaux
portant sur les « préjugés » ; ainsi, ses opérations pénétrèrent et
profilèrent les organisations des minorités notamment noires, les
organisations syndicales, les écoles, et le monde des entreprises,
lançant de nombreux projets de recherche dans la période de l’immédiat
après-guerre.
Lewin, entre-temps, reçut des fonds de l’AJC et d’autres groupes
juifs affiliés pour la création du réseau d’institutions qui devinrent
le principal dispositif de Tavistock aux Etats-Unis. Par exemple, l’AJC
fournit des financements pour l’établissement de l’Institut pour la
Recherche Sociale (Insitute for Social Research – ISR) à l’Université de
Michigan située à Ann Arbor ; il procura également les capitaux de
départ pour lancer les Laboratoires pour la formation nationale
(National Training Laboratories) à Bethel, dans le Maine. Pour ce
dernier, par un projet de la CCI, le personnel de Lewin créa les
premières sessions de « formation à la sensibilisation », pour traiter
des « comportements antisémites ». Plus tard, l’AJC fournit des fonds
pour inclure les instituteurs dans ces sessions, et encore plus tard,
pour créer la direction de l’Association de l’Education Nationale
(National Education Association) ; un grand nombre des théories
destructrices axées sur les résultats trouvent leurs racines dans le
travail de Lewin et de l’AJC.
Lewin mourut subitement en 1947. Juste avant sa mort, il avait prévu
de passer un an au nouvel Institut pour les Relations Humaines de
Tavistock (Tavistock Institute for Human Relations) ; il avait plus tôt
été nommé rédacteur en chef de la nouvelle revue de Tavistock, Human
Relations, créée en tant que projet conjoint avec le Centre pour la
dynamique des groupes de Lewin. Après sa mort, son travail continua dans
le pays, par le biais d’un groupe qu’il avait recruté et bien souvent
entraîné, dans la CCI et d’autres projets.
Profiler l’Amérique
Peu après que Lewin eut créé le Centre pour la dynamique des groupes
et la CCI, l’AJC commanda une étude en plusieurs volumes sur la
psychodynamique du fascisme. Le projet fut la plus grande « recherche de
terrain » jamais menée sur la population américaine, comprenant des
milliers d’interviews et de profils psychologiques, et employant le
réseau Tavistock-OSS de Lewin, ainsi que les vestiges de l’Institut pour
la Recherche Sociale (ISR) de l’Université de Francfort, en Allemagne.
Ce dernier était un groupe malfaisant de freudiens laveurs de cerveaux
qui avaient été amenés aux Etats-Unis, à l’instar de Lewin, à l’aide
d’activités liées à l’AJC. Sous la direction de Max Horheimer de l’ISR,
premier chef du Département de la recherche Scientifique de l’AJC et
qui, après la guerre, relança les activités du B’nai B’rith en Allemagne,
l’ISR comprenait dans son groupe de travail des personnalités comme
Theodor Adorno, lui aussi membre de « l’École de Francfort » ; Marie
Jahoda, une lewinienne qui créa plus tard le Service de recherche sur la
politique sociale (Social Policy Research Unit), une émanation de
Tavistock à l’Université de Sussex, en Angleterre ; R. Nevitt Sanford,
qui créa dans les années 1960 ce qui est désigné comme le « Tavistock de
l’ouest », l’Institut Wright à l’Université de Californie à Berkeley.
Une autre aide vint de l’une des figures de proue des chercheurs du
réseau de Lewin : Gordon Allport, à Harvard.
Officiellement intitulés « Études sur les préjugés », les articles
remplirent un nombre d’objectifs communs à Tavistock et aux activités de
l’AJC-ADL.
En premier lieu, ce travail créa une énorme base de données des
profils de la population américaine immédiatement après la guerre.
Ainsi, ceci fournit la base pour les opérations de guerre psychologique
ultérieures contre les faiblesses profilées exposées.
En deuxième lieu, ceci fournit une couverture pseudo-scientifique
pour l’affirmation autrement absurde disposant que le fascisme et les
mouvements politiques dérivaient de traits de la personnalité
individuelle et groupale, qui pouvait être mesurée quantitativement ;
par conséquent, on pouvait prédire quels « types de personnalité »
étaient le plus susceptibles de devenir fascistes. Dans le travail le
plus célèbre du groupe, La personnalité autoritaire, les techniques
lewiniennes étaient utilisées par Adorno, Sanford et leurs collègues,
pour développer des mesures scalaires des tendances « fascistes »
(échelle « f ») et antisémite (échelle « a-s ») des individus. Ce sont
de telles charlataneries à fins de manipulations politiques et autres
qui créent les mouvements fascistes. Le profilage tavistockien de la
direction nazie échoua bien entendu volontairement à identifier les
relations entre l’oligarchie britannique et les cercles bancaires dans
la création, le financement, et le placement d’Hitler au pouvoir.
En troisième lieu, la démonstration des études sur l’omniprésence des
tendances antisémites et fascistes au sein de la population américaine
fut utilisée pour consolider le pouvoir de l’American Jewish Committee
et de l’Anti-Defamation League parmi les Juifs, et renforça leur pouvoir
politique global en tant qu’antidote aux maux de l’Amérique. Par
exemple, dans une étude sur les préjugés qui présageait des résultats de
la plus grande étude publiée dans The Journal of Psychology de 1946,
Allport « découvrit » qu’ « au moins quatre cinquièmes de la population
américaine menaient des vies intellectuelles dans lesquelles les
sentiments d’hostilité de groupe jouent un rôle significatif » ;
Allport, citant les données de l’étude de la CCI ainsi que ses propres
travaux, disposa en outre que la majorité des gens ne sont « pas
conscients » de leurs propres préjugés, et que cela doit être le rôle
des chercheurs en sciences sociales et des groupes de citoyens
« éclairés » de les informer.
Enfin, les mesures d’évaluation et la description charlatanesques de
la soi-disant personnalité autoritaire peuvent être utilisées pour
cibler quiconque est perçu comme un ennemi des intérêts politiques
britanniques, et le qualifier d’antisémite. Ceci est la procédure
opérationnelle standard pour l’ADL, comme le cas de LaRouche le
démontre. Sa critique du concept de la « personnalité autoritaire »
expose que ce dernier échoue à voir que le problème est impossible à
résoudre complètement, quelles que soient les mesures
socio-psychologiques employées ; on ne peut pas vraiment combattre
l’antisémitisme, mais seulement les antisémites « organisés ».
L’Holocauste : faire de la religion juive un culte
Sans surprise, nous trouvons les traces de Tavistock derrière toutes
les soi-disant études sur l’Holocauste. Ceci remonte au travail de
Bettelheim et d’autres dans le profilage des survivants de l’Holocauste.
Et cela se poursuit par le parrainage d’études et de conférences qui
traitent des effets de l’Holocauste sur ceux que cela ne touche pas
directement, au moyen de la culpabilité et de la peur. Ceux-ci, selon
des agents de Tavistock tels qu’Allport, sont les ultimes « victimes ».
Pendant ce temps, Tavistock voit clairement l’État d’Israël comme une
vaste « expérience de tube à essai ». En 1949-50, John Rawling Rees,
devenu chef de la Fédération Mondiale de la Santé Mentale (World
Federation for Mental Health), mandata une série de profils
psychologiques nationaux, appelée « World Tension – The Psychopathology
of International Relations ». Le Docteur Abraham Weinberg, président de
la branche israélienne de la Société pour l’Hygiène Mentale (Society for
Mental Hygiene) à Jérusalem, appartenant à un réseau international de
cothinkers [littéralement, ceux qui partagent le même mode de pensée –
NdT] créé par Rees, entreprit le profilage de l’Etat nouvellement créé
d’Israël.
En décrivant une histoire psycho-dynamique des Juifs, Weinberg
affirma que les Juifs, en tant que « Peuple Élu », sont différents de
tous les autres. Le fait qu’ils soient faits pour se sentir différents
des autres, ne fait que renforcer cette différence. Cela fait aussi des
Juifs, en tant que type de personnalité, des individus craintifs et
méfiants envers autrui. Pour affronter cette peur, de nombreux Juifs
tentent de réprimer leur judéité, oubliant qu’ils sont le « Peuple Élu ». Weinberg décrit le processus d’assimilation comme menant à la
haine de soi et à un rejet de la judéité.
Quand les Juifs furent confrontés au nazisme et à d’autres formes
modernes d’antisémitisme, certains fuirent vers cette assimilation
« parfaite », allant même jusqu’à complètement abandonner leur religion.
D’autres tentèrent de vivre dans « les deux mondes », établissant de
forts liens maternels à l’égard des non-Juifs. Toutefois, la grande
majorité renouvela son attachement à la « mission juive ». La souffrance
était vue comme en faisant partie, et la création « inévitable » de l’État d’Israël ainsi que le retour des Juifs sur leur terre "natale"
après 1.900 ans étaient la récompense pour leur souffrance. De ce fait,
écrit Weinberg, il est désormais possible pour la première fois en mille
ans de créer une vraie personnalité juive, fondée sur la souffrance du
génocide nazi et dans l’environnement parfait – et contrôlé – d’Israël.
Pour parvenir à cette nouvelle définition de l’identité juive, dit-il,
« il serait nécessaire d’éliminer la tension de groupe causée par la
minorité particulière des Juifs dans la diaspora. Seule la liberté
garantie par L’État juif révélera les caractéristiques spécifiques du
Juif ou des divers groupes juifs. »
Weinberg affirma que l’emploi de méthodes – dont, prétendit-il, la
paternité était attribuable à certains psychologues – communes de vie et
d’éducation des enfants, produira une nouvelle « race de Juifs » qui ne
sera pas influencée par le monde extérieur. Ils ne sombreront pas dans
la peur et défendront leur judéité, quel qu’en soit le prix physique.
Présageant du développement de la Ligue de Défense Juive par les réseaux
ADL-Tavistock, il déclara que la judéité sera définie par la défense de
la terre natale, et que l’ennemi d’Israël, devient de ce fait l’ennemi
du Juif.
Ainsi, Tavistock tenta de réduire le Juif à un élément manipulable d’un culte fondé sur le sang et la terre.
Source : http://www.agenceinfolibre.fr/comment-tavistock-a-aide-lanti-defamation-league-a-transformer-les-juifs-en-victimes/
[1] L’Ordre indépendant du B'nai B'rith (בני ברית, de l'hébreu : « Les fils de l'Alliance ») est la plus vieille organisation juive toujours en activité dans le monde. Calquée sur les organisations maçonniques, elle a été fondée à New York, le 13 octobre 1843, par douze personnes, dont Henry Jones et deux frères, juifs émigrés d'Allemagne, qui avaient appartenu à la Société des Frères (Brüder Bund) qui joua un certain rôle dans l'élaboration de la Première Internationale (Association internationale des travailleurs).
Ils voulaient fonder un système d'entraide pour les juifs arrivant aux
États-Unis et devant faire face à des conditions de vie difficiles.
VOIR AUSSI :